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Y-a-t-il un pilote dans le suivi du dossier de l’aérodrome Auxerre-Branches ? Emilie LAFORGE ne navigue pas à vue !
juin 16, 2021Sensible à la cause environnementale, l’édile de Branches ? « Evidemment ! ». Le concède-t-elle en se faisant la défenseuse de cette fameuse zone forestière qui entoure l’infrastructure aéronautique d’Auxerre et qui, depuis belle lurette, fait tellement couler d’encre dans le microcosme. Pourtant, que l’on ne s’y méprenne pas sur ses intentions. Ni celles de ses trois coreligionnaires inféodés à la liste « Unis pour l’Yonne », ayant des velléités électives sur Auxerre 2. Emilie LAFORGE entend bien favoriser cet outil à des fins… touristiques, sans que le moindre végétal ne soit abattu…
BRANCHES : Jeune femme dans le vent, Madame le maire aime s’adonner en toute quiétude à l’une de ses passions préférées : le pilotage. Qu’il s’agisse de petits bimoteurs lui permettant de tutoyer les nuages dans le ciel ou plus sportivement, avec adresse et agilité, de se mesurer à la fougue nerveuse d’un ULM.
Pourtant, Emilie LAFORGE n’est pas insensible à l’environnement et à ses multiples causes. D’ailleurs, son cadre de vie se situe au cœur de cette forêt si profonde de Branches qu’elle affectionne tout particulièrement, jouxtant les pistes de l’aérodrome d’Auxerre.
Alors, quand au détour d’une séance interview, concoctée en compagnie des deux têtes de liste « Unis pour l’Yonne » Malika OUNES et Patrick PICARD dont elle est l’une des suppléantes, la jeune femme, tout sourire, emboîte le pas sur la question si cruciale qui occupe le marronnier médiatique depuis tant d’années, le devenir de cette infrastructure aérienne, on sait à quoi s’attendre !
Elle maîtrise le sujet à la perfection, le suivant pas à pas depuis 2013. Comme si elle se trouvait dans le cockpit pour mieux s’envoler à bord d’un aéronef !
Toutefois, afin d’appréhender les enjeux qui se jouent derrière ce complexe au cœur d’une multitude de polémiques, une interrogation fondamentale s’impose : à quoi sert à l’heure actuelle cet aérodrome que la Chambre de Commerce et de l’Industrie qualifiait par ailleurs d’aéroport lorsque ses services en assuraient encore l’exploitation. Réponse de l’édile de BRANCHES et élue communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois où elle officie en faveur de la mobilité douce…
« Il existe une aviation d’affaires dont l’aérodrome répond en grande partie à ses besoins, précise-t-elle, mais Auxerre-Branches est surtout l’apanage de l’aviation légère, creuset du tourisme de proximité, fait de découvertes patrimoniales et de culture… ».
Ne sacrifier aucun végétal autour de la zone aéroportuaire…
D’ailleurs, le mot de ralliement de l’équipe dans laquelle la jeune femme a fait acte de candidature pour les départementales est on ne peut plus clair : oui au développement de l’aérodrome d’Auxerre-Branches en qualité d’outil touristique mais sans qu’il n’y ait le moindre végétal sacrifié !
Récemment, les services de la DGA (Direction générale de l’Aviation Civile) ont proposé une énième variante du PSA (Plan de servitudes aéronautiques) aux membres du syndicat mixte qui est propriétaire de l’infrastructure. Celui-ci est composé de neuf membres titulaires et de neuf membres suppléants, répartis de la manière suivante : trois titulaires et trois suppléants issus de la Communauté d’Agglo de l’Auxerrois (dont l’un des remplaçants de la liste « Unis pour l’Yonne », le maire de Perrigny, Emmanuel CHANUT) ; et de trois titulaires et trois suppléants du Conseil départemental dont la vice-présidente Malika OUNES. Le dernier tiers, sous la même formulation chiffrée, incombe au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.
La DGA a donc imaginé un nouveau schéma à ce fameux PSA qui soit dit en passant n’a jamais été appliqué dès sa mouture originelle datant de 1979. Depuis plusieurs mois, l’organisme a pour objectif de réviser ce plan technique et réglementaire ; ce qui a créé moult débats et interrogations auprès de la population.
Pour corroborer le tout, un arrêté en date du 07 juin 2007 a fixé les spécifications techniques destinés à servir de base à l’établissement de ces servitudes aéronautiques. Conséquence, devenant obsolète, il y avait donc nécessité et urgence à revoir ledit PSA pour y voir plus clair sur ce dossier aux circonvolutions nébuleuses.
En outre, comme un bonheur ne vient jamais seul selon l’adage, des restrictions d’exploitation ont été mises en œuvre sur l’aérodrome qui possède mille deux cents mètres de piste utilisable sur une totalité de 1 648 mètres. Ainsi, la reformulation de ce plan de servitudes a donc été présentée en enquête publique courant 2020.
Deux hectares de forêt à tailler et à ne pas couper…
Dans les grandes lignes, ce nouveau projet prévoyait l’utilisation effective de ces 1 648 mètres de piste, entraînant par effet gigogne l’obligation de dévier la départementale au sud, sur l’axe de Perrigny/Fleury-la-Vallée, mais surtout la coupe systématique de 37 hectares de forêt autour du complexe. Un véritable carnage écologique qui a engendré un tollé à la hauteur de l’enjeu dans le landerneau…
Face à ce rejet, les services de la Direction générale de l’Aviation Civile n’ont eu d’autres recours que de retravailler leur copie et de proposer aux membres du syndicat mixte une nouvelle variante à ce PSA. Désormais, la longueur de piste à considérer s’élève à 1 400 mètres au lieu des 1 200 mètres initialement prévus mais surtout avec un impact environnemental totalement différent.
Des 37 hectares de forêt impactés dans la précédente version de ce projet kafkaïen, seuls deux petits hectares ne seraient in fine concernés. Ce qui change considérablement la donne et a fait dire à l’édile de BRANCHES et à ses colistiers, que cette fois-ci, « les propositions inhérentes à ce projet s’approchaient de l’acceptable ».
« Limiter l’impact de ce PSA sur l’environnement était la première de mes priorités, ajoute Emilie LAFORGE, il n’était pas question de saccager la nature juste pour satisfaire quelques intérêts privés… ».
A ce titre, la nouvelle longueur de piste choisie ne pénaliserait plus qu’une soixantaine de mouvements aériens par an. Soit concrètement, deux jours d’exploitation sur une année, se rapportant à l’usage de quelques propriétaires privés et privilégiés.
Insistante, Emilie LAGORGE le répète inlassablement : « aucun arbre ne sera abattu ! ». Quant aux deux hectares de forêt impactés par la nouvelle configuration, ils ne subiraient qu’une substantielle taille plutôt qu’un arrachage sine die.
Une victoire, en somme, pour toutes celles et tous ceux qui se battent en faveur de la préservation de notre environnement.
A ce jour, les trois collectivités membres du syndicat mixte ont demandé un audit afin d’examiner avec exactitude la pertinence de la situation, en vue d’améliorer la plateforme aéroportuaire icaunaise. Celle-ci, accueillant en moyenne vingt-six mouvements aériens journaliers, doit correspondre à une porte d’entrée naturelle pour recevoir comme il se doit les touristes franciliens (et d’ailleurs) en quête de se ressourcer parmi les paysages bucoliques de notre territoire et de faire vivre notre économie de proximité. C’est tout l’enjeu de ce dossier que défend bec et ongles la jeune élue de l’Yonne.
Thierry BRET
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Mobilité : MN. LEHODEY et V.BENARD (LFI) veulent faire sauter l’insupportable bouchon routier d’Appoigny…
juin 15, 2021Désengorger le nœud gordien que représente le sempiternel bouchon automobile lors de la délicate traversée d’APPOIGNY aux heures de pointe. C’est l’un des leitmotivs préférés, en matière de mobilité et de transition écologique, qui alimente les conversations tenues par les deux candidats de « L’Yonne en Commun », en lice sur le secteur d’Auxerre 2. Membres de La France Insoumise, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD promeuvent les vertus de la mobilité douce…
APPOIGNY: Qui n’a jamais pesté aux horaires de pointe pour traverser la commune septentrionale d’Auxerre ? Des files de véhicules interminables, ralenties par un seul et unique feu tricolore dont le delta temporel est toujours trop court pour celui qui attend.
Une noria de poids lourds à n’en plus finir qui rejettent leurs gaz nocifs à la préservation de la planète et aux visages des automobilistes dans leur habitacle. Et surtout, de la patience, voire la maîtrise parfaite de ses nerfs à tous les étages, en vérité, pour ne pas sombrer dans un état apocalyptique après une telle épreuve !
Point noir de la circulation sur l’Auxerrois du fait du trafic très dense qui emprunte au quotidien cet axe épousant le tronçon de l’ancienne nationale 6, le bouchon d’Appoigny est comme la sardine qui bouche le port de Marseille. On en parle depuis des lustres mais rien n’y fait ! Ni personne, par ailleurs…
Cette arlésienne notable sera-t-elle un jour réglée pour le bien-être des automobilistes et des riverains qui peuvent contempler à heures fixes la cohorte de véhicules polluants devant leurs yeux ? Bonjour les crises d’asthme à la fin de la journée !
En tout cas, les deux candidats de La France Insoumise (LFI), ralliée à la liste « L’Yonne en Commun », fruit d’une union historique entre le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Europe Ecologie Les Verts et la Gauche Républicaine et Socialiste, se présentant sur le canton d’Auxerre 2, entendent bien relever le défi s’ils étaient élus au soir du 27 juin au Département.
Le cycle comme alternative judicieuse mais pas n’importe comment…
Lors d’une conférence de presse, déclinée sur le site d’Aux_R Parc lundi 14 juin, Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD, accompagnés d’un de leurs deux remplaçants, l’écologiste Luc DUINA, ont évoqué les méfaits de cette mobilité pernicieuse qui ne doit plus être en l’état. Au nom de la sérénité citoyenne des habitants de ce secteur géographique.
Se faire happer par des poids lourds en optant pour le choix du cycle pour se rendre à Auxerre ne fait partie non plus de leurs objectifs. Non, le binôme LFI en veut davantage ! C’est-à-dire la constitution d’un réseau (un vrai, celui-là !) de pistes cyclables normalisées inter-villages. Et non un ersatz de voies réservées aux cyclistes, sans signalétique et non protégées comme il en existe beaucoup dans le landerneau.
Bref : à l’instar de bien d’autres sujets sociétaux, la mobilité douce se présente comme l’un des engagements majeurs de ce ticket soucieux du développement durable.
La promotion de la trottinette (sans doute envers les plus jeunes de nos concitoyens), et la mise en place d’une offre multimodale (cycle/train) sont également à l’étude.
L’accès entre les villages du canton (Appoigny, Monéteau, Charbuy, Perrigny, Gurgy, Branches) se concevrait en favorisant la libre circulation de navettes régulières, offrant de larges plages horaires, couvrant la période nocturne du transport. Serait-il gratuit pour autant ?
Utiliser des navettes interurbaines reliant les communes à Auxerre-Centre…
Enfin, l’idée de construire une déviation alternative à la voie très surchargée reliant Auxerre à Appoigny qui s’arc-bouterait sur l’actuel accès menant à la zone d’activités des Bries où se développe Au_R Parc fait son petit bonhomme de chemin.
Le tandem de « L’Yonne en Commun » y réfléchit pour trancher de manière définitive le nœud gordien de ce bouchon qui occasionne tant de désappointement et d’impatience, qui ne demande qu’à sauter.
« Nous souhaitons multiplier les navettes interurbaines pour mieux relier nos communes à Auxerre-Centre, précise Vulfran BENARD, en y développant un réseau intelligent aux horaires adaptés… ».
Autant de questions autour de la mobilité douce que souhaitent mettre en avant dans leur profession de foi Marie-Noëlle LEHODEY et Vulfran BENARD. Un tandem qui ne veut pas se présenter face aux électeurs en roue libre, assurément !
Thierry BRET
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Un « deux en un » organisé aux mêmes dates : ces élections de proximité réduiront-elles l’abstention ?
juin 14, 2021Ces deux échéances électorales, départementales et régionales, ont lieu le même jour cette année. Malgré cela, elles risquent d’être une fois de plus délaissées. 50,9 % des Français se sont abstenus de voter lors des élections régionales en 2015 selon le Ministère de l’Intérieur[1]. Souvent perdus, à cause des listes pléthoriques de candidats, nos compatriotes ne se rendent pas aux urnes à ces élections ; or, elles prônent la proximité avec les citoyens.
AUXERRE : Prévues à l’initial en mars 2021, les élections départementales et régionales ont été reportées de début juin à la fin de ce même mois du fait de la crise sanitaire.
Les premières permettent d’élire les conseillers départementaux pour un mandat de six années. Celles-ci se font par canton avec au total 2 054 cantons en France, où il y a 4 108 sièges de candidats. Les prétendants se constituent en binômes, composés d’une femme et d’un homme. Chacun des candidats a un remplaçant où il doit y avoir également un homme et une femme.
Pour être élu au premier tour, le binôme doit avoir obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés ainsi qu’un nombre des suffrages qui se doit d’être égal au quart des électeurs inscrits. Dans le cas contraire, un second tour se présente où seuls les binômes ayant obtenu au moins 12,5 % des voix au premier tour peuvent y participer. Dès lors de celui-ci, il leur suffit alors la majorité relative pour l’emporter.
Une fois élu, ce binôme va alors s’assurer du bon fonctionnement du département avec différentes missions. La solidarité, l’action sociale et la santé avec les maisons de retraites, le RSA par exemple. Les conseillers s’occupent aussi de l’aménagement durable du territoire avec l’amélioration des routes ainsi que de l’éducation, de la culture et des sports où ils prennent en charge les collèges ou encore les bibliothèques.
Les élections départementales ne sont pas organisées partout en France. Chaque département possède ses élections à l’exception de la ville de Paris, la métropole de Lyon, la Guyane et la Martinique, la Corse, les collectivités d’Outre-Mer ainsi que la Nouvelle-Calédonie.
En revanche, quelques-unes participent aux élections régionales. En effet, la Corse, la Martinique et la Guyane étant placées comme des collectivités uniques, possèdent des élections territoriales qui sont basées sur les mêmes règles que les régionales.
La représentation proportionnelle des élections régionales
Le scrutin pour les élections régionales est une liste à deux tours où il y a une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne avec une prime majoritaire. Pour se présenter, les candidats rejoignent par sections départementales une liste où ils sont inscrits. Celles-ci sont constituées d’autant de sections qu’il y a de département dans la région. Le nombre de région et de département a été modifié par la loi du 16 janvier 2015.
Le déroulement des élections se fait de manière différente. Si au premier tour, une liste obtient la majorité absolue des suffrages déposés, elle reçoit un quart des sièges. C’est-à-dire des places pour les conseils régionaux. Dans ce cas-là, il n’y a alors qu’un seul tour. Les sièges restants sont attribués entre toutes les autres listes qui se sont présentées et qui ont obtenues au moins 5 % des suffrages.
En cas de non-majorité, il y a un second tour. Pour y accéder, les listes doivent avoir acquis au moins 10 % des voix au niveau de la région.
C’est ensuite la répartition à la proportionnelle qui décide du nombre d’attribution des sièges. De même que les élections départementales, les conseillers sont renouvelés tous les six ans.
Le but d’être élu au conseil régional est d’avoir part au développement économique, social et culturel. Leurs missions prennent en compte les transports non-urbains, la formation professionnelle, l’aménagement du territoire mais aussi les lycées etc.
Des missions de proximité bien identifiées…
Bien que les élections présidentielles soient importantes, les élections départementales et régionales le sont tout autant. En se rendant au bureau de vote, les citoyens peuvent alors faire entendre leurs idées en votant pour les candidats qu’ils souhaitent.
A contrario des élections présidentielles, les élus aux conseils régionaux et départementaux sont présents pour aider leurs concitoyens sur un des problèmes qu’ils pourraient rencontrer. Leur but étant de rapprocher et créer un lien avec les habitants des différentes zones.
Pour cette raison, il est nécessaire de déposer son bulletin de vote les 20 et 27 juin prochains !
Jordane DESCHAMPS
[1] https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-communiques-de-presse/2015-Communiques/Resultats-du-premier-tour-des-elections-regionales-2015
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La ville de Sens à l’écoute de la nouvelle génération : le concept « Potentiel jeunes » comme support d’accompagnement…
juin 13, 2021Perte de repères, isolement, décrochage scolaire, démotivation, etc. : une part importante des jeunes sont en difficulté en 2021. Conséquence, notamment, des mesures gouvernementales liées à la crise sanitaire. Aujourd’hui, la ville de Sens tâche d’accompagner au mieux sa jeunesse en déroute grâce aux ateliers « Potentiel jeunes », dédiés aux 13-25 ans. Dont une seconde session débutait le 08 juin dans une des salles du Centre social des Champs-Plaisants.
SENS : Les partenaires de la ville de Sens, les centres sociaux des Champs-Plaisants et des Chaillots, ont relevé une aggravation des difficultés chez les jeunes qu’ils reçoivent. La municipalité a également mis le nez dans les statistiques de l’INSEE et de la CAF, découvrant une proportion inquiétante de jeunes en difficulté sur le territoire. Plus de 40 % de jeunes âgés de 16 à 25 ans, issus du quartier des Champ-Plaisants, sont en décrochage scolaire complet. « On ne pensait pas qu’il y en avait autant » admet Cédric DAUDET, directeur Prévention enfance jeunesse.
Il se serait également produit un miracle : des subventions supplémentaires dans le cadre du Contrat de ville auraient été enfin allouées par l’Etat pour l’accompagnement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) selon le service Jeunesse. Et pas que pour les enfants dont un dispositif de prévention, appliqué dès les classes de primaire, existe déjà depuis 2017.
Une aubaine qui a permis à la ville de Sens de lancer son nouveau projet d’ateliers autour du développement personnel « Potentiel jeunes » en novembre 2020. L’initiative avait regroupé cinq personnes. Un nombre restreint en raison des mesures sanitaires, précise Cédric DAUDET. Elle se poursuit cette année avec quatre séances collectives dont la première s‘est tenue le mardi 08 juin avec près de dix personnes. Le projet se développera à l’avenir même hors contexte sanitaire.
« L’objectif de ces ateliers est de les remobiliser dans leur parcours, projet scolaire ou insertion professionnelle, et de les accompagner avec une coach qui leur propose de travailler un peu les difficultés qu’ils ont pu rencontrer » explique Karima GHERNAOUT, coordinatrice du service Jeunesse de la ville.
La sonnette d’alarme est tirée sur la situation des jeunes de l’Hexagone…
A Sens mais aussi partout en France, la crise sanitaire a rapidement pris des allures de crise économique et sociale en raison des restrictions imposées par le gouvernement, et frappe tous les âges.
Fin 2020, les députées Marie-George BUFFET et Sandrine MORCH avaient souhaité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale en vue de « mesurer et prévenir les effets de la crise du COVID-19 sur les enfants et la jeunesse ». Un rapport a été établi en décembre, mettant en exergue les effets dévastateurs des mesures gouvernementales dont une précarisation économique, des conséquences psychologiques dramatiques, ainsi qu’une aggravation de leurs difficultés tant sur le plan scolaire, que professionnel ou personnel.
Les jeunes, perturbés dans leur cursus scolaire et privés de tous loisirs pendant plus d’un an, se montrent plus qu’inquiets. Ils sombrent dans la déprime. Les témoignages des professionnels de la santé et de l’Education nationale, retranscris dans le rapport, indiquent à quel point la situation est inquiétante. Ce constat se confirme en chiffres : plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale, 30 % des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le COVID-19 faute de moyens, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ou encore 21,2 % de ces 18 à 25 ans sont au chômage.
De jeunes participants avec une réelle envie de s’en sortir…
Les jeunes se sont inscrits volontairement après présentation du projet. L’adjoint au maire Romain CROCCO a ouvert le dialogue avec les huit participants en début de séance, entre autres sur leurs difficultés et leurs aspirations. Cet échange a mis en évidence leur envie de tenter le tout pour le tout. Tous ont affiché une grande lucidité quant à leur situation et ont clairement émis le souhait de reprendre leur vie en main.
Gabriel souhaitait suivre ce programme sur le plan personnel surtout parce qu’il a très mal vécu les restrictions et les confinements successifs qui l’ont ôté la possibilité de pratiquer ses activités quotidiennes, notamment sportives.
« Je suis une personne qui a besoin d’avoir des trucs à faire pour mettre la pression, pour bouger. Du coup, j’ai un peu perdu goût à tout. Ç’est sur ce plan, par exemple, qu’on va devoir travailler ».
Khadija a révélé timidement que son objectif était de résoudre des problèmes d’anxiété, de confiance en soi qui ont généré des difficultés scolaires mais également comportementales. « Je gère mal mon stress par rapport à différentes situations où je vais mal m’exprimer, mal me comporter, etc. ».
Les jeunes bénéficient d’un coaching à la pointe du progrès…
« Suite au COVID, il y a eu cette rupture sociale et puis cette école à distance. Donc ils n’ont plus de cadre, une perte de confiance en soi, le questionnement » complète le coach et entraîneur cérébral Ibtissame CHAFIKI. « En fait, ils se sont rendus compte qu’ils vont arriver dans la vie professionnelle et que ça peut être compliqué pour eux. Voilà ce qui est ressorti, notamment, des entretiens ».
Le rôle de ce coach est de les aider à prendre conscience de leur potentiel et de leur présenter divers outils qui leur permettront d’atteindre leur but. Elle a d’abord reçu chacun des participants en séance individuelle. Une fois la session terminée, elle restera ensuite disponible s’ils en ressentent le besoin.
Ces jeunes vont pouvoir pleinement bénéficier de l’expertise de cette spécialiste du « Dynamical Neurofeedback ». Cette méthode, non médicamenteuse et basée sur les neurosciences, permet d’apprendre à mieux contrôler son activité cérébrale. Elle utilise également en complément l’Ennéagramme dynamique, une grille de lecture de la personnalité fondée sur neuf comportements types de l'être humain (médiateur, perfectionniste, protecteur, etc.).
Floriane BOIVIN
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Une grande première pour une cause noble : Cécile RACKETTE s’engage sur le trail de 100 km d’OXFAM !
juin 10, 2021L’exploit ne peut être comparable à celui qu’accomplit en ce moment sur les routes d’Anatolie le sportif de l’extrême, l’Auxerrois Abderrazzack EL BADAOUI à bicyclette pour rejoindre Dubaï. Mais, excusez du peu : prendre part au fameux « Trailwalker OXFAM » n’en demeure pas moins un sacré challenge. Marcher cent kilomètres en moins de trente heures par équipe de quatre et sans relais représente l’insolite défi que se lance…Cécile RACKETTE, une sous-préfète qui, décidément, n’a pas peur de relever les défis !
AVALLON : Elle ne court plus après la rigueur d’un emploi du temps trop serré en termes de timing et de rendez-vous imputable à sa fonction, la représentante de l’Etat sur l’Avallonnais et du Tonnerrois ! Dorénavant, elle marche !
Dès qu’elle en a l’opportunité, Cécile RACKETTE accélère le pas afin de peaufiner sa condition physique en vue d’un sacré challenge qu’elle s’est fixée à l’automne : participer à la fameuse épreuve de cent kilomètres non-stop concoctée par OXFAM. Le tout à parcourir en moins de trente heures aux côtés de trois équipiers qui n’assureront…aucun relais !
Organisation internationale de développement, OXFAM qui agit en faveur de la lutte contre la pauvreté s’est également fait connaître en France par des défis athlétiques à relever. Ce trail en est une preuve manifeste : il accueille chaque année de sérieux clients qui savent ce qu’est le goût âpre, parfois amer, de l’effort continu.
Qu’à cela ne tienne, la dynamique sous-préfète du sud de l’Yonne a décidé de troquer sa tenue protocolaire d’une représentante de l’Etat en exercice pour être plus saillante afin de rejoindre ses camarades à l’entraînement.
Dans l’équipe, trois personnalités fortes complèteront le tableau : un gendarme du peloton motorisé d’Avallon, un soignant et un mécanicien, toujours utile pour réparer les pannes « musculaires » en chemin ! Attention, toutefois, Cécile RACKETTE sait qu’elle peut compter sur ce dernier membre de l’équipe, puisque déjà double vainqueur des éditions 2019 et 2020 en…15h45 ! Une paille !
Réaction de l’intéressée : « Je m’entraîne en conséquence pour ce défi car on doit rester constamment ensemble. Je suis à fond pendant les séances d’entraînement et j’attends la fin du couvre-feu pour apprendre à courir de nuit à l’aide d’une lampe-frontale… ».
Puis, en riant, elle poursuit : « J’ai déjà prévenu mes coéquipiers que ce serait « deux sans trois » au niveau du résultat victorieux à condition qu’ils trouvent un moyen de ralentir les autres… ».
Empruntant de superbes chemins fleurant le terroir du Morvan, la prochaine édition de ce raid pédestre à vocation humanitaire (cela, on l’aura bien assimilé) promet d’être passionnante. Outre le plaisir de courir pour atteindre son objectif horaire, l’équipe de Cécile RACKETTE s’est en effet engagée à collecter au moins 1 500 euros de dons pour financer les actions quotidiennes d’OXFAM France aux vertus altruistes.
« A notre petite mesure, confie la fonctionnaire, nous voulons, nous aussi, nous dépasser par défi personnel, au soutien d’une noble cause… ».
Chapeau bas, Madame…
Thierry BRET
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