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La révolte des « Gilets jaunes » a conduit le gouvernement à ouvrir son portefeuille : personne ne peut l’en blâmer. On ne sait pas encore très bien ce que cela représentera au total. Selon certains économistes, l’enveloppe s’inscrit dans la fourchette de 10 à 15 milliards d’euros. Il y a quelques mois, le gouvernement a débloqué 8 milliards d’euros pour son plan de lutte contre la pauvreté. Là encore, on ne peut qu’approuver.

TRIBUNE : Néanmoins, une fois que l’on a enregistré ce montant de 8 milliards, il n’est pas interdit de faire ce petit calcul : selon l’INSEE, 9 millions de personnes sont considérées comme pauvres. Cela fait donc 888,88 euros par personne. Comme le plan porte sur le quinquennat et qu’il reste encore quatre ans à courir, cela fait 222,22 euros par an et par personne, soit 18,52 euros par personne et par mois. C’est bien. Mais personne ne pense sérieusement que l’on va réduire la pauvreté avec une subvention de 18,52 € allouée par personne et par mois. En revanche, du côté de la Société du Grand Paris, les milliards s’envolent beaucoup plus haut. Selon un rapport de la Cour des Comptes, le dérapage des coûts par rapport aux prévisions est considérable. On se situe déjà à 12,4 milliards d’euros. Comme l’écureuil du blason du surintendant Fouquet, on se demande « jusqu’où ne monterai-je point ? ». Ainsi en est-il des dérapages des coûts : « jusqu’où monteront-ils ? ».

Une facture de l’ordre de 25 milliards d’euros pour les citoyens Français…

Comme nous avons encore quatre ans de travaux devant nous, on peut imaginer que cette somme rondelette va continuer de progresser comme le fameux écureuil de Fouquet. Sans être d’un noir pessimisme, on peut imaginer que la facture finale de cette belle opération s’élèvera au double du budget prévisionnel et donc, que le dérapage sera de l’ordre de 25 milliards d’euros. C’est le montant de la facture que les Français devront acquitter. C’est le même montant qui a été alloué à une partie des Français qui ne peuvent pas boucler leurs fins de mois au plan de lutte contre la pauvreté.

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La Cour des Comptes, toujours très méticuleuse, explique que les travaux supplémentaires, notamment pour le traitement des déblais, ainsi que les provisions pour aléas, ont été très largement sous-évalués. Cela n’étonne personne. Espérons que cette affaire de la Société du Grand Paris ne nous jouera pas le tour du beau musée des Confluences à Lyon. Dont le budget initial s’élevait à 120 millions d’euros et le coût final aura dépassé 400 millions d’euros !

Fiscalité : chassez le naturel, il revient au galop !

Alors que faire ? Vous l’avez deviné : on va créer une taxe nouvelle. Chassez le naturel, il revient au galop ! Donc le gouvernement, peut-être en concertation avec les dirigeants du Conseil régional d’Île-de-France, sans oublier nos experts de Bercy, a imaginé une nouvelle taxe sur les parkings commerciaux pour combler le trou financier. C’est une variante amusante du sapeur Camembert : on creuse des trous et on obtient des déblais dont on ne sait plus que faire. Et, pour combler les trous, on met des taxes. Des taxes, encore des taxes, toujours des taxes. Depuis des siècles, c’est le seul outil de gestion utilisé par les dirigeants politiques de la France.

Alexis de Tocqueville, dans son livre « L’Ancien Régime et la Révolution », a mis en évidence la multitude de taxes qui frappaient le paysan français. Il a eu cette phrase prophétique concernant ce paysan : « On comprend la haine qui s’est accumulée au cœur de cet homme pendant des siècles ». Les excès monstrueux de la Révolution française n’ont pas d’autres explications : la haine accumulée au cours des siècles et les scandaleux avantages des privilégiés. L’explosion des « Gilets jaunes » s’inscrit dans la même exaspération, celle du manant écrasé d’impôts, de taxes à l’infini et de droits payés sur tout acte de la vie quotidienne.

L’exorbitant loyer du dirigeant de la Société du Grand Paris…

Et les dirigeants ? Ne vous inquiétez pas pour eux, ils vont bien. Ainsi « Le Canard enchaîné » a dénoncé le coût énorme du logement de fonction alloué au dirigeant de la société du Grand Paris : 6 400 euros par mois, dépassant de 70 % le plafond fixé par l’encadrement des loyers de ce secteur de Paris, qui s’élève pour l’appartement de ce dirigeant à 3 816 euros…

Si l’on ajoute toutes les charges annexes au loyer d’un appartement, le coût du logement de fonction de ce grand dirigeant est de l’ordre de 8 000 euros par mois.

Encore une fois, nous pouvons établir une comparaison significative avec ce qui a été accordé aux bénéficiaires du SMIC et à ceux du plan de pauvreté : 100 euros par mois pour les salariés au SMIC et 18,52 euros pour les bénéficiaires du plan contre la pauvreté.  

Des révolutionnaires aux « Gilets jaunes », les mêmes causes produisent les mêmes effets. Jusqu’où ce mouvement va-t-il aller ?

Emmanuel RACINE


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Favorable au développement de la recherche, dans le but d’élaborer un fromage de chèvre bien ancré dans le territoire, le premier prix du concours « Initiative au Féminin » réagit après l’obtention de cette récompense régionale. L’agricultrice de Saint-Bris-le-Vineux a su convaincre le jury de cette treizième édition, de la pertinence de son concept, porteur de belles espérances pour la jeune femme. Il ne reste plus que quelques jours aux internautes soutiens de l’initiative pour parrainer et tester les produits de la ferme d’Ultéria…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Quelles sont vos premières impressions après avoir été nommée lauréate au concours Initiative au féminin ?

C’est une immense surprise. C’est une très belle reconnaissance et un encouragement dans la mise en place de ce projet. La raison d’être de la ferme d’ULTERIA est de proposer une alimentation bio, saine et pleine de goût grâce à une ferme moderne, technique et respectueuse de l’environnement au sein de l’écosystème en permaculture Ulteria (école Montessori, Mobil Wood, centre de formation, maison citoyenne…).

Quelles sont les perspectives évolutives au plan professionnel avec ce prix empoché et cette notoriété nouvellement acquise ?

Cela consolide le projet et renforce sa vision. Ce prix va permettre de faire de la recherche. Par exemple, il y aura la mise au point d’un formage totalement innovant et ancré dans son territoire

Pourquoi avoir choisi de développer une contribution participative via une plateforme de crowdfunding ?

Via la plateforme « Miimosa », je propose de soutenir et suivre la création et le développement de la ferme d’Ulteria. Ainsi, nous proposons aux internautes de parrainer une chèvre, une poule, des préventes de fromages, des savons… et surtout de tester en priorité nos fromages et spécialités ! Il suffit d’aller sur ce lien : https://www.miimosa.com/fr/projets/la-ferme-d-ulteria-des-chevres-au-coeur-de-notre-ecosysteme. Mais, attention, il ne reste plus que quelques jours pour pouvoir le faire…L’objectif est de pouvoir partager avec des personnes passionnées et d’avoir leurs avis. Il est important pour moi que ce lieu soit vivant et ouvert sur son territoire. Il nous faut pour cela organiser régulièrement des événements. Par exemple, créer un réseau pour animer la ferme et organiser un événement dès que le bâtiment sera terminé…

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Quelles sont vos attentes par rapport à ce dossier de financement ?

La collecte via la plateforme Miimosa va permettre de financer l’achat des chevrettes pour démarrer la ferme d’Ulteria. Nous avons choisis la race Alpine pour la qualité de son lait. Le public pourra les voir dès que la ferme sera ouverte.

Comment envisagez-vous les perspectives de votre société à cinq ans et les profils des futurs emplois ?

L’idée est de créer des emplois en local, polyvalents (chèvrerie et fromagerie) pour des collaborateurs qui souhaitent s’impliquer dans la réussite de la ferme d’Ulteria. C’est-à-dire avoir les pieds dans la terre de Saint-Bris le Vineux et la tête dans les étoiles !

 


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Trois idées fédératrices expliquent la configuration architecturale et stratégique du nouvel « Espace agricole et rural » de l’Yonne. Inauguré il y a peu, le complexe composé de trois édifices entièrement réhabilités s’étend sur près de 10 000 mètres carrés de terrain, rue Guynemer à Auxerre. L’infrastructure dont les travaux de réhabilitation viennent de s’achever après trois longues années de labeur, accrédite la volonté accrue de mutualisation entre les trois partenaires occupants (Chambre consulaire, MSA et GROUPAMA), une présence forte en offres de services et en préservation des emplois locaux, ainsi que l’engagement vertueux, favorable à l’essor de la transition énergétique. Le monde agricole et ses filières dérivées disposent désormais d’un site de convergence d’intérêts et de développement unique en son genre…

AUXERRE : Le monde agricole, ses filières dérivées et ses partenaires naturels entrent de plain-pied dans le modernisme d’un troisième millénaire fait d’ergonomie, d’enjeux énergétiques et de pragmatisme. Nombreuses furent les personnalités du sérail institutionnel, économique et politique de la région qui ont pu en apprécier la quintessence opérationnelle lors de la cérémonie inaugurale du lieu, prévue à cet effet.

Mobilisant trente-deux entreprises artisanales dont plus d’une vingtaine étaient originaires du département, ce vaste chantier s’est enfin achevé après de longs mois de travaux, répartis sur plus de trois ans.

Ce nouvel espace ayant permis la rénovation de trois bâtiments existants s’étire sur près de dix mille mètres carrés. Il se situe à quelques encablures du cœur de ville. Une prouesse topographique qui prend ses sources originelles dans l’histoire de ce lieu.

Pour bien en comprendre le fondement, il faut remonter en 1964. Date à laquelle, on assista aux premières étapes fédératrices de ce projet. Cette année-là, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et les Assurances Mutuelles Agricoles optèrent pour l’achat de ce terrain, sis rue Guynemer. Quelques mois plus tard, la MSA céda une partie de cette surface constructible à la Chambre départementale de l’Agriculture. Les premiers bâtiments sortirent de terre.

Au fil des décades, les évolutions réglementaires incitèrent les organismes occupants à apporter une touche de modernisation à ces édifices. Ce fut le cas notamment avec le développement des accès aux personnes à mobilité réduite, l’amélioration du confort de travail des salariés et l’optimisation de l’accueil au grand public.

Les nouvelles normes liées à la réduction de la consommation énergétique entrèrent également en vigueur. Modifiant la dimension structurelle et organisationnelle de ces trois bâtiments, voués à connaitre une phase évolutive nécessaire.

Un budget de 11 millions d’euros de travaux…

Assurée pour sa maîtrise d’ouvrage par les cabinets ATRIA Architectes et URBAN Ingénierie, la rénovation de ce site, souvent désigné de facto comme étant la « Cité de l’agriculture », s’inscrivit parmi les priorités de ses responsables au début des années 2010. C’est sous la précédente mandature de la chambre consulaire de l’Agriculture que la décision fut prise.

Ce projet devait traduire la volonté tacite de mutualiser la globalité de ce complexe patrimonial, au niveau de son mode opératoire, autour de ces trois acteurs majeurs. A savoir, la Chambre d’agriculture de l’Yonne, la MSA et l’assureur mutualiste, GROUPAMA.

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Si le renfort de la qualité d’accueil des publics (une population à majorité agricole) fréquentant ces lieux se faisait jour dans les esprits depuis longtemps, l’accroissement de la notion de « pôle de services » devint une nécessité. Soucieux de maintenir des prestations qualitatives de proximité, tout en préservant les emplois dédiés, les responsables des trois entités unirent leurs efforts en élaborant ce concept d’accueil au sens vertueux.

Le partage des espaces communs, l’optimisation des coûts (une enveloppe budgétaire de 11 millions d’euros de travaux sans subventions publiques) et la valorisation de cette synergie mutuelle constituèrent le socle solide de cette grande réalisation.

Sachant que les porteurs du projet purent compter sur l’appui et l’aide des services administratifs périphériques qui auront été des facilitateurs à l’aboutissement du dossier, à l’instar de la préfecture ou de la Ville d’Auxerre.

Conserver les savoir-faire et les compétences locaux à 100 %…

Lors de leurs prises de parole successives le jour J, celui de l’inauguration, les trois présidents des organismes précités, Dominique BOSSONG, au titre la Mutualité Sociale Agricole, Etienne HENRIOT, pour la Chambre de l’agriculture et Pascal MAUPOIS, porte-voix de la fédération départementale des caisses locales de l’Yonne de l’assureur GROUPAMA Paris Val de Loire, exprimèrent leurs soutiens au maintien de la valeur ajoutée locale apportée par ce nouvel espace du troisième millénaire.

Ainsi, le développement économique, la conservation des compétences et des savoir-faire et, surtout, le soutien aux emplois de proximité trouvèrent grâce à leurs yeux. Des items qui résument à eux seuls cette convergence d’intérêts et cette réciprocité devant aboutir à ce complexe hors norme dont disposeront désormais les filières du milieu agricole dans l’Yonne.

L’infrastructure, dans sa configuration novatrice, offre des solutions d’isolation renforcées. Afin de garantir le 100 % éco énergies, envisagé par la maîtrise d’ouvrage. Pourvus de systèmes passifs d’amélioration du confort intérieur (brise-soleil, rideau à gestion automatisée, centrales de traitement d’air double flux, éclairages LED, utilisation de bardages terre cuite et bois…), les trois édifices intègrent ce schéma de la protection environnementale dont les entités utilisatrices ne pouvaient se soustraire dans leur cahier des charges.

Même si, et ce sera peut-être le seul regret notable, l’emploi de matériaux biosourcés, tels que le chanvre, n’a pas été possible car incompatibles avec les normes des « établissement recevant du public ».

Grâce à cet « Espace agricole et rural » d’une autre dimension éthique et opérationnelle, les acteurs de l’agriculture se dotent d’un outil extraordinaire, moderne et représentatif, bien ancré dans l’air du temps vis-à-vis de ses enjeux environnementaux.


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Chercheure renommée, après une expérience solide de l'entreprise, Yosra BOUGHATTAS mène ses recherches sur la notion de compétence en France, au Canada et dans de nombreux pays. Elle nous livre un point de vue qui nous concerne tout particulièrement : quelle est la compétence spécifique d'un manager ? Une lecture d’une experte en la matière, proposée par les auteurs de « 16h44, la Minute du manager », partenaires de PRESSE EVASION, afin de vous faire progresser davantage et vous permettre de bien débuter la nouvelle année…

TRIBUNE : Intervenante de l’Université d’Artois, en qualité de chercheure, enseignante et consultante en entreprise après une expérience vécue dans de grandes sociétés privées telles que Orange ou le groupe ZANNIER, Yosra BOUGHATTAS fait autorité sur le thème du management des compétences de l'entrepreneur. A travers ces lignes, accordées lors de son interview, elle nous montre que, contrairement à nos intuitions, « la performance de l'entreprise dépend directement de la compétence de l'entrepreneur. Sa motivation ne fait que modérer ou accélérer sa performance… ».

Vous pensez que la notion de compétence entrepreneuriale est une clé du management des organisations modernes encore sous-exploitée au sein des PME ?

Oui, plusieurs études l'ont démontré. Le concept de compétence est essentiel pour les PME que ce soit pour assurer un développement solide à moyen terme ou pour prévenir des failles importantes.

Les études ont démontré que la performance d'une PME est intimement liée à la compétence de l'entrepreneur. Sa compétence est centrale pour la réussite de son entreprise. La motivation de l'entrepreneur modère la performance mais la clé est sa compétence.

Même si c’est contre-intuitif, la motivation de l'entrepreneur n'impacte que l'intensité d'apprentissage (plus ou moins vite, plus ou moins fort). Une des conséquences est que devenir un entrepreneur performant se travaille.

Comment se crée et se construit la compétence chez l'entrepreneur (et donc par ricochet la performance de l'entreprise) ?

Pour bien comprendre la compétence, il faut l'analyser dans le contexte de l'entreprise et de son projet.

Par exemple, la compétence en « prise de risque » n'est pas la même pour un entrepreneur en bâtiment que pour un start-upper dans l’informatique. Alors qu'il s'agit de deux entreprises de même taille confrontées à la même problématique de management.

Il faut ensuite faire la différence entre les compétences génériques et les compétences spécifiques : les compétences spécifiques sont liées au secteur d'activité (par exemple pour identifier une opportunité de marché dans l'immobilier, faire un choix judicieux de logiciel dans une société informatique...). Elles sont déterminantes.

Les compétences génériques (recruter, assurer la gestion...) sont moins critiques. Elles doivent donc faire l'objet d'un processus conscient et proactif de la part de l'entrepreneur. Ce processus s'appuie sur un système d'évaluation permanent.

Cela explique que l'entrepreneur qui a le « nez dans le guidon » ne peut pas aspirer à la pérennité de son entreprise et à un développement structuré.

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Comment l'entrepreneur doit-il s’y prendre pour structurer un développement durable ?

L'objectif consiste pour lui à « checker », à partir des compétences génériques, celles déjà acquises et surtout les compétences manquantes nécessaires dans le cadre du développement ou de l'évolution à venir de son entreprise. L'aide de mentors, de conseils extérieurs, de coachs publics ou privés lui sera bien sûr d'un appui certain. Cette aide peut provenir aussi de collègues, à condition qu'elle s'installe dans un processus structuré à une cadence régulière, chaque trimestre.

Les compétences manquantes (par exemple acquérir une nouvelle compétence en recherche de fonds de croissance, ou développer un réseau de franchises...), une fois identifiées, pourront s'acquérir : en valorisant des compétences préexistantes chez certains collaborateurs, en recrutant de nouveaux talents sur cette compétence stratégique et en formant spécifiquement certains collaborateurs, voire en le formant lui-même.

Il s’agit vraiment d'un processus d'apprentissage entrepreneurial, très différent du processus d'apprentissage scolaire. Il demande une certaine discipline mais son impact sur la performance de l'entreprise rend cet effort vraiment payant !

On le constate dans de nombreuses PME canadiennes, habituées à ce mode de fonctionnement.

Comment mettre en œuvre ce processus dans ma PME dès demain ?

La compétence entrepreneuriale pour les nuls se définit en quatre étapes :

1° Je repère et formalise mes compétences fortes et mes besoins par rapport au développement à mon entreprise, et mon projet à moyen terme,

2° J'identifie les compétences clés à acquérir (devenir présent sur les réseaux sociaux, développer de nouvelles capacités en e-commerce, me construire un réseau en Chine...),

3° Confronter cette liste à mon entourage de confiance (associés, collaborateurs clé, accompagnateurs…),

4° Mettre en action un programme pour compléter le « chaînon manquant »

  • Recruter un chinois pour supporter mon développement export dans cette zone,

Intégrer un jeune expert des réseaux sociaux,

  • Former mes managers au coaching, mon contrôleur de gestion à de nouvelles techniques de reporting, etc.

Philippe CARPENTIER


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Association pluraliste, indépendante de toute idéologie, de tout mouvement politique, syndical et religieux, l’AFDER a pour ambition de représenter les usagers quelle que soit leur dépendance. L’association regroupe des adhérents attachés à la responsabilité et la liberté dans les choix thérapeutiques. Le président national Julien CHARTIER explique la vocation de cette structure qui lutte contre les phénomènes d’addiction en France. Et plus spécifiquement, ceux inhérents à la consommation de cannabis.

TRIBUNE : En 2009, se crée de fait une association d’anciens patients d’un centre de traitement situé dans l’Aisne (APTE). Très rapidement rejointe par les anciens patients de plusieurs autres centres de traitements, l’association se mobilise et crée une structure pour et par les usagers en 2010.

Depuis, nous comptabilisons plusieurs centaines d’adhérents. En tant qu’usagers des services de santé, nous avons accumulé un nombre considérable d’expériences tout au long de nos parcours de santé et nos expériences nous ont servi à survivre à la dépendance active. La souffrance et le besoin de partager cette expérience commune nous ont poussé à créer l’AFDER, pour que les dépendants ne meurent plus de cette maladie.
L’AFDER est une association de citoyens à part entière qui veulent transmettre leur expérience de la dépendance.

Regroupant des femmes et des hommes pour qui l’entraide, le pair aidant, l’ « empowerment » sont devenus une évidence. Nous intervenons en entreprise aussi pour faire de la prévention et de l'accompagnement auprès des personnes qui en font la demande. Nous vivons dans une société addictogène où les consommations à risque ne cessent de s’accroître et nous l’observons au quotidien.

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Les jeunes générations expérimentent de plus en plus de substances...

L’alcool, le tabac ou le cannabis sont des substances que l’on expérimente à l’adolescence. Il n’y a donc rien d’étonnant à voir les chiffres avancés par les études progressés : 30 % des jeunes boivent de l’alcool et 24 % fument du tabac au moins une fois par semaine. Notre société vit désormais dans une consommation excessive d’écrans. Concernant les réseaux sociaux, 26 % des 18-22 ans estiment passer plus de cinq heures par jour sur les réseaux sociaux, 10 % plus de huit heures, le phénomène est relativement nouveau. Nous n’avons donc pas encore beaucoup de recul en fonction de données antérieures.  Nous savons maintenant que notre société vit désormais dans une consommation excessive de tout. C’est un enjeu à la fois médical, psychologique, psychiatrique et social, caractéristique d’une société addictogène.

Julien CHARTIER


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