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Ils étaient nombreux samedi matin à battre le pavé des rues du centre-ville auxerrois, pour cette quatrième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement. Des manifestants venus pour beaucoup en famille. Mais si l’ambiance était bon enfant, la détermination reste intacte. En témoigne ce nouveau rendez-vous pour une prochaine journée d’action le 16 février, avant l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale, le 07 mars, jour de l’examen du texte au Sénat. 

 

AUXERRE : « Qu’elle monte des mines, descende des collines, celle qui chante en moi, la belle, la rebelle, ma France… ». La voix chaude et chaleureuse de Gérard-André, figure emblématique du théâtre de la Closerie à Etais-la-Sauvin fait vibrer de belle manière les vers de Jean FERRAT, le temps d’une pause musicale devant les grilles de la préfecture.

Parti une heure plus tôt de la place de l’Arquebuse, le cortège des manifestants semble s’étirer en un ruban sans fin, rythmé par les couleurs kaléidoscopiques des différentes bannières syndicales. Comme il est de tradition, leur nombre est à géométrie variable, passant de 2 600 personnes selon la police, à près du double pour les organisateurs. Par-delà cette stérile guerre des chiffres, c’est une mobilisation qui ne faiblit pas, même si une interrogation demeure : l’écho de la rue sera-t-il entendu par Emmanuel MACRON et sera-t-il suffisant pour une remise au placard de ce projet de réforme jugé par tous comme « brutal et injustifié » ? 

Jean-Pierre, pour sa part, est sceptique : « je ne suis pas désabusé, mais réaliste… ». Cet ancien fonctionnaire parti en retraite à 60 ans, se reconnaissant lui-même comme « nanti », est venu soutenir son épouse qui à 58 ans, sait déjà qu’elle devra travailler un an de plus avant de pouvoir bénéficier d’un repos mérité : « il faut que le mouvement passe à un niveau supérieur et des grèves seraient à mon avis un minimum… ».

 

 

Aidée par le Secours Populaire, la première fois, j’en ai pleuré…

 

Même colère, teintée de détresse chez Sabrina, ancienne aide-soignante, en retraite depuis un an, après avoir commencé à travailler à l’âge de 14 ans, mais contrainte aujourd’hui de faire appel aux associations de solidarité pour survivre : « après avoir tout payé, il me reste 200 euros pour faire le mois, obligée d’être aidée par le Secours Populaire et l’Epicerie Solidaire. La première fois, j’en ai pleuré, honteuse d’en arriver là après avoir trimé toute ma vie. Mais je me bats aussi pour les jeunes qui arrivent derrière car si c’est dur pour nous, qu’en sera-t-il pour eux ? ».

Son métier d’assistante maternelle, Valérie, la petite cinquantaine, ne s’imagine pas un seul instant pouvoir encore l’exercer à 64 ans et préfère en rire : « Imaginez, ce sont les enfants qui vont nous pousser et nous promener ! ».

Avec la crainte que l’âge aidant, elle soit jugée inapte à conserver les quatre agréments dont elle bénéficie aujourd’hui, indispensables pourtant, pour lui assurer un salaire.

Le vert de leurs bannières syndicales n’est pas sans rappeler le milieu dans lequel ils travaillent : agents de l’Office National des Forêts, Marie-Lou et Dorian sont encore loin de la retraite, pour autant, bien au fait de la pénibilité du métier : « qui exige une grosse part de physique, des heures de marche en forêt lors d’opérations de martelage, la maladie de Lyme, reconnue comme maladie professionnelle, les troubles musculo–squelettiques… ».

Eux aussi préfèrent en rire : « Vous nous voyez avec un déambulateur en forêt à 64 ans ? Cela risque de ne pas passer très bien ! ».

 

 

 

Il serait hypocrite de toucher à l’âge légal de la retraite…


Si le soutien au mouvement social ne faiblit pas dans la population, qu’en sera-t-il demain en cas de grèves prolongées et reconductibles ? Encore combien de manifestations pacifiques, avant que la violence ne l’emporte, à l’image des invectives que s’adressent les députés dans l’hémicycle et d’une classe politique fracturée ?

D’un côté, un gouvernement qui joue la montre mais aussi avec le feu, de l’autre, un mouvement qui risque l’essoufflement, prêt malgré tout à durcir le rapport de force. Et au milieu, un Président « droit dans ses bottes », sourd à la vindicte populaire et aux déclarations tenues par un certain MACRON Emmanuel en avril 2019, pour qui : « tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement, ça serait assez hypocrite de décaler l’âge légal… ».

Un taux de chômage qui, selon les données de l’INSEE, s’élevait alors à 8,1 %, contre 7,3 % en moyenne aujourd’hui…

 

 

En savoir plus :

Parmi les élus présents samedi matin, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « je ne sais pas si les manifestations suffiront mais elles sont de toute façon indispensables pour montrer qu’il y a une réelle contestation de cette réforme et encore une capacité des corps intermédiaires à structurer une opposition populaire… ».

Gérard André, le « barde » d’Etais-la-Sauvin, a repris quant à lui a capella la chanson « Ma France » de Jean FERRAT.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Tout est presque fini ! De l’avis de Paul-Antoine de CARVILLE, le déploiement de la fibre optique sur la Ville de Sens dont il assure la gestion en qualité de premier élu est une réussite. Une conférence de presse, accueillie à l’hôtel de ville, aura permis à la déléguée régionale du groupe ORANGE, Véronique MORLIGHEM, de faire un point d’étape utile, lundi en matinée, à l’aune de la fin des travaux devant s’amorcer dans les mois à venir…

 

SENS: La capitale de l’Yonne septentrionale est-elle une ville branchée au niveau de la fibre optique ? Si la question méritait d’être posée en amont de ce rendez-vous matinal à la mairie afin d’y voir un peu plus clair sur l’avancement des travaux - ce sujet de société équivaut à gagner en parts d’attractivité et de croissance, notamment dans la sphère économique, sur ce secteur -, les réponses fournies lors de cette conférence de presse, détaillée de chiffres, l’ont amplement démontré par l’affirmative.

Avec, à date, 17 400 logements travaillés par ORANGE depuis le début de la mission de l’opérateur en 2016, ce sont désormais 99 % de la ville qui peuvent prétendre aujourd’hui à l’éligibilité à cette technologie révolutionnaire dans bon nombre de domaines. Qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels.

Déployant la fibre optique localement dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, l’opérateur de télécommunications s’était engagé à couvrir d’ici la fin 2022 un périmètre défini au niveau national de locaux et logements professionnels, hors les refus qui peuvent toujours survenir. On en dénombre par ailleurs 713 sur la sous-préfecture de l’Yonne.

Un vaste chantier où les aspects coopératifs entre les services techniques de la Ville et ceux d’ORANGE devaient être mis en évidence afin de favoriser l’optimisation de ce projet.

 

Une excellente complémentarité entre les équipes techniques de la Ville et de l’opérateur…

 

Paul-Antoine de CARVILLE, en ouvrant le bal de cette rencontre médiatique faisant écho au bilan et perspectives de ce dossier, mit l’accent tout particulièrement sur ce point, saluant l’implication de son élu, l’adjoint en charge du numérique, de la vie associative, de la modernisation de l’action publique et du dialogue citoyen, Célestin N’GOMA. Surtout dans le cadre de la médiation dans lequel il s’est investi avec les habitants lorsqu’il s’agissait de positionner les poteaux près de chez eux devant accueillir ladite fibre.

« Un travail de terrain mené par nos équipes et celles d’ORANGE, réalisé en bonne intelligence, souligna le maire, qui offre la possibilité à tout le monde ou presque de pouvoir se connecter à la fibre optique ».

 

 

Comme devait le rappeler la responsable régionale du groupe, Véronique MORLIGHEM, l’engagement d’ORANGE a été mené d’action avec une réelle accélération à partir de 2018. Sachant qu’un effort de production tout particulier devait être réalisé en 2020 avec plus de 5 200 logements rendus raccordables in situ. Un élan d’enthousiasme tel qu’il aura même permis à l’opérateur de dépasser la base initiale qui était prévue ! Soit une différence de 2 800 logements et locaux en plus, soit environ 20 % de mieux, portant le total des logements équipés à 18 138. Impossible n’est donc pas ORANGE, visiblement !

L’opérateur intervient sur des zones de déploiement de la fibre optique entre secteurs géographiques aménagés sur fonds privés, à l’instar des AMII (Appel à manifestation d’Intention d’Investissement) et fonds publics. Sur le territoire de l’Yonne, l’opérateur, qui possède à son actif près de douze millions de logements raccordables au terme de 2022 dans l’Hexagone, gère dix-neuf communes de l’agglomération de l’Auxerrois, la localité de Lindry et la ville de Sens.

 

 

Un gratte-ciel auquel on ajouterait un nouvel étage chaque année…

 

Quant à la suite, elle est simple, résumée par les propos tenus par Véronique MORLIGHEM : « Nous allons continuer nos déploiements sur l’Auxerrois et sur la ville de Sens ! ». Afin de rendre les ultimes logements de ces secteurs raccordables et éligibles à la technologie.

Un chantier qui s’adapte et prend en compte l’évolution constante de l’habitat et des nouvelles constructions sur le territoire, comme devait le rappeler Paul-Antoine de CARVILLE.

« C’est comme mener le chantier d’un gratte-ciel avec, chaque année, un nouvel étage à construire, plaisante Véronique MORLIGHEM. Et puis, il ne faut pas omettre le dossier de la maintenance du réseau. Nous vérifions annuellement environ 20 % des armoires de rue déployées sur le territoire – dans l’Yonne, le groupe a en installé 173 dont 53 sur la seule ville de Sens -, l’objectif étant de veiller à ce que la quantité d’espace disponible pour l’ensemble des fournisseurs d’accès soit optimale et que la qualité du réseau reste correcte… ».

A Sens, il ne reste in fine qu’un petit pourcentage de logements encore non-raccordables à la fibre optique. La raison en est logique : cela correspond aux refus des propriétaires de ne pas autoriser un point de branchement sur la façade de leurs habitations ou ceux émis par les bailleurs d’immeuble ou de syndics dans le cadre du logement collectif. Le bon sens technologique pourrait-il remédier à cela pour atteindre les 100 % de taux d’équipement à terme ?!

Thierry BRET

 


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La baisse de la démographie des professionnels de santé sur le territoire de l’Yonne explique en partie la prise de décision du Conseil départemental. Une source d’inquiétude grandissante pour le président de l’exécutif, Patrick GENDRAUD, qui face à ce constat – l’Yonne pointe à la dernière place des départements de Bourgogne Franche-Comté quant à la présence médicale – a pris le taureau par les cornes, en décidant d’accueillir une première année de médecine dans les locaux de l’IUT d’Auxerre et ce dès septembre.

 

AUXERRE : Régime de bourses destiné aux étudiants se référant aux principes vertueux du serment d’Hippocrate, construction de maisons de santé, facilités financières en vue des futures installations de praticiens… : depuis plusieurs années, le Conseil départemental de l’Yonne met les petits plats dans les grands et ne reste pas les deux pieds dans le même sabot afin de juguler le phénomène de désertification médicale dont le territoire est victime.

Le nerf de la guerre de cette stratégie volontariste pour améliorer les systèmes de soins devant rassurer les Icaunais se nomme, comme de bien entendu, l’argent !

La récente visite des locaux situés à l’IUT d’Auxerre, dédiés dès la rentrée 2023 à l’accueil de la première année de médecine dans l’Yonne – le fameux projet « PASS », acronyme se traduisant par « Parcours Accès Spécifique Santé » -, aura permis de réaffirmer les choix volontaristes des élus départementaux et de leur président qui n’ont pas hésité à voter un budget de 5,4 millions d’euros consacré aux investissements à réaliser sur une période de trois ans.

Précédemment, sous la mandature antérieure, il avait déjà été question d’une enveloppe de 2,2 millions d’euros. Un doublement de budget qui traduit la farouche détermination de l’exécutif départemental de passer à la vitesse supérieure. Car, il y a urgence avec le vieillissement de la population et après les épisodes imputables à la crise de la COVID.

 

 

Un projet qui ne concerne pas uniquement le Conseil départemental…

 

Opérationnelle à partir de septembre, sur le campus universitaire d’Auxerre, la nouvelle démarche, l’accueil du « PASS », représente un additif supplémentaire à cette politique de grande ampleur pour que l’Yonne ne soit plus le parent pauvre de la médecine dans la contrée. Un projet qui dépasse amplement l’implication du Département – la santé ne s’inscrit pas dans son domaine de compétences comme aime à le rappeler Patrick GENDRAUD – mais qui est également souscrit par les EPCI et les communes de notre territoire.

Dans les faits, depuis le 18 janvier, les candidats intéressés par l’ouverture de ce nouveau cursus dans l’Yonne – ce n’est pas tous les jours qu’une filière concrétise ce désir sur le terrain – peuvent s’inscrire jusqu’au 09 mars par le biais de « Parcoursup » et son site afin de faire valoir leurs choix de préférence pour cette opportunité locale. 

Cette classe de première année de médecine qui prendra ses repères dans l’un des quatre bâtiments de l’IUT d’Auxerre où une salle lui sera aménagée devrait accueillir une trentaine d’étudiants. Le cursus, mis en exergue par la Faculté de Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne, sera décliné sous la forme de cours proposés en visioconférence. Une originalité qui nécessite la rénovation et l’équipement de la salle de cours, assurés par le Conseil départemental.

En parallèle, les futurs praticiens auront accès à une salle de détente, une salle de sport, la bibliothèque universitaire copieusement garnie d’ouvrages de référence, ainsi que des espaces de travail personnels où les jeunes gens pourront suivre l’enseignement de différentes options, à l’instar du droit, de la philosophie, des langues étrangères, de SVT, de psychologie, etc.

 

 

Et pourquoi pas la même implantation universitaire du côté de Sens ?

 

Du pur cocooning estudiantin et intellectuel qui offre l’opportunité aux équipes du Département de pouvoir suivre « de plus près » les expérimentateurs de cette judicieuse formule, de l’aveu même du président ! Histoire de les familiariser un peu plus avec le territoire de l’Yonne pour qu’ils s’y installent ensuite une fois le précieux diplôme dans la poche ?

Ce qui serait in fine un moindre mal pour le quatre-vingtième département de l’Hexagone en termes de densité de population !

Avec peut-être, une autre implantation de ce type dans la partie septentrionale de l’Yonne, du côté du Sénonais : un espoir qu’émet publiquement un Patrick GENDRAUD, bien déterminé à poursuivre les efforts avec ses collègues de l’hémicycle sur le volet sanitaire et médical, profitable aux habitants de l’Yonne et à leur santé…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Parfois, notre journée se déroule autrement qu'initialement prévu. Voici là, l'un des charmes de la vie et des imprévus qui lui sont propres ! En cet ensoleillé jeudi hivernal, j'avais prévu un tour dans le Gâtinais. A l'instar de la Bresse gourmande ou des monts morvandiaux, le Gâtinais se partage avec d'autres départements comme la Seine-et-Marne, le Loiret, mais aussi l'Yonne, comme de bien entendu !

 

FERRIERES-EN-GATINAIS : Ce midi-là, mon déjeuner était prévu dans le petit village de Jouy, proche de l'ancienne laiterie SENOBLE, à «  La Grange » dont on m'a moult fois vanté le joli menu-déjeuner. D'ordinaire, ils sont fermés le mercredi. Sauf que ce jeudi-là, les volets étaient clos. A la revoyure, songeai-je alors, en faisant demi-tour, comme à regrets...

Je me souvins alors d'avoir prévu un jour d'aller déjeuner au réputé relais, sis à Bignon-Mirabeau. En avant, la première, puis la seconde, le clignotant et nous voici stationnés au pied de l'église de la bourgade. Aie : la table baptisée aussi chez Sonny, comme dans la chanson de Richard ANTHONY, est également fermée.

 

Refus catégorique de la patronne, et retour tête basse sur le trottoir !

 

Là, on ne plaisante plus ! L'heure avance, signe fréquent de refus de clientèle chez nous en France. Je continue ma route en direction du très joli bourg de Ferrières-en-Gâtinais. En déambulant dans les rues escarpées, je tombe sur une alléchante façade, « Le Biquin d'Or », un restaurant traditionnel. L'ardoise du menu du jour indique une choucroute garnie, l'un de mes plats hivernaux préférés !

C'est donc le cœur plein d'espoir que j'en  pousse la porte. Les saveurs paraissent prometteuses mais hélas, c'est complet. Une dame, seule, propose à la souriante patronne tatouée que je puisse partager sa table, afin de pouvoir y déjeuner. Refus net de la restauratrice ! Et, retour tête basse sur le trottoir. Une table intéressante, m'a-t-il brièvement semblé cependant !

 

 

La marge financière appréciable des crêperies…

 

Il est 13h20. En remontant la rue, derrière l'église, j'aperçois une crêperie-saladerie. Un souriant et salvateur « installez-vous » me permet de m'attabler, et le délicieux cidre brut du Val de Rance (nom d'un fleuve côtier breton) me permet de me remettre légitimement de mes émotions.

Bien sûr, tenir une crêperie, à l'instar d'une pizzeria d'ailleurs, ce n'est pas la même  chose que tenir un restaurant où l'on cuisine. Assez injustement cependant, dans ce type d'affaires, la marge financière est supérieure souvent à celle d'un vrai restaurant.

Un petit rappel : il faut de la farine de sarrasin pour les galettes salées, et celle de froment pour les crêpes-dessert ! Ici, la salle est claire et lumineuse, impeccablement propre. Quelques maximes ornent les murs, dont celle-ci : « la vie est faite de plaisirs simples, à savourer au jour le jour, sans modération ! ».

Pour commencer, un classique du genre, avec œuf, jambon, fromage. La pâte à galette est bien croustillante. Quant au jambon blanc, j'en ai dégusté de meilleur, comme de bien entendu ! Même chez un grossiste - à défaut d'un artisan - cela peut aussi se trouver, moyennant quelques subsides en sus. La jeune serveuse est particulièrement aimable, cela est plaisant.

 

 

 

Des légumes sortis tout droit d’une boîte de conserve…

 

A la table derrière moi, on adore Téléphone. Non pas l'engin technique, mais le groupe vedette des années 80. Ils commencent alors à entonner brièvement : « Un jour, j'irai à New York avec toi » !

Si le groupe Téléphone a leurs faveurs, il n'en va pas de même pour Vincent DELERM, qu'à l'unisson, ils clouent au pilori. De toute façon, admoneste la convive, moi je n'aime que DAVE et Michel SARDOU. Dont acte !

Arrive ensuite la galette indienne : c'est correct. Les légumes me semblent sortis tout droit d'une boîte de conserve de ratatouille. Dommage, la sauce curry annoncée n'a pas dû quitter Bombay ou New Delhi !

En dessert, je choisis une crêpe flambée au délicat alcool qu'est le « Grand Marnier ». Ce type de dessert disparaît hélas peu à peu de nos tables (mention émue pour les crêpes « Suzette » d'antan et leur beurre à l'orange...).

En résumé, ce fut une petite étape plaisante au cœur d'un environnement qui ne l'est pas moins.

 


En savoir plus :


Les - : l’absence de sauce curry dans la galette indienne, c’est vraiment dommage.

Les + : le service est aimable, souriant et poli. Cela n'est pas tous les jours le cas,  merci !

 

 

Contact :

 

« Caramel et fleur de sel »

crêperie-saladerie

2 Place Saint-Macé

45210 FERRIERES-EN-GATINAIS

Tel : 09. 86. 32. 11. 32.

Juste à côté, un café-bar-salon de thé.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Elle n’en fait pas tout un fromage, Mathilde BOULANGER ! Logique quand on vient d’hériter de la présidence de l’association éponyme de l’Yonne. A ceci près que la structure accueille dans ses rangs, les fromagers fermiers de notre territoire ! Une structure de professionnels créée en 2019 et qui fédère aujourd’hui une quinzaine de représentants de la filière. Celle-ci compte cinquante transformateurs de lait, toutes espèces confondues…

 

AUXERRE : Succédant à la présidente démissionnaire pour cause de retraite (Catherine ANDRAL tenait les rênes de la structure depuis la création de celle-ci en 2019), Mathilde BOULANGER vient de s’installer dans le fauteuil de responsable associative à vocation fromagère.

Professionnelle exerçant à Champs-sur-Yonne, cette dernière sera secondée de Stéphanie PIFFOUX, fromagère à Noyers-sur-Serein, qui aura la lourde tâche de cumuler deux fonctions : le secrétariat et la trésorerie.

L’association départementale a pour objectifs de défendre, tout en y faisant la promotion, les produits laitiers fermiers de l’Yonne, en organisant au passage des formations techniques mais aussi en favorisant les rencontres utiles et constructives entre producteurs et porteurs de projets.

On connaît le calendrier des animations 2023. Un programme éclectique et riche en actions qui offrira quelques rendez-vous importants à l’instar du concours de fromages de Bourgogne, organisé en Saône-et-Loire le 27 juillet ou auparavant, les 17 et 18 juin, les Journées nationales de l’Agriculture avec leurs traditionnelles portes ouvertes.

On peut contacter l’association à la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 


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