Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il aurait pu s’habiller avec une houppelande, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Christophe BONNEFOND. Jouant les Pères Noël et prenant la parole aux côtés d’un flamboyant sapin bien décoré, le maire de Venoy a annoncé la bonne nouvelle tel un cadeau tombant du ciel. Celui qu’attendaient les représentants du CFA La Brosse et leur directrice, Hélène DECULTOT-TREMBLAY : la construction de quatre salles de classes supplémentaires en 2024…

 

VILLEFARGEAU : Le CFA La Brosse, centre de formation bien connu des Auxerrois, a le vent en poupe. Un zéphyr hivernal, certes, mais qui pousse avec vigueur l’établissement accueillant les jeunes générations interpelées par l’apprentissage dans les filières agricoles et équestres vers la bonne direction. Porteur de la bonne nouvelle du jour, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et  édile de Venoy Christophe BONNEFOND devait l’annoncer aux termes de la cérémonie de remise des médailles du travail, organisée au centre équestre ALIX : la signature autorisant l’aménagement de quatre salles de classes supplémentaires sur le site est imminente. L’élu l’espère avant Noël !

« Les commissions sont toutes les deux favorables, expliqua-t-il, il ne manque plus que l’arrêté définitif, mais cela ne devrait pas tarder, on est vraiment tout prêt… ».

Une décision qui pourrait s’apparenter à un cadeau de Noël tant le besoin de classes supplémentaires se fait sentir dans le centre de formation préparant aux métiers des filières de l’agriculture, de la viticulture et de l’activité équestre.

Une information importante qui aura été déposée dans la corbeille sous le sapin par un élu qui croit aux vertus de l’alternance.

 

Un élu qui croit aux vertus de l’apprentissage…

 

« L’alternance repose sur quatre piliers, la direction d’un établissement, l’ensemble des formateurs, les apprentis et les maîtres d’apprentissage. Tout ce qui se pratique au sein du CFA La Brosse…Un établissement en pleine évolution que je continuerai à soutenir pour ses formateurs et pour ses futurs travailleurs… ».

Un discours qui est régulièrement prononcé par l’élu de l’Yonne et qui ne change pas d’une virgule.

« Il y a toujours plus de négatif que de positif dans notre monde aujourd’hui, poursuivit-il, et bien grâce à l’apprentissage, on apprend le positif de la valeur travail. C’est très important de revenir à la valeur du travail pour les jeunes générations de nos jours... ».

Des mots bien perçus par l’assistance, composée de formateurs et d’apprentis. Des mots qui ont permis à la directrice de l’établissement, Hélène DECULTOT-TREMBLAY d’afficher son plus joli sourire…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La ville d’Auxerre a mis les « petits empereurs dans les grands » en commémorant de belle manière le 158ème anniversaire de la disparition du capitaine COIGNET. Une journée entière dédiée au Premier empire, avec le concours des « reconstitueurs » napoléoniens de l’association Jean-Roch COIGNET, contrariée par une météo pour le moins humide, bien loin du soleil d’Austerlitz ! Une étape de plus pour la municipalité auxerroise, dans son objectif d’intégrer la ville préfecture dans le cercle très fermé des « Villes impériales »…

 

AUXERRE: Qu’ils avaient fière allure sur les marches de la mairie, tous ces grognards de la garde impériale, rassemblés autour du maréchal Davout ! Soldats du 1er Régiment des grenadiers à pied, accompagnés de sapeurs, vivandières, blanchisseuses et cavaliers du 7e régiment de hussards, pouvant laisser imaginer que la ville tout entière était tombée dans une faille temporelle emportant ses habitants jusqu’en 1804, destination le Premier Empire.

La pluie n’arrête pas le grognard et c’est au rythme des tambours que la troupe a pris la route en direction des promenades pour un hommage à Davout devant sa statue, avant un dépôt de gerbe au cimetière Dunant sur la tombe de celui qui, né en 1776 à Druyes-les-Belles-Fontaines et mort à Auxerre en 1865, fut de tous les combats napoléoniens avant d’écrire ses souvenirs restés dans la mémoire populaire sous le titre des « Cahiers du Capitaine Coignet ». Une célébration qui a pour objectif d’inscrire Auxerre dans le réseau des « Villes impériales », au même titre que Fontainebleau, Nice, Brienne-le-Château ou Rueil-Malmaison, autant d’étapes ayant jalonné le parcours du « petit Caporal », comme le rappelle Julien JOUVET, conseiller municipal auxerrois féru d’histoire : « cela fait une vingtaine d’années que l’association Coignet et son président Pierre PAGES (disparu en juin dernier), organise une cérémonie d’hommage autour du 10 décembre, date de la mort du capitaine et depuis deux ans, la nouvelle mandature a décidé d’apporter son soutien à l’organisation de la cérémonie, pour apporter de la mémoire aux auxerrois, mais aussi dans l’objectif de candidater à être un jour « Ville impériale », alors que nous sommes déjà ville partenaire… ».

 

 

Le verre de gnole faisant office d’anesthésiant…

 

Il est un autre « Empereur », plus connu au sein de la planète footballistique, qui n’aurait en rien raté l’évènement… C’est peu de dire que l’apparition de Guy ROUX au pied des marches de la mairie, venu saluer les soldats de l’Empire a fait le buzz ! A chacun sa photo avec celui qui revisitât tout au long de sa carrière d’entraîneur Marengo, Austerlitz, Wagram ou Iéna, sans connaître la Bérézina ni Waterloo ! Une visite qui s’inscrit dans l’histoire familiale s’est plu à raconter celui devenu le roi du « Quoicoubeh », depuis le lancement du compte TikTok de l’AJA en août dernier : « j’ai souvenir, gamin à Appoigny, de la Légion d’honneur accrochée au mur de la cuisine, une médaille que mon grand-père, ils étaient 18 enfants, se repassaient à tour de rôle, chacun une année, héritage de leur aïeul né aux Bries, qui en avait été décoré pour toutes les campagnes auxquelles il avait participé… ».

Rapportant dans ses bagages un peu d’or qui lui a permis d’acquérir quelques hectares de forêt : « comme la famille était nombreuse, je pense que j’ai dû en hériter d’un cinq centième ! ». La tradition orale familiale racontant qu’à peine de retour aux Bries en 1821, après de longues années de captivité, apprenant la mort de l’Empereur, il alla jusqu’à Fontainebleu vérifier si c’était vrai !
Il ne faisait pas bon alors, d’être blessé sur le champ de bataille, raconte, instruments d’époque en main, Françoise GUILLON-METZ, médecin diabéto-endocrinologue et historienne de la médecine. Un temps où, si l’amputation était facile, plusieurs verres de gnole faisaient le plus souvent office d’anesthésie : « on avait bien un peu d’opium, mais très vite il venait à manquer. Restait alors la méthode de la pipe entre les dents, d’où l’expression « casser sa pipe » lorsque la douleur l’emportait ! ».

 

 

La dysenterie fatale aux armées prussiennes…

 

Ventouses, charpie, cautères, pots d’onguent, lancettes et scie d’amputation complétaient la panoplie du médecin chirurgien de campagne, sans oublier les seringues à clystère pour les lavements : « les plus petites d’entre elles étant à « usage zizi » chez les messieurs quand ils avaient la chaude-pisse ! ».

Pour autant et contrairement à l’idée que l’on se fait des guerres napoléoniennes, souligne l’historienne, la mortalité était moins la conséquence de blessures infligées lors des batailles que des épidémies : « il faut savoir par exemple qu’à Valmy, ce n’est pas tant la valeur de ses soldats qui permit à l’armée française de l’emporter que la dysenterie frappant les rangs de leurs adversaires prussiens… ».

Ou comment la « grande » Histoire doit parfois s’accommoder de l’Histoire « courante » !  
 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il est au faite de toutes les technologies, Pascal JAN. Y compris des nouveautés qui y sont associées en matière de production énergétique. Logique, lorsque l’on occupe la responsabilité de représenter l’Etat sur un département et de porter une kyrielle de projets à résonance attractive, sous des vocables divers (parfois avec des acronymes complexes !). En visite au SDEY (Syndicat départemental d’Energies) de l’Yonne, le haut fonctionnaire s’est intéressé à la production d’électricité via un nouveau système d’autoconsommation photovoltaïque…

 

AUXERRE : Le projet est novateur. Très intéressant et accessible à la compréhension de tous, même des néophytes. Une trouvaille de plus à placer dans la besace de ces « Géo TROUVETOU » du SDEY qui n’hésitent pas à multiplier les initiatives technologiques en faveur de l’indépendance et de la suffisance énergétique sur notre territoire. Un exemple concret : prenez la toiture d’un bâtiment, équipez-la de panneaux solaires photovoltaïque d’une puissance de 7,8 kWc et vous obtiendrez…de l’électricité !

Jusque-là, rien de trop original dans les faits. Mais, le nouvel usage préconisé et testé par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne poursuit un tout autre objectif : permettre l’augmentation de la production d’électricité et le pilotage de la recharge des véhicules électriques selon le principe vertueux de l’autoconsommation photovoltaïque. Un système qui a été inauguré officiellement par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, et les responsables du SDEY dont Jean-Noël LOURY, son président, en présence de nombreux élus de notre territoire. 

 

Apprécier toutes les subtilités des trouvailles technologiques

 

Prétexte à une visite organisée en différentes étapes – le temps de la discussion privative avec les élus, puis les explications de texte fournies par les techniciens et la démonstration assurée par des spécialistes aux côtés d’un véhicule électrique et d’une borne de recharge bidirectionnelle -, cette immersion préfectorale au cœur de la technologie encouragée par le SDEY fut un vrai régal pour les cerveaux ingénieux qui n’hésitèrent pas à se projeter dans le temps via ses nouvelles opportunités technologiques. En appréciant toutes les subtilités de leur future utilisation.

On savait via ses assises et ses salons de l’Innovation que le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne caracolait en tête des organismes à la pointe de l’évolution technique, mais là, les profanes dont les représentants de la préfecture et les médias ont pu admirer les prouesses d’intelligence déployées pour que l’aménagement énergétique de l’Yonne soit assuré comme une lettre oblitérée déposée dans un bureau postal !

 

 

 

Une vision stratégique autour de cinq objectifs forts pour le SDEY

 

Ce système d’autoconsommation photovoltaïque et la répartition de sa production dans un voisinage proche tel qu’il a été présenté lors de cette visite, sont très prometteurs. Seulement deux cents opérations de la sorte sont à date fonctionnelles dans l’Hexagone selon des sources informatives transmises par ENEDIS dont deux dans l’Yonne !

Rappelons que le SDEY a proposé un plan d’action stratégique en cinq actes pour 2026 avec le renforcement de sa gouvernance, l’affirmation de son rôle d’acteur majeur en faveur de la transition énergétique, le développement de la mobilité durable, faire de l’Yonne le territoire de l’innovation et de l’expérimentation – c’est réussi après ce test probant ! – et créer une dynamique économique forte autour des métiers de l’énergie et des réseaux.

Une chose est sûre : le préfet de l’Yonne – il a posé pas mal de questions à ses interlocuteurs – s’est montré très intéressé…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ca y est : il est enfin planté ! Ce fameux végétal nous arrivant tout droit du pays des Bataves, et qui défraie la chronique depuis plusieurs jours déjà, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, a donc trouvé sa place, en ce jour de grâce du 13 décembre 2023, au beau milieu de la cour de la mairie auxerroise. Un chêne écarlate aux allures chétives qui a donc perdu de sa superbe durant le transport (de cela rien de très surprenant après tout puisque transitant par camion depuis les Pays-Bas) et qui ne demande qu’à retrouver force et vigueur maintenant qu’il a goûté à la terre de l’Yonne…

 

AUXERRE : Il nous avait caché cela, Nordine BOUCHROU, l’adjoint à l’Urbanisme ! Sa faculté à s’exprimer, face caméra, dans une courte vidéo produite par la Ville d’Auxerre pour les besoins des réseaux sociaux, en évoquant les caractéristiques, certes sommaires, d’un végétal qui est devenu une véritable star, bien avant de prendre racine par chez nous !

Le végétal en question n’est autre qu’un chêne écarlate. Bon, à première vue et en tentant d’y regarder de plus près, au moment fatidique de sa levée matinale vers le ciel avec moult renforts logistiques ce mercredi, les couleurs de ses feuilles ne sont pas si flamboyantes que cela ! D’écarlate, il n’y a pas. Du moins, il faudra s’armer de patience et attendre la période automnale en croisant les doigts pour en apprécier la vivacité.

D’ailleurs, des feuilles, ils n’en restent guère sur les branches maigrelettes et faméliques de ce « géant » de 13 mètres de haut et de 9 mètres de circonférence. Serait-ce imputable à son âge, déjà mature ? Nordine BOUCHROU, casque de chantier vissé sur la tête, fixant la caméra annonce d’autres indicateurs.

« Cet arbre a trente ans. Mais, ajoute-t-il très vite, il peut vivre près de deux cents ans ! ».

 

Dans quatre à cinq jours, l’arbre va retrouver sa forme…

 

Fichtre ! Il nous survivra tous ! Quel que soit le degré d’affection ou de colère que l’on peut avoir en cet instant, selon ses appartenances politiques, ses intérêts divers et variés à entretenir la polémique ou pas, ou que l’on aime les arbres ou qu’on les déteste – certains les coupent même à la tronçonneuse dans une commune des Yvelines !-, il faut avoir un peu de respect envers cette pauvre plante qui a l’air plutôt mal en point, après un si long voyage depuis les Pays-Bas. En outre, il serait mal venu qu’elle ait à subir les effets retors de Dame Météo, toujours capricieuse, ces prochains jours, juste au moment des fêtes de fin d’année, propices à des gelées persistantes. Voire fatales pour les végétaux, venant d’être replantés !

Le « docteur » BOUCHROU se veut même rassurant quelques images plus loin sur l’état physique de ce jeune patient de trois décennies à peine : « c’est vrai, il est un peu rabougri car cela fait deux jours que cet arbre voyage dans une semi-remorque… ».

Mais, le végétal, toujours selon notre spécialiste en chêne écarlate, de préciser : « d’ici quatre à cinq jours, il devrait retrouver sa forme normale dès que l’on aura retiré les ficelles qui maintiennent ses branches… ».  

L’adjoint à l’Urbanisme s’est-il inspiré de ce qu’il a entendu l’avant-veille lors de la cérémonie des « Villes et Villages Fleuris dans l’Yonne », où il représentait la Ville d’Auxerre ?! Espérons donc qu’il ait la main verte !

 

6 000 euros pour le chêne écarlate, le reliquat pour la logistique…

 

Quant au coût d’acquisition de cet arbre « exotique » - l’espèce est originaire du nord-est des Etats-Unis et du Canada, mais que l’on se rassure, il n’a pas été exporté depuis là-bas ! -, son prix réel s’élève seulement à 6 000 euros ! Une paille, puisqu’il intègre le budget global du plan de réaménagement de la place du Maréchal Leclerc dont la somme est égale à 1,6 million d’euros.

Reste en parallèle l’aspect logistique mais nécessaire à l’installation de notre hôte fait de bois comprenant grue, transport, personnel, moyens de sécurisation, etc. La Ville d’Auxerre annonce un budget de 70 000 euros. Moins que le chiffre de 100 000 euros qui circulait ces jours-ci via les réseaux sociaux ou avancé par les opposants à ce projet « verdoyant ».

Et justement, l’opposition ne décolère pas et voit rouge comme le côté écarlate de ce chêne de la discorde. Il y a quelques jours, les écologistes Florence LOURY et Denis ROYCOURT, se sont fendus d’une tribune assassine sur la future plantation de cet arbre. Dont nous publions l’intégralité du texte ci-dessous afin de se faire une opinion, à défaut susciter le discernement. Serait-ce l’arbre qui cache la forêt ?

 

 

En savoir plus :

Tribune de Florence LOURY et Denis ROYCOURT (Auxerre Ecologie Solidarités)

« Un chêne en or ne suffit pas à rendre notre ville résiliente aux événements climatiques extrêmes !

Les périodes de fortes chaleurs arrivent de plus en plus tôt dans l’année et leur intensité ne cesse d’augmenter à cause du changement climatique. Il est indispensable de penser à la qualité de vie des Auxerrois lors de ces épisodes de canicule. Durant la dernière campagne des municipales, nous avons proposé de planter des arbres pour lutter contre les îlots de chaleur mais aussi les inondations. Aussi, nous étions favorables à la végétalisation de la place du Maréchal Leclerc.

Seulement, nous venons d’apprendre que Crescent MARAULT avait programmé une opération de plantation d’un arbre à 100 000 euros ! Un seul arbre, 100 000 euros ! Ce chêne vient de Hollande, il sera acheminé au centre-ville mercredi 13 décembre, jour de marché, pour être planté dans la cour de la mairie. Planter un arbre mature limite ses chances de survie, un arbre adulte a un réseau racinaire déjà bien établi : le transplanter le prive de sa base. De plus, cette essence étant peu adaptée à nos températures l’été, ce grand chêne risque de souffrir.

Nous sommes consternés par ce choix ! C’est beaucoup d’argent public dépensé, dans un moment où des Auxerrois ont des difficultés pour vivre décemment et où le maire augmente les impôts fonciers.

Nous désapprouvons cette opération, son bilan carbone et son coût.

Nous défendons au contraire un grand plan de végétalisation de notre  ville, en commençant par les cours de récréation de nos écoles et par les quartiers d’habitat social aux bâtiments mal isolés. Aujourd’hui, les urbanistes recommandent d’atteindre 30 % de couverture arborée pour lutter efficacement contre les effets du réchauffement climatique. Les arbres rendent de nombreux services écosystémiques : absorption du gaz carbonique, production d’oxygène, filtration des particules et des polluants dans l’air, filtration de l’eau, stabilisation des sols, apport d’ombre. Il faut désimperméabiliser les sols pour laisser s’infiltrer l’eau de pluie et planter des arbres adaptés afin de rafraîchir la ville. Une étude menée par l’ADEME (L'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) démontre qu’un arbre mature peut évaporer jusqu’à 450 litres d’eau par jour, soit l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures. Pour que les arbres puissent jouer leur rôle de climatiseurs naturels en ville, il est important de faire attention aux essences choisies, créer des micro-forêts urbaines, c’est à dire planter des arbres et arbustes d’origine locale, de façon très dense sur une surface réduite de quelques centaines de mètres carrés.

Il faut mener une politique cohérente, aussi nous redisons notre opposition à la vente du terrain du camping municipal à l’AJA. Le projet du club sportif aboutira à la disparition du parc arboré de 3 hectares : 400 beaux arbres, bien installés, en bonne santé. Nos vieux arbres sont des trésors, avant d’en planter de nouveaux, prenons déjà soin de notre patrimoine existant… ».

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Des rires. A profusion. Cela faisait plaisir à voir. Surtout à entendre et à écouter. C’est vrai : ce n’est pas tous les jours que les acteurs et décideurs de l’économie de l’Yonne rient à gorge déployée, par un après-midi tristounet et blafard de décembre, lors d’une réunion professionnelle. Mais, là, c’était différent ! Un public, celui des adhérents du club « Les Entreprises s’engagent », porté par la CCI 89, qui était accueilli dans la pénombre de l’une des salles du théâtre d’Auxerre. Pour y apprécier un spectacle. Bien différent des autres…

 

AUXERRE: Il en rêvait depuis très longtemps, Pierre KECHKEGUIAN, le sympathique directeur du théâtre d’Auxerre ! Privatiser son bel édifice et ses multiples salles au profit des milieux économiques et des entreprises. C’est fait, non ? Car, là, il était bel et bien question de recevoir en son antre la fine fleur des acteurs de l’économie locale, celles et ceux qui composent en y étant membres le nouveau jouet (période de Noël oblige !) de la Chambre de Commerce et d’Industrie : ce club, voulu par l’Etat et encouragé par le préfet de l’Yonne Pascal JAN – il en était récemment l’un des invités à grand renfort de signatures partenariales -, les « Entreprises qui s’engagent ».

Une immersion de plus de deux heures dans ce théâtre qui, sur le papier, n’avait rien de très artistique, encore moins de culturel. Ce n’était pas le cadeau de Sandra VERBRUGGEN et de Jean-Pierre LANTERNIER – la nouvelle coordinatrice à l’estampille de la CCI Yonne de l’entité et l’ancien qui lui laissera la place d’ici quelques mois au printemps – en mode des étrennes faites aux adhérents de la structure à l’approche de Noël ! Mais, bel et bien, un rendez-vous de travail où les neurones devaient tourner à plein régime autour d’une histoire « d’un employé nommé désir » (les sempiternelles problématiques imputables au recrutement) façonné par une compagnie théâtrale (nous y voilà !), baptisée « Reflet » !

 

 

Plus de cent personnes conquises par le rendez-vous

 

On connaît le principe insolite de ce genre de rencontre du troisième type ! Facilitant, au-delà de scénettes et de situations drôles et cocasses – d’où les rires à gorge déployée d’une assistance hilare – des réflexions et un dialogue participatif entre les acteurs et les spectateurs. En l’occurrence, les représentants de ce club qui ne cesse de faire des petits au niveau de son effectif.

Dire que ce rendez-vous proposé par la CCI Yonne ne fut pas un succès serait mentir ! « On a affiché complet, jubile Sandra VERBRUGGEN, plus de cent personnes ont assisté à la représentation de cette comédie interactive sur la thématique de l’employeurabilité… ».

Parmi les sujets abordés de façon amusante et décalée lors de cette séance qui vaut bien toutes les psychanalyses du monde : le management, le recrutement, l’emploi, les ressources humaines (ou inhumaines parfois !), les discriminations…

Même les étudiants des classes BTS MCO et NDRC y ont été de leurs interventions et questionnements aux termes de cette représentation théâtrale un peu particulière évoquant les choses de la vie professionnelle ; les vraies choses, visiblement !

Dans l’assistance, on notera la présence de Jérôme MAYEL, directeur de la CCI de l’Yonne, de Baptiste CLERIN, président de la CPME 89, mais aussi des responsables de Pôle Emploi, à l’instar de Séverine DUTREIX ou Céline STERLE, et de nombreux dirigeants de sociétés (FRUEHAUF, PAPREC/COVED, DUC, Pneus LAURENT…).

Bref, des rendez-vous comme cela, on en redemande pour mieux comprendre les rouages de l’entreprise en joignant l’utile (les réflexions) à l’agréable (les rires)…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil