Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

La Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais (CAGS) s’est rapprochée de l’European Foundation For Democracy, spécialiste de la radicalisation en vue d’une intervention au sein des lycées de Sens. Consultant de l’organisation, Toufik BOUARFA s’est rendu dans l’établissement ce lundi 12 octobre dans le cadre d’une journée consacrée à la « laïcité et prévention de la radicalisation ».

SENS : L’EFD (European Foundation for Democracy, soit la Fondation Européenne pour la Démocratie) a été créée et installée en 2005 à Bruxelles. Elle œuvre conjointement avec le CEE (Counter Extremism Project, Projet de Contre Extrémisme) qui a été fondé en 2014 et situé à New York. Objectif : lutter contre la radicalisation.

Ces deux organisations visent principalement le radicalisme islamique et celui d’extrême-droite. Ensemble, elles mènent une réflexion approfondie sur les mécanismes de la radicalisation, notamment chez les plus jeunes, et proposent aux enseignants et professionnels de terrain le guide pratique « Laïcité et prévention de la radicalisation ». 

 

Une collaboration inédite entre le lycée et des experts du radicalisme

 

D’ordinaire, l’EFD ne se déplace pas en milieu scolaire. Mais ayant pris connaissance des recherches de Toufik BOUARFA, consultant de l’organisation, le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du Grand-Sénonais l’a sollicité pour une intervention au lycée. Une démarche très à-propos puisque le consultant s’inquiète particulièrement de l’endoctrinement des jeunes.

Toufik BOUARFA avait d’abord convié le personnel des lycées Janot et Curie au visionnage du long-métrage « Jungle Jihad », réalisé par Nadir IOULAIN. Deux hommes de religion musulmane échangent leur point de vue sur leur foi et la société environnante. L’un est chauffeur de taxi. Il a perdu sa famille pendant un attentat. Son client est, quant à lui, rallié à la cause extrémiste. Le débat monte peu à peu en tension entre les deux protagonistes. Le film était suivi d’une conférence-débat pendant laquelle les participants pouvaient évoquer leur expérience sur le terrain ou interroger Toufik BOUARFA sur des questions préoccupantes.

« Une excellente initiative » selon Philippe GOUX, proviseur des lycées de Sens depuis le 01er septembre 2020. Le chef d’établissement précise que « l’action est menée dans le cadre du CESC (Comité Education Santé Citoyenneté) » et « permet à la fois d’avoir le regard d’un expert sur ces questions-là » et de tout autre professionnel de terrain concerné.

« L’idée de ce séminaire est de comprendre le phénomène pour pouvoir ensuite, au niveau de la responsabilité qui est la nôtre, d’apporter les réponses les plus appropriées ».

 

La nécessité d’être bien armé pour lutter contre la radicalisation

 

Le conférencier a rappelé que le processus de radicalisation date du milieu années 80. L’attaque terroriste la plus meurtrière évoquée par le consultant est l’attentat du RER B du 25 juillet 1995 qui avait coûté la vie à huit personnes et fait 117 blessés.

Cet acte avait été revendiqué par le GIA algérien. Parmi eux, Khaled KELKAL, franco-algérien originaire de Vaulx-en-Velin (69), avait basculé dans la délinquance pendant l’adolescence et croisé la route d’islamistes radicaux en prison.

Mais aujourd’hui, le phénomène de radicalisation ne touche pas spécifiquement des adolescents en difficulté. Il est souvent difficilement identifiable car les jeunes enrôlés proviennent de milieux socio-culturels divers.

Selon Toufik BOUARFA, les groupes extrémistes les convoitent davantage car plus fragiles et malléables, par le biais du conditionnement pour les jeunes de confession musulmane, mais surtout par une communication bien ficelée.

L’orateur admet que les langues se délient de plus en plus après une longue phase de déni. Mais il subsiste des difficultés pour aborder ces questions. « Souvent, les personnes de terrain que je rencontre me parlent de leur solitude » rapporte-t-il.

Les professionnels de terrain doivent avoir en main le plus d’outils possibles afin de réagir au mieux en fonction des situations. Le guide pratique distribué aux participants envisage de nombreux questionnements, par exemple, un intérêt soudain, excessif et exclusif pour une religion ou une idéologie précise, ainsi que les moyens existants permettant d’y répondre.

Floriane BOIVIN

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Meurtri au plus profond de sa chair à la suite d’un grave accident de la circulation routière qui le rend paraplégique, ce sportif de très haut niveau fera une halte remarquée ces jours-ci dans l’Yonne. Personnage atypique du sérail politique, il est l’un des porte-voix acquis à la cause des handicapés. Il présentera la charte d’accessibilité en évoquant sa mise en lumière sur notre territoire…

AUXERRE : Depuis l’âge de 22 ans, Yann JONDOT est tout acquis aux combats menés par les associations de défense des droits des personnes victimes du handicap en France. Lui-même paraplégique à l’issue d’un tragique accident de moto, ce Breton pugnace et volontaire n’a pas pour autant cesser de pratiquer des disciplines sportives qui lui permettent d’exister dans cette société parfois indifférente aux malheurs des autres.

Educateur sportif, titré champion du Morbihan de l’un des sports de prédilection qu’il affectionne (le tennis de table), l’ancien édile de Langoëlan possède un autre fait notoire qui caractérise son courage et son tempérament : il a gravi le sommet du mythique Kilimandjaro en Tanzanie aux côtés de l’Icaunais Arnaud CHASSERY en octobre 2017 !

Aujourd’hui, ce singulier personnage a troqué son écharpe tricolore de maire pour se consacrer uniquement à sa mission d’ambassadeur de l’accessibilité, sillonnant l’Hexagone pour y prêcher la bonne parole.

 

Inciter à l’application de la loi dans les ERP…

 

Son objectif est l’application de la loi de 2005, favorable à l’accessibilité au sein des ERP (établissements recevant du public). Mais, faute de moyens financiers, bon nombre d’ERP n’ont pas suivi les préconisations de ce texte pour accueillir dans des conditions optimales cette frange de la population. Une vraie problématique que l’ex-élu de Bretagne a pourtant maintes fois évoqué auprès de ses coreligionnaires, notamment au Sénat où il fut reçu par son président, Gérard LARCHER, en personne.

Pourtant, des solutions existent pour encourager ces accès ; elles se nomment rampe amovibles, sonnettes, etc.

Jeudi 15 octobre, Yann JONDOT présentera la charte d’accessibilité à la mairie de CHAMVRES, avant de prendre part à une table ronde l’après-midi à l’hôtel de ville de Joigny.

Le lendemain, la Ville d’Auxerre accueillera le porte-étendard de cette noble cause. Avant que ne soit inaugurée les rampes d’accès mobiles chez une habitante en situation de handicap dans la commune de Pouilly-sur-Saône en Côte d’Or.

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pas tendre le Rassemblement national après l’adoption du Plan d’accélération de l’investissement régional voté par la Région Bourgogne Franche-Comté ce vendredi 09 octobre ! Le président du groupe RN Julien ODOUL n’aura pas tardé à réagir en rejetant d’un revers de la main les cent-deux mesures proposées par l’exécutif en faveur de la relance économique. Un recyclage de projets anciens sans inspiration… d’après lui.

DIJON (Côte d’Or) : Au lendemain du vote positif en faveur de la déclinaison du Plan de relance économique pour la Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL a décidé de remettre les pendules à l’heure, en montrant son total désaveu à cette initiative défendue par la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY.

Selon le leader politique régional, « aucune réponse n’a été apportée parmi les cent-deux mesures » contenues dans ce plan, jugées à ses yeux comme « idéologiques, électoralistes, hors sol et hors sujet » !

Des qualificatifs incisifs qui prouvent que le porte-étendard du Rassemblement national n’a pas été convaincu par l’ensemble de ces dispositions.

Bien au contraire, l’élu de l’Yonne critique l’affectation des 435 millions d’euros mis sur la table jusqu’en 2023. Il s’offusque à l’idée que 294 millions d’euros ne soient seulement accordés à de nouvelles mesures s’avérant plus ambitieuses que les anciens projets qui remontent à la surface.

« Plus de 60 % de cette enveloppe sont consacrés à l’idéologie verte et à la lutte contre la déforestation en Amazonie, précise-t-il dans un communiqué de presse, le reste n’est que du recyclage d’idées piteuses et anciennes… ».

 

 

Quid du plan de sauvetage pour aider les victimes de la crise ?

 

Que demandait l’élu bleu marine exactement ? Le mentor du groupe RN aurait préféré la mise en exergue d’un plan d’investissement qui soit à la fois protecteur des emplois, des salariés et des entreprises. Un programme, davantage orienté vers le local afin de défendre les agriculteurs dans la tourmente et les industriels à la peine côté carnet de commandes.

Bref, c’est un véritable plan de sauvetage à vocation sociale pour sortir hors de l’eau toutes les victimes de cette crise sanitaire sans précédent que souhaitait voir approuver le représentant de l’opposition.

Désavouant le plan de relance en l’état, Julien ODOUL observe que les réponses n’ont pas été apportées par le pouvoir régional. Selon lui, rien n’est fait pour la santé avec seulement cinq millions d’euros injectés pour faire face à la crise. L’emploi et la formation sont les grands oubliés de ce programme à forte connotation écologique (« une écologie érigée en religion obligatoire et punitive ! ») alors que les plans sociaux ne cessent de s’accumuler partout dans la région.

S’insurgeant que « seules quelques miettes ont été jetées à la face des agriculteurs pour les contenter », le chef de file RN s’interroge sur les mesures mises en œuvre pour les familles et la lutte contre la précarité.

Reste l’épineux sujet de l’environnement. « Aucune réponse concrète n’a été donnée pour soutenir la sauvegarde de la nature et le tourisme impactés par la poursuite de la politique d’implantation d’éoliennes qui bétonne nos sols, défigure nos paysages et dégrade notre patrimoine tout en détruisant la biodiversité… ».

Boutade finale à cette diatribe acerbe contre la politique de l’équipe en place : le seul plan de relance, acceptable aux yeux du responsable du groupe RN, n’est autre que le « plan d’alternance » que l’élu appelle de tous ses vœux en mars 2021 avec l’élection d’une majorité RN ! Bienvenue dans la future campagne électorale qui se profile !

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le travail de la photographe/plasticienne d’origine serbe se dévoile dans toute son intimité pour nous rappeler en notre âme et conscience la beauté esthétique du corps humain. Qu’il s’agisse de la fascination qu’elle éprouve pour les pieds –elle n’est pas la seule, d’autres s’y sont également essayés ! – ou la poitrine, vision incitatrice en pleine campagne de dépistage du cancer du sein…

AUXERRE: Rayonnante, épanouie, bien dans sa tête et dans son corps, Silvana VUCIC occupe le haut de l’affiche de l’actualité culturelle en ce premier mois automnal. Sa soif de créativité est inépuisable ; elle qui a su bonifier la longue période de confinement pour peaufiner avec minutie les quatre rendez-vous qui lui permettent de renouer aujourd’hui avec la vie publique.

Que ce soit à la Médiathèque de Saint-Florentin, à la galerie ART LAB de Tonnerre, à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre et même, une fois n’est pas coutume, au centre hospitalier auxerrois : tous lui ont ouvert leurs portes pour l’accueillir au détour d’une exposition.

La jeune femme posséderait-elle un don d’ubiquité ou un hologramme pour parvenir à ce quadruple exploit ? Que nenni, assure-t-elle, elle a juste profité de toutes les opportunités d’accueil qui se présentaient à elle pour concrétiser avec abnégation et travail ces différents engagements.

Partant de sa source d’inspiration préférée, le corps humain dans toute sa splendeur, l’artiste se focalise par le prisme de son appareil photo sur la poitrine, celle de ses congénères, et surtout nous fournit une interprétation onirique de sa fascination pour les pieds.  

 

Vingt-sept nuances de Silvana accrochées aux cimaises florentinoises…

 

« Prends ton pied », car telle est l’appellation de l’évènement accueilli jusqu’au 31 octobre à la Médiathèque de Saint-Florentin, est avant tout un clin d’œil humoristique à cette partie des membres inférieurs nous offrant la possibilité de nous tenir debout et de nous mouvoir.

Cinq années de shooting auront été nécessaires pour recueillir les prises de vues les plus expressives et originales donnant naissance à cette exposition. Celle-ci met en lumière vingt-sept œuvres où le pied, nu ou chaussé, prend une toute autre dimension à nos yeux. Sensuel et original…

 

 

Ici, le cadrage, la lumière, la couleur mais aussi les souvenirs et les ressentis apparaissent comme autant d’axiomes ayant concouru à la sélection de l’œuvre. Pour autant, la créatrice ne sombre pas dans le fétichisme le plus abscons concernant son sujet. D’autres, à la renommée internationale, s’y sont déjà allègrement engouffrés, faisant parfois la une des médias !

L’exposition est amenée à bouger ; la piste de son itinérance vers la capitale de l’Hexagone s’étudie avec le plus grand des sérieux.

 

Œuvrer en faveur de la campagne d'Octobre Rose…

 

C’est un tout autre registre corporel qui est abordé au centre hospitalier d’Auxerre, dans les secteurs de l’imagerie, de la gynécologie et de l’oncologie.

Là, dans cet univers où l’art ne pénètre jamais, et ce jusqu’au 31 octobre pour faire écho à la campagne d’Octobre Rose, Silvana VUCIC y présente une fresque de plus de huit mètres carrés comprenant une soixantaine d’œuvres.

Ce sont des clichés de poitrines anonymes afin d’éveiller les consciences à la prévention de la pathologie.

Ses autoportraits « jusqu’à l’intimité » se découvrent également à la galerie d’art de Tonnerre, ART LAB, avec un travail visuel qui avait déjà été exposé à la Maison du Coulangeois l’hiver dernier.

Enfin, c’est avec le collectif d’artistes MOUV’ART que la prolifique créatrice icaunaise retrouvera le public auxerrois dans l’enceinte patrimoniale de l’abbaye Saint-Germain pour « Mise en Boîtes ».

Mais, au-delà de cette quadruple confrontation avec le public, 2021 se profile déjà très vite parmi ses projets.

Avec, sans doute dévoilée au printemps selon les circonstances, une exposition qui sera consacrée à la nouvelle discipline qui titille les neurones créatifs de la « Belle » : l’auto body painting. Une manière artistique de se peindre le corps afin d’en faire ressortir toutes les subtilités de l’imaginaire. Et de se fondre dans l’autre dimension que nous propose Silvana…

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est l’une des spécificités de la vénérable institution. S’assurer que l’accès aux soins des personnes en situation les plus précaires soit toujours facilité. Surtout en période de crise sanitaire aussi délicate qui vient impacter le bon fonctionnement de notre pays. En lien avec le tissu associatif local, la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de l’Yonne multiplie les initiatives pour ne laisser personne au bord de la route…Explications.

AUXERRE : Drôle de période anniversaire que celle-là ! La soixante-quinzième célébration de la Sécurité sociale, l’une des sacro-saintes institutions les plus marquantes de notre histoire qui aura chamboulé l’existence de millions de nos compatriotes au fil de ces décennies.

Et pourtant, même si cette « vieille dame » de la protection individuelle en matière de santé et de soins a troqué son nom de baptême par un acronyme plus dans l’air du temps, ses interventions concrètes n’en sont pas moins toujours aussi prégnantes dans cette France du XXIème siècle.

Avec, actualité oblige, un Hexagone confronté à la pire des pandémies de ce siècle encore balbutiant qui n’est pas sans rappeler la terrible grippe espagnole ayant terrassé des millions d’êtres humains dans le premier quart du vingtième siècle.

Or, il y a nécessairement une similitude troublante quant à l’évocation de ce parallèle historique : les atermoiements d’une frange de la population face à la maladie, celle et ceux qui constituent cette caste désignée par le terme de public dit « fragilisé ».

C’est là que la locution « Sécurité sociale » reprend tous ses droits et ses principes salvateurs pour soutenir les oubliés de nos systèmes économiques, durs et impitoyables, qui régissent depuis des lustres notre société.

L’eau a eu beau s’écouler au fil de ces 75 ans, le combat mené par la Commission de l’Action Sanitaire et Sociale (CASS) de la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie demeure le même. Il s’agit d’accompagner et de soutenir du mieux possible ces publics en position de déshérence, parfois pire. Justement, en leur garantissant l’accès aux soins, la chose la plus vertueuse qu’il soit en ce bas monde avec la possibilité de se nourrir et de se loger dignement.

 

 

Capacité d’initiative et sens de l’innovation : le credo de la CPAM…

 

Fort de ce postulat sociétal, la CPAM n’a eu d’autres alternatives que de réagir en ce sens. Devenant force de proposition au passage grâce à cette spécificité que représente sa Commission de l’Action Sanitaire et Sociale.

L’aide se décline dans chaque caisse départementale de l’organisme ; une aide au financement de soins selon un barème fixé et régi par le règlement intérieur.

Pour en évoquer les contours dans l’Yonne : Marie-Jeanne LECLERC. Responsable de ladite commission, l’oratrice devait succéder aux propos liminaires du président de la CPAM de l’Yonne Bruno BLAUVAC, en brossant un tableau récapitulatif des différentes actions menées en cette période conjoncturelle si particulière.

Au bénéfice de celles et ceux de ces assurés sociaux ou ayant-droits affiliés à la caisse départementale qui rencontrent de sérieuses problématiques d’ordre financier du fait des risques maladie, maternité, accident du travail, maladie professionnelle, invalidité et décès.

 

 

Des aides pour quelle typologie de bénéficiaires ?

 

Qui sont ces publics fragilisés ? Marie-Jeanne LECLERC en donnera un bref aperçu, chiffres à l’appui, lors de sa prise de parole. Ce sont à 70 % des femmes. Elles vivent dans des foyers où il y a en moyenne 1,84 personne et 18 % sont des bénéficiaires de l’ancienne CMU-C, devenue depuis la Complémentaire Santé Solidaire. Socialement, la grande majorité de ce public précaire subsiste grâce à leur retraite, mais on dénombre aussi des salariés, des allocataires de minima sociaux, des étudiants et des travailleurs indépendants.

Précisément, cette dernière catégorie socio-professionnelle peut profiter pleinement des bénéfices offerts par les aides de la CPAM.

Le nombre de demandeurs à l’ASS s’élevait à 1 014 personnes au 01er janvier 2020. Deux-cent-soixante-deux d’entre elles ont essuyé un refus pour cause de dépassement des seuils de revenus.

Les aides sont accordées après l’étude de chaque demande auprès de la Caisse. Elles peuvent concerner le paiement d’une complémentaire santé, la convalescence, les soins d’optique, ceux qui concernent les dents, l’orthodontie, les appareillages auditifs, la pharmacie et les accessoires nécessaires, les frais pour des fournitures médicales non remboursables, le ticket modérateur en cas d’hospitalisation et de soins, les frais de transport pour suivre un traitement sans hospitalisation ou ceux inhérents à l’accompagnement d’un malade.

Parmi les grandes nouveautés de 2020, la Commission a décidé de moduler son règlement intérieur afin d’y incorporer deux additifs supplémentaires : l’augmentation du montant de l’aide aux frais d’obsèques (l’aide est portée à 1 200 euros, soit 40 % d’une facture moyenne pour une cérémonie organisée sur notre territoire). Le second point se rapporte à la téléassistance.

L’idée d’une prise en charge de la cotisation mensuelle a été retenue par le Conseil de la Caisse Primaire sous certaines conditions : à savoir la condition de prescription médicale et après déduction des autres aides de type APA et organismes complémentaires.

 

 

Des conventions de partenariat avec le tissu associatif local…

 

La CPAM dans un souci de déploiement de sa stratégie de communication et de développement de ses actions s’est également rapprochée du tissu associatif, un excellent vecteur pour cibler les publics fragilisés.

Aujourd’hui, un certain nombre de conventions de partenariat lie l’organisme à plusieurs structures associatives reconnues d’utilité publique à l’instar des Restau du Cœur, du Secours Populaire, du Secours Catholique, etc.

Vingt-trois d’entre elles sont opérationnelles et génèrent près de 43 000 euros d’aides.

Ce financement s’intègre dans le Fonds d’Action Sanitaire et Social qui donne lieu à un appel à projets chaque année. Cela concerne en priorité des associations qui se positionnent sur le domaine de la prévention de la santé et du social. Signe des temps, mais aussi volonté de ratisser plus large en matière de cibles : neuf associations seulement étaient signataires de tels accords l’année dernière pour un montant de 12 900 euros.

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil