Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le découpage actuel des régions risque de diluer les spécificités historiques de chacune. Par exemple, les Hauts-de-France ne correspondent à rien pour les habitants et à aucune identité spécifique. Nos régions, comme l’Alsace, la Bretagne, la Corse ou l’Auvergne, ont marqué l’histoire de France d’une empreinte indélébile. Leurs particularismes imprègnent notre culture depuis près de deux milles ans pour beaucoup ! La France, c’est une mosaïque de territoires, riches de leurs spécificités agricoles, vinicoles, forestières, industrielles, artisanales…

 

TRIBUNE : On reconnaît telle ou telle région au style architectural comme en Alsace ou en Béarn, idem pour le mobilier comme les lits clos bretons. On identifie aisément l’origine culturelle d’une choucroute, d’une potée, d’un coq au vin et d’un kig ar farz ! La France est multiple, et riche de son ouverture au monde. Les régions de l’Hexagone sont aussi ouvertes vers celles de l’outre-mer et enrichies de leurs traditions, culture spécifique, nous offrant des destinations de vacances de rêve… Merveilleux paradoxe national que celui-ci : la France est morcelée en petits territoires, mais demeure une et indivisible !

 

Peut-on parler de civilisation française ?

 

Regardons ce qui caractérise une civilisation. Si on croit SAINTE-BEUVE, le but de la civilisation, c’est de faire prévaloir la douceur et les sentiments sur les appétits sauvages. L’histoire se prolonge aujourd’hui : quand on n’a pas les mots, il reste les poings pour communiquer ! Dans « Les deux sources de la mort et de la religion », BERGSON affirme que toutes les acquisitions de l’humanité sont déposées dans la science, dans les institutions, dans les usages, dans la syntaxe et le vocabulaire de la langue et « jusque dans la gesticulation des hommes ». Une civilisation, c’est aussi une culture qu’on applique et qui régit nos actions les plus subtiles.

De nombreux pays d’Europe revendiquent d’être à l’origine de la civilisation occidentale. L’Espagne est bien placée car la civilisation d’El Agar a rayonné sur la péninsule ibérique de 2 500 à 1 500 avant notre ère. L’Espagne joue un rôle déterminant entre l’Europe et le monde musulman, puis entre le Vieux continent et le nouveau monde. Certains considèrent qu’elle fut l’une des fondations de la civilisation occidentale.

 

 

L’Hexagone, le carrefour des peuples…

 

La France souhaite maintenir sa primauté et se présente, à juste titre, comme le carrefour des peuples, et le creuset des mondes. Notre territoire fait le lien entre la péninsule ibérique et l’Italie, entre le monde rhénan et les îles britanniques. L’empire de Charlemagne avait pour capital Aix-la-Chapelle (ou Aachen). La France s’enorgueillit de son « Grand Siècle » (le XVIème), avec un Louis XIV qui nous a conté Versailles… Le « Siècle des Lumières » berce la nostalgie des futurs révolutionnaires, et enfin la Révolution qui façonna des cultures, des langues, des modes de pensées, des littératures, des artistes dans tous les domaines des arts majeurs…

Victor HUGO rendit visite à la statue de la Liberté dans l’atelier de BARTHOLDI  le 29 novembre 1884. Son discours en dit long sur la fierté d’être français et un témoin rapporte la scène et le discours : « La mer, cette grande agitée, constate l’union des deux grandes terres, apaisées ! »(…) « Oui, cette belle œuvre tend à ce que j’ai toujours aimé, appelé : la paix. Entre l’Amérique et la France – la France qui est l’Europe – ce gage de paix demeurera permanent. Il était bon que cela fût fait. ». Telle était la perception de la grandeur de la France !

 

Et le rôle de l’Allemagne dans tout ça ?

 

Nein, disent nos amis d’outre-Rhin, la civilisation occidentale, c’est nous ! Ils revendiquent de représenter l’Europe centrale. Dès la fin du Xème siècle, c’est le monde germanique qui endosse la mission de refonder l’Empire Romain. Durant les siècles suivants, tout ce que l’Europe compte d’artistes, se retrouvent au château de Wartburg, dans l’actuelle Thuringe, et en fera un centre culturel européen majeur.

L’Allemagne fut une interface naturelle entre le monde Roma(i)n et le monde slave, entre la Scandinavie et l’Adriatique. Les fameuses invasions « barbares » germaniques peuvent aussi être comprises comme éléments précurseurs de la civilisation occidentale. En effet, que serait la France sans les invasions des Francs, et l’Espagne sans les Wisigoths ?

Au XIXème siècle, la civilisation occidentale, c’est d’abord la révolution industrielle, la domination des mers, l’expansion coloniale et le capitalisme. Selon cette approche, il est certain que Londres est dominant et que l’Angleterre deviendra le centre de cette civilisation.

 

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le nom de sa société, elle le doit à sa grand-mère, Mireille. Du côté de sa maman. Une contraction réfléchie du mot qui lui a permis de créer « MEILLE ». Un prénom qu’elle porte aussi en seconde position après celui, nettement plus dans le vent, de Louanne. Très tendance dans sa version musicale, comme chacun le sait ! On ne peut d’ailleurs souhaiter que la même réussite à ce petit bout de fille souriante et dynamique, portant fièrement ses 26 printemps, qui s’est lancée en 2023 dans une folle aventure : le stylisme et la mode. En développant sa propre gamme de vêtements.

 

SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Elle a de la suite dans les idées, la demoiselle ! Et surtout, elle sait parfaitement où elle va. Et là où elle veut aller par rapport à l’avenir professionnel qui se présente à elle. Une « gamine » qui veut en découdre avec les codes traditionnels du monde du travail où la jeunesse n’aurait pas trop sa place pour entreprendre. Qu’on se le dise mais Louanne CHENET a bien les pieds sur terre. Même si elle s’aventure dans un univers, celui du stylisme et de la mode, parfois parsemé d’embûches, qui peut l’amener à vivre ses rêves ; tout éveillée !

 

 

A 26 ans, la jeune femme est déjà à la tête de son entreprise, baptisée sobrement « MEILLE ». Un jeu de mot obtenu avec le prénom « Mireille ». Celui de sa grand-mère maternelle, qu’elle porte en seconde identification. Réalisant son chiffre d’affaires uniquement par l’intermédiaire du numérique et de sa référence sacralisée : Internet. Ses clientes, de tout horizon et de tout âge, vivent à Paris. Ou ailleurs, selon les cas. Paris où elle se rend très régulièrement pour y accroître son business lors d’opérations de vente éphémères au Carreau du Temple, dans le troisième arrondissement.

2024 pourrait correspondre à une extension de sa zone d’influence. Côté vente et distribution, il va de soi ! Car, elle le reconnaît bien volontiers ; pour l’heure la souriante Louanne n’est encore guère connue dans le landerneau originel. Pourtant, elle est une adepte des circuits courts et de la production locale. Déjà, les tissus avec lesquels elle réalise toute une garde-robe, y compris les accessoires, proviennent de matières « upcyclées ». Sa marque de fabrique, en quelque sorte, pour celle qui ne désire pas encombrer davantage la planète.

 

 

« Le must, pour moi, dit-elle, c’est de réaliser mes confections avec des produits made in France, tout en étant proche de Paris... ».

Concevoir librement ses « vêtements de la bonne humeur », comme elle se plaît à dire. Sa gamme chromatique n’engendre pas la mélancolie et se veut éclectique selon les tissus travaillés ; elle aime jouer avec les formes, les volumes, la longueur, les jeux de texture, les carreaux, les rayures, offrant ainsi une palette complète et insolite de ses propres visions géométriques.

Petite, elle aimait s’habiller toute seule, comme une grande. Sa passion créative la gagne alors qu’elle est encore lycéenne. S’arcboutant sur des pièces uniques dont elle seule se vêtirait. Des pièces issues de son imaginaire fécond et créatif. C’est d’ailleurs cette quête de l’unicité qui la pousse dans ses ultimes retranchements : créer sa propre marque de produits. Scolairement parlant, elle évolue dans le milieu du stylisme où elle fait ses gammes en emmagasinant techniques et savoirs, Le modélisme lui convient aussi. Grand bien lui fasse ! L’expérience s’accumule au détour des différents univers de la mode qu’elle côtoie dans la capitale. Elle s’essaie même dans l’image et le shooting. On connaît la suite et le résultat.

Le monde de l’enfant et de l’homme l’interpelle aussi. Pour laisser libre cours à son imaginaire débordant de réalisations à venir…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A croire que personne n’avait profité de la trêve des confiseurs pour partir en villégiature à la montagne afin de s’y oxygéner un peu ! Il est vrai que sur le papier, le pari de proposer la séance des traditionnels vœux dès le samedi 06 janvier était loin d’être gagné, côté affluence. Que nenni ! Les Sénonais aiment ce cérémonial et ils l’ont prouvé en prenant d’assaut (ou presque) les sièges du grand salon de l’Hôtel de Ville pour ne manquer aucune miette de ce rendez-vous obligatoire dans le sérail institutionnel. Histoire de voir un Paul-Antoine de CARVILLE, à l’aise dans cet exercice oratoire, orienté à la fois sur le bilan 2023 et les perspectives 2024…

 

SENS : Muni de son micro-cravate, impeccablement installé sur le revers de la veste de son complet bleu marine, il fend la foule, à l’écoute, assise sur plusieurs rangs dans le grand salon d’honneur de l’hôtel de ville. Flanqué de sa caméra, Frédéric BRULE, professionnel de la prise de vue – le garçon a effectué jadis ses classes dans la sphère médiatique de BFM TV – le suit de dos, de profil et de face sur ce parcours long de plusieurs mètres, renvoyant les images sur le grand écran placé juste derrière lui.

Au gré des nouvelles technologies audiovisuelles et de la captation vidéo dont il semble ignorer la présence, Paul-Antoine de CARVILLE marche d’un pas tranquille tout en déroulant ses arguments informatifs. Le maire de Sens innove en la matière dans la présentation de ses vœux. Sous les ors de cette magnifique salle, au parquet de bois qui grince un peu sous ses pas, auréolée par la lumière naturelle en provenance des fenêtres surdimensionnées du lieu.

 

Un regard dans le miroir du passé, un autre vers celui de l’avenir

 

L’évènement a mobilisé les VIP de la politique départementale. Aux côtés de l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, la sénatrice Dominique VERIEN écoute avec grand intérêt tout ce qui est dit par le jeune édile de Sens. Côte à côte, le député Julien ODOUL et Nicolas SORET, le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté, sont attentifs aux propos tenus. Un peu plus loin, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de l’Yonne, n’aurait pas voulu rater cela pour rien au monde. Ni le président du Grand Sénonais Marc BOTIN qui est là, lui aussi, en toute logique, assis à proximité de l’ancien ministre de la Coopération internationale et des Relations avec le parlement, Henri de RAINCOURT.

Il est vrai que cette séance de vœux, hormis son aspect traditionnel, a le mérite de présenter le résultat des courses – c’est-à-dire de tirer le bilan de l’année écoulée – avant de dévoiler quelques perspectives juteuses et notoires qui ponctueront sans doute le nouvel exercice temporel qui démarre.

Regardant dans le miroir 2023, Paul-Antoine de CARVILLE s’est dit satisfait de ce qui avait été réalisé avec son équipe. « Les objectifs ont été atteints… ».

 

 

Les investissements à Sens ? Ils sont tous azimuts !

 

Une allusion à peine voilée à la maîtrise des finances et du budget, le nerf de la guerre de toute collectivité respectueuse de nos jours. Une règle d’or indispensable (l’équilibre entre les recettes et les dépenses) qui favorise les investissements.

A ce titre, ils sont plutôt légion dans l’ancienne capitale des Sénons !

Souhaitez-vous des exemples ? En voilà à la pelle ! Plus d’un million d’euros destiné au financement des travaux des écoles locales, le cœur de ville reconfiguré, la réhabilitation du Clos-du-Roi, les promenades embellies, mais aussi de manière plus pragmatique et citoyen l’optimisation de la sécurité en ville avec l’apport de nouvelles recrues au sein de la police municipale, le développement d’une nouvelle stratégie culturelle avec les musées du cru en tête de gondole, les seniors bénéficiant de davantage de soutiens dans leur accompagnement, etc.

Sans compter les primes de fin d’année qui sont venues abonder l’ordinaire des agents de la ville. La cerise sur le gâteau en fait pour les représentants de la fonction publique, au service des habitants de la seconde agglomération de l’Yonne.

 

 

L’enfance, nouvel axe prioritaire dans la politique de la Ville

 

Bien sûr, Paul-Antoine de CARVILLE ne pouvait pas ne pas parler de la fiscalité et des impôts. Un sujet toujours très douloureux pour les administrés qui les subissent ! Le maire de Sens s’est donc voulu rassurant : « nous allons poursuivre les efforts dans la transformation de la ville sans pour autant augmenter les impôts… ».

Un élément de langage qu’il avait déjà annoncé l’an passé. Prouvant ainsi de facto que son credo est bien celui de la continuité. Dans l’effort à l’amélioration de sa ville et dans la maîtrise de la fiscalité, visiblement !

Niveau perspectives, plus factuelles cette fois-ci, l’édile de Sens a annoncé la publication d’un nouveau magazine, conçu par les services de la communication de la Ville, à destination d’un cœur de cible pas souvent visé par les informations institutionnelles : les enfants !

Nom de ce nouveau support : « Le Mag de Brennus ». Un média (papier ? numérique ?) qui profitera aussi de l’ajout informatif assuré par le milieu associatif local, extrêmement bien développé et dynamique dans la grande ville septentrionale de notre territoire.

L’enfance, toujours, reste à l’épicentre de l’actualité du maire de Sens avec le projet du futur Pôle Mère Enfant, probablement opérationnel au printemps prochain ou celui de l’apparition de nouvelles crèches.

Une maille du filet légitime pour tricoter l’avenir de Sens, ville qui a enregistré une diminution significative du nombre des naissances depuis 2014 mais qui au dernier recensement demeure en très légère augmentation de sa population avec un coefficient de 0,5 % observé par rapport aux autres communes de l’Yonne.

Un chouia, certes, sur l’échelle de la démographie départementale, que compte bien exploiter tout de même dans sa stratégie politique un Paul-Antoine de CARVILLE confiant en l’avenir et aux futures réussites sénonaises…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.

 

VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».

Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.

Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.

« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».

Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.

 

 

« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !

 

Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.

Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.

« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».

Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».

Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).

Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.

« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».

 

Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques

 

Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.

« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.

Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.

Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.

« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».

On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil