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« Rendez-nous la réserve parlementaire ! » : André VILLIERS mettra tout en œuvre en 2024 pour y parvenir…
janvier 31, 2024Ah, la réserve parlementaire ! Tel un serpent de mer ne fréquentant pas les Sargasses, c’est un sujet mouvant et iconique qui revient sans cesse dans la bouche du député de la deuxième circonscription de l’Yonne, le populaire André VILLIERS – il suffit pour cela d’observer le nombre de places occupées par le public pour pouvoir en juger lors de la cérémonie des vœux accueillie à Nitry ! Logique, car l’élu de l’Yonne aux couleurs Horizons est le dépositaire d’une proposition de loi, avec ses homologues Dino CINIERI (LR) et Frédéric DESCROZAILLE (Renaissance), afin de la restaurer. L’un des items qui fut abordé par le très prolixe parlementaire devant des élus locaux qui n’en attendent que les louables retombées !
NITRY : Impayable Jacqueline PERRET ! Elle l’affirme sans ambages et avec la désinvolture qui est sienne, devant un public hilare : « ah, voilà un sujet qui m’intéresse ! ». Elle n’est sans doute pas la seule à tendre l’oreille parmi la copieuse assistance d’élus et de personnalités institutionnelles qui écoute religieusement le député de la circonscription, André VILLIERS, déroulé ses vœux.
Il nous a promis une heure et quart de discours ; ce sera finalement un peu moins au compteur, ce qui est plutôt rare ! On nous l’aurait donc changé côté ponctualité orale ?!
Madame le maire de Nitry se dit passionnée par l’une des séquences abordées par le parlementaire qui excelle toujours dans le maniement du verbe et des mots. Ne serait-ce que pour expliquer en quoi consiste son travail sous les ors du Palais Bourbon, là où siège l’Assemblée Nationale.
Parmi ses mantras préférés : un serpent de mer qui depuis 2017 louvoie dans les eaux du pouvoir, la réserve parlementaire !
Or, on le sait, bon nombre de députés et sénateurs sont favorables à son retour afin d’en faire bénéficier les territoires dont ils sont issus. Six ans après sa disparition – était-elle réellement fondée ? -, cette fameuse réserve qui devait satisfaire moult élus locaux dans les grandes heures de sa distribution est attendue comme le Messie par certains de nos édiles !
Une manne précieuse pour les collectivités rurales…
En 2017, députés et sénateurs étaient accusés de tous les maux avec l’usage de cette pratique courante, qui aura au demeurant contribué à pas mal de réalisations structurelles dans les collectivités rurales.
« C’était une enveloppe de 130 000 euros annuels, à la disposition des parlementaires, explique doctement André VILLIERS, permettant d’intervenir dans de très nombreux dossiers locaux. Grâce à des procédés rapides et simplifiés, à la demande d’un maire… ».
De 2008 à 2011, André VILLIERS, succédant à Henri de RAINCOURT au Sénat – l’élu du Gâtinais prenait alors le maroquin de ministre en charge des relations avec le Parlement, puis l’Outre-Mer – administrera cette réserve parlementaire. On doit à François BAYROU la suppression de ladite réserve en 2017 lors de son très court passage au gouvernement.
« Pendant cinq ans, j’ai eu de très nombreuses demandes de maires de la circonscription mais aussi de présidents d’associations, explique André VILLIERS, pour des besoins de fonctionnement quotidiens ou de petits budgets… ».
Sa suppression inopinée il y a sept ans ne serait-elle pas en partie à l’origine des malaises budgétaires observés à l’heure actuelle par les collectivités rurales dans un contexte conjoncturel fort complexe ?
Individuellement, puis rejoint par deux autres députés, le parlementaire de l’Yonne déposera une proposition de loi. Dans une version modernisée, certes, plus encadrée. Sachant que l’un des soutiens de l’élu icaunais, le Renaissance Frédéric DESCROZAILLE, avait à l’époque voté en faveur de la dissolution de la réserve parlementaire !
Trouver le groupe qui appuiera la proposition à l’Assemblée…
« Ils sont nombreux à se repentir de la situation, s’amuse l’orateur avec son air goguenard, beaucoup de parlementaires nous ont rejoints : on dénombre plus de trois cents signataires en faveur de cette proposition de loi ! ».
Mais, les élus du MoDem – suivant leur chef de file François BAYROU ! – restent de marbre et rivés dans leurs bottes, se refusant à accréditer le retour de cette pratique jugée un peu trop « clientéliste » à leur goût.
« Nous sommes dans la possibilité de faire passer ce texte, insiste André VILLIERS, même si ce n’est pas gagné ! Le texte est parti au Sénat et plébiscité à 248 voix… ».
Puis, un brin amusé, l’orateur d’ajouter : « les sénateurs ont une propension à remettre au goût du jour la réserve parlementaire ; n’oubliez pas que ce sont les grands électeurs qui les désignent au Palais du Luxembourg ! ». Dont acte !
Dans le cadre de la navette, le texte revient à l’Assemblée nationale. Mais, il y aurait un hic, selon l’élu agriculteur. La présidente de l’Assemblée Yaël BRAUN-PIVET a reçu les trois signataires, porteurs de la proposition de loi, en étant ni pour ni contre. Une manière d’honorer l’esprit présidentiel du « en même temps » !
Or, pour la faire entériner, il serait judicieux de s’appuyer dans le cadre d’une niche parlementaire sur un groupe constitué. « Nous recherchons aujourd’hui un groupe susceptible d’inscrive à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le retour de la réserve parlementaire… je ne désespère pas ».
Il serait donc judicieux que la présidente du perchoir hexagonal regarde plutôt vers l’avant et ne s’arcboute pas sur une position décidée il y a sept ans de cela, estime André VILLIER. Rappelons qu’à l’époque cruciale du vote de 2017, elle s’était opposée à ce dispositif qui venait en aide aux collectivités locales. Peuvent-elles s’en passer aujourd’hui au vu du délicat contexte économique que nous traversons ?
Thierry BRET
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Hausse de 34 % de la fréquentation touristique : Druyes, quatrième village préféré des Français, profite de l’aubaine
janvier 29, 2024Sans ambages, il l’a annoncé dès les premières phrases de sa longue intervention de près d’un quart d’heure : la cérémonie des vœux, traditionnelle de surcroît, demeure un événement incontournable dans l’existence de la commune. L’un de ces rendez-vous fédérateurs et obligés dans la cohésion sociale assurée auprès de la population et du tissu associatif/entrepreneurial, venus en nombre écouter les propos de l’édile Jean-Michel RIGAULT. Entre bilan et perspectives…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le partage. La convivialité. Le respect mutuel entre la population et l’ensemble des élus du territoire (un vrai sujet aux connotations sociétales à l’heure actuelle !). L’exercice de la prise de parole sied à merveille à l’édile du « quatrième village préféré des Français », une commune plébiscitée par les aficionados cathodiques de la célèbre émission de Stéphane BERN en 2023 et qui en aura vu les fruits en termes de fréquentation touristique au fil de la saison estivale !
Sourire aux lèvres, détendu, face à un parterre de VIP habitués à ce genre de manifestations – Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, Yves VECTEN, Philippe VIGOUROUX, Jacques BALOUP ou encore Catherine CORDIER -, le maire de Druyes Jean-Michel RIGAULT déroule un discours concocté par ses soins aux petits oignons, levant de temps à autre le nez de ses feuilles posées sur le pupitre muni d’un micro.
Bien sûr, et à l’instar de tous ses collègues élus territoriaux, ayant procédé au même exercice en ce mois de janvier, le maire parle de crise, d’inflation, d’un contexte géopolitique pesant et anxiogène. Pour autant, il espère un retour au calme et à la fraternité. Utopie ?
Quant aux contraintes budgétaires et administratives qui grèvent le moral des maires ruraux, elles sont malheureusement omniprésentes dans les esprits.
« Je suis admiratif de tous ces élus ruraux, affirme Jean-Michel RIGAULT, qui doivent affronter un quotidien très compliqué… ».
Ca sent encore la peinture fraîche dans la salle des fêtes !
Côté bilan, 2023 demeurera indéniablement une référence à graver dans le marbre en ce qui concerne la dynamique touristique de la localité au célèbre château féodal, ayant appartenu à Mahaut de Courtenay et au plan d’eau, recevant les sources de la Druyes. La participation à l’émission audiovisuelle du « Village préféré des Français » - à la surprise de plus d’un qui n’y croyait guère alors que la localité icaunaise terminera in fine son brillant parcours au pied du podium ! – aura été un véritable coup de pouce providentiel du destin afin d’optimiser la notoriété de ladite commune !
Conséquence : le nombre de visiteurs de l’Hexagone (mais pas que !) est en augmentation constante. Soit près de 34 % de hausse, selon le bureau d’information touristique qui possède pignon sur rue directement dans le parc près des fameuses sources. Mais, un succès en appelle toujours un autre, c’est bien connu. La mise en place d’une application numérique « TRENDER » aura aussi contribué à la découverte du patrimoine local. Avec l’aide de l’Office de tourisme de Puisaye-Forterre.
Fait marquant de cette année écoulée : les travaux de rénovation de la salle des fêtes qui accueillait cette annuelle cérémonie. « Vous avez de la chance, plaisante l’orateur, les travaux se sont achevés depuis…hier soir ! ». Rires de l’assistance ! Mais, les odeurs de peinture fraîche, notamment dans le hall d’entrée de ladite salle recouverte d’une couleur mauve plutôt flashy sur les huisseries, corroboraient ainsi de manière olfactive avec les dires du maire ! Des travaux, espérés six mois avant qu’ils ne débutent et qui au final auront duré six mois au lieu des trois initialement prévus !
Pas mal de projets en 2024 à se mettre sous la dent !
Qu’importe ! L’essentiel était de pouvoir accueillir les nouveaux et anciens habitants de la commune, lors de ces premières retrouvailles de 2024 !
Une salle des fêtes, relookée à la sauce accessibilité – un ascenseur favorise l’accès à l’étage des personnes à mobilité réduite – dont le montant des travaux sera de 203 000 euros HT, travaux subventionnés à hauteur de 79 % par le Conseil département et l’Etat.
Quant à « l’Auberge des Sources » qui fut jadis une étape culinaire et hôtelière de bon aloi pour les épicuriens mais aussi pour tous les autres, la collectivité s’est portée acquéreuse de l’établissement, fermé depuis plus de deux ans, pour la coquette somme de 180 000 euros HT. L’Etablissement Public Foncier de Bourgogne Franche-Comté a pris part à cette transaction pour financer l’opération. Ainsi, la municipalité n’a pas investi sur ses fonds propres. Un loyer est ainsi remboursé sur une période d’amortissement de quatorze ans, loyer qui sera naturellement répercuté sur les charges du futur gérant devant reprendre la gestion de cette maison, placée près du plan d’eau lorsque celui-ci sera clairement identifié.
Toutefois, la situation se complexifie car l’installation de l’assainissement n’est pas aux normes : la municipalité sera dans l’obligation de revoir totalement sa conception avec, des frais supplémentaires à engager de l’ordre de 60 000 euros HT ! Une annonce, en mode mauvaise surprise, qui suscita un bruissement circonstancié de dépit parmi l’auditoire surpris !
La Maison France Service, ouverte à Ouannes, représente en marge un véritable plus administratif pour les citoyens de la Puisaye-Forterre. Le maire ne manquera pas d’y faire allusion…comme de l’extension du « colombarium » au cimetière, via une subvention de 40 % accordée par le Conseil départemental. Présent, Yves VECTEN fut chaleureusement sollicité par le maire pour appuyer le dossier.
Maintes fois reporté, faute de financements, le projet d’aménagement de la place du 08 Mai et de l’ancienne cour de l’école est programmé en 2024, avec une aide du Département et de l’Etat, pourrait voir peut-être le soutien de la Région.
Ce qui n’empêchera l’élu de Druyes de décocher une petite flèche ironique au passage à l’organe régional : « Bien que sa situation budgétaire et la lenteur de ces décisions nous posent questions ! ». Des travaux programmés à l’automne 2024…
Quant à la fameuse guinguette, « La Cour Grenouille » qui anime les soirées d’été du village, de nouveaux gérants sont recherchés avant l’ouverture prévue début mars. Sous l’égide de la municipalité, une association ayant pour but de regrouper les aînés de la commune devrait voir le jour. Objectif : offrir des activités ludiques pour dynamiser les liens entre citoyens.
Reste la maison de santé pluridisciplinaire dont l’ouverture est programmée à Courson-les-Carrières au mois de mai. Et non pas en juin, comme initialement annoncé. Un projet sanitaire qui est piloté et soutenu financièrement par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre dont le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI était assis aux premiers rangs des personnalités.
Jean-Michel RIGAULT termina son intervention en remerciant les personnels municipaux et les membres du conseil. Quant à l’état civil, il fut présenté en ultime point de cette phase orale. Soit un mariage célébré cette année, aucune naissance à répertorier et la perte de huit personnes, trop tôt disparues, selon la formule consacrée. L’accueil des nouveaux arrivants aura également été mentionné. Ainsi s’acheva l’intervention d’un maire, satisfait de l’année écoulée…
Thierry BRET
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Visite de la Brasserie de Chablis : les Positives Entreprises de la CCI 89 ne pratiquent pas le « dry january ! »
janvier 29, 2024Premier rendez-vous de l’année pour le club des Positives Entreprises, porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Une immersion insolite au cœur du vignoble de Chablis, chez l’une des…brasseries les plus en vogue du moment : MADDAM ! Une 41ème rencontre, goûteuse et savoureuse tant dans la chope de bière que dans les explications fournies par Alexis MADELIN, maître des lieux qui a conquis cet auditoire d’entrepreneurs…
CHABLIS : Le principe des Positives Entreprises est vertueux. Chaque mois, les décideurs économiques de notre département, guidés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont la faculté de pouvoir s’immerger dans l’antre d’une TPE/PME et grande industrie de notre paysage. Un concept qui dure déjà depuis une quarantaine de rendez-vous !
Le quarante-et-unième s’est donc déroulé en fin de semaine dernière. Du côté de Chablis, le temple du vin reconnu aux quatre coins de la planète. Curieusement, c’est dans une brasserie qu’eurent lieu ces échanges. Comme quoi, au pays des Saint-Vincent, il n’y a pas que le vin qui compte : la bière a aussi sa place !
Fines, aromatiques, blondes ou brunes, ambrées, MADDAM a su petit à petit se faire une place dans ce nouveau monde de la bière locale où une quinzaine de références existe désormais dans l’Yonne.
Depuis 2017, date de son ouverture initiée par les deux cousins, Alexis et Vianney MADELIN – un patronyme reconnu dans le milieu viticole ! -, la brasserie tourne à plein régime, en élaborant des bières artisanales et biologiques dans la plus pure des traditions. On ne compte plus le nombre de prix, parfois prestigieux, obtenus depuis et qui récompensent la qualité indéniable du produit.
Lors de la visite, segmentée en deux groupes – plus de quarante personnes prirent part à cette séance synonyme de retrouvailles 2024 -, Alexis MADELIN apporta moult explications sur le procédé de brassage unique de soixante jours qui garantit un style authentique de bulles délicates et une saveur inimitable.
25 % des produits s’écoulent à l’export mais aussi en Bourgogne
Distribuant la production vers la filière des CHR (cafés, hôtels et restaurants), la Brasserie de Chablis – le véritable nom de la société qui commercialise les bières de la marque MADDAM – alimente bon nombre de circuits dans l’Hexagone mais aussi à l’export. Cible prioritaire, aujourd’hui, pour la PME icaunaise : Paris et l’Ile-de-France mais aussi bon nombre de grossistes qui interviennent dans l’Hexagone.
« Nous avons choisi de nous calquer au circuit vin pour distribuer de la bière plutôt que de s’engouffrer dans le circuit bière, explique Alexis MADELIN, très pédagogue dans ses explications.
Quant à l’export (25 % des ventes de l’entreprise), l’inverse s’applique avec une dizaine de pays européens et asiatiques. Les bières MADDAM se dégustent dans des contrées aussi éloignées que l’Australie et le Canada. Mais, la crise sanitaire est passée par là, ralentissant les velléités de l’exportation. Du moins, pour le moment !
25 % des produits s’écoulent en Bourgogne, dans un rayon de proximité autour de la brasserie. La GMS est bien présente dans la stratégie marketing de la société.
« On a créé une autre gamme spécifique, souligne le chef d’entreprise, pour différencier les canaux de distribution… ».
1 300 hectolitres de bières sont ainsi commercialisés chaque année en 75 cl, 33 cl, voire en fûts selon les contenants. Aujourd’hui, il existe plus de 2 500 brasseries dans l’Hexagone. Un gros boom dans les années 2010, mais la tendance se stabilise avec des fermetures de sociétés qui sont à observer.
Une visite qui ne laissera pas sur la soif pour les membres des Positives Entreprises, encadrés par Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, Jérôme MAYEL, directeur de la chambre consulaire départementale et Christine JAN, en parfaite maîtresse de cérémonie de la manifestation.
Thierry BRET
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L’accès aux soins des handicapés se formalise dans l'Yonne grâce au charismatique Pascal JACOB et à la CPAM 89
janvier 28, 2024C’est un habitué des lieux ! La capitale de l’Yonne, Auxerre, ne possède plus de secrets pour le toujours sémillant personnage. En octobre dernier, c’est aux côtés de la Ministre de la Santé, Agnès FIRMIN LE BODO et de David GUILLET, président de la Fédération des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, que le sympathique responsable de l’association, HANDIDACTIQUE, prenait la parole à la tribune d’AUXERREXPO. Cette fois-ci, à l’invitation du directeur de la CPAM 89 Gilles BROSSARD, Pascal JACOB est venu présenter avant signature par une douzaine de partenaires les vertus de sa fameuse charte au nom de son fils Romain. Un document qui vient en aide aux personnes en situation de handicap…
AUXERRE : Il a le tutoiement facile et l’aisance verbale qui l’accompagne avec bonheur. Pas de doute, le très dynamique Pascal JACOB sait apporter une touche de fantaisie, voire de légèreté inhabituelle mais ô combien salvatrice pour détendre l’atmosphère, même d’une réunion de travail très officielle autour de la santé !
Le regard se veut malicieux. L’attitude est sincère et positive avec son prochain. Du charisme, il en a à revendre ! Cela ne peut que conforter la cause qu’il défend, avec une dextérité remarquable et une volonté de fer aussi solide que le pommeau de sa canne qui ne le quitte jamais. A la tête de sa structure associative, HANDIDACTIQUE, Pascal JACOB a acquis une solide réputation auprès du sérail institutionnel et politique national de ne rien lâcher pour que les personnes en situation de handicap bénéficient des droits similaires aux personnes valides en cas de soins. Sa voix porte jusqu’à l’Elysée où il possède ses entrées !
La « Charte Romain JACOB », ce concept fédérateur permettant à l’ensemble des acteurs de la filière sanitaire de l’Hexagone de s’engager à l’amélioration de l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées, est devenu son cheval de bataille au quotidien. Normal, que ne ferait pas un père dans sa motivation profonde pour honorer la mémoire d’un fils, aujourd’hui disparu, qui a connu le handicap ?
Là, dans l’une des salles de réunion du centre hospitalier auxerrois, Pascal JACOB explique, convainc, stimule, encourage, dynamise la rencontre avec les représentants d’une douzaine de structures, totalement inféodées à la cause des soins et à leurs accès. Il écoute, aussi ce que les représentants de l’ARS ou du Conseil départemental de l’Yonne, par la voix de l’une de ses élues, Catherine MAUDET, ont à dire. La personnalité du jour interpelle un médecin, sollicite le représentant d’une association pour requérir son avis, se tourne vers Gilles BROSSARD, patron de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, pour commenter une information intéressante.
Auxerre, plaque tournante des grandes causes au service du handicap ?
« J’ai été marqué par Auxerre, précise-t-il en aparté, lors de son interview, avec mes parents, on s’y arrêtait lorsque l’on partait en vacances il y a soixante ans ! C’est une ville absolument géniale, entourée de beautés, de richesses patrimoniales… ».
Notre première rencontre eut lieu il y a quelques mois, en novembre 2022, au sein du complexe cinématographique auxerrois. A l’invitation de la CPAM de l’Yonne, la projection d’un moyen métrage : « Même pas peur ! ». Une ode à la tolérance et à la bienveillance envers ces personnes en situation de handicap, qui le stipulaient clairement via les images diffusées devant un public ému et attentif : « Nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapées ! ». Plusieurs séquences de ce film, réalisé en 2015, se déroulèrent dans la cité préférée de Paul Bert.
« J’ai été très fier de présenter les gens de la région qui ont contribué au succès de ce film en y apportant leurs témoignages, concède-t-il, Auxerre est une terre d’accueil des personnes différentes car la population de l’Yonne est très accueillante et accompagnante… ».
C’est aussi dans la capitale icaunaise qu’ont eu lieu les accords avec l’Etat, les CPTS et HANDIDACTIQUE, signés à l’automne 2023, lors d’instances nationales exceptionnelles.
« Il y a beaucoup de travail à faire, ajoute les yeux brillants Pascal JACOB, pour concrétiser toutes les envies qui ont été débattues aujourd’hui lors de ce séminaire si important, organisé avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Yonne. Je salue le nombre de personnes présentes, candidates à la construction de nouveaux projets, favorisant l’amélioration de l’accès aux soins de toutes les personnes atteintes d’un handicap… ».
L’accompagnement des handicapés, une question de bon sens !
Pour corroborer ces dires, les représentants des douze structures ayant adopté la fameuse charte prennent la pose derrière un fac-similé de grande taille du contenu de cette convention, le temps d’être immortalisés sur smartphone et appareil photographique.
« Ce n’est que le début, plaisante Pascal JACOB, cette signature va en appeler beaucoup d’autres. Ce sont surtout des signatures qui donnent envie ! Elles sont le fruit d’un travail en commun, dont les griffes de chacun des signataires ont été apposées en bas d’un parchemin... ».
Une manière solennelle de s’engager sur le mode pluriel en faveur des personnes handicapées qui connaissent une réelle problématique en France dans l’accès aux soins.
« En fait, répond Pascal JACOB, la plupart des problèmes d’accès aux soins des personnes en situation de handicap s’identifient à l’accompagnement. Quand on vit avec un handicap, on a plus besoin d’être accompagné pour aller se soigner. De même, on a plus besoin de prévention, plus besoin de prendre soin de soi… ».
Un constat qui n’a eu de cesse de s’observer aux quatre coins du pays au cours de ces dernières années. 50 % des personnes handicapées abandonnent leurs soins dentaires – ils sont souvent prescrits avec une kyrielle de rendez-vous – faute d’accompagnement.
Objectif d’ici l’été : cinquante départements signataires de la charte
Du côté des urgences, Pascal JACOB pointe du doigt les difficultés du système.
« Avant la COVID, il n’y avait aucun refus de patients dans les services des urgences, souligne-t-il, 5 % des personnes vivant avec un handicap sont refusées aujourd’hui par les services des urgences en France. Je me bats à travers cette association, HANDIDACTIQUE pour que les accompagnants puissent aller avec le malade handicapé au plus près des soins… ».
80 % des personnes souffrant d’un handicap ont besoin de se rendre auprès des urgentistes pour se rassurer et recevoir des soins, mais elles n’ont pas forcément besoin de soins hospitaliers.
« Il est nécessaire aujourd’hui de disposer de lieux spécifiques pour accueillir des personnes handicapées et de les rassurer même par téléphone dans cette France du XXIème siècle, poursuit Pascal JACOB, afin d’éviter de les diriger vers les urgences car elles se sentent perdues dans cet environnement peu adapté pour les recevoir... ».
A date, vingt-sept départements tricolores ont déjà signé la « Charte Romain JACOB » : l’objectif de cinquante déclinaisons de la sorte est programmé d’ici l’été 2024. Ce qui comble de joie un Pascal JACOB ragaillardi et plus que jamais pugnace dans sa volonté d’y parvenir grâce à ses nombreux partenaires qui lui ouvrent grand les bras. Vivement sa prochaine visite ! Elle est déjà programmée à l’automne prochain, histoire de tirer les premiers enseignements de ce qui vient d’être mis en place ces jours-ci…
Thierry BRET
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Fouler à pied l’asphalte d’une autoroute désertée de toute sa circulation n’arrive pas tous les jours dans la vie d’un homme ! Songerait-il à cette pensée aux relents philosophiques, Arnaud ROUSSEAU, le successeur de Christiane LAMBERT, la très emblématique ancienne présidente de la FNSEA, avant de s’exprimer face à la presse ? Venu de la capitale, en compagnie du président national des Jeunes Agriculteurs Arnaud GAILLOT, il a réaffirmé toute la détermination de la filière agricole dans ce bras de fer qui l’oppose à l’Etat. En y mettant la pression !
NITRY : Curieuse scène que celle-là ! Un brasero crépitant avec un feu de joie qui est savamment entretenu par quelques agriculteurs dévoués. Une foule très compacte, réunie sous le pont autoroutier de Nitry, sur l’A 6 – les manifestants ! - et une cohorte de journalistes, bardés de caméras et d’appareils photographiques, prêts à saisir le moindre mot prononcé par le dirigeant de la Fédération Nationale du Syndicat d’Exploitants agricoles. Car, c’est bien lui qui doit être mis en lumière, aujourd’hui, lors de cette conférence de presse, très originale, accueillie au beau milieu de l’axe autoroutier, l’un des plus fréquentés de France d’ordinaire. Arnaud ROUSSEAU, le président de la FNSEA. Son homologue, président des JA, les Jeunes Agriculteurs, Arnaud GAILLOT, l’accompagne.
Mais, avant de prendre la parole et d’expliquer aux médias, à large majorité hexagonale – toutes les grandes références du sérail médiatique ont effectué le déplacement pour l’occasion, ce qui est loin d’arriver tous les jours dans notre département sauf si un faits divers glauque et croustillant attire les convoitises -, le président de la FNSEA fait de ce site de la contestation de fortune, organisé au milieu de nulle part, en rase campagne ! Arnaud ROUSSEAU discute avec la base. Il prend le temps de s’entretenir avec les responsables départementaux, dont Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, qui le suit de près.
« La loi EGALIM doit être respectée… »
Bon, cela commence à grogner un tantinet parmi les journalistes de la presse nationale (et parisienne) car les délais impartis correspondant au début de la conférence de presse s’étiolent de minute en minute. Bref, ce qui devait commencer à 12h45 ne le sera in fine qu’à partir de 13h30 ! Un jeu de patience, donc, que la collecte des informations. Ce qui a l’air d’énerver quelques preneurs d’images, pressés d’adresser le fruit de leur travail en régie !
« Notre présence, ici, c’est pour mesurer le degré de détermination que l’on avait senti très fort sur le terrain, confie en guise de préambule le porte-voix de la FNSEA, mais, après avoir discuté avec des agricultrices et des agriculteurs, ce degré est plus fort encore ! ».
Vingt ans que les griefs s’accumulent. Que les choses insupportables à vivre au quotidien plombent le moral des professionnels de la filière. « Les décisions qui vont être annoncées par le Premier ministre Gabriel ATTAL sont très attendues et doivent être très au niveau de nos attentes… ».
Bien sûr, il est nécessaire de rendre leur dignité aux agriculteurs. De redéfinir la place de l’agriculture dans la société d’aujourd’hui et la place de leurs produits dans nos assiettes. Oui, mais une question semble évidente et Arnaud ROUSSEAU la pose à haute voix : « que fait-on des importations qui ne cessent d’arriver en France alors que l’on a du mal à vivre avec nos métiers ? ».
Mais ce ne sont pas les seuls sujets de préoccupation. Que fait-on du revenu des agriculteurs, à titre d’exemple ?
« On est en pleine négociation et il faut que l’on fasse attention, souligne Arnaud ROUSSEAU, avec la grande distribution et la matière agricole. La loi EGALIM doit être respectée ! ».
Mais, l’exercice du métier ne fait pas la part belle à d’optimistes perspectives. « J’ai entendu des professionnels qui me disent que sur leur ferme, ils peuvent subir quatre à cinq contrôles différents avec deux inspecteurs présents à chaque fois. Cela n’est plus tenable… ».
Quant à la laine de mouton, elle est considérée désormais comme un déchet ! « Les éleveurs ne peuvent même pas la réutiliser pour en faire une litière utile à leurs animaux : ce n’est pas possible ! ».
« Il nous faut des réponses urgentes ! »
Des exemples de ce type, il en a plein sa besace de président syndical, le président de la FNSEA, « il faut soulager les professionnels de la filière ! ». Soulager ? Oui, mais aussi bien en France qu’à Bruxelles, où la noria de normes tout aussi indigestes vient sanctionner le travail des agriculteurs.
Avec les Jeunes Agriculteurs, les adhérents de la FNSEA ont élaboré un cahier des charges comprenant plus de 140 propositions destinées au gouvernement. « C’est un paquet sur lequel nous ne transigerons pas ! affirme Arnaud ROUSSEAU face aux représentants de la presse qui n’en perdent pas une miette alors que la foule s’agglutine autour d’eux.
Mais, alors qu’attend-t-il le patron de la FNSEA ? « Il nous faut des réponses urgentes, je pense au volet du sanitaire, au règlement du GNR (Gazole Non Routier), de l’eau. Que fait-on également sur la négociation des prix et des accords internationaux ? ».
Oui, un sujet plus que jamais d’actualité alors que le commissaire européen parle de rouvrir les accords du MERCOSUR (« c’est une véritable provocation ! »).
La balle est dans le camp du gouvernement. Mais, une chose est sûre pour le monde agricole, rien ne semble négociable (et cela a été confirmé par Arnaud GAILLOT) parmi les 140 propositions couchées sur la feuille de route remise à Matignon.
Une fois les annonces du chef du gouvernement – il est déplacement en Haute-Garonne au moment où s’écrivent ces lignes pour y rencontrer des professionnels de la filière – faites, les leaders de la FNSEA et des JA consulteront leurs bases afin de décider de la suite à donner à leur mouvement protestataire. A suivre de près, donc.
Thierry BRET
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