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« Vacances, j’oublie tout, plus rien à faire du tout... » : le rêve impossible des experts-comptables cet été ?
août 17, 2020Dernière journée de travail avant le départ en vacances bien mérité. Enfin, je le pense ! Avant cela, il faut que je puisse terminer mes derniers dossiers. Appel de Mme C : « j’ai besoin d’une situation en urgence pour mon banquier pour qu’il puisse me faire un financement sinon je ferme ma boîte… ». Nous échangeons au téléphone pendant une trentaine de minutes pour comprendre l’urgence, la rassurer et lui apporter une réponse par rapport à son véritable besoin.
TRIBUNE: Je raccroche. Une collaboratrice vient me voir. Il faut rappeler M. F car il a besoin d’un rendez-vous en urgence. Il a un potentiel acquéreur pour sa société et vu la conjoncture, il ne souhaite pas rater le coche…Je trouve un créneau pour le recevoir dans l’après-midi.
Puis, le facteur m’apporte un recommandé. Quelle bonne nouvelle, cela peut être ?
Super, une convocation à un Conseil d’administration au mois d’août, car n’ayant pas pu se tenir avant, à cause de la COVID-19 et le report des élections municipales, les administrateurs ont changé. Il faut que je sois présent ! Il faut que je décale mes congés…
Je téléphone à mon épouse pour qu’elle fasse le nécessaire afin de raccourcir notre séjour. Elle était ravie de cet échange téléphonique. Quelle dernière journée !
Arrive la pause déjeuner, enfin une coupure. Je vais en ville me faire un petit restaurant pour fêter la der. Première adresse : c’était complet. Je vais un peu plus loin, un écriteau sur la vitrine : « fermé pour cause de liquidation suite au coronavirus ». N’ayant plus beaucoup de temps, je décide l’âme en peine de prendre un sandwich…
Le calme avant la tempête ?
Pendant que je me délecte avec ce repas gargantuesque, mon portable vibre. Je viens de recevoir un SMS d’une employée : « Désolée de vous déranger. Est-ce que je peux faire du télétravail la semaine prochaine car mon fils est malade et je n’ai personne pour le garder. Cordialement… ».
Difficile de répondre non, après avoir testé le télétravail pendant plus de deux mois. Je retourne au bureau en espérant que ce soit la dernière ligne droite avant le départ.
Curieusement, cela fait une heure que je suis au bureau et c’est calme, voire trop calme.
Mon rendez-vous pris ce matin arrive. Il a besoin tout de suite d’une liste de documents longue comme le bras pour fournir à son potentiel acquéreur qui doit les remettre à son banquier qui revient de vacances demain.
Adieu les vacances, place au confinement !
J’essaye de lui faire comprendre le travail à fournir pour répondre à sa demande et il comprend qu’un délai semble nécessaire.
Je reçois un nouveau SMS. C’est un flash info : l’Yonne est de nouveau confinée dès demain 6 heures…le départ en vacances est annulé.
Quelle galère ! Je tombe et me réveille. Ouf, c’était un cauchemar. Ma femme se réveille, je lui raconte ce rêve et me dit : « ne t’inquiètes pas, on a réservé au camping de Sens ! ».
Richard DELATTRE
Un article réalisé en partenariat avec la Chambre professionnelle des experts comptable de l’Yonne…
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Outil de démocratie locale : Paul-Antoine de CARVILLE encourage les Sénonais à découvrir le SIG lors du « GPS Drawing »
juillet 25, 2020Le premier adjoint de la Ville de Sens en charge de l’urbanisme, des grands projets structurants et de la gestion patrimoniale soutient activement le concours « GPS Drawing ». Il se déroule jusqu’au 07 septembre 2020 (cf : voir article publié dans nos colonnes). Il précise que Carine DEMOGET, responsable du SIG (Système d'information géographique) de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais et son équipe sont à l’origine de cette initiative très en vogue par-delà les frontières icaunaises.
INTERVIEW : Quel est votre rôle au sein de ce projet ?
Nous, en tant qu’élus, on promeut l’initiative. Mais après, ce sont les services de la ville qui vont regarder, analyser. Il y a aura un petit jury qui décidera qui a gagné.
Est-ce que ce concours est né en raison du contexte sanitaire ou bien était-il prévu avant l’épidémie ?
Il était prévu avant. Mais avec la crise sanitaire, on a perdu un peu de temps. L’avantage c’est que, comme c’est un jeu qui se pratique plutôt en été, la période est propice.
Quel est l’objectif de cette manifestation, hormis créer une animation ?
Le premier des objectifs, c’est de faire découvrir cet outil qu’est le SIG (Système d’information géographique) car il est en ligne maintenant. L’idée est que tout le monde puisse s’en saisir.
Le deuxième des objectifs, c’est d’encourager la pratique de la randonnée, pour l’agglomération. On ne peut pas juste raisonner à l’échelle de la commune. On demande aux gens de s’amuser avec l’outil à l’échelle de tout le territoire. Comme ça, ils pourront probablement découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas, des communes, des sentiers et voir le territoire un peu différemment. Et pas l’habituelle contrée, quand on va faire un tour le long de l’Yonne...
Est-ce que cela signifie que le SIG et l’outil Géo-Sénonais sont peu connus des habitants ?
Oui exactement, voire pas du tout. Je pense que les notaires doivent l’utiliser, les agents immobiliers, les gens qui font un peu d’urbanisme, etc. Les particuliers, pas spécialement. Pourtant, c’est à leur disposition justement. Toutes les personnes qui ont un projet immobilier, par exemple, ont besoin de savoir quelle zone est constructible, celles qui ne le sont pas. Ils peuvent aussi avoir envie de savoir quels sont les projets immobiliers à proximité.
En quoi est-ce important que les particuliers connaissent ce service ?
Pendant très longtemps, quand les habitants avaient une question relative à la géographie du territoire, ils passaient par les services. En fait, il y a une autre logique. Aujourd’hui, au sein de l’agglomération, mais aussi au sein d’autres communes, qui consiste à faire ce qu’on appelle de l’open data.
On va mettre à disposition du citoyen le plus de données possibles et transparentes, non pas pour le rendre indépendant et ne plus s’occuper de lui, mais pour qu’il ait le droit d’avoir un maximum d’informations sur le territoire.
On peut aller encore plus loin. Par exemple, tous ces outils, comme INFOGREFFE aussi, permettent aux Sénonais de savoir qui entreprend, quelles sont les entreprises légales, etc.
Ça contribue à amener de la transparence sur l’état d’urbanisation de la ville. Je vais peut-être un peu loin mais c’est pratiquement un outil de démocratie locale.
Pensez-vous participer vous-même à ce défi ?
Alors, je peux participer, mais je ne peux pas gagner. Peut-être... Je ne suis pas un grand randonneur... je vais y réfléchir. Mais comme c’est une jolie initiative, je vais peut-être faire une forme simple...
Propos recueillis par Floriane BOIVIN
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La ministre fait montre d’exemplarité : Nadia HAI se plie au test de dépistage de la fièvre…
juillet 24, 2020En visite au centre équestre FORMANOIR lors de son déplacement ce jeudi après-midi en terre icaunaise pour y rencontrer les éducateurs et les enfants concernés par l’opération « Quartiers d’été », la ministre déléguée en charge de la Ville a tenu à se faire contrôler à son arrivée sur le site…
ARMEAU : Etrange scène que celle se déroulant sous l’ombrage rafraîchissant des marronniers séculaires qui bordent l’allée principale du centre équestre de FORMANOIR.
On y voit la ministre déléguée en charge de la Ville Nadia HAI procéder à un test de dépistage de la fièvre, à peine sortie de son véhicule qui la transportait depuis la capitale. Un test qui se révéla être négatif fort heureusement pour la nouvelle figure du gouvernement CASTEX.
Après le lavage usuel des mains grâce à une solution hydro-alcoolique, Nadia HAI débuta la visite du centre de vacances munie d’un masque de protection lui couvrant une partie du visage dont elle ne se départira pas durant ses deux heures de présence.
A une seule exception près : lors de son interview assurée par nos confrères de France Télévisions, la ministre ôta volontiers le morceau de tissu qui rendait presque inaudible son témoignage capté par la caméra.
Quant au directeur de cabinet du préfet Tristan RIQUELME, il eut droit, à l’instar du préfet lui-même et à l’ensemble des participants à cette visite ministérielle, au même contrôle. Un contrôle exercé dans les règles sanitaires en vigueur…
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L’opération « Quartiers d’été » cheval de bataille de l’Etat auprès des jeunes : Nadia HAI en mesure le bien-fondé…
juillet 24, 2020Juillet est la période propice pour évoquer les péripéties sportives du Tour de France. A défaut de la traditionnelle épreuve cycliste, remisée aux calendes grecques à la fin de l’été pour cause de coronavirus, les observateurs attentifs de la presse se seront rabattus sur un tout autre marathon, entamé depuis peu par la ministre déléguée en charge de la Ville, Nadia HAI. La nouvelle venue au sein du gouvernement CASTEX s’est offert une visite immersive des plus enrichissantes au Centre équestre FORMANOIR dans le cadre de l’opération « Quartiers d’été 2020 ». Histoire de recueillir les impressions d’enfants qui y vivent les vertus des colos apprenantes…
ARMEAU : L’action estivale prioritaire du gouvernement envers les jeunes « têtes blondes » se nomme cette année « Quartiers d’été ». C’est un copieux programme qui se décline en six volets spécifiques autour de l’éducatif, la culture, le sport, l’associatif, l’emploi et la formation, et le renforcement des services publics. Un concept qui fédère, autour de sa déclinaison pragmatique, les collectivités et les associations sur l’ensemble des territoires.
Destiné aux habitants des 1 514 quartiers prioritaires de l’Hexagone, et en particulier vers les plus jeunes, il représente une heureuse alternative à l’oisiveté et à l’ennui après la trop longue période de confinement imputable à la présence de la COVID-19 sur notre sol.
Effectuant l’une de ses toutes premières sorties en province après sa récente nomination dans l’équipe gouvernementale, l’ancienne députée des Yvelines, promue au rang de ministre déléguée en charge de la Ville Nadia HAI, a constaté de visu le bien-fondé de ce plan applicable à grande échelle. Un plan qui aura nécessité une enveloppe budgétaire de 110 millions alloués par l’Etat.
La collaboratrice de Jacqueline GOURAULT avait biffé dans son agenda deux rendez-vous en cette journée du 23 juillet vécue dans l’Yonne pour prendre le pouls des différents acteurs impliqués dans ce dossier.
C’est à ARMEAU, de prime abord, que la représentante de l’exécutif étatique débuta sa visite dès l’entame de l’après-midi en s’immergeant dans le cadre bucolique du centre équestre FORMANOIR, l’un des cinq complexes dirigés par une figure emblématique de la sphère équine de l’Yonne, Olivier BERTHON.
Là, en compagnie du préfet Henri PREVOST et de son directeur de cabinet Tristan RIQUELME mais aussi d’élus territoriaux et de représentants des forces de l’ordre, la ministre déléguée en charge de la Ville eut tout le loisir de contempler et d’apprécier un endroit au calme si suave, bordé de marronniers plusieurs fois centenaires.
Ces mêmes végétaux qui auraient été témoins selon les anecdotes historiques distillées avec moult précisions par Olivier BERTHON de la venue du mystérieux « masque de fer », le supposé demi-frère du Roi-Soleil (?), accueilli lors de son exil en ces murs ?
Les premières vacances pour 80 % des enfants inscrits dans le programme…
Puis, Nadia HAI s’entretint de longues minutes avec les représentantes de la Fédération générale des PEP (Pupilles de l’Enseignement Public) et sa directrice générale Agnès BATHIANY sur le sujet du jour, motif de la visite ministérielle : les « colos apprenantes ».
Depuis le lancement de l’animation, le centre FORMANOIR assure ce judicieux mix à l’estampille de la cohésion sociale qui favorise le brassage de ces enfants, âgés de 6 à 15 ans, issus de quartiers prioritaires et des milieux ruraux. Des secteurs géographiques qui ont été parfois durement impactés par les effets néfastes du confinement.
Outre leurs aspects pédagogiques, ces « colos apprenantes » devant concerner près de 250 000 gamins de l’Hexagone offrent la possibilité à de nombreuses familles privées de vacances d’envoyer leur progéniture prendre un bon bol d’air pur relaxant à la campagne.
Une aubaine de premier choix pour 80 % de ces enfants dont c’était les premières vacances loin de chez eux. Certains n’ayant encore jamais vu une demeure historique de près, voire un centre équestre avec ses nombreux animaux.
Toutefois, la ministre releva qu’il était parfois très complexe de faire profiter ces enfants des opportunités existantes. Le plus souvent par simple méconnaissance des dispositifs mis en œuvre.
L’assurance du succès : le décloisonnement interministériel…
Fruit d’une combinaison regroupant sept ministères dont ceux de l’Education nationale et de la Jeunesse, de d’Emploi, de l’intérieur ou encore de la Ville, l’opération « Quartiers d’été » n’aura pu se construire dans ses aspects tangibles que sous l’égide de cette volonté de décloisonnement interministériel. Le gage du succès, visiblement.
Nadia HAI évoqua ensuite le rôle primordial des élus territoriaux qui était prépondérant au succès de ce dispositif. Celui-ci aura cours jusqu’au 21 août. Elle n’en omit pas pour autant de rappeler le poids essentiel du tissu associatif à l’instar de celui tenu par les PEP.
Avant de poursuivre son périple devant la conduire au Centre de loisirs Bois au Cœur de Joigny, la nouvelle ministre, elle-même maman d’un jeune garçon de 12 ans, discuta avec plusieurs de ces jeunes gens sur leurs ressentis au contact de la nature et des animaux.
Au vu de son large sourire qu’elle devait arborer sous son masque de protection qui le dissimulait, Nadia HAI est repartie ravie et satisfaite de ce qu’elle a pu apercevoir lors de ce déplacement conçu dans ce havre de paix et de quiétude absolu…
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La COVID-19 n’est pas en odeur de sainteté : les finances des cultes plongent dans le rouge…
juillet 23, 2020Les grandes religions ne vivent financièrement que grâce aux dons de ses fidèles. Catholiques, protestants, musulmans et juifs ont subi l’impact du confinement durant trois mois. Au cours de cette période, les offices religieux furent suspendus et les dons se sont raréfiés. Le manque à gagner enregistré par la seule Eglise catholique est estimé à 50 millions d’euros. Ses grandes célébrations ont été annulées en cascade…
TRIBUNE: Malgré l’organisation d’un pèlerinage virtuel, cette année, le site religieux des Pyrénées a enregistré une perte d’exploitation de 8 millions d’euros… Tous les diocèses de France et de Navarre ont souffert, celui de l’Yonne particulièrement. La réputation d’anticléricalisme suit depuis longtemps ce département avec pourtant trente-et-une paroisses, une centaine de prêtres et 140 religieux à son actif.
Pour l’anecdote, Me DEFOIS, ancien archevêque de Sens-Auxerre en visite à Escolives-Sainte-Camille, venu bénir une icône, a déclaré en aparté : « jadis quand on souhaitait envoyer un prêtre en pénitence ou le punir, on le nommait dans l’Yonne ! ».
On imagine aisément la scène : non Monseigneur, pitié ! Plutôt nous envoyer en Chine ou chez les coupeurs de têtes que dans l’Yonne !
L’éclectisme est de mise parmi les religions
Première religion de France, le catholicisme recense 12 000 paroisses pour 40 à 45 000 églises et chapelles, 15 000 prêtres et 40 millions de français qui disent être catholique.
Les protestants, avec 2,8 millions d’adeptes, comptent 4 000 temples et 1 600 pasteurs. Pour terminer avec les Chrétiens, nous recensons 500 000 orthodoxes (Grecs et Russes) pour 19 églises, 17 évêques et 330 prêtres !
La présence des Orthodoxes dans l’Yonne est marquée par une église à Vézelay, deux diocèses et un monastère de femmes à Bussy-en-Othe. N’oublions pas les églises d’Orient venues en France : les églises Coptes, Byzantines, Syriaques, Chaldéennes, Maronites et surtout Arméniennes catholiques et Arméniennes apostoliques (20 000 fidèles).
Une particularité très française est à signaler : en Corse, le village de Cargèse exhibe sur une même place : l’église catholique et l’église grecque-hellène. Les deux rites sont célébrés par le même prêtre, un archimandrite !
Les dons sont devenus de la denrée rare durant la crise sanitaire
En France, il faut distinguer les biens religieux d’avant 1905 et ceux acquis depuis. A l’initiative d’Aristide Briand, la fameuse loi promulguée cette année-là instaure la séparation des églises et de l’Etat.
L’adoption de la laïcité est l’acte fondateur de la sécularisation de l’Etat français. Avant 1905, tous les bâtiments étaient sa propriété, donc à sa charge. Pour les biens acquis après 1905, tout revient à la charge de l’Eglise.
Les dons servent aujourd’hui à financer le fonctionnement des sites (chauffage, entretien, téléphone…), la nourriture des prêtres et des religieux. Mais, il y a aussi le poste le plus important : les cotisations sociales.
Les cinq millions de Musulmans furent, quant à eux, très sollicités pour des dons en ligne durant la crise. Les fêtes importantes comme l’Aïd et le Ramadan ne furent pas pratiquées comme à l’ordinaire.
Toutefois, l’Arabie Saoudite a maintenu le pèlerinage à la Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam. La tradition veut que le Ramadan soit l’occasion de dons particuliers destinés aux plus pauvres et aux plus déshérités.
Dans certaines régions, comme en PACA, les dons servirent à financer des repas au personnel médical des hôpitaux, voire aux membres de SOS Médecins.
Comme dans toutes les religions, les actions et activités sont surtout menées par des bénévoles. L’annulation de grands rassemblements a fait défaut aux 2 500 mosquées animées par 1 800 imams ce qui concerne les dons. Dans l’Yonne, pour mémoire, on recense 16 mosquées.
Les 500 synagogues rassemblent près de 500 000 juifs. La fermeture des synagogues durant le confinement n’a presque pas eu d’impact sur les dons. Durant les offices, les pratiquants ne font pas de dons en espèces sonnantes et trébuchantes. Ils ne peuvent toucher l’argent durant les offices : ils effectuent des promesses de dons.
Il reste la prière pour améliorer les fins de mois…
Le patrimoine de l’Eglise catholique appartient dans sa majorité à l’Etat. Il est à sa charge quant aux travaux de réparations. Cette situation contraint parfois les communes à céder des églises à des personnes privées.
Notons au passage que Notre-Dame-de-Paris appartient à l’Etat. C’est à lui seul d’assurer le paiement des travaux de restauration après le grave incendie de 2019 !
La rémunération des prêtres est d’environ 950 euros par mois : c’est une charge importante financée par les dons. Si depuis 1905, les représentants des églises vivent du bon cœur de leurs ouailles ainsi que des apports de leur hiérarchie, les prêtres des confessions catholiques, protestantes et juives en Alsace et en Moselle sont plus à l’abri du besoin : ils restent toujours salariés de l’Etat.
La cause en est le maintien du Concordat de 1801. Prêtres, rabbins et pasteurs touchent 1 200 euros nets par mois et 2 200 euros en fin de carrière. On parle de rémunérer les imams car les musulmans sont de plus en plus nombreux.
La religion musulmane n’était pas reconnue en 1801. Les cultes restent très inquiets car les perspectives économiques risquent d’appauvrir les pratiquants et de diminuer fortement les dons !
Pour les fidèles des trois religions monothéistes, les miracles sont racontés dans les textes sacrés : alors, il restera toujours la prière pour améliorer les fins de mois difficiles…
Jean-Paul ALLOU
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