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Forcément, il y a de la satisfaction dans l’air. Surtout quand on figure en bonne position dans la « bible » de ce qui se fait de mieux en matière de cabinets et d’agences en conseil et gestion de patrimoine au niveau de l’Hexagone. C’est sûr : la structure auxerroise peut s’enorgueillir de cette distinction en figurant dans le classement de l’année 2021 du magazine « Décideurs ». D’autant que c’est la seconde année consécutive !

 

AUXERRE : Elles arborent toutes deux un joli sourire : Julie GENEST, dirigeante de la structure et l’une des conseillères patrimoniales, Emilie EVRARD ! Retrouver J3G PATRIMOINE dans le classement annuel 2021 de l’une des références médiatiques majeures de la filière leur fait du baume au cœur. Créant ce sentiment de fierté indélébile que l’on éprouve une fois le travail accompli, et de la meilleure manière de surcroît !

Répertoriée dans la catégorie « Pratique de Qualité » des établissements professionnels exerçant sur les régions Nord et Grand-Est, la structure auxerroise est ainsi citée pour la seconde fois consécutive dans ce support magazine national. Mieux que de la persévérance, c’est incontestablement un gage de réussite pour l’entité icaunaise.

D’autant que l’enseigne est l’unique représentante de l’Yonne dans ce classement et à quelque chose près l’une des rares à mettre en exergue les cabinets de Bourgogne Franche-Comté ! Seules trois autres entreprises, sises à Besançon, Dijon et Lons-le-Saulnier, y tiennent la dragée haute à des entités pourtant implantées à Lille, Strasbourg, Mulhouse ou encore Nancy.

 

Un référencement permettant de renforcer la notoriété…

 

« Nous sommes très heureux de vous annoncer que nous intégrons à nouveau ce classement…, a fait savoir la cheffe d’entreprise Julie GENEST, sur les réseaux sociaux dont sont friands bon nombre de ses clients et prospects.

Parmi les critères retenus par le comité sélectif du média ayant permis de placer J3G PATRIMOINE dans la catégorie « Pratique de Qualité », citons la réputation de l’entreprise sur son marché, le niveau de formation de ses collaborateurs et consultants, le nombre et la qualité des dossiers traités, le prestige et la diversité de la clientèle ou encore la croissance de l’entreprise vue sous le prisme du chiffre d’affaires.

En outre, c’est aussi un média à part entière. D’où le nombre important d’entretiens assurés par les équipes de « Décideurs » qui procèdent ainsi à une sélection qualitative de leur panel.

Au-delà de cela, Julie GENEST se dit très satisfaite de ce référencement qui renforce la notoriété de J3G PATRIMOINE dans sa sphère d’influence…

 

Thierry BRET

 

 


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Sa dernière visite dans la capitale de l’Yonne date du 03 mai 2019. En pleine période des élections européennes et bien avant que ne survienne le funeste épisode de la COVID. Lundi 15 novembre, le président de Debout La France sera à Auxerre où il tiendra une conférence de presse. Histoire de tordre le cou aux sondages dont il n’a cure et d’expliquer qu’il a un rôle à jouer, même coincé entre Marine LE PEN et Eric ZEMMOUR…

 

AUXERRE : Avant de se rendre dans le département du Jura pour y tenir une réunion publique le 25 novembre, le leader de DLF (Debout La France) fera auparavant une courte halte à Auxerre. Ce sera ce lundi.

Sa dernière apparition dans la capitale icaunaise remonte au mois de mai 2019. Elle correspondait alors à la campagne explicative inhérente aux échéances électorales européennes.

Ce jour-là, dans un restaurant bien connu de la cité auxerroise, face à la presse, et aux côtés des candidats qui allaient défendre les couleurs du parti souverainiste, le député de l’Essonne et ancien maire d’Yerres s’appuyait sur sa dernière publication (« Résistance : comment en finir avec ce système et rendre le pouvoir aux Français ») pour expliciter ses axes stratégiques.

L’ancien candidat à la présidentielle 2017 qui avait captivé l’intérêt et les suffrages de près de deux millions d’électeurs lors du premier tour retourne donc au combat de ce round élyséen 2022. Un rendez-vous pavé d’incertitudes, à bien des égards.

 

La défiance envers les sondages qui se sont trompés aux régionales…

 

Entre-temps, la crise sanitaire a bouleversé la physionomie du pays, tant au plan économique qu’au niveau sociétal. Sans parler de la géopolitique mouvante qui peut déstabiliser à tout instant la planète et de surcroît l’Europe. Avec, en outre, le réchauffement climatique qui inquiète les jeunes générations. Celles qui ne veulent plus de cette course effrénée au libéralisme destructeur.

En interne, Debout La France a aussi connu de sérieuses turbulences au cours de ces derniers mois avec le départ de plusieurs cadres. Ceux-ci ont migré vers d’autres cieux, créant ainsi de nouvelles formations politiques. Une nébuleuse confuse dans le paysage politique où les aficionados favorables à la défense des intérêts de l’Hexagone peinent à s’y retrouver.

Un récent sondage positionne Nicolas DUPONT-AIGNAN très loin derrière la meute de candidats voulant renvoyer le président MACRON dans ses pénates ! Tout juste 2 % d’intention de vote.

Un chiffre que l’intéressé balaie du revers de la main, en précisant qu’il n’accorde aucune confiance à ces extrapolations statistiques. Des sondages qui, il est vrai, se sont lamentablement plantés lors des récentes élections régionales qui donnaient pourtant le RN, en très large vainqueur du scrutin !

 

 

Une stratégie reposant sur cinq axes prioritaires…

 

Celui qui ne veut pas s’incliner devant cette arithmétique parfois un peu trop convenue n’avait pas prévu, a contrario, l’émergence surprenante et hyper médiatisée du « pseudo » candidat Eric ZEMMOUR.  

Sur les ondes de RTL, NDA affirmait il y a peu que « les Français n’attendaient pas des oiseaux de malheur pour traiter leurs problématiques, mais bel et bien des propositions et des solutions… ».

Des solutions que ne manquera pas d’exposer le parlementaire de l’Essonne lors de ce point avec la presse, en ce début d’après-midi auxerrois.

Celles-ci seront par ailleurs mises à approbation du prochain Conseil national prévu le 27 novembre.

La stratégie de NDA repose sur cinq axes prioritaires : rendre le pouvoir aux Français en lui redonnant sa souveraineté, récompenser le travail en garantissant l’indépendance de la France au niveau industriel, rétablir l’ordre afin de juguler les flux migratoires et le laxisme judiciaire, reconstruire les services publics (Santé, Education…) afin que tous les citoyens aient un accès égal à ces services et développer enfin une écologie positive intelligente qui règle les véritables problèmes des émissions de gaz à effet de serre sans pour autant pénaliser les Français.

Un programme que le candidat à la présidentielle évoquera en présence du secrétaire départemental de DLF pour l’Yonne, Patrick MOREAU. Le maire de Foissy-les-Vézelay, ancien candidat aux élections européennes en 2009, est en effet le nouveau porte-étendard du parti depuis 2020.  

En revanche, le délégué régional de Debout La France et candidat aux législatives 2022 Pascal LEPETIT n’assistera pas à ce rendez-vous avec les médias. Se réservant pour une réunion interne concoctée avec l’ensemble des adhérents de l’Yonne qui est programmée en milieu de l’après-midi dans le Vézelien.

 

Thierry BRET

 

 


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Un an d’application et déjà des enseignements très précieux pour la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté. Cette dernière a participé à une table ronde en ouverture des Rencontres industrielles de la région (RIDY) où elle a présenté le bilan du PAIR, le Plan d’Accélération de l’Investissement Régional. Un dispositif complémentaire à celui de l’Etat qui va se poursuivre en 2022…

 

AUXERRE : Juste avant de rejoindre l’estrade qui accueillait la première des nombreuses conférences ponctuant l’intense journée des Rencontres industrielles (RIDY) concoctées par la CCI de l’Yonne, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY s’est fendue d’un petit exercice oratoire avec la presse.

Histoire de remémorer aux journalistes les fondements essentiels de ce qu’est le PAIR, le fameux Plan d’Accélération à l’Investissement Régional, l’une des clés de voûte du dispositif de relance sur notre territoire.

Un PAIR dont elle a ensuite extrait en substance les grandes lignes directionnelles lors de son intervention aux côtés de la sous-préfète en charge du plan de relance auprès du préfet de Région Fabien SUDRY, Natacha VIEILLE, et Alain PEREZ, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.

 

5 000 emplois créés malgré la conjoncture ambiante…

 

Alors, quel est le mode d’emploi applicatif de ce PAIR ? Réponses de la patronne de l’exécutif régional face à la presse…

« Pourquoi l’avoir mis en exergue sur notre territoire, ce Plan d’accélération de l’investissement ? Parce qu’à la suite de la crise sanitaire qui avait stoppé net l’activité économique l’année dernière, il nous a semblé judicieux de nous situer dans le moyen terme et de faire en sorte qu’en accompagnant des projets d’investissements qui dormaient, qui étaient larvés, qui avaient besoin d’un sérieux coup de pouce, on stimulait la création d’emplois partout sur le territoire en soutenant les projets des entreprises.   

Ce dispositif repose sur trois domaines fondamentaux : l’industriel, l’écologique et celui de la solidarité. C’est pourquoi à la lecture de ce premier bilan anniversaire depuis octobre 2020 on constate que nous sommes intervenus à la fois pour aider des processus de décarbonation dans les entreprises comme nous nous sommes appliqués à mettre en place un complexe sportif auprès d’une collectivité ou d’impulser des actions en faveur de l’emploi… ».

L’emploi, l’un des chevaux de bataille de ce dur combat dans lequel s’est engagée l’élue régionale, originaire de Franche-Comté. Un premier chiffre est donné à ce propos : 5 000 emplois créés malgré l’âpreté de la période !

 

 

60 % des fonds de ce PAIR ont été affectés sur le terrain…

 

« Quand on investit, c’est en faveur du développement de l’entreprise, ajoute-t-elle, mais chacun sait que derrière ce développement se trouve l’emploi. Naturellement, ce sont les chefs d’entreprise qui créent cette valeur ajoutée qu’est l’emploi. Ce n’est pas la Région. Par contre, la Région peut avec beaucoup d’humilité accompagner les entrepreneurs pour qu’ils embauchent les profils dont ils ont besoin… ».

Logique. D’où l’importance des financements et de ces subsides accordés aux projets des entreprises.

« L’entreprise, poursuit Marie-Guite DUFAY, a justement besoin de prendre des décisions qu’elle avait peut-être du mal à arrêter parce qui lui manquait précisément ces financements. Donc, ces aides publiques doivent arriver au moment opportun : lorsqu’un projet de développement se concrétise. Sachant que derrière ces projets, il y a de nouveaux emplois… ».

Au 01er octobre, plus de 255 millions d’euros sur l’enveloppe initiale de 432 millions ont été affectés pour soutenir les projets répartis sur les huit départements. A peu près 60 % de la réalisation de ce plan.

Une donnée statistique qui satisfait la présidente. Qui précise : « Quand nous additionnons la globalité des projets sur lesquels nous sommes intervenus, nous observons que cela avoisine déjà avec les cinq mille créations de postes ! ».

 

 

L’hydrogène et son écosystème composantes du plan stratégique à venir…

 

Evidemment, comme toutes bonnes choses, le PAIR connaîtra une fin. Marie-Guite DUFAY réfléchit-elle déjà en ce début de nouveau mandat à une méthodologie particulière pour trouver de nouvelles orientations ?

« Oui bien sûr ! Nous travaillons à une stratégie de développement économique qui va se construire avec l’ensemble des partenaires du territoire, avec les chambres consulaires, aux côtés des organisations professionnelles... ».

A ce propos, le lancement officiel de cette stratégie sera dévoilé début décembre. Mais, chut ! La présidente n’en donnera point d’autres détails au cours de cet entretien, ne déflorant pas davantage la feuille de route qu’elle s’était fixée en effectuant ce déplacement en terre de l’Yonne pour inaugurer ces RIDY.

Toutefois, on peut raisonnablement supposer que la filière de l’hydrogène et la mise en œuvre de son écosystème à usage protéiforme, tel que ceux-ci sont articulés sur l’Auxerrois depuis l’ouverture de la zone de stockage, intègrent cette future stratégie ?

« Ecoutez, je l'espère ! En tout cas, je me souviens qu'aux dernières RIDY, datant de 2019, j'avais parlé de l’hydrogène. A l’époque, j'avais rencontré à la fois de l'intérêt, mais aussi beaucoup d'étonnement de la part de mes auditeurs. On s'étonnait alors qu'une présidente de Région évoque de façon aussi affirmée ce secteur d'avenir que représente effectivement l'hydrogène. Or, nous y sommes ! Et je suis heureuse que la ville d’Auxerre compte désormais parmi les lieux de développement de l'hydrogène en France. Je l'avais dit, je l'ai fait et nous devons continuer ! Parce que dans le monde incertain dans lequel nous sommes, notamment d'un point de vue de l'énergie, l'hydrogène ne représente peut-être pas encore la solution d'aujourd'hui. Mais, une chose est certaine : c'est la solution d'après-demain ! ».

D’autant que du côté de Belfort, le bassin historique du projet de cette énergie renouvelable, se construisent les prémices de la véritable complémentarité entre les deux pôles. A suivre !

 

Thierry BRET

 


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Il aime l’Yonne et ses décideurs économiques. Ils le lui rendent bien ! Puisque nombreux aiment se délecter de ses réflexions pertinentes et de ses idées savantes faciles à comprendre. L’éditorialiste de « L’Express » et essayiste interviendra lors de la prochaine assemblée de CER France BFC dans l'Yonne à Auxerre le 22 octobre prochain…Evènement en perspective !

 

AUXERRE : Que celles et ceux qui sont déjà partenaires, adhérents et clients de CER France se manifestent vite pour mettre une option sur l’une des places disponibles favorisant l’accueil de la future assemblée générale sur le territoire de l’Yonne ! Pour les autres, une seule alternative, devenir très vite partenaire pour en bénéficier !

Une pointure de la prose économique nous revient bientôt (environ une visite annuelle ou tous les deux ans biffée sur son agenda tant il adore notre département) : j’ai nommé Nicolas BOUZOU !

On ne présente plus le personnage : une sommité de l’économie et de ses arcanes dont il sait vulgariser la moindre information, exemples à l’appui.

La plume de « L’Express », auteur de moult ouvrages, dont le dernier « Homo Sanitas » a été publié récemment, Nicolas BOUZOU est de retour !

Une aubaine pour les organisateurs de la manifestation, CER France qui organisera sa grand-messe annuelle en accueillant dans l’enceinte du parc des expositions son public d’adhérents et ses collaborateurs. 

L’économiste qui ne pratique pas la langue de bois en assénant quelques bonnes vérités invitera le public à se plonger dans les enjeux de demain, plaçant l’entrepreneur face à l’accélération des mutations que l’on peut supposer majoritairement numérique et technologique.

Bref, après l’annonce de la venue de Philippe DESSERTINE hier à Auxerre pour disserter lors de la cérémonie des vœux de l’UIMM et du MEDEF en janvier, c’est au tour de Nicolas BOUZOU de nous rendre une petite visite de courtoisie intellectuelle comme il en a désormais pris l’habitude cet automne.

Décidément, l’Yonne devient le terrain de jeu préféré des élites de l’économie. Plutôt bon signe pour l’attractivité de ce territoire, non ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les médias ne parlent plus que de lui. Si le CSA avait souhaité lui donner une nouvelle notoriété en l’interdisant d’antenne sur CNEWS, il n’aurait pas fait mieux. Eric ZEMMOUR s’invite dans les débats de la présidentielle 2022. C’est un grand cultivé pour les uns et un simple natif du 93 (il est né à Montreuil-Sous/Bois) pour les autres. Pour lui, un vrai journaliste se doit de faire de la politique et d’être nécessairement partisan…

 

TRIBUNE : Commençons par Georges Clémenceau, fondateur de « l’Homme Libre » (devenu l’homme « enchaîné ») et qui baptisera lui-même le célèbre article de Zola sur l’affaire Dreyfus du nom de « J’accuse » !

Lorsque certains passent du journalisme à la vie politique, d’autres font le chemin inverse. Bon nombre de femmes et d’hommes politiques sont désormais chroniqueurs ou éditorialistes : Julien Dray sur LCI, Aurélie Filippetti sur RTL, Raquel Garrido sur C8, Henri Guaino sur Sud Radio, Axelle Lemaire sur France Culture ou Jean-Pierre Raffarin sur France 2.

Dans le même temps, Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique, et notamment éditorialiste à « Challenges » prend un autre chemin en devenant porte-parole de l’Élysée.

La rédaction de l’hebdomadaire économique serait « soulagée de son départ » selon le témoignage de l’un de ses confrères recueilli par « Libération » daté du 30 août 2017. La société des journalistes du titre s’étant alarmée, en mars 2017 par voie de communiqué, de l’équilibre politique « gravement occulté par le nombre d’articles pro-Macron ou défavorables à ses adversaires sur le site internet de Challenges »

ZEMMOUR dénonce en permanence la tendance « gauchiste » des chaînes publiques (radio ou télé). Soit-dit en passant, on peut s’étonner des sommes démentielles versées par France Télévision à Rachid Arhab et Françoise Laborde pour leur permettre de quitter France Télévision et rejoindre le CSA. Un lien avec ZEMMOUR ? On peut s’interroger…

On peut parler aujourd’hui du phénomène ZEMMOUR. Il suffit qu’il soit l’invité d’une quelconque émission pour qu’aussitôt cette dernière pulvérise ses records d’audience. Il semble évident que les journalistes de CNEWS se comportent en soutien inconditionnel de leur collègue. De Christine Kelly à Pascal Praud, il ne se passe pas un jour sans que l’on parle de son dernier livre (il se vend comme des petits pains) ou de sa nouvelle polémique.

 

Un personnage qui dérange immanquablement...

 

Trublion venant jouer dans la cour des grands, Eric ZEMMOUR déstabilise la classe politique et le monde des journalistes par ses prises de position volontairement polémiques. La forme et le fond sont en cause : des accents de vérité sans tricherie. Il est sincère dans ses réponses, au dire des collègues de travail qui l’ont connu. Sur le fond, notre polémiste est toujours hors de la doxa ambiante et d’un discours convenu, politiquement correct.

Qu’on le veuille ou non, il imprime le tempo avec ses thèmes dans le débat public de la campagne présidentielle ! Il rythme la cadence par ses shows à la télé ou en dédicaces pour son livre. Il se prononce philosophiquement pour la peine de mort, pour la fermeture des frontières aux émigrés, sur les prénoms aux connotations trop « exotiques »…

Aussitôt, les médias demandent aux contradicteurs politiques de se positionner. Depuis deux ans, il dénonce les « faux alliés » de la France, comme l’Allemagne et les Etats-Unis. L’affaire des sous-marins australiens semble lui donner raison…

 

Le nihilisme fait le lit de tous les fanatismes…

 

 

Si tous ses opposants affirment que les Français sont très éloignés des préoccupations soulignées par Zemmour, on est en droit de s’interroger. En effet, si on additionne celles et ceux qui votent à droite (classique ou extrême droite), on se trouve devant une majorité de nos concitoyens, soulignant l’immigration parmi les problèmes dominants.

La gauche, PS, EELV, LFI, refuse d’admettre qu’elle n’a plus le leadership de la pensée et qu’elle est devenue minoritaire en France, comme dans de nombreux pays d’Europe.

La droite extrême se développe en Europe par des revendications communes. Utilisant un discours très populiste, les partis extrémistes dénoncent l’immigration, revendiquent la souveraineté de leur pays, conspuent l’Europe et parfois l’euro. Une composante autoritaire affirmée, particulièrement explicite sur le terrain de « la loi » et de « l’ordre » et qui prône un programme économique composite, faisant la synthèse du néo-libéralisme des années 80 et du protectionnisme des années 90. Pour couronner le tout, l’usage immodéré du discours « antisystème » de dénonciation des « élites venues d’en haut » prolifère.

 

 

Le problème, c’est que le refus d’écouter le peuple provoque la colère inextinguible de beaucoup. Xavier Bertrand, comme Eric Zemmour parle d’un risque de guerre civile en France. La gauche veut diaboliser ceux qui ne pensent pas comme elle. On noircit, on dénigre, on calomnie, on « hitlérise » les soi-disant mal pensants !

On a vu des affiches de Zemmour et du président Macron affublés d’une moustache, d’une mèche et d’une croix gammée ! Nier les évidences et caricaturer ignoblement ceux qui sont adulés par certains, c’est attiser les haines et les rancœurs. N’oublions pas que le nihilisme engendre le fanatisme !

 

« La France n’a pas dit son dernier mot »…

 

C’est le titre évocateur du dernier livre d’Eric Zemmour. Tout un programme pour une campagne électorale ?

Mais là où Le « Suicide français » était teinté d’un certain pessimisme fataliste, « La France n’a pas dit son dernier mot », ouvre sur un espoir : l’histoire n’est peut-être pas encore totalement écrite. Il existe encore – et Génération Z en est la preuve – des Français qui cherchent à sauvegarder ce qui a fait de la France un beau pays, fier de ses valeurs et de ses racines.

Avec la liberté de ton qui le caractérise, Eric Zemmour s’apprête ainsi à donner sa vision politique de ce qu’il faut faire pour contrer notre déclin. Ce dernier livre se présente ainsi à la fois comme « une autobiographie politique » où il évoque « l’évolution du pays », à la manière des « Choses vues » de Victor Hugo, et comme une réponse au « Suicide français » en posant finalement la question tant attendue : « comment s’en sortir ? ».

Avec cet opus, nous ne sommes pas très loin d’un début de programme électoral. Un livre qui pulvérise les records : 200 000 exemplaires imprimés, 100 000 programmés en réédition à cause de ruptures de stocks, nos « politiques » refusent de dire qu’ils le lisent !

Un(e) journaliste, sûrement un(e) intellectuel(le) de gauche, avoue l’avoir lu et trouver une faute d’orthographe ! Bravo, il ou  elle a pêché ce lourd péché (lire le livre pour comprendre ce clin d’œil…).

Un seul homme de gauche, vieux routier de la politique, le plus cultivé sans aucun doute, accepte le débat et la confrontation : Jean-Luc Mélenchon. Si depuis longtemps, on connaît les solutions préconisées pour le rétablissement de la légitimité nationale, Zemmour est toujours attendu sur les sujets économiques et financiers. Sur ces thèmes, le livre n’apporte toujours aucune réponse.

La liberté d’expression, gravée au marbre de la révolution, fait partie de notre culture mais semble de plus en plus altérée par les pouvoirs de la Vème République et particulièrement par le locataire de l’Elysée.

 

 

Des thèmes qui parlent forcément aux Français...

 

La France, la culture, le terrorisme, l’immigration, la délinquance, la souveraineté nationale, la justice, les juges…intègrent le catalogue de thèmes les plus marquants du futur candidat ( ?) Zemmour. Il est certain que pour avoir des arguments contraires, il faut une culture que beaucoup n’ont pas. Là va être son problème : se mettre à la portée de chacun, cultivé ou non, et la tentation de la manipulation est grande.

Depuis trente ans, Eric Zemmour n’est pas dans le politiquement correct, hors des pseudos évidences qui polluent les gogos des miasmes nauséabonds de la médiocrité.  On fracture, on divise la France en deux camps : les « pour » et les « contre ». Pour les chasseurs ou pas, pour les sapins de Noël ou pas, pour l’avortement ou pas…

Tous ceux qui souhaitent présenter notre pays comme une France de « gauche » et une France de « droite » se trompent lourdement ! La France, pays des Droits de l’Homme (lire aussi « Les Droits de la citoyenne » d’Olympe de Gouges), c’est aussi une culture judéo-chrétienne-romaine-grecque et issue des divinités celtes. Un pays religieux et spirituel.

On appartient à l’histoire des héros, des escrocs, des résistants et des collabos, depuis Clovis, les Capétiens, Danton et Robespierre, Napoléon, de Gaulle…  Les Girondins de la Révolution, plus fanatiques que les Montagnards, plus bourgeois et modérés appellent des révoltes et des contestations politiques dignes de nos clivages. L’Orléanisme du XIXème siècle, classé à gauche s’oppose aux Légitimistes qui rêvent du retour de la royauté. Ce qui était à gauche se retrouve souvent à droite. Les libéraux sont catalogués à droite tandis que Benjamin Constant, homme politique né en 1763, fait figure de gauchiste !

Nous sommes un peuple riche de notre Histoire, turbulent, insoumis et parfois révolté, incapable de tempérance…C’est tout notre charme !

Alors rêvons un peu : j’imagine un square ou une place publique, avec pour décors deux belles sculptures. Celle de Napoléon et celle d’une grande résistante, Joséphine Baker. On pourrait juste l’entendre fredonner : « J’ai deux Zemmour ! »…

 

Jean-Paul ALLOU 

 

 

 

 


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