Quarante années vécues dans le design à l’international forgent les expériences, le savoir-faire et le caractère. C’est ce qui a poussé l’ancien professeur de l’ENSAAD et designer industriel de l’Yonne à concevoir un ouvrage sur les dix étapes essentielles de la création au lancement commercial des produits dont nous sommes friands. Créateur de plus de 2 000 appareils, Michel MILLOT a déjà écrit le second volume de cette trilogie pédagogique à destination des industriels et des étudiants…
AUXERRE : Bel opuscule de plus de 200 pages, le « Guide du design industriel », paru aux éditions DUNOD, offre une approche passionnante de la conception des produits qui entourent notre quotidien ménager. Grille-pain, système de douche, station de repassage, cafetière électrique, sèche-cheveux…les objets les plus disparates constituent l’univers professionnel de cette référence incontournable du design à travers le monde. Car tel se définit Michel MILLOT. Un personnage aux multiples talents en matière de créativité qui ne pratique jamais la langue de bois mais avec un cœur gros comme ça !
La désobéissance est source d’innovations
« Ce guide s’adresse tant aux étudiants qu’aux professionnels des domaines concernés par l’activité de conception en général et celles des produits en particulier. C’est surtout un travail de clarification qui a nécessité de la méthodologie avec des informations précises étayées par des recommandations pour le design… ». Dans cet opus, Michel MILLOT aborde aussi les relations parfois tendues et complexes qui existent entre les designers et leurs collègues qu’ils soient techniciens, marketeurs ou directeurs de société. Une chose est sûre : le designer bénéficie le plus souvent de liberté et d’autonomie pour faire jaillir la lumière de la création.
« Aujourd’hui, le design industriel souffre d’un manque de consensus quant à l’identification et à la définition des notions les plus élémentaires. Le verbiage qui peut en résulter constitue une sérieuse entrave au développement de la discipline, tant au niveau de sa pratique professionnelle, que de son enseignement et de l’information sur les produits… ».
Découpant son livre en dix chapitres, l’auteur nous plonge dans les étapes clés d’un processus créatif menant au développement du concept. Entre tests de prototypes et études concrètes. Entre analyses des produits concurrents et participation à la mise en production.
« Les nouveaux concepts doivent être dotés de réelles qualités d’usage, esthétiques, environnementales, techniques et commerciales. En clair, le design ne se cantonne pas à une simple affaire de belles formes ni à une meilleure mise en œuvre de matériaux ou de procédés de fabrication… ».
Une présence affirmée en Asie pendant une décade
Ayant dispensé un enseignement du design pendant de nombreuses années à travers l’Europe, Michel MILLOT a trouvé avec la Chine, et surtout à Canton, un terrain de prédilection durant une décennie où il a démontré son sens absolu de la créativité.
« J’ai exercé mon métier au Centre Beaubourg de Paris durant quatre ans avec un pôle d’une vingtaine de collaborateurs en recherche et développement, explique-t-il, mais c’est sur le continent asiatique que j’ai donné libre cours à ma vocation… ».
Là-bas, il a conçu notamment un nouveau prototype de quad pour un industriel de Taïwan. Mais, le designer bourguignon a aussi développé des partenariats pour le compte de géants de l’électroménager et de l’automobile, à l’instar des sud-coréens Daewoo et Hyundai.
La liste de ses créations est loin d’être exhaustive : des produits d’électroménager de type sèche-cheveux, fers à repasser, des créations d’objets pour l’environnement cuisine et salle de bains, du high-tech, du matériel d’outillage, des rasoirs électriques, de la serrurerie, des jouets, du mobilier, des coffre forts, des ustensiles de puériculture, des enceintes acoustiques et des haut-parleurs, et même une collection de sex-toys !
Pour celui qui considère que « le design est devenu un concept très galvaudé aujourd’hui et peu maîtrisé par de véritables spécialistes, ceux-ci se comptant sur les doigts de la main », le temps du témoignage pédagogique fait office de nécessité. D’où la rédaction de ce premier tome. Il suscitera peut-être de nouvelles vocations professionnelles parmi des étudiants pugnaces. Mais, il encouragera sans doute les entrepreneurs à appréhender autrement cette discipline fondamentale de la créativité industrielle…
Les premières commandes d’agneaux français issus de la sélection très qualitative de la boucherie de l’Yonne viennent d’être acheminées vers la ville état du sud-est asiatique. Avec cette nouvelle corde internationale à son arc, la société de Jean DENAUX devient l’unique entreprise artisanale de ce corps de métier en France à avoir obtenu les agréments nécessaires qui lui permettent d’exporter vers ce pays…
SENS : Déjà bien représentés parmi les meilleures vitrines gastronomiques de l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Japon ou Vietnam), les produits carnés des établissements DENAUX trouvent avec ce nouveau débouché vers Singapour un point d’ancrage supplémentaire qui optimise le savoir-faire de ce fleuron de l’artisanat à la française.
Fondée en 1986, la PME de Sens procure aujourd’hui un intense bonheur pour les chefs tricolores de par le monde qui souhaitent servir une viande quasi unique à leurs convives.
Les méthodes d’affinage usitées par Jean DENAUX, cet arrière-petit-fils de boucher, ont anobli les vertus gustatives de ce produit dont les consommateurs demeurent encore très friands malgré les campagnes de sensibilisation propagées çà et là en défaveur de la viande.
Source d’approvisionnement préférée des restaurateurs français exerçant leur art culinaire en Asie, la boucherie familiale de l’Yonne s’est très vite positionnée à l’international. Le continent asiatique est devenu en l’espace de quelques années une terre de prédilection grâce à des accès privilégiés vers l’archipel japonais ou Hong-Kong, une métropole cosmopolite porte d’entrée obligatoire vers l’ex-Empire du milieu chinois.
Le volume d’exportation vers l’Asie ne cesse de progresser d’année en année pour la maison DENAUX. L’ajout de Singapour dans cette liste non exhaustive de pays si éloignés est en cela révélatrice d’une stratégie efficace, basée principalement sur les atouts essentiels de cette viande, travaillée autour de la tendreté et du goût. Ville état à la puissance économique mondiale, Singapour représente la vitrine commerciale idoine où un entrepreneur Français doit y laisser sa griffe et ses cartes de visite.
Au printemps, les établissements DENAUX avaient obtenu deux nouveaux points de chute dans cette course très réfléchie à l’export : l’île de Saint-Martin et l’île Maurice dans l’océan Indien. Un exotisme qui ne détonne pas, par rapport aux autres cibles visées par l’entreprise. Car, le potentiel de développement économique de ces paradis insulaires y est une réalité constante pour de nombreux entrepreneurs de l’Hexagone. Dont Jean DENAUX et sa fille Anaïs, en charge de l’export et de la commercialisation…
Présent dans ce pays du Moyen-Orient depuis 2013, le constructeur français a produit à ce jour, et avec l’aide de deux partenaires locaux, plus de 500 000 véhicules, sortis de sites industriels basés près de Téhéran. Ses ventes ont progressé de 110,7 % par rapport à 2015 pour un total de 108 536 véhicules, soit une part de marchés de 8,4 %. Un nouveau partenariat avec un fonds d’investissement et un importateur devrait lui permettre de créer une nouvelle dynamique commerciale dans l’ancienne Perse…
BOULOGNE BILLANCOURT (92) : L’accès des entreprises occidentales au marché iranien possède de sérieux avantages en termes de potentialités économiques et de développement. Si l’on considère l’exemple actuel du constructeur français, les ventes ne cessent de croître depuis la venue du groupe sur le sol de ce puissant pays du Moyen-Orient dès 2013. Aidé en cela par ses deux partenaires locaux, SAIPA et IRAN KHODRO, RENAULT a su profiter d’une première joint-venture pour donner du crédit à son aventure qui n’avait rien ni d’exotique ni d’incertaine.
D’ailleurs, les chiffres du premier semestre 2017 l’attestent : les ventes des automobiles ont continué de progresser avec une croissance établie à 100,3 % par rapport à l’exercice antérieur, soit une part de marchés tutoyant les 10 % (9,7) et des perspectives des plus enthousiasmantes à l’avenir.
Une production supplémentaire de 150 000 véhicules
C’est au Mondial de Paris à l’automne dernier que se sont jouées les nouvelles ambitions de la marque au losange. Le 30 septembre 2016 fut une date bénéfique pour les actifs de l’entreprise ; un accord stratégique capital fut signé avec les représentants des sociétés IDRO (fonds d’investissement et de rénovation de l’industrie en Iran) et PARTO NEGIN NASEH Co, société importatrice des produits de l’enseigne de l’Hexagone vers ce pays.
Actionnaire majoritaire, le groupe français intégrera un centre d’ingénierie et d’achats qui favorisera le développement de fournisseurs locaux dans un premier temps. En parallèle, RENAULT s’engagera à produire 150 000 véhicules à cadence annuelle qui viendront s’ajouter aux capacités existantes du groupe dans le pays, soit 200 000 automobiles. Mais, ce n’est pas tout. L’industriel prévoit de développer, en plus de cette usine de véhicules, un site exclusivement consacré à la production de moteurs d’une capacité de 150 000 unités par an. Implanté à Saveh, à 120 kilomètres de la capitale iranienne, cette usine sera la propriété des trois partenaires qui en assumeront l’entière gestion. Côté distribution, l’émergence d’un nouveau réseau sera aussi prise en compte, complétant ainsi les possibilités commerciales déjà en vigueur.
Des avis unanimes exprimant la satisfaction de ce rapprochement
« Nous sommes heureux de signer cet accord avec IDRO et PARTO NEGIN NASEH Co. Dans un marché iranien en forte expansion, il était indispensable de se doter d’usines, mais aussi d’un centre d’ingénierie et d’achats. Cette joint-venture nous permettra d’accélérer notre croissance dans le pays » a déclaré Thierry BOLLORE, membre du Comité exécutif, directeur délégué à la compétitivité.
Commentaire de même tonalité pour Stefan MUELLER, membre du Comité exécutif et directeur délégué à la performance : « Avoir un réseau de distribution exclusif renforcera la position du groupe RENAULT en Iran. La signature de cette nouvelle joint-venture confirme les choix stratégiques que nous avons faits dans ce pays et nous ouvre de nouvelles perspectives dans un marché qui devrait atteindre deux millions de véhicules en 2020…».
De son côté, Naser HADDADZADEH, dirigeant de NEGIN Holding Group déclara à l’issue de la signature de l’accord : « Notre groupe propriétaire de NEGIN KHODRO Co, la société actuelle du réseau RENAULT en Iran, est fière de participer à ce développement industriel. En tant que famille propriétaire d’une entreprise privée, N.H. Group entrevoit cette joint-venture avec RENAULT et IDRO comme une autre possibilité d’un partenariat à long terme avec le groupe français pour les années à venir… ».
Quant aux modèles produits dans la nouvelle usine, ils concerneront le nouveau Symbol et le nouveau Duster (DACIA). Mais, le groupe de Boulogne Billancourt continuera à distribuer la gamme actuelle, indépendamment de ces nouvelles lignes à l’instar des références suivantes : Tondar, Tondar pick-up, Sandero et Sandero Stepway.
La finalisation de ce projet pourrait être effective aux alentours du 30 octobre 2017, une fois les conditions suspensives liées à l’obtention d’approbations réglementaires, la constitution de la nouvelle société et la préparation des actifs industriels du projet réalisées.
Figure de proue de la chanson française « Made in Yonne », la jeune femme demeure une ambassadrice indiscutable de ce territoire aux quatre coins de la planète. Après ses multiples déplacements par le passé sur la sphère internationale, l’artiste adoratrice de la célèbre Edith PIAF se prépare à vivre de nouvelles aventures vers l’Est de l’Europe avec des récitals qui la conduiront en Pologne et en Russie.
AUXERRE : Ambassadrice de charme et de talent, la chanteuse icaunaise avait déjà effectué une série de concerts de belle envergure en Ukraine il y a quelques années. Les Etats-Unis où elle s’est déjà rendue à titre professionnel constituera l’autre volet important de ce futur tour de chant où Christelle LOURY reviendra sur le répertoire inestimable de la « Dame en Noir » mais aussi sur celui de l’indémodable BARBARA (très vogue de nouveau après le succès du disque de reprises proposé par Patrick BRUEL) et de Juliette GRECO, qui faisait encore brûler les planches de ses chansons parfois insolentes il y a encore quelques semaines à Paris. Christelle LOURY aime se lancer de nouveaux défis. Celui est de taille. S’exprimant uniquement en langue de Molière sur scène, la chanteuse de l’Yonne a souhaité renouvelé son répertoire avant de partir vers de nouvelles et fructueuses aventures qui ne manqueront pas d’être plébiscitées par les Français expatriés mais aussi ce public international adorateur de la sémantique hexagonale et des textes emplis de poésie, d’amour et de tendresse…
L’appel à candidatures pour le fameux LEXUS DESIGN AWARD 2018 est ouvert depuis fin juillet. Chaque année, des milliers de jeunes créateurs talentueux du monde entier tentent leur chance en espérant se distinguer avec leurs projets, se qualifier pour la finale et pourquoi pas atteindre le Nirvana, pour les quatre meilleurs d’entre eux, en recevant un budget de 25 000 dollars leur permettant de réaliser ensuite les prototypes de leurs ambitieuses réalisations…
VAUCRESSON (92) : Depuis 2013, le constructeur automobile s’engage pour le développement d’un monde meilleur grâce au design. D’où l’idée de soutenir ce prix international qui constitue une plate-forme unique pour identifier et faire connaître la génération montante de créateurs et de designers internationaux. Ce trophée original permet aux quatre finalistes sélectionnés de travailler après coup avec des designers de renom. Ces mentors les aideront à produire des prototypes avant de pouvoir les exposer dans le cadre de la Semaine du Design à Milan (Italie) en 2018.
La motivation des jeunes designers s’explique par cette opportunité de travailler avec des spécialistes de cette discipline, synonyme d’innovation et de technologie, notamment dans le cadre de l’automobile.
Cette année, le thème retenu par les organisateurs de ce prestigieux concours se résume en un seul mot : « avec ». Les dirigeants de LEXUS, l’un des leaders de l’automobile haut de gamme, restent persuadés que le design de qualité peut assurer une coexistence harmonieuse entre la nature et la société. Source d’inspiration des projets en lice, cette harmonie permettra aux jeunes designers d’explorer de nouveaux possibles, nés de la collaboration avec leurs mentors, de la coordination et de la mise en relation.
Composé d’éminents spécialistes du design, le jury sera chargé d’évaluer les projets de ces jeunes pousses à l’imaginaire débridé. Quant aux lauréats des précédentes éditions, ils ont pu avancer sur la voie du succès et réaliser depuis de véritables produits viables à partir de leurs idées. Rappelons que le plus grand salon du design au monde présente des événements et des expositions par les marques et les designers concernant le mobilier, la mode et les textiles.
LEXUS n’a jamais hésité à s’appuyer sur le design intelligent pour optimiser ses modèles les plus récents. L’évolution de la marque se traduit par un design contemporain grâce à une calandre trapézoïdale, le traité dynamique de l’éclairage et les lignes sculptées signant l’interprétation d’un luxe distinctif.
Pour candidater, il faut adresser un dossier sur le site LEXUS DESIGN AWARD (lexusdesignaward.com) avant le 08 octobre 2017. Les noms des douze finalistes retenus pour être départagés par les plus illustres représentants du design mondial seront connus début 2018.