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Marie-Guite DUFAY n’oublie pas les recettes pour subvenir aux orientations budgétaires de la Région en 2021
novembre 15, 2020Existait-il un autre choix que celui d’allonger la dette sur une période plus longue tout en assumant ce cap de la dégradation ? La capacité de désendettement de la Bourgogne-Franche-Comté, bien inférieure à celles de bon nombre de contrées de l’Hexagone, se situait à deux années et demie. Avec les nouvelles mesures prises par l’exécutif dans le cadre du plan de relance économique, soit 400 millions d’euros de plus destinés aux investissements, elle devrait s’étaler sur les neuf prochaines années. Un delta maximal qu’il conviendra de respecter sans aller au-delà pour ne pas tout mettre en péril…
DIJON (Côte d’Or) : « J’ai choisi de frapper un grand coup parce que tous les efforts réalisés jusque-là dans les exercices budgétaires précédents nous le permettent… ». La présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite DUFAY est montée au créneau avec détermination ce vendredi en fin de matinée afin de clarifier sa stratégie avant l’assemblée plénière de ce lundi 16 novembre. Une séance où seront débattues les orientations budgétaires de l’institution régionale pour l’exercice 2021.
Face à la presse mais à distance grâce au principe de la visioconférence, l’élue qui a été contrainte de décaler le rendez-vous prévu initialement le vendredi 13 novembre a détaillé les grandes lignes directrices d’un projet budgétaire, très impacté par la crise sanitaire actuelle.
Si de facto, les débats seront prioritairement concentrés sur les dépenses, la présidente n’en omettra pour autant pas les recettes. Le nerf de la guerre, à ses yeux. Sans qu’il n’y ait de solutions miracle. Car, dans le domaine, il n’existe aucune certitude.
Tout se fera en fonction de la capacité de reprise de l’économie et des…aides fournies par l’Etat. Un état qui s’est porté par ailleurs garant de subvenir aux besoins des collectivités régionales qui en éprouveraient le besoin. La Région aura recours à cette manne quasi providentielle mais indispensable car les nouvelles orientations budgétaires qui seront décidées lors de la prochaine réunion de la commission permanente le 20 novembre s’établissent à 400 millions d’euros de financement supplémentaires. Une enveloppe destinée à l’investissement.
Un numéro d’équilibriste qui est très complexe...
D’un côté, il faut entretenir l’espoir auprès des commerçants mais aussi des cafetiers et hôtels/restaurants qui ont perdu gros dans l’affaire en les soutenant de la meilleure façon possible (une aide de 7,3 millions d’euros) tout en sachant de l’autre côté que les recettes imputables à la fiscalité (TVA, taxes sur le carburant, rentrées d’argent inhérentes au trafic des TER) seront moindres.
Un véritable numéro d’équilibriste qui nécessite une cohésion dans le pilotage de ce dossier. Rien que la perte des recettes sur les TER a été provisionnée à vingt millions d’euros à titre d’exemple en espérant que l’Etat compense le manque à gagner…
A contrario, dans ce combat qu’elle mène pour favoriser le plan de relance économique avec le soutien des EPCI via la signature d’un pacte, Marie-Guite DUFAY souhaite que la Région soit présente en investissement et en fonctionnement dans son intervention budgétaire.
Via une équation qui est la suivante : six euros prélevés par habitant dont quatre se destinent à l’investissement, un par le biais de la Région vers le fonctionnement et le reliquat qui émane des intercommunalités.
Toutefois, face aux nouvelles difficultés imputables à la seconde période de confinement, la représentante du pouvoir régional va autoriser les EPCI à intervenir sur les paiements de loyer. Avec quelques bémols, notamment pour les intercommunalités de moins de 15 000 habitants qui seront dispensées de la parité requise.
In fine, c’est une somme de 5,6 millions d’euros qui couvrira les frais de fonctionnement des professionnels qui devra être validée.
Pas de coupes sombres ni de hausse de la fiscalité…
Quant à réaliser des coupes sombres en réduisant drastiquement les budgets de fonctionnement de certains postes clés, il n’en est pas question. Ainsi, la formation des demandeurs d’emploi ne sera pas pénalisée par une quelconque décision arbitraire.
Ni même le monde de l’éducation nationale via les lycées dont la Région a les compétences en matière de gestion. Alors que la Bourgogne Franche-Comté peut s’enorgueillir de posséder au plan national le plus grand nombre d’établissements répartis sur ses huit départements. Il en va de même pour des secteurs, moins prioritaires certes mais tout aussi importants comme la culture, le sport ou l’enseignement supérieur.
De là à augmenter la fiscalité afin de contenir ces importantes dépenses, il n’y aurait qu’un pas. Que Marie-Guite DUFAY balaie d’un revers de la main définitif : « Il n’en est pas question, et je m’y engage… ».
Enfin, un geste hautement symbolique sera envisagé à destination des soignants. Et plus spécifiquement des infirmières et des infirmiers de première et deuxième année qui ont contribué à renforcer les équipes sanitaires dans les centres hospitaliers du territoire depuis le printemps. Un subside de deux millions d’euros sera ainsi versé auprès des IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) qui devront s’assurer de séances de rattrapage au niveau des formations sans qu’il y ait de préjudices pour les apprenants…
Quant à la préservation de l’emploi, elle reste une grande priorité, notamment auprès des personnes en instance d’insertion dans la vie active. Quatre mille places supplémentaires vont être intégrées à ce projet qui sera supporté avec une manne financière accordée par l’Etat.
Thierry BRET
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Le joli cadeau de DOMANYS aux artisans de l’Yonne : 26 millions d’euros seront investis dans le logement en 2021 !
novembre 14, 2020Qu’importe la crise, pourvu qu’il y ait l’ivresse ! Le principal bailleur social de notre département ne déroge pas d’un iota à sa politique d’investissement déclinable sur l’année 2021. C’est donc une enveloppe de 26 millions d’euros qui va être injectée dans l’économie locale à la construction, la rénovation ou la démolition de logements sur le territoire de l’Yonne. Une manne providentielle pour les artisans du bâtiment qui n’en espéraient pas tant !
AUXERRE : Pour son soixante-dixième anniversaire, DOMANYS vient de faire un magnifique cadeau aux artisans du bâtiment de notre territoire. Eux qui, comme tant d’autres de professionnels, vivent avec une réelle anxiété les turpitudes de l’entrepreneuriat soumis aux périodes de confinement à répétition.
Profitant de la soirée de présentation de sa politique d’investissement à l’aune de 2021, le premier bailleur social de l’Yonne leur a donné du baume au cœur. Et une mirifique manière de garnir leurs carnets de commandes, quelque peu en berne depuis plusieurs mois pour certaines de ces entreprises.
Excusez du peu mais DOMANYS va tout de même injecter l’équivalent de 26 millions d’euros l’année prochaine dans les travaux de construction, de réhabilitation et de démolition de logements sur son secteur de prédilection. Une excellente nouvelle qui devait mettre en pamoison le président de la structure lors de sa prise de parole introductive : Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental de l’Yonne.
Ce dernier fera part dans sa brève allocution de son immense fierté et de sa joie de contribuer au bien-être de cette économie territoriale qui en a tant besoin en pareille période de disette imposée par le volet sanitaire. Car, devait-il le rappeler en substance, 79% de ce programme d’investissement 2021 reviendront au plan financier du fait de leur sollicitation sur appel d’offres aux TPE et PME de l’Yonne. Une vraie bouffée d’oxygène pour sortir de l’ornière actuelle !
Après la visualisation d’une courte vidéo sur l’antériorité de l’organisme (on ne peut décemment pas résumer soixante-dix années d’existence sur un clip de trois minutes !), la directrice de DOMANYS Karine LASCOLS d’un pas alerte rejoindra le pupitre de l’amphithéâtre du 89 afin de détailler les grandes lignes de sa politique managériale et stratégique, à la fois sur le bilan 2020 et en se projetant vers l’avenir.
Les slides se succédaient à volonté sur la chaîne You Tube du bailleur social. De précieux auxiliaires visuels pour bien mémoriser les chiffres essentiels qui caractérisent une entreprise forte de 180 collaborateurs au service des habitants de l’Yonne.
Une bonne santé financière malgré le contexte difficile sur le marché HLM…
Dans les faits, le principal bailleur du département gère 9 000 logements pour l’accueil de 18 000 locataires qui sont ainsi répartis dans l’une des habitations implantées dans près de deux cents communes de l’Yonne. 32 % d’entre eux intègrent la catégorie des seniors.
Le cinquième pourvoyeur de la commande publique icaunais (168 marchés en 2019) a consacré une enveloppe financière de 23,5 millions d’euros l’an passé à la réhabilitation et l’édification des logements sur son secteur. La crise sanitaire, on le constate, n’aura donc pas eu d’impact tangible sur la volonté de la structure à aller plus en avant pour servir au mieux les intérêts des locataires. Le budget 2020 étant à la hausse !
Humaine, pratico-pratique, l’entité DOMANYS a pris de soin de régler rubis sur ongle et dans des délais de grande réactivité à trente jours ses fournisseurs et prestataires via les dix mille factures traitées cette saison !
Même si le contexte économique n’est pas aussi idyllique que cela dans la sphère HLM avec la réduction du loyer solidarité (soit une fourchette de moins-value oscillant entre 1,6 et 2,6 millions d’euros cette année), grevant de 7,3 % le chiffre d’affaires global de la structure.
Il n’empêche que la santé financière reste d’actualité pour l’un des quatre représentants de la société de coordination IDELIANS. Un état des lieux positif qui aura permis de maintenir cette année ce programme d’investissement aussi prometteur pour 2021.
Un plan stratégique de patrimoine adopté le 17 décembre 2019
La stratégie de développement de DOMANYS repose sur un PSP, plan stratégique de patrimoine. Il en définit la ligne directrice avec 36 % de production nouvelle et 64 % de préservation de l’existant. Soit l’exercice en cours, 1 733 logements à réhabiliter, 495 nouveaux logements à construire, 244 logements trop vétustes à démolir et la vente de 344 logements à des néo-propriétaires.
Ainsi, parmi les principaux projets à biffer sur les tablettes, citons au niveau des acquisitions une résidence sociale de trente logements à Auxerre à horizon du premier semestre 2022, des réalisations équivalentes à Charbuy et à Saint-Moré, l’acquisition de trois logements à Sens et de huit logements à Migennes. Soit un total de 54 logements pour un équivalent de 5,4 millions d’euros de travaux.
Côté réhabilitation (celle-ci se rapporte le plus souvent à l’établissement d’études, de diagnostics, de concertations avec les habitants, de programmes de travaux avec pour objectif la maîtrise de la facture énergétique), des consultations sont en cours à Saint-Julien-du-Sault pour 56 logements (budget de 2,5 millions d’euros avec ATRIA), à Joigny pour 124 habitations et un équivalent de 4,4 millions d’euros avec les équipes de la Ville, à Cheny pour 42 logements avec un enjeu financier de 2,1 millions d’euros avec ATRIA, à Avallon pour quarante logements avec 2 millions d’euros de travaux.
Mais, aussi à Sens 26 logements (780 000 euros), Monéteau (cent logements pour 4 millions d’euros) ou encore Vallan avec cinq logements pour 125 000 euros de budget. Soit un total de 393 logements pour 16 millions de travaux.
Reste le chapitre de la démolition : il concerne la destruction de logements implantés à Champignelles (24 logements pour 350 000 euros), Cheny (39 logements), Migennes, Druyes-les-Belles-Fontaines, Saint-Florentin et Thorigny-sur-Oreuse où il est question pour ces trois derniers exemples de supprimer une unique habitation. Au total seront concernés 79 logements pour un coût d’1,6 million d’euros.
Avis aux artisans du secteur bâtiment : la consultation des marchés publics est accessible sur la référence de Territoires numériques https://marches.ternum-bfc/
Thierry BRET
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Des feux arrière synonymes de bond avant pour la PME : BOUDIN SAS optimise ses potentialités dans l’automobile
novembre 12, 2020Malgré sa diversité industrielle, la SAS du Sénonais, l’une des quatre références à l’échelle de l’Hexagone intervenant sur la fabrication et la maintenance de moules d’injection plastique n’en a pas oublié pour autant sa cible de prédilection : la filière automobile. Certes, elle ne représente plus que 30 % de son chiffre d’affaires. Mais, le projet de modernisation et d’agrandissement de l’unité de production sénonaise permet d’entrevoir de nouvelles opportunités…
MAILLOT : La diversification des marchés possède de sérieux attraits. D’une part, elle offre l’opportunité à celles des entreprises qui la pratiquent de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier (il y a trop de risques à appréhender avec un mono-secteur !) ; d’autre part, elle favorise la créativité et la remise en question intellectuelle de ses dirigeants en faisant montre d’éclectisme et d’adaptabilité.
Encore dépendante à près de 50 % de la seule filière de l’automobile il y a cinq ans, la SAS du Sénonais a su convertir son savoir-faire industriel vers d’autres cibles alléchantes comme les domaines des sports, des loisirs ou du médical pour conforter son chiffre d’affaires sans pour autant renier son marché initial, celui de l’automobile en grande souffrance depuis plusieurs années.
Pour autant, le projet d’agrandissement de son unité de production devrait lui permettre d’entrevoir de réelles potentialités de développement avec ce milieu de l’automobile, qui a su imposer BOUDIN SAS dans le microcosme hermétique des sociétés spécialistes de la fabrication et de la maintenance de moules d’injection plastique en France.
Bénéficier de l’enveloppe budgétaire d’1,23 million accordée par l’Etat dans le cadre du plan de relance de l’automobile va inéluctablement impacté la stratégie de la PME eu égard à son cœur de cible originel. Si aujourd’hui, le milieu automobile ne représente plus que 30 % du chiffre d’affaires de la société (2,3 millions d’euros), de nouveaux projets pourraient vite venir se greffer pour favoriser l’essor de l’entreprise.
En particulier, auprès des constructeurs tels que l’a précisé le président de la SAS Dominique VIE interrogé lors d’un point presse à l’issue de la visite préfectorale il y a quarante-huit heures.
De nouveaux horizons à envisager avec les constructeurs ?
Non seulement, le charismatique chef d’entreprise possède suffisamment de contacts au sens relationnel du terme pour s’ouvrir quelques portes qui n’auraient rien d’hasardeuses dans ce milieu ; mais en outre, la capacité de travailler dorénavant avec des moules d’injection nettement plus importants, soit des pièces pouvant supporter des poids de 25 à 50 tonnes, lui ouvrirait de nouveaux horizons, peut-être encore insoupçonnés et prometteurs. Des horizons à faire converger avec les intérêts et les besoins des constructeurs eux-mêmes !
Parallèlement, en sa qualité de sous-traitant, BOUDIN SAS apporte ses compétences auprès de structures professionnelles départementales qui produisent près de 80 % des feux arrière des véhicules en France.
Des produits qui trônent en bonne et due place parmi les vitrines de présentation placées dans le hall d’accueil de la PME aux vingt-cinq collaborateurs tels des trophées qui ont fait et feront encore la gloire d’une entreprise possédant toujours le vent en poupe à l’aune de 2021. Encourageant !
Thierry BRET
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Centre France Evènements cible les congrès nationaux en réaménageant le parc des expositions à Auxerre
novembre 12, 2020Le contexte sanitaire actuel a beau rendre le parc des expositions auxerrois inaccessible à l’accueil du moindre évènementiel, il n’empêche que ses dirigeants élaborent un projet d’aménagement devant favoriser la réception de congrès nationaux dès 2021. Une enveloppe budgétaire de 700 000 euros sera injectée pour la transformation de l’un des espaces de l’édifice…
AUXERRE : Fâcheuse posture que celle-ci ! Se voir refuser un important marché par un donneur d’ordre d’envergure national sous prétexte que l’infrastructure ne possédait pas suffisamment d’espaces pour y accueillir des ateliers et des sous-commissions. C’est plutôt rageant, convenez-en !
C’est ce qui est pourtant arrivé à la filiale du groupe de presse Centre France, positionnée dans l’accueil et la gestion de l’évènementiel, cette saison. Son responsable dans l’Yonne qui dirige le parc des expositions AUXERREXPO Sébastien FUENTES s’est vu refuser la réception d’un congrès hexagonal qui aurait dû indubitablement marqué les esprits dans le landerneau. Et bien au-delà, par ailleurs ! Logique, il s’agissait du rendez-vous annuel concocté par les offices de tourisme de France (sic) !
Alors que les demandes sont exponentielles de la part des organisateurs de délocaliser le plus possible en province ces manifestations du fait de leurs coûts prohibitifs appliqués en Ile-de-France, Centre France Evènement se dit prêt à recevoir lesdites animations en 2021.
Pour cela, la filiale du groupe de presse projette d’agencer l’un de ses espaces polyvalents pour y créer une infrastructure susceptible, moyennant l’usage de systèmes modulaires adéquats, d’accueillir sept salles de réunion.
Un engagement qui a été contractualisé lors du renouvellement de la délégation de service public (DSP) reconduite pour six ans avec la Ville d’Auxerre, propriétaire du site.
Un budget de l’ordre de 700 000 euros pour aménager cet espace spécial…
Concrètement, cet espace de 960 mètres carrés bénéficiera d’un aménagement spécifique en termes de cloisonnements modulables lui permettant d’adopter cette configuration d’accueil indispensable à la venue de grands colloques et séminaires nationaux.
Sachant que dans une large majorité des cas, les donneurs d’ordre requièrent la présence d’une salle plénière, d’une salle de restauration, et de salles réservées à des sous-commissions et ateliers selon leur cahier des charges.
Côté finances, ce projet de l’ordre de 700 000 euros sera soutenu à hauteur de 50 % par la Ville (notamment pour la partie aménagement du bâti) ; charge à Centre France Evènements de financer les équipements nécessaires à la bonne fonctionnalité de ces salles au niveau de la numérisation.
Selon les chiffres fournis par Sébastien FUENTES, les congrès nationaux concernent en règle générale une jauge de présence avoisinant les mille personnes. Des congressistes qui n’hésitent pas à dépenser une moyenne de cent euros pour leur faux frais hors restauration et logement durant leur présence.
Des retombées économiques indiscutables par effet de boule de neige pour les artisans et commerçants de la ville que nul ne pourra ignorer au sortir de la crise sanitaire !
Idéalement, et selon les projections actuelles, ce nouvel espace devrait être livré courant 2021. Un précieux auxiliaire pour le gestionnaire d’accueil évènementiel qui veut faire de ce segment du « tourisme d’affaires » et des congrès nationaux l’une de ses grandes priorités…
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Neuf signatures scellent la valorisation de la Puisaye-Forterre autour du concept « Petites villes de demain »
novembre 10, 2020Il s’agit d’un nouveau dispositif. Il se traduit dans les faits par la prise d’un engagement. Celui qui a été paraphé lundi soir par une communauté de communes, en l’occurrence celle de Puisaye-Forterre, et huit localités de ce secteur. Toutes possèdent la même convergence d’intérêt : le devenir du territoire via sa revitalisation…
BLENEAU : L’instant est solennel. Figé pour l’éternité via l’ouverture de la focale d’un appareil photographique. On ne les distingue pas vraiment, faute d’une nette visibilité. Mais, sous les masques des différents signataires, s’esquissent de larges sourires. Ceux qui permettent d’entretenir l’espérance. Au service d’une zone géographique qui le vaut bien et qui possède réellement du potentiel !
Quelles soient ciblées en direction de l’espace public, de la sphère économique, au travers de l’activité commerciale, sur le développement de la vie culturelle et touristique, sur la mobilité ou encore l’accès au numérique, les différentes actions proposées à l’avenir sur ce territoire le seront sous l’estampille de ce nouveau dispositif, annoncé par le Premier ministre Jean CASTEX le 19 septembre : « Petites villes de demain » !
Une terminologie aux consonances sympathiques, mêlant la vision partagée de la revitalisation des cœurs de villes et cette nécessaire dimension de l’urbanité à taille humaine qui se doit d’être préservé.
Porté par l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), ce programme s’adresse plus spécifiquement aux communes comprenant moins de vingt mille habitants qui exercent des fonctions de centralité. Des chefs-lieux de canton qui rayonnent sur des zones rurales environnantes en faisant jouer la cohésion territoriale. Avec ce petit détail qui revêt de la plus haute importance pour bien en saisir toute la subtilité fonctionnelle : ces villes si bien ciblées présentent toutefois des signes de vulnérabilité au plan de la socio-démographie.
Préserver les particularismes locaux et la valorisation du devenir territorial
On l’aura compris : « Petites Villes de demain » n’est autre qu’une alternative instituée par l’appareil étatique pour venir en appui de ces localités qui doivent faire face à des difficultés patentes pouvant aller jusqu’à menacer leur rôle initial.
Bref : c’est un astucieux coup de pouce se présentant sous la forme d’un partenariat qui requiert un engagement conjoint de la communauté de communes ainsi que de chacune des agglomérations bénéficiaires. Un partenariat où se greffent des acteurs institutionnels ayant toute légitimité pour agir : la Direction départementale des Territoires et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires. En résumé, les services de l’Etat !
Grâce à cette osmose intercommunale déclinable au niveau de la coopération, la Puisaye-Forterre va pouvoir très vite identifier des entités d’équilibre qui vont consolider l’armature de ce futur projet territorial. Un projet qui possède un double objectif : celui de travailler sur la préservation des particularismes locaux et celui de valoriser cette vision commune quant au devenir du territoire.
Une fois la convention d’adhésion signée par toutes les parties, ce qui a été fait ce lundi 09 novembre, se déclenchera ensuite la deuxième étape de ce processus d’adoption. Il sera symbolisé par les premiers co-financements. Notamment ceux qui seront relatifs à la chefferie de projet.
Dans les dix-huit mois qui suivent la signature (c’est-à-dire jusqu’en mai 2022), une convention cadre pluriannuelle devra être validée à la lumière d’un diagnostic, d’une stratégie et d’un plan d’actions. Celui-ci devant englober l’ensemble des thématiques qui visent à conforter les centralités dans leur rôle de territoire d’équilibre. Sachant que l’une de ces actions devra obligatoirement être destinée à l’amélioration et à la rénovation de l’habitat.
En savoir plus :
Les signataires de cette convention « Petites villes de demain » sont :
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre,
Elodie MENARD, maire de Charny-Orée-de-Puisaye,
Alain DROUHIN, maire de Bléneau,
Dominique CHARPENTIER, maire de Saint-Fargeau,
Gilles REVERDY, maire de Saint-Amand-en-Puisaye,
Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye,
Michel KOTOVCHIKHINE, maire de Toucy,
Jean-Claude DENOS, maire de Courson-les-Carrières,
Eric PAURON, maire de Champignelles.
Thierry BRET
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