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Un florilège de bons mots aux Conversations de l’Abbaye : « l’immortel » Marc LAMBRON démystifie l’Académie française
novembre 26, 2023Pour leur premier rendez-vous de l’automne, les Conversations de l’Abbaye se sont placées sous le signe de l’immortalité. En accueillant l’académicien Marc LAMBRON. A la fois romancier, essayiste et critique littéraire, mais aussi membre du Conseil d’Etat. Il fut élu le 26 juin 2014 au fauteuil de François JACOB et a régalé le public d’anecdotes savoureuses sur la vénérable institution.
AUXERRE : Avec une moyenne d’âge dépassant les 70 ans, la « Vieille Dame » du quai Conti est souvent brocardée, voire critiquée. Mais, que sait-on de ses règles, de ses conventions et de ses mœurs ? C’est pour répondre à ces interrogations que les Conversations de l’Abbaye avaient convié celui qui y siège depuis près de dix ans, élu à l’âge de 57 ans, presque un « gamin », à l’échelle de l’Académie française : « comme l’immortalité est brève, autant commencer tôt… ». Le ton de la soirée était donné ! Place à l’humour et à l’esprit, pour le plus grand plaisir du public présent.
« Je vais essayer de vous dresser un portrait ethnologique des mœurs de la tribu… » Et quelle tribu ! Vieille de près de quatre siècles, après sa fondation par le cardinal de Richelieu en 1635, plus de 800 académiciens y ont trouvé fauteuil au fil des siècles. Si à sa création le plus jeune élu avait 31 ans et le doyen 53 ans, c’est à l’âge canonique de 103 ans que s’éteignit en 2022 celui qui en était le doyen, René de OBALDIA : « on peut mesurer par là l’allongement de la durée de la vie ! ». Avec d’emblée cette précision sur le fait que sa devise « d’immortelle » se rattache, non à ses illustres représentants, mais bien à l’immortalité de la langue française. Comment devenir académicien et intégrer « cette opiniâtre tribu d’éphémères immortels » selon le mot de Daniel RONDEAU (huitième fauteuil !) ? En manifester avant tout le désir et être atteint de la « fièvre verte », « pouvant se contracter à différents âges et avec des formes plus ou moins aggravées… ».
Un florilège de bons mots pas tous académiques !
Avec des profils tributaires de l’esprit du temps, comme au sortir de la Grande guerre, où les militaires furent légion : « Lyautey, Joffre, Foch, Weygand, Pétain…, c’était devenue une caserne ! ». Avec le paradoxe que ce dernier, devenu chef d’Etat en 1940, en fut à la fois membre et protecteur, avant d’en être épuré à la Libération ! A noter que depuis la mort du maréchal JUIN en 1967, plus aucun militaire ne fut élu, « o tempora, o mores »…
Si la vacance d’un fauteuil donne lieu à un deuil d’un an, les candidats ont ensuite deux mois d’ici l’élection pour se faire connaître. S’en suit pour le prétendant, une lettre personnalisée adressée à chacun des académiciens, « il faut être déférant sans être obséquieux, trouver le ton juste, pas trop de cirage, mais un peu… ». Avant une visite à leur domicile. Se faire adouber n’est pas chose facile, quand on sait qu’Alfred de VIGNY ne fut élu qu’à sa sixième candidature, Victor HUGO à sa cinquième, LAMARTINE à sa quatrième… Emile ZOLA pour sa part, se présenta 24 fois sans jamais être élu, le caractère antidreyfusard des académiciens de l’époque contribuant sans doute pour beaucoup à ce camouflet. La prudence pour recruter de nouveaux immortels est justifiée, explique d’un sourire Marc LAMBRON : « l’Académie est l’un des EHPAD les plus prestigieux de France et l’on va y vieillir ensemble, autant choisir ses camarades de travail ! ». Ce qui parfois donne lieu à de bons mots, comme ceux attribués à Valéry GISCARD d’ESTAING à propos d’un candidat : « il est suffisant, mais est-il bien nécessaire ? ». Jamais avare d’une vacherie l’ancien « accordéoniste de l’Elysée » ! Le professeur Jean BERNARD pour sa part, avait l’habitude de dire, « à l’Académie, personne ne dit ce qu’il fait, personne ne fait ce qu’il dit… ». Quant à ce ponte de la pharmacie, élu dit-on, après avoir proposé de financer sur ses deniers la rénovation des dorures de la coupole, ses petits camarades lui trouvèrent bien vite un surnom en lien avec sa profession : le « comprimé » !
« Petites vacheries » entre camarades de promotion !
Une fois élu, reste à choisir son épée et son costume, codifié par une ordonnance de Napoléon. Si la règle est de le faire réaliser par les plus grands couturiers et les maisons les plus illustres, certains s’en échappent, « en allant effectuer un voyage en Inde pour se faire tailler un costume au bord du Gange… ». Il n’y a pas de petites économies ! Plusieurs types d’épées : personnelles parfois, comme celle du diplomate Paul MORAND ou du polytechnicien que fut VGE, mais aussi le fruit d’un travail d’orfèvre, comme l’épée en verre du Commandant Jacques-Yves COUSTEAU ou celle dessinée par Jean COCTEAU pour Joseph KESSEL. Sa remise au nouvel académicien un an avant sa réception sous la coupole, pouvant donner lieu à des discours savoureux non dénués de quelques perfidies, comme ces mots de Jean d’ORMESSON, remettant son épée à VGE : « je suis heureux que cette circonstance te donne l’occasion de t’élever jusqu’à moi ! ».
Une petite « vacherie » pouvant s’expliquer, raconte Marc LAMBRON, par le fait « que les deux furent parfois en légère concurrence dans le passé avec certaines dames, ça peut laisser des traces ! ».
Quant au discours de réception, lui aussi peut donner lieu à de bons mots, comme cette métaphore poétique dont usa Jean COCTEAU, pour dire l’honneur qui lui était fait, de prendre place désormais au sein d’une « Compagnie de quarante sirènes à queue verte » avec ce commentaire amusé d’un autre immortel, « il va être déçu » !
La femme et ses différentes définitions : en toute lucidité !
Parmi les missions dévolues à l’Académie pour la défense de la langue française figure en premier lieu l’élaboration d’un dictionnaire Si la première édition date de 1694, la dernière, neuvième du nom, s’est achevée il y a quelques semaines, avec pour ultime mot, « zzz »…
Les mauvaises langues pourront toujours s’amuser que les travaux de la noble assemblée se terminent par une onomatopée désignant le sommeil ! La définition d’un même mot pouvant prendre différentes formes au fil des siècles, à l’exemple de celui de « femme », décrit comme « femelle de l’homme » en 1694, « compagne de l’homme » en 1840, « l’un des deux sexes composant le genre humain », dans l’édition de 1908 : « je pense que dans la prochaine, nous aurons, « espèce supérieure que les hommes essaient d’égaler ». Mais ce n’est que pure spéculation ! ».
Preuve s’il en est, que les académiciens en plus d’avoir de l’esprit, savent aussi manier humour et…lucidité ! Il se murmure même qu’il en sera ainsi pour l’éternité…
Dominique BERNERD
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Le futur de la connectivité frappe à la porte avec la 5G : le Grand Sénonais lui ouvre les bras grâce à ORANGE
novembre 22, 2023La performance est remarquable. Avec des débits annoncés, dix fois plus rapides à terme que la 4G afin de pouvoir mieux répondre aux besoins des utilisateurs. De quoi séduire les représentants de la sphère institutionnelle que sont Paul-Antoine de CARVILLE, l’édile de Sens, et le président de l’Agglomération du Grand Sénonais, Marc BOTIN, séduits par les démonstrations proposées. Aux manettes de cette séance initiatique : ORANGE. Le réseau 5G se déploie avec son concours dans l’Yonne septentrionale et l’opérateur en télécommunications le fait savoir !
SENS : Cela fait plusieurs mois déjà que l’un des principaux opérateurs de télécommunication exerçant sur la planète – le chiffre d’affaires s’élève tout de même à 43,5 milliards d’euros en 2022 pour un effectif de 136 000 collaborateurs dont 74 000 interviennent dans l’Hexagone – prend ses marques progressivement sur le développement de la 5G. Au 01er janvier 2023, ORANGE disposait de plus de 5 600 sites opérationnels, facilitant le déploiement de ce réseau ultra nécessaire à nos communications qui est en passe de remplacer petit à petit la 4G sur le territoire national. Naturellement, l’Yonne est concernée par cette ramification puisque qu’après Auxerre, Sens et son agglomération bénéficient de ce maillage technologique à l’importance considérable pour les usages du numérique. Qu’ils soient d’ordres privatifs ou professionnels.
Autant dire que les séquences démonstratives assurées par les techniciens de l’entreprise aux 291 millions de clients (une paille !) aux élus locaux que sont Paul-Antoine de CARVILLE, maire de Sens, et Marc BOTIN, maire de Dixmont et président du Grand Sénonais, ont eu de quoi leur montrer les prouesses visuelles et techniques de cette 5G dans son optimisation finale, derrière un écran de télévision, une tablette, sur ordinateurs ou via les smartphones. Le futur de la communication toque à la porte et le Sénonais lui tend les bras !
Un vrai confort de navigation sans latence !
Débutée l’an dernier sur le secteur septentrional de l’Yonne, à Sens et autour de la capitale des Sénons, cette mise à niveau de la télécommunication en mode très accéléré (la couverture 5G en 3,5 GHz multiplie les débits à la puissance dix, voire plus !) se présente comme un puissant levier de compétitivité pour les entreprises qui vont en profiter. Comme l’aura fait remarquer Cyprien MATEOS, directeur régional de l’opérateur en Bourgogne Franche-Comté : « La 5G va permettre un véritable confort de navigation, une latence réduite et une vitesse de téléchargement quasi instantanée, même en mobilité… ». On croit rêver et chacun se prend à se pincer en souhaitant que cela arrive le plus vite possible dans son bureau ou à domicile !
A date, hormis la ville phare (Sens) qui accueille déjà cinq boîtes recevant 128 micro-antennes fonctionnelles, d’autres communes disposent du processus technologique performant. On peut citer Paron et Saint-Denis-les-Sens. Et ce n’est pas fini, promet-on du côté d’ORANGE.
De nouvelles opportunités pour les acteurs économiques…
La stratégie de l’opérateur est simple. « Cela va changer la façon dont les utilisateurs vivent la connectivité, explique Cyprien MATEOS, le successeur de Véronique MORLINGHEM, la 5G va modifier l’existence. Grâce à son très haut débit, sa faible latence, de nouveaux services vont ainsi pouvoir se mettre en place comme les télémédecines, la réalité virtuelle, les villes connectées. Offrant de nouvelles opportunités aux entreprises, aux innovateurs, et à la société dans sa globalité. Pour le territoire, les entreprises, l’attractivité touristique, la connectivité avec la 5G représente une occasion incroyable de progrès… ».
Ah, si ce réseau 5G, salvateur à plus d’un titre, pouvait arriver jusqu’au fin fond de nos campagnes !
Thierry BRET
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Frédéric CORNET (Banque Populaire BFC) repart avec le maillot de l’AJ Auxerre : un heureux veinard !
novembre 22, 2023Il n’a pas perdu son temps, ni sa soirée, le chargé d’affaires entreprises de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ! En participant au énième rendez-vous concocté par le staff directionnel de l’AJ Auxerre – l’une des deux soirées « Cartes de Visite » déclinées chaque année -, le cadre bancaire s’est vu gratifié d’un coup de pouce de la chance et de la main « innocente » du tandem formé par Baptiste MALHERBE et Romain DAUCHEL pour gagner le maillot d’un joueur, mis en jeu au terme de l’animation…
AUXERRE : Il ne s’y attendait pas ! Et pourtant, il était loin de s’imaginer que sa carte de visite placée de manière anodine dans l’urne transparente allait sortir de la main du président de l’AJ Auxerre, Baptiste MALHERBE. Ce dernier aura laissé durer le suspense, quelques instants seulement !
A l’énoncé de son patronyme, Frédéric CORNET s’est avancé, plutôt timidement vers les deux animateurs de la soirée « Cartes de Visite » (le dirigeant du club et le développeur marketing et relationnel Romain DAUCHEL) afin d’y recevoir son lot : un splendide maillot à l’estampille du club de foot, pensionnaire de Ligue 2 et prêt à retourner dans la division supérieure au terme d’une saison alléchante. D’autant qu’après quatorze journées de compétition âpres et relevées, les protégés de Christophe PELISSIER, coach de la formation élite, occupent une brillante troisième place, synonyme de barragiste et plus si affinité avec les victoires !
Chargé d’affaires entreprises de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Frédéric CORNET aura réalisé le coup double parfait de cette soirée placée sous le signe de la convivialité et le développement du business, avoir donné un maximum de cartes de visite aux nombreux invités de l’animation (quatre-vingts dirigeants et cadres des sociétés partenaires de l’AJA) et empocher le gros lot offert à l’issue du tirage au sort, clou de l’évènement…
Thierry BRET
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Neuf lauréats touchent le Graal : les Talents de l’Innovation récompensent les plus ingénieux des entrepreneurs
novembre 19, 2023L’innovation dans tous ses états. De surcroît, celle qui fleure bon les initiatives entrepreneuriales et associatives émanant de la Bourgogne et de la Champagne ! Les esthètes en la matière le savent et ne cessent de le marteler, à grand renfort de prises de parole ou de conférences : « il ne peut y avoir d’attractivité territoriale, sans innovation ! ». Une vérité de La Palice que les responsables du « Village by CA » (comprenez par-là l’excellent écosystème décliné par le Crédit Agricole) ont su reprendre à leur compte en créant la première édition des Talents de l’Innovation. Il fallait y penser : la Banque Verte l’a fait ! Neuf lauréats s’en souviendront longtemps…
DIJON (Côte d’Or) : C’est un évènementiel qui au vu du succès escompté devrait immanquablement appeler à se pérenniser dans le temps. C’est une certitude. Une manifestation à l’ancrage territorial, devant mettre sous le feu nourri des projecteurs médiatiques, ce qui se fait de mieux sur le registre de l’innovation de cette contrée qui excelle en la matière. Il suffit de s’intéresser de très près à l’actualité de l’hydrogène ou de l’énergie avec le nucléaire. Bref, la Bourgogne et la Champagne regorgent d’idées et de talents – même si ses sols ne contiennent pas de pétrole et pas de gaz ! – et veut le faire savoir.
Mettre en lumière les esprits innovants, désireux de façonner notre territoire, à partir de projets et de judicieuses envies entrepreneuriales, est donc le socle avoué de ce rendez-vous où devaient se réunir plus de deux cents personnes, le 13 novembre dernier, à Dijon. Un cadre idoine pour accueillir l’animation : la « Burgundy School of Business », qu’on ne présente plus !
L’innovation, une vertu à valoriser au nom de l’attractivité
Grande vedette de la soirée qui permettait de décerner des sésames à neuf lauréats choisis par un jury ayant examiné avec dextérité et patience plus d’une centaine de dossiers de candidature : l’innovation.
On le sait, celle-ci se manifeste à tous les étages de la société. Dans tous les domaines professionnels. Sans innovation, une entreprise est vouée à disparaître, dit l’adage propre au développeur d’affaires.
Alors, encourager en les récompensant celles et ceux des « startupeurs » qui pratiquent l’innovation au quotidien comme Monsieur Jourdain se délectait sans même le savoir de la prose devenait une impérieuse nécessité. Une passerelle que le Crédit Agricole, ici même dans sa configuration territoriale de Champagne Bourgogne, aura su construire avec en corollaire son passionnant concept du « Village By CA ».
Une formule magique, sans poudre de perlimpinpin et de breuvages abjects à avaler, qui aujourd’hui offre l’opportunité à ces entrepreneurs de la région d’être soutenus à la concrétisation de leurs projets novateurs à fort potentiel engagés dans des domaines aussi éclectiques et fondamentaux que peuvent l’être la santé, l’énergie, l’agriculture ou la recherche…Et encore, la liste n’est pas exhaustive.
Plus d’une centaine de dossiers sur la grille de départ…
Proposer des « Talents de l’Innovation » résulte donc d’une logique implacable pour dynamiser et valoriser le territoire à travers le prisme de l’attractivité. D’ailleurs, pourquoi les dirigeants de l’établissement financier n’y avaient pas pensé avant ?! Etonnant, non, s’en serait amusé le regretté Pierre DESPROGES !
Partant du postulat qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, ce concours s’inscrit donc parmi les nouvelles priorités de notre paysage économique. Ouvert à toutes les castes de la vie professionnelle – et par extension associative qui est aussi génératrice d’excellentes initiatives en matière d’innovation -, il devrait se tenir désormais chaque année. Sur la base du volontariat et de l’inscription, à déposer avec dossier de candidature, au préalable.
D’ailleurs, les chiffres ne trompent pas. Une centaine de dossiers sur la grille de départ initiale, puis, une petite quarantaine de pré-sélectionnés (38 précisément) invités à assurer un « pitch », le propre de l’exercice oratoire face un jury pour tout bon responsable de startup qui se respecte ! In fine, ils ne seront plus que neuf à recevoir une récompense pour leur ingéniosité, leur audace, leur culot, leur talent !
Bref, neuf structures en quête du Graal qui repartiront de Dijon avec la bénédiction urbi et orbi d’un jury de professionnels aguerri à cet exercice !
Avant que ne tombe le verdict et que le rythme cardio-vasculaire baisse d’un cran parmi les candidats, Emmanuel VEY, directeur du Crédit Agricole Champagne Bourgogne prit soin en préambule de rappeler la genèse et le mode opératoire d’un tel challenge. « Nous avons imaginé ce concours comme un tremplin pour tous ceux qui innovent en Champagne Bourgogne. Nous souhaitions encourager ces acteurs qui repoussent sans cesse les limites pour s’adapter à un environnement en constante mutation… ».
Pour se faire, quatre catégories permettaient de départager les futurs lauréats. Soit les agriculteurs/viticulteurs – le credo traditionnel de la Banque verte -, les artisans/commerçants, les chefs d’entreprises et le milieu associatif. Signalons que l’Yonne arrivera à se distinguer par sa fameuse structure associative, « La Grange de Beauvais » et son président, Patrick HENRY, trop heureux de glaner un nouveau prix. Un prix sur neuf attribué à une structure icaunaise, incontestablement, l’Yonne peut mieux faire à l’avenir. Peut-être en 2024 ?
Les résultats
Nos lauréats sont :
Catégorie Artisans/Commerçants
Benoit BERT – Bussy Compost
Jean-Paul LOUREIRO – Opti-Toit
Catégorie Associations
Emma PICARD – CCulte
Patrick HENRY – Grange De Beauvais Venouse
Catégorie Agriculture/viticulture
Manon CHAILLAN – Les Ruchers du Bassigny
Michel VILLARMET - Les Fermes de l'Auxois et leurs Petits Casiers
Catégorie Entreprises
Magali BAJARD – Sintermat
Arnaud DORIDOT – Boostherm
Trophée Coup de Coeur
Isabelle BLIN - Association " les ateliers des petites herbes"
Les membres du jury étaient
François - Xavier Lévêque – Président Caisse Locale de l’Innovation
Flavien Lemière - ENGIE
Frédéric Imbert - Dijon Céréales
Vincent Delatte - BFC ANGELS
Dorian GUIU - GUIIU
Simon Massot - Suntec
Valérie Vuillemot - Caisse Locale de l’Innovation
Euphémie Picq - Schiever
Franck Duhamel - CAPEC
Quant aux trophées, taillés dans la pierre de Bourgogne, ils ont été réalisés par le lycée des Marcs d’Or, par les élèves de la section « Taille de pierre ». Il s’agit de pièces uniques. La preuve qu’innover c’est aussi renouer avec la tradition…
Thierry BRET
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Elle clôture la tournée anniversaire en hommage à Edith PIAF ce week-end : non, Christelle LOURY ne regrette rien !
novembre 17, 2023C’est un retour aux sources. Sur les lieux mêmes de ses débuts. Là, où l’aventure a commencé. Elle, qui aime la nostalgie à travers ses interprétations romantiques des grandes voix de la chanson hexagonale, devrait avoir son lot d’émotivité ce week-end pour mettre un terme définitif à cette tournée anniversaire où la silhouette gracile de la Môme PIAF aura plané au-dessus des têtes. Dimanche soir, le rideau s’abaissera en l’église de Perrigny. Mais, pour combien de temps ?
PERRIGNY : Toute de noire vêtue, mimant avec perfection la gestuelle de l’artiste trop tôt disparue, en 1963, Christelle LOURY ne laisse jamais le spectateur qui découvre l’un de ses nombreux récitals donnés aux quatre coins de l’Hexagone, et bien au-delà des frontières, indifférent.
D’abord, il y a la voix. Puissante, chaude, vibratoire. On ferme les yeux afin d’être bercé par sa tessiture, sa capacité à tenir la note. Et puis, il y a le décorum. Sobre, féministe, mystérieux, dans son halo de lumière créé par des projecteurs qui savent la mettre en scène : seule face au public ou accompagnée par des musiciens, voire un pianiste qui excelle dans son style instrumental, Christelle LOURY continue d’impressionner celles et ceux qui la suivent à chaque concert.
Notre ambassadrice de charme dont le buste a inspiré un sculpteur pour en faire notre « Marianne » départementale, demeure très attachante. Souriante, car elle prend du plaisir à maintenir le cap qui l’a mène toujours un peu plus loin vers la réussite. Accessible, aussi, avec son public quand vient le moment béni des dieux où elle signe des autographes et discute avec celles et ceux qui l’ont créé.
Commémorer un double anniversaire par le biais de ces récitals
C’est en l’église de Perrigny qui l’histoire a débuté. Une décennie, déjà et toujours des souvenirs à foison dans les esprits. La « Môme de l’Yonne » déclame sur scène sa flamme et sa passion irréversible pour l’une des plus grandes chanteuses dont l’existence fut un mélodrame et que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître (à tort au niveau de la connaissance musicale), j’ai nommé Edith PIAF.
Un look, une gouaille, de la tendresse à revendre, un parcours terrestre semé d’embûches, des histoires d’amour tragiques dont celle vécue avec le boxeur, Marcel CERDAN. Il faut visionner l’excellent long-métrage de Claude LELOUCH, « Edith et Marcel » (1983), pour apprécier toutes les péripéties épiques de ce couple. Que seule la mort dissoudra.
Soixante ans après le décès de l’interprète de « L’Hymne à l’amour », de « Non je ne regrette rien » ou de « La Foule », et dix ans après le début de sa carrière, la plus internationale de nos chanteuses icaunaises souhaitait retourner sur les lieux de ses débuts. Ici, en périphérie d’Auxerre. Elle qui a promené sa silhouette longiligne entre New-York et les Pays de l’Est, voire au Festival d’Avignon où le prix du spectacle de l’année remis par nos confrères de France Bleu lui a été remis pour sa qualité et son panache.
Deux récitals durant, le public de l’Yonne ne s’y trompera pas en venant écouter et saluer l’artiste pour le supplément d’âme délivré lors de ces instants magiques. Bouleversant et tendre, à la fois…
En savoir plus :
Récital Christelle LOURY raconte et chante Edith PIAF
En l’église de PERRIGNY
Samedi 18 novembre 2023 à 17h et à 20h30
Dimanche 19 novembre 2023 à 17 h
Tarif : 15 euros
Réservations au 06.78.25.96.22.
Thierry BRET
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