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La liste écologique entre en scène à Auxerre : un happening pour frapper les trois coups de la campagne…
septembre 11, 2019Chefs de file du programme « Auxerre écologie 2020 », Maud NAVARRE et Denis ROYCOURT détailleront leurs premières initiatives pour améliorer la qualité de vie des habitants de la capitale de l’Yonne lors d’un moment convivial. Ce rendez-vous aura lieu samedi 14 septembre place Charles Surugue à 15 heures. Au pied de la statue de Cadet Rouselle…
AUXERRE : C’est une manière plutôt insolite de marquer son entrée officielle en campagne pour l’une des listes prétendantes à la succession de Guy FEREZ, maire d’Auxerre, en mars prochain.
Les porteurs du projet « Auxerre Ecologie 2020 », Maud NAVARRE et Denis ROYCOURT, têtes de liste du programme vert, convient en effet la population locale à un instant convivial, exercé sous la forme d’un happening, ce samedi après-midi.
Y seront dévoilés le slogan de campagne, le déroulé de celle-ci dans le moindre détail ainsi que plusieurs propositions à concrétiser une fois élu. Les premières sont destinées à optimiser la qualité de vie des résidents de la préfecture de l’Yonne.
Pour couronner le tout, les deux colistiers poursuivront les échanges en répondant aux interrogations du public lors d’une réception amicale à l’issue de cette prise de contact initiale.
Y aller seul ou presque dans les apparences…
L’actuel adjoint à l’environnement et aux espaces verts, sans omettre la restauration collective, a annoncé il y a quelques jours son intention de prendre part aux joutes électorales du printemps 2020. Sans négocier, cette fois-ci, la moindre alliance avec l’édile en place depuis trois mandats.
Conforté par les résultats prometteurs obtenus lors des européennes par les écologistes (13,5 %), Denis ROYCOURT a décidé de fausser compagnie à Guy FEREZ après trois mandats vécus à ses côtés et d’y aller seul. Enfin, presque…
En charge des transports, de la mobilité et des déplacements au sein de la municipalité auxerroise, l’ex-candidate aux législatives dans la première circonscription de l’Yonne en 2017, sous les couleurs de EELV (Europe Ecologie les Verts), Maud NAVARRE a décidé de soutenir le projet de Denis ROYCOURT et de le rejoindre. Un ticket qui pourrait s’avérer gagnant in fine ?
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PYNEAU PRUNUTZ se sert du tremplin idéal offert par la boutique de l’Office Auxerrois de l’Habitat…
septembre 09, 2019Fonctionnelle depuis plus de deux mois, la seconde boutique « tremplin » de la capitale de l’Yonne a reçu la visite d’une délégation d’officiels, au terme de la tournée des chantiers concoctée par l’Office Auxerrois de l’Habitat. Le spécialiste de la gougère accommodée aux particularismes culinaires de notre terroir connaît la réussite grâce à ce dispositif facilitateur…
AUXERRE : Le jeune dirigeant de la structure n’en démord pas : avoir pu profiter des avantages liés au programme des « boutiques tremplins » initiées par la Ville est une sacrée aubaine selon lui.
Outre le fait de pouvoir disposer d’un pignon sur rue exceptionnel car situé sur la place Saint-Nicolas, Aymeric LUCZKIEWICZ a vu ses charges d’installation s’alléger de manière drastique dès la réception des locaux.
L’Agglomération de l’Auxerrois honore à hauteur de 50 % la caution du jeune homme et ce pour la durée des dix-huit premiers mois après son installation.
Mais, ce n’est pas la seule surprise dont profite pleinement le jeune entrepreneur qui s’est lancé dans cette folle aventure de l’indépendance professionnelle avec succès depuis plusieurs mois.
Initialement, le concept des « boutiques tremplins » se limitait à recevoir en ses murs un nouveau commerce ne devant pas excéder dix-huit mois de présence. Or, et selon la volonté de ses auteurs, la Ville d’Auxerre et l’Office Auxerrois de l’Habitat, le délai imparti à cet accueil synonyme de précieux coup de pouce n’a plus de limite temporelle !
« Dorénavant, précise le maire d’Auxerre et président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois, Guy FEREZ, les commerces accueillis par ce programme en phase de développement pourront rester plus longtemps… ».
Une boutique tremplin située à un point névralgique…
Doté d’un espace ergonomique de trente mètres carrés, assorti d’une annexe faisant office de laboratoire, le responsable de PYNEAU PRUNUTZ (une appellation singulièrement insolite qui rappelle les patronymes des deux créateurs du fameux amuse-bouche originaire de Bourgogne) a connu une très belle saison estivale, grâce à un flux incessant de touristes.
Une enveloppe avoisinant les dix mille euros a été débloquée pour assurer l’aménagement de ladite boutique. Sachant que le maître d’ouvrage n’était autre que l’Office Auxerrois de l’Habitat, propriétaire des lieux.
Lors de la visite, plus de découverte qu’officielle, Guy FEREZ, accompagné du président de l’OAH, Jacques HOJLO, et de Guy PARIS, premier-adjoint ont apprécié les caractéristiques techniques de la boutique, remise à neuf lors de travaux ayant eu lieu en mai dernier.
En parallèle, ils se sont montrés aussi épicuriens en dégustant les savoureuses (et étonnantes) gougères aux multiples saveurs qui ont fait la renommée de cette structure artisanale. Mention très bien, également, pour la nouvelle gamme de crakers, 100 % made in Yonne !
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Sécurité : Marie-Louise FORT sollicite l’aide de l’Etat pour un renforcement des moyens logistiques et humains…
septembre 08, 2019L’une des conséquences à la récente visite du ministre de l’Intérieur à l’Ecole nationale de police de Sens s’est convertie en un exercice épistolaire pour l’édile de la ville. La présidente de l’Agglomération du Grand-Sénonais a adressé une missive au résident de la Place Beauvau. Lui demandant de porter une attention toute particulière sur la situation du territoire en matière de sécurité. Avec en filigrane, un souhait. Celui de bénéficier de l’intervention du ministre pour obtenir davantage de moyens humains, logistiques et financiers pour le commissariat…
SENS : Signée de la main de l’élue sénonaise, la requête officielle envoyée à l’Hôtel de Beauvau au ministre de l’Intérieur Christophe CASTANER, date du jeudi 29 août. Soit la veille de la venue du patron des forces de l’ordre sur le site de l’Ecole nationale de police. Un déplacement qui se justifiait à l’occasion de la cérémonie de sortie de la 250ème promotion d’élèves gardiens de la paix.
Anticipatrice, Marie-Louise FORT y couche de sa plume la plus fouillée ses craintes sur la situation délicate de la ville de Sens en matière sécuritaire. Attirant l’attention de son auguste destinataire sur cet état de fait.
S’alarmant du nombre de crimes et délits enregistrés sur le secteur géographique où elle y exerce ses mandats, l’édile constate que les trafics de stupéfiants ne cessent de progresser.
Elle qualifie de « véritable fléau » les violences intrafamiliales dont près de 40 % des affaires sont traitées par le Tribunal de grande instance de Sens. Autant de méfaits et nuisances qui viennent jeter le trouble sur le « poumon économique » de l’Yonne tel un lourd pavé tombé dans la mare de la tranquillité pour ses concitoyens…
Pourtant, comme elle le détaille à travers les lignes, l’élue de l’Yonne, dans le cadre du Conseil intercommunal de sécurité et de prévention, a souhaité réagir à ces difficultés récurrentes. L’accent a été porté sur la sensibilisation du public. Dans les écoles, lors de vastes campagnes informatives, voire en procédant à la mise en œuvre de rappels à l’ordre dans certains cas.
Pas les mêmes moyens que des villes aux difficultés similaires en Seine-et-Marne…
Dès 2014, en étroite osmose avec les services de l’Etat, le maire de Sens et président de l’Agglomération du Grand-Sénonais mettait en exergue un certain nombre d’initiatives. Meilleure collaboration entre la Police municipale dont les effectifs ont été renforcés, et la Police nationale. Il y eut aussi la mise en place du dispositif de vidéo-protection qui aura permis de faciliter le travail des agents de police sur le terrain. Ce dispositif aura même reçu la visite du secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent NUNEZ, en début d’année.
Or, il semblerait que les retombées de cette visite n’ont pas eu les effets escomptés quelques mois plus tard. Et, c’est là que le bât blesse visiblement du côté de l’Hôtel de ville de Sens.
« Nous faisons face à des problématiques similaires à celles rencontrées par des villes comme Montereau, Fontainebleau ou Melun, s’en explique de manière manuscrite Marie-Louise FORT, je constate avec regret que nous ne bénéficions pas de moyens équivalents… ».
Pire : le commissariat de l’ancienne capitale des Sénons a subi une réduction inexplicable de ses effectifs. Une baisse qui ne saurait pallier l’augmentation des services rendus par la Police municipale. Et l’élue de l’écrire sous forme d’amer constat : « leurs compétences et leurs métiers, même s’ils sont complémentaires, ne sont pas substituables… ».
Un courrier pour faire bouger les lignes…
La ville de Sens ne baisse pas les bras face à la hausse des délits et méfaits sur les biens et les personnes. Il y a cinq, la municipalité a installé une assistante sociale au commissariat afin d’offrir une écoute et une prise en charge optimales des victimes.
Prioritairement ces femmes dont on parle tant depuis quelques semaines dans les medias faisant l’objet de violences conjugales. Pour mémoire, l’année dernière, le premier point d’accueil destiné aux femmes victimes de violence dans la zone septentrionale du territoire devenait opérationnel.
En interpellant le ministre régalien par courrier interposé, Marie-Louise FORT veut faire bouger les lignes. Et très vite ! Son exercice scriptural se conclue en faisant l’observation que la carte administrative, régissant les effectifs et les moyens financiers mis à disposition, ne correspond pas systématiquement aux réalités du territoire.
D’où l’intérêt tout particulier que le ministre de l’Intérieur pourrait accorder à cette demande calligraphiée, en lisant de manière attentive ce « devoir » de rentrée…
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Education : une note de 20/20 pour le Conseil départemental qui réussit sa conférence de rentrée…
septembre 07, 2019Une petite phrase résume à elle seule l’état des lieux de la rentrée scolaire 2019 vécue dans l’enseignement secondaire de notre territoire. « La rentrée se passe bien… ». Prononcée au terme du copieux et long exposé fourni par le président du Département, Patrick GENDRAUD, elle renseigne sur la physionomie exacte de cette reprise d’activité pour les 14 150 collégiens qui fréquentent les trente établissements publics de l’Yonne.
COURSON-LES-CARRIERES : L’exercice se veut traditionnel. Il nous revient chaque année comme tombent avec la régularité d’un métronome les feuilles mortes aux premiers jours de septembre.
L’exécutif départemental aime tâter le pouls du terrain. Et tirer ainsi les premiers enseignements de la rentrée scolaire. Ponctuant celle-ci de visites ciblées aux établissements pédagogiques qui sont déjà fins prêts dans les starting-blocks.
2019 n’aura donc pas dérogé à la règle. Permettant à l’agenda déjà bien rempli du président Patrick GENDRAUD de se garnir davantage au fil des jours. Avec une étape initiale qui fut organisée à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Auxerre, en Puisaye-Forterre, propice à la tenue d’une conférence de presse révélatrice de la situation.
Observation faisant office de préambule, le nombre des collégiens a connu une sensible érosion entre les deux exercices les plus comparables, celui de 2018 et l’actuel. Soit une baisse de 97 élèves sur l’ensemble des collèges publics icaunais. Rien que sur l’Auxerrois, cela représente une cinquantaine d’élèves en moins. Toutefois, cet état de fait n’érode pas la capacité d’accueil globale offert par les quatre établissements fonctionnels dans la capitale de l’Yonne avec 700 places supplémentaires.
Le numérique : une place prépondérante dans le secondaire…
Aux côtés de l’inspectrice d’Académie, Annie PARTOUCHE, Patrick GENDRAUD évoqua ensuite les aspects financiers. Rappelant que 30 millions d’euros étaient consacrés à l’amélioration de la vie scolaire des collégiens de notre département. Dont vingt millions pour le poste « fonctionnement ». Une somme qui se répartit entre les huit millions d’euros destinés au fonctionnement à proprement parlé de l’institution collégiale et douze millions servant à alimenter la masse salariale des 315 professionnels (des agents départementaux) exerçant leur savoir-faire sur les trente sites répertoriés.
Dix millions d’euros constituent l’enveloppe nécessaire aux travaux de réhabilitation et d’équipements. En synthèse, un collégien icaunais suivant sa scolarité dans le public coûte annuellement en moyenne 1 857 euros.
Le volet numérique rappela à l’assistance (un aéropage de personnalités institutionnelles et politiques ayant suivi le chef de file de l’Yonne dans ses pérégrinations dont la sénatrice Dominique VERIEN et le président de la Communauté de Puisaye Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI) le poids de cet auxiliaire pédagogique très précieux dans l’Yonne.
« Tous les collèges bénéficient d’un équipement approprié, ajouta le président avant d’énumérer la liste des dotations. Ce sont 3 520 ordinateurs mis à la disposition des collégiens, 1 500 tablettes numériques, 86 vidéo projecteurs interactifs, 770 appareils du même acabit mais plus simples et une imprimante 3 D par établissement… ».
Un échantillonnage exhaustif de ce que l’institution départementale décline pour démocratiser l’usage du multimédia auprès des plus jeunes de ses concitoyens.
Autres chiffres à retenir dans ce catalogue très précis des dépenses octroyées par le Département à l’enseignement : ceux relatifs à la restauration scolaire. L’Yonne compte dans ces collèges publics 10 162 demi-pensionnaires. Vingt-neuf restaurants scolaires gérés par le Département, tous en production directe, sont opérationnels.
« Ce qui représente au bas mot, précisa l’ancien élu de Chablis, 1,6 million de repas confectionnés par an ! ».
La solidarité demeure prioritaire aux yeux du président…
Sachant que le prix du repas au ticket revient à 3,70 euros pour les familles, le coût réel s’élevant, lui, à 8,50 euros à la charge du Conseil départemental.
Le volet « social » mit l’accent sur l’octroi des bourses. Plus de deux milles élèves (2 121 avec exactitude) les perçoivent. Globalement, cela représente un montant total de 225 666 euros.
Très attaché à l’amélioration des conditions d’existence des personnes à mobilité réduite, Patrick GENDRAUD n’oublia pas de mentionner qu’une centaine de collégiens vivaient cette situation sur le territoire. Ils sont pris en charge pour le transport scolaire par l’institution.
Précisons que plus de 500 élèves sont accompagnés dans le premier et le second degré dans l’Yonne.
Nous aborderons dans un prochain article un aspect complémentaire à l’intervention du Conseil départemental de l’Yonne. Il est avant tout un constructeur aménageur des collèges et équipements qui leur sont liés. Notamment les gymnases. A ce titre, les projets de rénovation ne manquent pas pour cette nouvelle saison qui débute déjà sur les chapeaux de roue pour l’exécutif…
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Le Pôle Formation des industries technologiques 58-89 procédait lors d’une séance de portes ouvertes à l’accueil de jeunes gens désireux d’en connaître davantage sur les cursus proposés par ce secteur fondamental de l’économie. Sachant qu’à la clé, 180 contrats en alternance étaient disponibles…auront-ils été pourvus in fine ?
AUXERRE : Par petites unités, les prétendants à l’accessit suprême, c’est-à-dire le contrat d’alternance à vivre pleinement en entreprise, franchissaient le seuil de manière timide du Pole Formation 58-89.
Ils y étaient reçus par les équipes mobilisées du centre de formation destiné à répondre aux besoins des entrepreneurs de notre territoire.
Interrogation, questionnement, découverte des ateliers et des salles où sont dispensés les cours théoriques, rien ne manquait à ce tour d’horizon introspectif liminaire, première étape avant de poursuivre peut-être une démarche d’intégration plus aboutie.
Comme devait le stipuler en aparté et avec bienveillance la responsable de ce lieu, Edita KOZAR, « il n’est pas nécessaire d’attendre de telles animations orientées vers un large public pour s’intéresser aux diverses opportunités offertes par les métiers de l’industrie… ».
Un sage conseil qu’il est légitime de suivre les yeux fermés car le secteur recrute à tour de bras ; tant les carnets de commande des industriels de la région regorgent de contrats.
Toutefois, autre préalable à méditer avant de se lancer dans l’aventure : le choix pris par le futur élu doit se faire impérieusement sous le sceau de la volonté et de l’envie ; et jamais par défaut, synonyme de l’échec prévisible…
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