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Pôle Emploi et l’ANEFA sont sur le pont : la viticulture embauche à tour de bras mais peine à en trouver !
mai 10, 2022Le secteur de la vigne et du vin propose chaque année des milliers d’emplois mais les candidats se font rares. Dans l’Yonne, 250 postes resteraient ainsi à pourvoir. Une pénurie de main d’œuvre liée en partie à une méconnaissance des métiers proposés. Un déficit de notoriété qu’ont souhaité relever Pôle Emploi et l’ANEFA, en organisant conjointement et pour la première fois, deux visites du Clos de la Chainette sous l’égide du responsable du vignoble, Thierry MILLIERE, à l’attention de personnes en recherche d’emploi.
AUXERRE : Elles sont au total une douzaine de personnes à avoir répondu à l’invitation, réparties en deux groupes. Certaines en quête d’un premier emploi, d’autres en reconversion professionnelle. Mais, pour la plupart, sans connaissance aucune des multiples métiers proposés par le monde de la vigne et du vin, si ce n’est une expérience éphémère de vendangeur. Le secteur peine à recruter comme le rappelle Marjorie LEFEBVRE, conseillère dédiée aux entreprises à Pôle Emploi : « Dans un contexte de taux de chômage très faible par rapport à une époque, beaucoup de demandeurs d’emploi se positionnent essentiellement sur le tertiaire au détriment des autres secteurs… ». La situation est telle que la profession fait depuis plusieurs années appel à une main d’œuvre étrangère pour répondre à ses besoins. Longtemps contingentée aux pays de l’Est, l’offre s’est étendue aux nations du continent africain et il n’est pas rare aujourd’hui de voir arriver des CV en provenance du Maroc, du Sénégal ou de Tunisie. D’autant, souligne France LAHUTTE, animatrice ANEFA, que « nombre de viticulteurs et prestataires de service ont fait beaucoup d’effort en termes de recrutement, avec la mise en place de navettes venant chercher ces personnes souvent peu mobiles, au pied de leur logement, à l’image de ce qui se fait aujourd’hui avec l’association COALLIA et la société PSAV, spécialisée dans le secteur des activités de soutien aux cultures. ».
Etre vite opérationnel sans besoin d’une longue formation…
Le travail bat son plein dans les vignes multiséculaires du Clos de la Chainette, plus ancien domaine viticole attesté de France. Après la taille, est arrivé le temps du « baissage », une opération manuelle visant à empêcher la plante de croître de façon anarchique. Travaux en vert, relevage, rognage, effeuillage… Passé l’hiver, les activités sont multiples, accessibles pour certaines très rapidement explique Thierry MILLIERE : « Pour certaines tâches saisonnières, l’on peut vite être opérationnel sans besoin d’une longue formation, quelques jours suffisent… ». A contrario, certains choisissent un cursus plus long, enchaînant les formations pour plus de polyvalence, à l’image de Justine (*) actuellement en stage au domaine, dont le témoignage spontané et passionné aura peut-être fait naître quelques vocations parmi les visiteurs du jour. En quête d’un métier de secrétaire, mais faute de trouver un stage adapté, elle a fait le choix l’an dernier de se réorienter vers la viticulture.
Une grande diversité de la filière en matière de contrats…
Premières armes en pleine période de vendanges avant d’intégrer dans la foulée une formation BPA Travaux de la vigne et du vin au CFPPA du lycée la Brosse qu’elle a déjà prévu d’enchaîner avec un BPREA pour devenir chef d’exploitation. Elle sait qu’elle ne s’arrêtera pas en chemin, avec en ligne de mire, la volonté d’intégrer le lycée viticole de Beaune pour y décrocher un BTSA viticulture œnologie. Pas mal pour une personne qui se destinait à un métier dans le tertiaire !
Si l’offre de formation est très large, la filière a aussi pour atout une grande diversité en matière de contrats de travail, qu’ils soient saisonniers, CDI, à la tâche, ou contrats courts de type TESA. Permettant pour certains, de conjuguer le cas échéant avec une autre activité de plein air comme le maraîchage ou en espaces verts. On sait depuis le film d’Etienne CHATILLIEZ que « le bonheur est dans le pré ». Reste à faire savoir aujourd’hui au plus grand nombre qu’il a désormais aussi élu domicile dans les vignes et les caves !
(*) Le prénom a été modifié
En savoir plus :
ANEFA (Association Nationale paritaire pour l'Emploi et la Formation en Agriculture)
Antenne de l’Yonne : France LAHUTTE au 03 86 49 48 10 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole)
Lycée Agricole d’Auxerre La Brosse 89290 VENOY
Tél 03 86 94 60 00 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
BPA (Brevet Professionnel Agricole Travaux de la vigne et du vin)
Formation diplômante de niveau 3 pour travailler en qualité d’ouvrier qualifié dans le domaine viticole, à la production ou à la transformation.
BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole). Formation diplômante de niveau 4 pour conduire une activité de production viticole ou piloter une exploitation.
BTSA (Brevet Technicien Supérieur Agricole)
Formation diplômante de niveau 5 ayant pour objectif de préparer aux postes à responsabilité de la filière viti-vinicole (chef de culture ou maître de chai).
Dominique BERNERD
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Voulez-vous une preuve de l’attractivité prégnante qu’exerce le territoire de l’Yonne sur l’Ile-de-France voisine et la capitale de l’Hexagone, Paris ? En voici une, toute faite et qui se construit patiemment depuis la signature d’un accord de réciprocité, survenue en juin 2021, entre les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne et la mégalopole nationale. Un partenariat, inédit et astucieux qui permettra de valoriser les circuits courts de la distribution alimentaire en favorisant les productions agricoles de notre terroir…
JOIGNY : Qui a dit que le territoire de l’Yonne n’était pas suffisamment attractif au niveau économique à l’échelle de l’Hexagone ? Tout le monde, en vérité ! Eh bien, pour faire taire les pessimistes de tout poil qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs bésicles embuées, voilà une information 100 % positive à faire circuler auprès de tous !
Elle concerne une judicieuse initiative prise au printemps 2021 dont les prolongements factuels commencent à se faire ressentir quant à ses potentialités et perspectives envisageables. L’Yonne, terre nourricière de Paris ? Non, ce n’est pas une énième blague de potache qui aurait pu être publiée dans les colonnes médiatiques au petit jour du 01er avril dernier. Cela pourrait devenir très vite une réalité tangible après la récente visite de plusieurs élus de la capitale, dont l’ex-star du PAF (Paysage Audiovisuel Français), la journaliste Audrey PULVAR, reconvertie aujourd’hui en une défenseuse de la chose publique, en qualité d’adjointe à l’édile de Paris, Anne HIDALGO.
Audrey PULVAR vient prendre le pouls sur le terrain de l’Yonne…
La candidate socialiste à la présidentielle avait effectué le déplacement en terre icaunaise l’an passé pour parapher cet accord qui devrait offrir des opportunités intéressantes pour les filières agricoles de l’Yonne. A la grande satisfaction de la Chambre départementale d’Agriculture et des représentants syndicaux.
Nourrir Paris et ses 2,1 millions d’habitants n’est pas du domaine du raisonnable, sur le papier. Même si l’eau qui coule dans la capitale aurait dû se nommer l’Yonne et non la Seine comme certains géographes (bourguignons !) le pensent encore !
A contrario, favoriser l’alimentation de certains arrondissements en victuailles et produits made in Yonne semble déjà plus réalisable à brève échéance du fait de la proximité de ce département, situé au sud de la métropole. Selon les termes précisés par l’accord de coopération qui a été établi entre les deux partenaires, les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne, et Ville de Paris, l’an passé.
Lors de cette journée immersive dans le Jovinien, Audrey PULVAR, accompagnée des maires du XIIème (Emmanuelle PIERRE-MARIE) et du XIVème arrondissement (Carine PETIT), ont pu disserter longuement avec des professionnels du monde agricole. Testant sans doute au passage quelques succulents produits !
Le XIIème arrondissement de Paris : un tiers des habitants de l’Yonne...
140 000 habitants, c’est le nombre de Parisiens qui résident dans le douzième arrondissement de la capitale. Soit un tiers des habitants de l’Yonne. On imagine aisément le potentiel en matière de débouchés pour les denrées alimentaires en provenance de notre territoire qui pourraient s’écouler via les marchés et les structures collectives pour sustenter la population. Une aubaine pour Nicolas SORET, président de la CC et maire de Joigny, qui avait flairé l’opportunité depuis bien longtemps.
« Là où je me réjouis, précise-t-il, c’est que les choses deviennent concrètes. On rentre dans le dur de l’opérationnel et ça, c’est chouette ! ».
Surtout que la Ville de Paris va organiser fin juin le Festival de l’Alimentation durable. Un évènement auquel participera une délégation icaunaise conduite par le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté. Au four et au moulin, Nicolas SORET ?
« Oui, car notre objectif sera d’y rencontrer les vingt-et-une personnes gestionnaires de l’alimentation de la capitale ! ».
Des contacts ô combien indispensables en vue de finaliser le dossier : ce sont celles et ceux qui appuient sur le bouton de la commande.
D’un approvisionnement mondial aux circuits de proximité…
En proie à une véritable révolution de palais, en ce qui concerne ses circuits de distributions alimentaires, Paris change donc de paradigme sur cet item. D’un approvisionnement mondial, les élus de la première ville de France veulent désormais privilégier des ressources alimentaires produites dans un rayon maximal de 250 kilomètres. Au moins pour la moitié de ces denrées.
Conséquence : l’Yonne ne peut qu’être impliquée dans cette profonde mutation de la transition alimentaire que mène Paris pour le bien-être de ses habitants.
Quant aux attentes en termes de productions, elles se sont avérées concrètes. Ainsi, l’élue du XIVème désire un approvisionnement de noix et de noisettes. Des besoins qui peuvent résolus grâce à la filière locale ad hoc qui en découle.
Pour autant, Nicolas SORET se veut rassurant. Balayant d’un revers de la main, « toute mauvaise interprétation » pouvant être faite autour de cette initiative, il rappelle que l’enjeu de cette démarche collaborative n’est pas d’appauvrir notre territoire. Estimant que la relation Yonne/Paris n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Celui de rééquilibrer les relations entre la capitale et notre département afin d’y créer un ruissellement – le vrai, s’en amusera-t-il ! -, qui permettra de faire venir vers le territoire le plus septentrional de la Bourgogne la richesse qui est concentrée dans la métropole francilienne. Un ruissellement dont les agriculteurs et les producteurs seraient les premiers bénéficiaires.
En outre, parce que ces commandes seront importantes en volume, elles permettront de favoriser la création d’outils de transformation et de proposer de la valeur ajoutée. Concrètement, la commande publique parisienne servira de levier à la valeur ajoutée qui s’appliquera sur le territoire de l’Yonne.
Aujourd’hui, tous les partenaires du milieu agricole sont interpellés positivement par ce rapprochement prometteur entre Paris et les deux PETR de l’Yonne, notamment la Chambre d’Agriculture mais aussi Manger Bio, Bio Bourgogne et le GABY, le groupe d’agriculture biologique de l’Yonne.
Des acteurs de la filière agricole qui ne manqueront pour rien au monde le rendez-vous de la fin juin dans la capitale avec les fameux vingt-et-un gestionnaires qui sont décisionnaires de l’alimentation à Paris. Une métropole qui sert 30 millions de repas dans les 1 300 établissements collectifs sous leur coupe. Cela parle, non ?
Thierry BRET
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Distinction : Stéphane NOMIS, président de la Fédération Française de Judo épinglé par Patrick GENDRAUD
mai 09, 2022Des sourires rayonnants qui s’affichent sur les visages. Voire peut-être des larmes qui coulent à l’intérieur de ces esprits attentifs à l’écoute de ces témoignages emplis de fibre et de passion. Ceux de cette élite sportive, présente sur l’estrade de la salle des fêtes de VENOY. La soirée « Influence », proposée par la Fédération française de judo, ne pouvait se conclure sans une remise de médaille officielle de la part du Conseil départemental…
VENOY : Le prestige est sur la scène. Une belle brochette de sportifs qui a porté haute les couleurs de la France aux quatre coins de la planète, lors de championnats du monde et de Jeux Olympiques. D’ailleurs, on ne compte plus le nombre de breloques ramenées par ces sept champions, la fine fleur du judo à la sauce hexagonale, qui prolongent l’échange avec le public. Une assistance d’élus et de chefs d’entreprise, trop heureuse d’être assise là, aux premières loges, à s’abreuver de paroles vertueuses autour de ces compétiteurs nés.
Puis, parce que l’heure de conclure se rapproche à grands pas, se lève du premier rang le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD. Lui, il est plutôt football (allez l’AJ Auxerre !) et…pétanque ! Une discipline à 100 % sportive comme il a aimé le préciser à la double championne du monde et quadruple championne d’Europe Catherine ARNAUD qui émettait un instant plus tôt au fil de sa prise de parole quelques doutes sur la pratique un tantinet trop ludique de ce « jeu » méridional à vocation estivale.
« Je n’ai jamais vu autant de chefs d’entreprise dans une salle… ».
Evoquant la philosophie de ce territoire, l’Yonne, « terrain de sports », Patrick GENDRAUD a eu le plaisir de distinguer le président de la Fédération nationale de judo, Stéphane NOMIS, avant que ne retombe le rideau définitif sur cette animation officielle, proposée conjointement par la Fédération nationale de cet art martial et l’organe institutionnel.
Une soirée où les remerciements coulèrent à flot, et pour cause, au vu de la réussite de l’opération. Le président du Département se félicita du succès de cette sensibilisation à la discipline. « Je n’ai jamais vu autant de monde dans une salle avec autant d’entrepreneurs, confia également Stéphane NOMIS agréablement surpris avant que l’élu ne lui épingle la médaille départementale de l’Yonne, au revers de sa veste.
Sous le regard du secrétaire général du Comité de l’Yonne de judo, Pascal LUCAS, Patrick GENDRAUD salua chaleureusement l’ancien judoka, aujourd’hui à la tête d’une entreprise, et prodigua quelques mots d’encouragement pour la suite de cet « itinéraire de champions » qui fera étape dans une vingtaine d’agglomérations du pays.
Thierry BRET
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Elles et ils sont représentatifs de cette volonté d’entreprendre qui chevillent le corps. Et, bien sûr l’esprit ! Sept candidatures pour seulement trois places d’accessits : ce fut un profond dilemme pour le jury de ce premier concours de la « Dynamique du territoire », composé de représentants de GROUPAMA Paris Val-de-Loire et de l’association, INIACTIVE 89. Avec à la clé de beaux vainqueurs…
AUXERRE : Dans le paysage très hétéroclite des distinctions et autres concours devant saluer les initiatives prises par de valeureux porteurs de projets envers l’entrepreneuriat réussi, coup de projecteur sur le dernier né de ces challenges qui offrent un précieux sésame à ses lauréats !
Le prix de la « Dynamique du Territoire » a fait part de son acte de naissance dans le microcosme icaunais et de la plus belle manière que ce soit : l’organisation d’une cérémonie officielle de remise de récompenses.
Lieu d’accueil de ce rendez-vous : l’une des salles de réception de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, à Auxerre. De la pure logique, en vérité, puisque cet acteur de l’activité assurantielle et de la prévoyance, toujours aussi bien ancré sur sa zone d’influence, est à l’origine de ce nouveau trophée qui en prévoit d’autres.
La création d’un nouveau concours valorisant les entrepreneurs…
Partenaire légitime de ce défi fait à l’adversité et à la chance (surtout pour les prétendants à ce challenge) : INITIACTIVE 89. La structure associative départementale, propre à venir en aide et à accompagner au financement des entreprises en création, reprise et en développement, peut s’enorgueillir de posséder une excellente vision de ce que se vit au quotidien dans la sphère de l’entrepreneuriat et de ses projets.
Puisque GROUPAMA est également membre du conseil d’administration de l’entité associative, il n’y avait qu’un pas qui fut très vite franchi par Angélique COEURDOUX, directrice d’INITIACTIVE 89, Malika OUNES, sa présidente et Jacques BLANCHOT, directeur des établissements de l’assureur en Seine-et-Marne et dans l’Yonne pour convenir d’un partenariat démonstratif et valorisant pour le milieu économique du territoire. La création d’un nouveau concours. On connaît la suite sur son appellation !
Une diversité professionnelle encourageante pour l’Yonne…
Un appel à candidatures fut lancé il y a quelques semaines. Sept PME/TPE se présentaient finalement sur la grille de départ afin de pouvoir s’adjuger les récompenses mises en jeu, au-delà du symbolique classement sur le podium. Celui plaçant les lauréats sous le feu des projecteurs.
Parmi la liste des candidats, on retrouvait des noms déjà connus dans le sérail professionnel, à l’instar de Ned CEKIC, patron de l’excellente société sénonaise « NEED ROBOTICS » qui a déjà eu les honneurs de la presse, à l’instar de la performante Christina NGOUMBI – Bien Etre des Petits et Compagnie Concept -, mais également la jeune Marie DUCORNET, à la tête de l’étonnante structure positionnée sur le tourisme, ALMA Héritage.
Invité à s’exprimer lors de la remise des distinctions honorifiques, c’est à tour de rôle que chacune et chacun de ces entrepreneurs venait présenter de manière rapide les contours et orientations de leur outil de travail.
Mentions spéciales, aussi, pour les quatre entrepreneurs non cités en amont : Carole LEFRANC de la société « Belle Autrement » à destination des femmes touchées dans leur corps par la maladie, Thibaud MAREC, créateur d’un projet d’astro-tourisme (la belle idée !) du côté de Vézelay (Du Ciel et des Hommes), un concept adossé à l’existence d’une savonnerie artisanale, Cynthia RELANGE, de FAIR MOMS qui prône les vertus des produits équitables et Rachid CHENOUNA, à la tête de PHOENIX 89, un garage « solidaire » de réparation automobile.
Il revenait à la présidente d’INITIACTIVE 89, Malika OUNES, et au président de la Fédération des caisses locales de GROUPAMA Paris Val-de-Loire dans l’Yonne, Pascal MAUPOIS, de remettre les prix au terme de cette animation très conviviale. Une cérémonie qui fit dire à ce dernier qu’il se félicitait de « contribuer à la mise en lumière de projets ambitieux, portés par des entreprises locales ». Une histoire de famille en somme au nom de l’entreprenariat.
En savoir plus :
Le classement de l’édition 2022
1er Christina NGOUMBI (BPC Concept) prix de 1 000 euros,
2ème Ned CEKIC (NEED ROBOTICS) prix de 700 euros,
3ème Rachid CHENOUNA (PHOENIX 89) prix de 500 euros.
Thierry BRET
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Stratégie : la CPME de l’Yonne place ses représentants avec intelligence dans la prise de mandats
mai 09, 2022Défendant les intérêts de plus de deux cents entrepreneurs de l’Yonne, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises procédait à l’une de ses rencontres obligatoires, prévues par ses statuts, son assemblée générale, jeudi soir. Une simple formalité factuelle pour son président Olivier TRICON et la secrétaire générale, Emmanuelle MIREDIN, à la manœuvre…
AUXERRE: « Soyez fiers de la CPME ! ». Ce n’est pas de l’autocongratulation gratuite mais plutôt un signe d’encouragement positif que le président de l’antenne départementale de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne a adressé à l’ensemble des participants.
Face à un parterre d’entrepreneurs adhérents, un peu clairsemé toutefois alors que les retrouvailles au sein de la concession AUDI du groupe JEANNIN Automobiles s’annonçaient prometteuses, le responsable de la cellule icaunaise s’est voulu enthousiaste en évoquant le bilan d’une saison écoulée, encore perturbée par les scories de la crise sanitaire.
Le rapport du président ne fut guère entaché de fausses notes. Hormis la désillusion collective occasionnée par le verdict de l’élection consulaire de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, où la faible mobilisation peut expliquer en partie les mauvais résultats, la CPME de l’Yonne aura vécu une année 2021 plutôt satisfaisante, compte tenu du contexte.
Une indéniable poussée dans les élections professionnelles...
En matière de mandats (l’une des prérogatives essentielles de la confédération patronale), la CPME 89 a progressé en termes de présence, plaçant ses « pions » au sein d’organismes incontournables de la vie institutionnelle et économique du territoire. C’est le cas à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne avec le succès de Thierry CADEVILLE, qui en est aujourd’hui le président. Mais, cela l’est aussi au Tribunal de Commerce, avec en outre les nominations de Myriam MADELIN (ex-POIVET) et de Cyrille BRASSEUR, le patron de TTB. Un tribunal, à Auxerre, présidé par Pascal BAILLY, qui assistait à la soirée.
Commentaires du « patron » Olivier TRICON : « L’indéniable poussée élective de la CPME au sein de ces organismes se fait en bonne intelligence, nous regardons la qualité des personnes qui s’engagent au sein de ces mandats… ».
Bref, en saisissant toutes les opportunités pour lancer ses candidatures, la CPME est le syndicat qui prend de l’embonpoint dans le paysage patronal de l’Hexagone.
Incarnée au niveau national par le très médiatique François ASSELIN – ce dernier a remis de l’ordre dans la maison dixit le président de l’Yonne -, la CPME a défendu bec et ongles des orientations stratégiques importantes dont se sera inspirée la gouvernance étatique. On peut citer parmi les trente-quatre mesures retenues par le gouvernement, le report du Prêt Garanti par l’Etat (PGE) pour les entreprises, la prolongation des exonérations de charges pour certains établissements professionnels, la reconduction des aides à l’embauche des jeunes ou la défense des hôteliers-restaurateurs.
Profitant du zéphyr virevoltant qu’elle a dans le dos, la CPME fédère plus de quatre millions de PME/TPE dans l’Hexagone et est appréciée à date par 78 % de nos concitoyens qui croient aux vertus des petites et moyennes entreprises dans l’univers économique. Une information qui revêt de la plus haute importance : ce n’est pas tous les jours en effet que les Français de base complimentent le patronat !
Thierry BRET
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