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Des formations à la pelle pour aider la filière du bâtiment à recruter : les Assises du BTP fourmillent d’idées…
mai 30, 2022« Quand le bâtiment va tout va ». L’adage vieux de près de deux siècles est bien connu. Une affirmation quelque peu érodée toutefois au regard des difficultés rencontrées aujourd’hui par la filière pour recruter, faute de main d’œuvre qualifiée existante. Encore trop souvent considérés à tort comme pénibles et sous-payés, les métiers du Bâtiment et des Travaux Publics ne sont pourtant pas dépourvus d’atouts, à commencer par une palette de formation protéiforme, comme l’ont rappelé les différents intervenants à la conférence ponctuant les Assises départementales du BTP le 19 mai dernier à Auxerre.
AUXERRE : Si les carnets de commandes sont aujourd’hui largement remplis et la croissance de retour, difficile pour autant de se réjouir pleinement a rappelé dans son discours d’introduction le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment, Didier MICHEL. En cause notamment, la pénurie de matériaux mettant à mal l’organisation des chantiers et une hausse des prix généralisée difficile à répercuter au client : « certains d’entre nous ont posé des matériaux pour un montant qui ne couvrait même pas leur prix d’achat. L’entrepreneur qui passe sa commande en février sera livré en juin mais au prix déterminé le jour de la livraison ! Comment voulez-vous faire une proposition de prix dans ces conditions ? ». A ces difficultés se conjugue une masse salariale sous tension, faute de trouver de la main d’œuvre qualifiée et disponible pour répondre à la demande en cette période de suractivité. Un paradoxe que se refuse à accepter la filière, qui mise sur la qualité et la diversité des formations proposées dans le département pour espérer en des jours meilleurs.
90 % de réussite au CFA Bâtiment lors des examens…
Secrétaire générale du CFA Bâtiment de Bourgogne Franche-Comté, Carine BACHELET en a rappelé ces quelques chiffres à l’échelle de la région : plus de 4 000 entreprises partenaires et 2 400 apprentis accueillis chaque année, pour 90 % de réussite à l’examen et 75 % à trouver un emploi, dans les six mois suivant leur formation. Ce sont aussi 200 stagiaires en formation continue, venus d’horizons divers, souhaitant pour certains se reconvertir, avec un élément nouveau et encourageant : « l’on touche de plus en plus de jeunes qui ont suivi un cursus bachelier d’enseignement général, voire universitaire et qui reviennent en centre de formation pour s’orienter en un an vers un métier du bâtiment… ».
Composante de l’Université de Bourgogne, l’Institut Universitaire de Technologie basé à Auxerre, est composé de trois départements dont une spécialité « Génie Civil Construction Durable » ouverte en 2015. Outre des formations de niveau Bac+3, l’établissement propose depuis la rentrée dernière une nouvelle formation diplômante sur trois ans, le « Bachelor Universitaire de Technologie » (B.U.T.). Avec un cursus s’articulant autour de mises en situation professionnelles et de périodes en entreprise sous forme de stages ou en alternance. A l’étude, des enseignements spécifiques en lien avec le territoire, souligne David JOANNIC, chef de département à l’IUT, imaginant dans l’avenir et dans le cadre du département Génie Civil, un cursus de formation liant le secteur de l’hydrogène à celui du bâtiment. Si l’on en juge par les chiffres, la spécificité Génie Civil est particulièrement attractive auprès des jeunes : pas moins de 1 400 candidatures reçues à Auxerre pour une capacité d’accueil de 50 étudiants ! Même chose en ce qui concerne l’apprentissage avec 400 candidats pour quinze élus.
Insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP…
Autre facette de la formation dans le milieu du bâtiment avec le témoignage de Céline RUFFLOCH, chargée de mission au GEIQ Bâtiment Travaux Publics. Derrière cet acronyme un peu barbare, un Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification, créé dans l’Yonne en 1995, étendu à la région en 2006, visant à jeter un pont entre les entreprises adhérentes, les salariés et les différents organismes de formation. Avec pour objectif, outre la mise à disposition de personnel via des parcours d’emploi et de formation sous forme de contrats d’alternance, d’assurer un accompagnement individualisé et renforcé de sorte de maximiser les chances de réussite de chacun. En 2021, le GEIQ BTP comptait 266 entreprises adhérentes dont 77 dans le département, pour 129 personnes embauchées au niveau régional, dont 92 % issues d’un public dit prioritaire.
Directeur de l’ARIQ Yonne, (Association Régionale pour l’Insertion et la Qualification), Mathieu CHAPOTOT en a rappelé la mission première confiée par la profession : « insérer les demandeurs d’emploi dans le BTP afin de les qualifier ensuite et leur permettre de signer un CDD ou CDI, avec l’idée de les orienter vers la bonne entreprise en s’appuyant sur l’expertise terrain ». Avec là encore, des résultats probants, qui ont permis l’an dernier à 170 demandeurs d’emploi du département, de se réinsérer dans la vie active.
Dernière intervenante de la journée, Sonia PATOURET, conseillère départementale, en charge notamment de l’insertion, qui a évoqué l’action « Brique à brique » mise en place par l’instance départementale pour faire découvrir les métiers du bâtiment à des Icaunais éloignés de l’emploi et bénéficiaires du RSA. Avec là encore, comme objectif, de casser l’image encore trop souvent négative renvoyée par la filière, « le bâtiment, ce n’est pas que le sac de ciment sur le dos, il y a plein d’autres choses, plein d’autres beaux métiers… ». Insistant en parallèle sur le fait que « l’insertion, ce n’est pas un gros mot, c’est aussi de beaux parcours, de belles perspectives, le tout, c’est de relancer la machine… ». Avec parfois parmi ces bénéficiaires du RSA, un passé de maçon, de couvreur, d’électricien… « Je ne rêve que d’une chose, vous les renvoyer ! ».
Dominique BERNERD
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L’acronyme du jour à mémoriser quelque part au tréfonds de ses neurones est le suivant : « PSP » ! Non, ce n’est pas un antépénultième sigle identifiant un parti politique. Quoique ! Puisque sa signification initiale est in fine très simple : « Plan Stratégique de Patrimoine ». Il s’applique en conséquence à la « politique » du logement. Celle que l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) a choisi de décliner à dix ans. Avec le précieux concours de la Banque des Territoires.
AUXERRE : Le qualificatif est de Mathieu AUFAUVRE en personne : « le programme qui est dévoilé ce jour par l’Office Auxerrois de l’Habitat est vraiment très ambitieux mais ô combien nécessaire pour le département ».
Directeur régional de la Banque des Territoires, dans son application sectorielle en Bourgogne Franche-Comté, le représentant de la filiale de la Caisse des Dépôts ne cache pas sa satisfaction d’être physiquement là à Auxerre.
Non seulement, sa présence accrédite le soutien apporté au bailleur social icaunais dans la conception financière de son Plan Stratégique de Patrimoine – le fameux PSP -, mais en outre, elle est le gage d’une pérennité relationnelle forte entre les deux partenaires. Car, l’engagement entre ces acteurs immuables de l’immobilier et de l’aménagement des territoires court sur une période longue, à savoir une décennie.
Indispensable rouage dans l’accompagnement des projets immobiliers applicable à notre contrée, la Banque des Territoires soutient les programmes de production et de réhabilitation des bailleurs sociaux. Pour se faire, elle a accéléré la mise en œuvre opérationnelle de son dispositif de titres participatifs, porté à un milliard d’euros sur la période 2020/2022.
Plus de 1 700 logements concernés par la nouvelle feuille de route…
Autant dire que son soutien est essentiel pour l’Office Auxerrois de l’Habitat, l’un des bénéficiaires de ce processus de financement. La feuille de route qui a été expliquée aux entreprises de la filière BPT et aux représentants des collectivités se rapporte dans les faits au développement et à l’entretien du bâti à l’estampille de l’organisme local. Cela concerne, en priorité, les quartiers de Sainte-Geneviève et des Rosoirs dans le cadre du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Mais, d’autres opérations de réhabilitation sont visées par ce dispositif, notamment celles répondant aux obligations de la loi Climat et Résilience. Sans omettre les constructions érigées dans le cadre du Plan de cohésion sociale.
Dans les faits, les représentants de l’Office Auxerrois de l’Habitat et de la Banque des Territoires ont profité de ce temps explicatif officiel, accueilli dans les locaux de la Fédération départementale du Bâtiment à Auxerre, pour valider la souscription de quatre millions d’euros de titres participatifs émis par l’OAH. Une manne judicieuse qui renforce la trésorerie du bailleur social, celui-ci pouvant désormais dérouler au cordeau l’ensemble des éléments qui figurent au sein de son PSP.
Au total, l’Office Auxerrois de l’Habitat a prévu d’investir plus de 135 millions d’euros dans les dix ans à venir, un sérieux plus pour l’amélioration du logement sur l’agglomération. Dans le détail, 465 logements seront démolis, 978 autres profiteront d’une rénovation et 290 seront construits.
Un plan stratégique qui n’est pas anodin sur l’impact territorial…
Un programme, qui rappelons-le, reçoit le coup de pouce non providentiel de la Banque des Territoires qui injecte chaque année près de 230 millions d’euros sur sa zone de prédilection afin que les organismes gérant les logements sociaux ou les infrastructures du médico-social optimisent leurs offres. Soit en faveur de la construction de près de 1 850 logements par an, soit par le biais de la réhabilitation d’autant de possibilités en Bourgogne Franche-Comté.
Quant à la politique des titres participatifs, déclinables depuis seulement deux ans – elle est établie dans le cadre du plan de relance -, elle permet de positionner la Banque des Territoires sur le devant de la scène en sa qualité d’acteur clé du logement social puisque l’enveloppe globale au niveau national s’élève à un milliard d’euros.
En 2021, Mathieu AUFAUVRE reconnaît avoir eu la chance d’en contractualiser déjà l’équivalent de 23 millions d’euros dans différents programmes. A date, ce sont 7 millions d’euros de titres participatifs qui ont été souscrits cette année. Une mécanique financière qui offre l’opportunité de pouvoir renforcer les fonds propres ou les quasi-fonds propres des partenaires qui en bénéficient, un procédé engendrant de manière systématique des effets multiplicateurs.
Le directeur régional de la Banque des Territoires devait également souligner que « ces 135 millions d’euros investis dans les dix prochaines années ne sont pas neutres en termes d’impact territorial ». Avant qu’il ne matérialise de manière officielle et en y apposant son paraphe la convention l’unissant avec le bailleur social auxerrois.
Thierry BRET
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Douze ans, déjà, pour les Rencontres Auxerroises du Développement Durable ? Comme le temps passe ! Mais, l’intérêt autour de l’amélioration de notre environnement, lui, ne s’est pas estompé. Via des kyrielles d’initiatives, de judicieuses interventions de structures associatives, d’entreprises et de collectivités qui ont pris fait et cause pour la biodiversité et la protection de notre patrimoine environnemental. Cet opus 2022 ne déroge donc pas à la règle. L’intelligence animale en sera le pôle de réflexion cette année…
AUXERRE : Chaque année, les organisateurs de cette pertinente manifestation intellectuelle remettent le couvert. Avec sa thématique spécifique, son lot d’orateurs de premier choix et ses innombrables questionnements dans le public qui tentent de trouver enfin des réponses claires et concises. Chaque année, les RADD nous reviennent sur un rythme de croisière bien huilé, depuis 2008, avec cette régularité de métronome. Sauf quand la COVID vient en perturber les règles !
Mais, jamais depuis son apparition dans le paysage associatif de notre territoire, les RADD n’ont failli à leur mission première : faire réfléchir les citoyens que nous sommes tous sur les enjeux de ces grandes thématiques que sont le devenir de notre planète, l’organisation de la cité, les échanges internationaux – bien malmenés dans le contexte actuel – et la durabilité de l’espèce humaine.
Le douzième rendez-vous s’inscrit donc dans cette louable continuité. Son thème en sera la biodiversité, vue sous le prisme de l’intelligence animale. Ce lieu de rencontres et de découvertes que sont les RADD, toujours présidées par Denis ROYCOURT, va une nouvelle fois s’articuler autour de conférences, de visites, de tables-rondes, d’ateliers participatifs, de projection-débat autour de films, d’interventions d’artistes.
Un plateau de choix du côté des intervenants…
Les meilleurs spécialistes de la connaissance animale ont donc donné leur accord favorable pour venir à Auxerre débattre et discuter avec ce public, petit et grand, fait de béotiens mais aussi de spécialistes, durant ce long week-end de l’Ascension, profitable à la réflexion.
Les capacités cognitives des animaux, leur façon de penser, les découvertes, récentes, obtenues en éthologie, ou la mémoire animalière offriront des opportunités pour faire toute la lumière sur le règne animal. Histoire que l’humain prenne enfin conscience de la réalité de la nature ?
Face à l’auditoire, des intervenants de qualité, on s’en doute. Emmanuelle POUYEDAT, directrice au CNRS et au Muséum d’Histoire Naturelle, Emmanuelle GRUNDMANN, primatologue, Laurent TESTOT, journaliste scientifique spécialisé dans l’histoire de l’environnement ou encore le régional de l’étape, Jean-François DORTIER, chef de file de « Sciences Humaines ». Trois journées intenses de plaisir intellectuel où le monde du vivant va nous apparaître bien différent…
En savoir plus :
Les RADD 2022 se déroulent du 27 mai au 03 juin à Auxerre au Silex et à la MJC.
Les temps forts :
Vendredi 26 mai à 20 heures au Silex : le Studio Evi’Danse présente son ballet : « Urgence Nature ». Il est interprété par les élèves de l’école auxerroise, avec une chanson originale : « Terre ».
Conférence de Jean-François DORTIER de « Sciences Humaines », sur la thématique : « A quoi pensent les oiseaux et autres animaux ? ».
« Plumes, Poils, Ecailles » : une série de contes pour petites et grandes oreilles avec les récits enchantés de la conteuse Claudine CREACH, accompagnée par la musique du guitariste Samy JEGARD.
Projet du film « Lynx » de Laurent GESLIN au cinéma d’Auxerre le lundi 30 mai à 19 heures.
Thierry BRET
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La double confrontation ne manque pas de piquant. Tant sur l’affiche, très alléchante entre ces deux références du football hexagonal que sur le terrain, surtout au niveau des enjeux. Avec le maintien en Ligue 1 pour l’Association Sportive de Saint-Etienne, ou sa rétrogradation. Si l’AJ Auxerre qui n’a rien d’un petit poucet prend le chemin des filets. Mais, attention, l’Yonne pourrait être submergée de supporters « verts », interdits de stade...
AUXERRE : Les clubs de supporters de l'AS Saint-Etienne, les « Magic Fans 91 » et les « Green Angels 92 » ne cessent depuis plusieurs jours, via les réseaux sociaux, d'haranguer leurs ouailles en les invitant à se mobiliser nombreuses dans l'Yonne, à l’occasion de la première des deux rencontres de barrage devant opposer leur équipe à celle de l’AJ Auxerre.
Ils en appellent à la mobilisation générale et encouragent leurs supporters à effectuer le déplacement en terre de l’Yonne. On sait que de ces deux matchs dépend la survie du club du Forez parmi l'élite, après une des saisons les plus calamiteuses de son histoire.
Or, à la suite d’incidents survenus lors de la rencontre Jura Sud Foot face à Saint-Etienne, le 02 janvier dernier en Coupe de France, la Fédération Française de Football a prononcé un certain nombre de sanctions contre le club de la Loire. Privant ses aficionados, trop turbulents, de plusieurs rencontres de Ligue 1 dans les semaines qui suivirent.
Faut-il craindre des débordements aux abords de l’Abbé Deschamps ?
La préfecture de l’Yonne voit donc la venue de supporters « Verts » du plus mauvais œil ce jeudi dans les parages du stade. Mardi en fin d’après-midi, le service communication de l’institution préfectorale a fait savoir par le biais d’un communiqué, que « la tribune visiteurs du stade auxerrois ne serait pas accessible aux supporters de l’ASSE ».
Soucieux de prévenir tout risque de trouble à l’ordre public et conserver ainsi le caractère festif et sportif de ce match capital pour l’avenir des deux formations, le préfet Pascal JAN a décidé par un arrêté officiel d’établir un périmètre de protection autour de l’Abbé Deschamps. Redoutant, des risques de débordement.
L’interdiction, valable ce jeudi 26 mai entre 16h et 24h, s’applique à toutes les personnes, soutenant ostensiblement Saint-Etienne, d’arborer des vêtements aux couleurs vertes du célèbre club, d’accéder au stade, de circuler ou de stationner sur la voie publique aux abords de l’infrastructure sportive, dans le périmètre préalablement délimité.
En outre, la présence de la fête foraine, située à côté du stade, n’arrange rien en termes de pic d’affluence attendu le jour J. Les forces de l’ordre et les équipes municipales sont sur le pont pour assurer le bon déroulement de la rencontre.
L’ambigu communiqué de presse des clubs de supporters de l’ASSE…
De leur côté, les clubs de supporters de l’ASSE incitent leurs adhérents à se déplacer en masse à Auxerre pour le match du salut. Dans un communiqué de presse, publié en début de semaine, ils assuraient que ce « déplacement était rendu possible puisqu'aucun arrêté préfectoral n'avait été pris en compte du côté des instances étatiques dans l'Yonne ».
Ce qui n’est plus le cas en l’état actuel depuis mardi soir avec la diffusion du document rédigé par les services de la préfecture de l’Yonne.
Dans leur communication, les « Magic Fan 91 », l’un des clubs d’ultras de l’ASSE précise même « qu’une réunion se serait déroulée en amont entre la préfecture de l'Yonne, les deux clubs concernés et les clubs de supporters pour que la réception des visiteurs puisse s'organiser dans le meilleur des mondes. La préfecture de l'Yonne faisant montre de mansuétude envers les supporters de la Loire, autorisant ainsi leur déplacement par souci d'équité sportive lors de ces rencontres décisives… ».
La vigilance sera donc de mise jeudi après-midi dans la capitale de l’Yonne qui pourrait être « envahie » de supporters aux couleurs vertes. Sans qu’ils aient la possibilité de se rendre au stade.
Avant que la préfecture de l’Yonne ne prenne la décision d’interdire l’accès à l’Abbé Deschamps des fans de l’ASSE ; les clubs de supporters stéphanois parlaient même de « position respectable et responsable de la part des autorités icaunaises de leur permettre de venir assister à la rencontre en qualité de visiteurs à Auxerre ».
Spécifiant en guise de conclusion dans leur communiqué par une curieuse formule, que « toutes autres informations contradictoires de la part des institutions officielles – notamment la préfecture de l’Yonne – ne devaient pas être prises au sérieux ».
Aujourd’hui, les dés sont donc jetés pour ces supporters stéphanois qui trouveront portes closes pour assister à la rencontre. Quelle sera in fine leur attitude s’ils viennent en nombre dans les rues d’Auxerre ce jeudi, frustrés et déçus d’avoir effectué le déplacement en vain ?
Un mach qui sent le soufre sur et hors du terrain, avant la phase retour disputée dimanche en fin de journée dans le « Chaudron » de Geoffroy-Guichard !
Thierry BRET
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Elle était présente à la Fête de la Bière à Appoigny : la brasserie MADDAM connaît l’ivresse de l’export
mai 24, 2022Elle excelle dans la production de bières fines. A la pression, de printemps, ou en blondes. La micro brasserie gérée par les deux cousins MADELIN, Alexis et Vianney, au pays de la viticulture – Chablis- n’en finit pas de proposer de nouvelles palettes de ce très apprécié breuvage dont l’une des spécificités, EPONA, nom à consonance gallo-romaine, a été dégustée pour la première fois à l’occasion de la première édition de la fête de la Bière Icaunaise.
APPOIGNY : Elaborée pour honorer la toute première édition de cette animation festive, la bière blonde « EPONA » se présente aux consommateurs avec un style fermier caractéristique. Une belle bière de saison s’inspirant de l’appellation originelle de la localité qui accueille l’évènement. Il en existe aussi d’autres déclinaisons. Pas mal, non plus !
La « Perle pourpre », « la Blanche à la cerise » avec sa typicité savoureuse aux arômes fruités et acidulés, la « Kéfia » aux fruits des bois, un nouveau nectar produit sans alcool et assez riche en probiotique. Et puis, celle qui revêt cette saveur fraîche et pétillante, la « Maddam ». Tiens, comme le nom de la structure entrepreneuriale qui est opérationnelle depuis janvier 2017.
De formation vini/viticole, Alexis MADELIN décide de créer, après différentes expériences professionnelles, sa société sous la certification d’agriculture biologique (AB) afin de proposer des bières fines et aromatiques. Nom de baptême original : MADDAM. Oui mais pourquoi ?
« C’est très simple, explique le chaleureux chef d’entreprise, MADDAM correspond aux trois premières lettres de la raison sociale de l’entreprise – MAD – ainsi que les trois dernières prises à l’envers. Cela forme un palindrome… ». Plutôt futé, cet Alexis MADELIN !
C’est aussi le nom des deux créateurs de la société réunis sous la même enseigne, Alexis et Vianney, deux cousins qui s’entendent à la perfection.
Une brasserie qui n’en finit plus de surprendre…
La brasserie de Chablis n’a pas hésité à s’aventurer vers d’autres arômes dans la conception de ses produits. Comme le thème oriental qui évoque une infusion de thé noir, de menthe poivrée et de menthe verte. La souche de la bactérie permettant l’élaboration de cette bière (« Kéfia ») provient de la région du Caucase.
L’élevage, parlons-en ! MADDAM conçoit ses bières en les élevant dans les récupérations de fûts de chêne, appelés pièces bourguignonnes, soit une contenance de 228 litres. Le procédé consiste à mettre de la bière dans le fût pendant huit à dix mois avant de les encapsuler.
Depuis ses origines, la brasserie de Chablis s’est fait une renommée, rayonnant dans nos terroirs et sur le marché hexagonal. L’un des établissements gastronomiques de la famille ROBUCHON, « Les Climats », les ont adoptés.
Côté export, les bières fines se dégustent au Maroc, au sud du royaume comme à Marrakech mais aussi en Asie du Sud-Est (Japon, Singapour) ou en Turquie. Naturellement, on les trouve aussi au niveau des bars, restaurants, cavistes et magasins bio de la région.
Rappelons à toutes fins utiles que la bière peut se servir entre une température de 4 à 5 degrés. Au-delà, la dégustation peut varier pour en révéler la véritable complexité aromatique entre 8 et 9 degrés.
Enfin, MADDAM a glané plusieurs titres au Salon international de l’Agriculture à Paris, remportant au passage des médailles d’or, d’argent et de bronze entre 2017 et 2019. Et cela ne semble pas être terminé !
Thierry BRET et Merouan MOKADDEM
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