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Nicolas BONNET obtient le « Numéric’Artisanat », un trophée des plus rafraîchissants pour le tailleur de pierre !
février 14, 2024Elle a bon dos, la débiteuse à commande numérique, nouvellement acquise ! Non seulement, elle offre l’opportunité à l’artisan Nicolas BONNET d’éliminer les aspérités des blocs de pierre dont il se sert, lui et ses salariés, à la réalisation de ses pièces ; mais en outre, elle lui permet d’obtenir un trophée, décerné par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale, le NUMERIC ARTISANAT ! Du deux en un, plutôt flatteur pour ce Meilleur Ouvrier de France et Maître Artisan que l’on ne présente plus !
ARCES-DILO : Un artisan qui se plie aux nécessaires exigences du numérique, cela peut rapporter gros ! Petit un, un gain de productivité non négligeable pour l’entreprise puisque l’acquisition d’une machine offrant ces possibilités optimise son rendement : logique, en somme, puisque la machine fonctionne la nuit et soulage les collaborateurs au repos
Petit deux, et en plus, un tel investissement n’est pas pour déplaire à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté qui ne se prive pas de récompenser depuis peu les artisans qui franchissent le pas du numérique et de les encourager via un nouveau trophée qui évoquerait presque le nom d’une course de chiens de traineau (des huskys de préférence !) embarqués sur les surfaces gelées du grand Nord : le NUMERIC’ARTISANAT !
Trêve de plaisanterie : la chose se veut sérieuse et officielle. C’est même l’excellent jongleur de mots et manieur de verbes qu’est le sous-préfet de l’arrondissement de Sens, Wassim KAMEL, qui devait officier aux côtés du non moins charismatique président de la chambre consulaire à l’échelon départemental, Jean-Pierre RICHARD, pour remettre à l’intéressé ce prix au patronyme polaire.
Un savoir-faire qui sort hors des limites de l’Yonne…
Hormis la remise symbolique du prix, les personnalités eurent tout le loisir ensuite de découvrir l’antre du tailleur de pierre, titré Meilleur Ouvrier de France de la discipline en 1998 et Maître Artisan, quelques années plus tard. Ici, dans un atelier qui a reçu la labellisation Patrimoine Vivant en 2009, sont travaillées des pierres aux origines diverses, venant de France et de Belgique, mais aussi de Bourgogne. N’omettons pas les marbres. Ceux en provenance de la botte italienne. Ceux de l’Hexagone, évidemment.
Côté production, Nicolas BONNET et ses compagnons exercent leur savoir-faire et leur dextérité professionnelle sur divers chantiers de la région, parfois un peu éloignés de la base arrière, en Ile-de-France voisine mais aussi aux quatre coins de notre pays de cocagne. Des interventions faites sur mesure, de conceptions uniques, voire de restauration de patrimoine.
Le jury a été subjugué par les performances de la débiteuse à commande numérique (une machine dite « cinq axes » pour les puristes !) et se devait de primer un garçon sympathique et qui possède une aura professionnelle dépassant largement le cadre de nos frontières départementales.
Thierry BRET
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CERFRANCE propose des analyses fines de la filière viticole : VITISCOPIE ? Les professionnels en redemandent !
février 14, 2024C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.
VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !
C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.
Un souvenir à Jacques CHANCEL ?
Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?
Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.
« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».
Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…
Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.
« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».
On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.
Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».
S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !
Thierry BRET
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C’est le cheval de bataille du CFA La Brosse : le métier de palefrenier-soigneur est presque au galop grâce au MAF !
février 14, 2024Un peu de sémantique ! Si le mot est bien apparu au XIVème siècle – il possède d’ailleurs des origines occitanes muées de ramifications espagnoles et italiennes -, il n’aura jamais été autant d’actualité que depuis quelques saisons dans l’Yonne ! Logique que le fameux concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » s’intéresse à la spécialité. En y adjoignant le terme, moderniste, de soigneur, ce qui le rend nettement plus digeste à la compréhension. Une filière à l’apanage du CFA La Brosse qui alignait l’ensemble des candidatures à la victoire départementale lors de cette édition…
VILLEFARGEAU: Serait-ce un métier d’avenir ? En tout cas, la catégorie des palefreniers soigneurs possède une aura certaine dans notre département depuis quelques saisons. Plébiscitée lors de la remise des médailles aux métiers de l’artisanat il y a peu à l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre, en présence de plusieurs personnalités, cette profession pour le moins méconnue chez le commun des mortels profanes de la filière des métiers équestres aura été mise une nouvelle fois en exergue quelques jours plus tard lors de la cérémonie des vœux de la Société départementale de la Légion d’Honneur de l’Yonne !
Avec comme ambassadrice convaincue, Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture ! Bref, le milieu des palefreniers soigneurs a donc le vent en poupe à tel point que les organisateurs du fameux concours annuel « Un des Meilleurs Apprentis de France » lui ont fait des yeux de Chimène, créant une épreuve spécifique à la discipline.
Un challenge qui voyait le déroulement de sa seconde édition la semaine dernière au centre équestre de la localité périphérique d’Auxerre, avec le soutien du CFA La Brosse. De la pure logique, en vérité, puisque le centre de formation des métiers agricoles, viticoles et équins, dirigé par Hélène TREMBLAY-DECULTOT, forme et prépare au diplôme (un CAP) de la spécialité en ses murs. Mais pas que !
Le CFA propose aussi un baccalauréat professionnel conduite et gestion de l’entreprise hippique, pour celles et ceux qui se sentent pousser des ailes comme Pégase dans leur carrière ! Afin de maîtriser à la perfection toutes les arcanes de l’hippologie, l’art et la manière de bien appréhender l’univers du cheval.
Des résultats définitifs dont le verdict sera annoncé le 28 février
Une petite dizaine de candidats (des candidates devrait-on dire tant le métier est prisé par les jeunes filles) se présentait sur la grille de départ pour y suivre un QCM (questionnaire à choix multiple) portant sur des connaissances globales, avant des épreuves se rapportant à l’entretien du box et la mise au paddock de l’animal. Un prélude déjà copieux aux épreuves organisées le tantôt avec le toilettage, la présentation en main puis l’identification et les soins à prodiguer aux équidés.
Pour les incultes, voici le temps d’une petite leçon de chose ! Quel est le travail d’un palefrenier ? Hormis de relire les œuvres du grand Alexandre DUMAS qui en fait souvent mention dans ses ouvrages romanesques de cape et d’épée, contentons-nous d’en découvrir une prime définition !
Le rôle du palefrenier est de s’occuper des chevaux, en nettoyant leurs boxes, en les paillant, en graissant leurs pieds, les panser, les natter, faire la tonte de la crinière, prodiguer les premiers soins en règle générale. Et oui, comme l’aurait suggéré Monsieur de Lapalisse, c’est de là que s’est ajouté le terme « soigneur » !
Deux Meilleurs Ouvriers de France assistaient le jour J à ce concours : Serge GOULAIEFF (une figure des arts de la table et du service en restauration, un tout autre domaine) et l’inoxydable président départemental de ce challenge, très suivi par les jeunes, Marc LABARDE, accompagné de sa célèbre écharpe rouge !
Que l’on ne s’y méprenne pas, selon lui, « c’est bien Christophe BARBIER – éditorialiste et homme de média bien connu – qui lui a piqué l’idée ! ».
Résultat des courses (hippiques et sans jeu de mot !) pour les candidats : le 28 février…car le questionnaire est corrigé au niveau national.
Le 21 mars, les lauréats de l’Yonne auront l’opportunité de se rendre près de Lons-le-Saunier dans le Jura où les sélections régionales de cette catégorie les attendront de pied ferme.
Thierry BRET
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La lumière de l’Olympe brille au-dessus d’Alésia : le Muséo Parc auréolé par la flamme des Jeux durant toute l’année
février 13, 2024En soi, c’est de la logique pure. Narrer l’histoire de la Gaule en version grandeur nature avec reconstitutions, conférences et expositions à l’appui, au temps où les Romains la convoitaient, en y ajoutant l’élément olympique, né de la Grèce antique, s’imbrique légitimement comme une pièce d’un immense puzzle, devant prendre forme cette saison du côté d’Alise Sainte-Reine. Pour son dixième anniversaire, le site touristique de Côte d’Or (84 000 visiteurs sur la seule année 2023) propose depuis le 10 février une immersion forte dans notre passé. Fascinant et instructif. Un voyage à vivre en famille aux frontières du temps…
DIJON (Côte d’Or) : De la pure évidence, en fait ! Le Muséo Parc d’Alésia place sa ligne directrice en matière de rendez-vous émotionnels et de diversités culturelles, cette année, sous le sceau des Jeux Olympiques de Paris ! Ne pas l’envisager eut été une grossière faute de goût ! A l’égard de ce que représente ce formidable évènement sportif universel, aux origines si lointaines et bien avant que la Gaule ne devienne la France !
Alors oui, lors de la conférence de presse, concoctée par les responsables de ce fameux site touristique de Côte d’Or en un lieu si inhabituel et très éloigné de sa base originelle (le gymnase Gilles COMETTI et ses multiples agrès créant une curieuse atmosphère de début d’entraînement au cœur des universités dijonnaises !), que l’invité surprise à cette longue prise de paroles, via différents interlocuteurs, se nomme les Jeux d’été de Paris, s’inscrit dans un cadre ô combien naturel d’échanges et discussions.
L’endroit s’y prête à merveille. Sa vocation initiale d’éduquer, d’informer, de divertir, scolaires et leurs familles, touristes et férus d’histoire, s’en trouve ainsi parfaitement normale. Ainsi, mêler l’histoire de la Gaule à celle des Jeux antiques est une excellente trouvaille. D’ailleurs, Albert UDERZO et René GOSCINNY – les jubilatoires créateurs d’Astérix le Gaulois – se seront permis cette même incursion livresque en revisitant les temps passés, envoyant leur délégation de farouches Gaulois, gavés de potion magique, affronter les meilleurs athlètes du monde hellénistique et de Rome dans de désopilantes aventures, baptisées « Astérix aux Jeux Olympiques ! ».
Alors, pourquoi ne pas réitérer la séquence ludique et pédagogique tout au long de l’année 2024 du côté du Muséo Parc de Côte d’Or ?!
Même la flamme olympique a prévu de faire une halte !
Assis sur plusieurs strates de bancs faisant face à une scène improvisée, les représentants de la presse régionale et spécialisée – le tourisme et la culture possèdent d’innombrables médias la plupart exerçant à Paris ou en Ile-de-France – ne se sont donc pas privés de venir assister à ce show de présentation d’une part du dixième anniversaire du concept muséographique, qui attire au bas mot plus de 12 000 scolaires à l’année et d’autre part de se délecter à l’annonce de l’alléchante programmation concoctée par les équipes de l’heureux directeur général du site, Laurent BOURDEREAU. Car, ce qui est proposé à partir de maintenant – cocorico, le site a ouvert officiellement ses portes depuis le 10 février – jusqu’au mois de novembre, est infiniment enthousiasmant ! Du lourd, du très lourd, nous gratifierait un Fabrice LUCHINI au meilleur de sa verve !
Combats d’athlètes antiques pratiquant la lutte et le pancrace, incitation à la découverte sportive à vivre en famille, animation trampoline pour prendre de la hauteur au-dessus du site, exposition « O Sport, des jeux pour des dieux », parcours de danse, vacances sportives et créatives, promenade parmi l’installation sonore immersive baptisée « Forêt Olymphonique », concerts et conférences, thématiques autour de la Grèce et des Jeux antiques… : rien ne manque à ce copieux menu qui sera ponctué du passage de la flamme olympique (la vraie, cette fois, mais de l’époque des Jeux modernes !), un évènement à vivre le 12 juillet !
La fierté de François SAUVADET d’être le premier partenaire du site
Si les journalistes n’en perdaient pas une miette, grattant des norias de notes sur leurs calepins pendant que d’autres faisaient crépiter les flashes de leurs appareils photographiques immortalisant les orateurs, il en était de même pour les représentants de la classe politique.
Au premier rang duquel François SAUVADET, président du Conseil départemental de la Côte d’Or, saluant l’éclatant coup de projecteur apporté par le passage de la flamme au Muséo Parc d’Alésia. Un président de département fier (et de le rappeler séance tenante devant l’auditoire) d’être le premier partenaire de ce lieu culturel émérite dont le succès au fil de cette décennie n’est plus à démontrer, attirant chaque année davantage de visiteurs, qui n’hésitent pas à parcourir des kilomètres afin de profiter des expositions, conférences et animations interactives et pédagogiques qui enchantent petits et grands.
« Nouvelle saison, nouvel élan ! » titrait l’esthétique dossier de presse du musée. Elle vient de débuter et on a hâte de s’y plonger au gré des évènements !
En savoir plus :
Pour retrouver toutes les informations et la programmation 2024, consulter le site alesia.com
Thierry BRET
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La saison culturelle est déjà sur de bons rails : Gurgy expose le travail éclectique des « 4’Arts »
février 12, 2024On ne change pas une formule gagnante, dit la maxime ! Un credo qui s’applique même dans le domaine artistique. La preuve nous en est donnée à l’Espace culturel de Gurgy. Jusqu’au 25 février, une douzaine d’artistes y ont déposé leurs œuvres sur des cimaises, entre réalisme et onirisme, tendresse et rêverie, esthétisme et beauté. Les « 4’ Arts », fameuse association auxerroise, démontre à tous ses admirateurs que la chose culturelle peut se décliner sous de multiples formes…avec réussite !
GURGY : Certes, les férus de l’art pictural sont en nombre comme à l’accoutumée ! Il y a des spécialistes de l’aquarelle. De l’acrylique, aussi. Des adeptes des pastels. Ceux qui ne dérogeront jamais à la sacro-sainte règle de ne travailler les toiles en les noircissant du fruit de leur inspiration qu’à partir de la peinture à l’huile ! Une sacrée palette d’artistes du sérail. Dont certaines et certains se sont fait déjà une belle notoriété dans le landerneau.
Michel VERAY, Marie-Françoise DURNERIN, Sylvie PINON, Annie BASSET ou encore, entre autres, Didier BOISSEAUX. Déjà connus et reconnus par leurs pairs ! Mais, ils ne sont pas les seuls. Tous possèdent ce dénominateur commun d’être des fidèles parmi les fidèles, membres de cette belle association locale, les « 4’Arts ».
Les quatre arts. Le beau patronyme, que voilà ! On se croirait presque à la célébration des jeunes diplômés ingénieurs de la fameuse école de Cluny, l’école nationale supérieure des Arts et Métiers, les « Gadz’ Arts » ! Mais, là, s’arrête la comparaison ! Même si nos valeureux adhérents de la structure associative auxerroise en connaissent un rayon sur la mise en avant de la pratique artistique à l’imaginaire fécond.
Les quatre arts ? Oui, bien sûr, il y a la peinture. Mais, aussi dans la déclinaison présente jusqu’au 25 février à l’Espace culturel, cher à Jean-Luc LIVERNEAUX, édile du cru et fervent supporter des milieux artistiques, la photographie, la sculpture et la mosaïque.
Le bonheur jubilatoire de douze artistes au meilleur de leur forme
C’est précisément l’univers de Marc SEBERT que les visiteurs retrouveront durant cette immersion dans le monde si particulier et poétique de la mosaïque. La photographe proposant son travail n’est autre que Liliane PECHENOT. Une « vieille » connaissance dont nous suivons toujours les travaux et l’actualité avec grand intérêt, tant la jeune femme fait parler son talent au détour de ses clichés, finement ciselés. Quant à la sculptrice, Valérie FAGEOT, elle a quitté le milieu de la presse où elle exerçait jadis ses inspirations professionnelles pour ne se consacrer uniquement à celles de l’art et au travail du bronze. Elles dévoilent des œuvres aux lignes épurées tout en joliesse.
Entre le figuratif ou le semi-abstrait, des voyages au flanc de montagne ou sur les canaux de la Cité des Doges, la belle Sérénissime (Venise), des natures mortes presque plus vivantes que la réalité et des marines par temps de grand vent : on se laisse bercer de douces visions du bonheur de voir ces douze artistes en pleine maîtrise de leurs capacités. Un clin d’œil jubilatoire à Sabine CHAPRON et à ses acryliques non dénuées de truculents personnages emplis d’humour.
Que Jean-Luc LIVERNEAUX se rassure : la saison culturelle à Gurgy est déjà sur de bons rails !
Exposition Les 4’Arts à l’Espace culturel de Gurgy
Jusqu’au 25 février 2024
Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 18 h.
Thierry BRET
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