Autour de thématiques en étroite osmose avec l’actualité (la rumeur, la dénonciation et les non-dits), les comédiennes et comédiens de cette troupe théâtrale de très grande qualité prêteront vie aux personnages imaginés par le dramaturge italien, Carlo GOLDONI, en 1750. Œuvre intemporelle faisant montre d’un cruel modernisme et d’une rare intensité, la pièce « Les Cancans » devrait se délecter avec beaucoup de plaisir par les amateurs de comédie italienne à l’heure où les ragots sont rois…
DRUYES LES BELLES FONTAINES : L’été nous revient avec ses prestations théâtrales de belle facture, proposées, si les conditions météorologiques le permettent, sous le feu éclatant des étoiles et de la lune rayonnante.
Créant ainsi une atmosphère envoûtante, voire extraordinaire dans un cadre chargé d’histoire et de mystères : l’enceinte du château moyenâgeux de la localité de Puisaye Forterre.
Depuis seize ans, désormais, les férus de belles lettres et de bons mots, de scénographies délirantes dans l’art du comique ou d’intrigues policières passionnées à nombreux rebondissements ne se lassent jamais de ces rendez-vous de la période estivale, concoctés par l’association des « Amis du Château ».
La structure du président Félix MOREAU remet donc le couvert avec cette édition 2018. Confirmant ainsi que ces spectacles faisant la part belle aux orateurs et comédiens professionnels ou amateurs se marient à merveille à chaque été. Pour le plaisir des petits et des plus grands.
Cette fois-ci, c’est une pièce de Carlo GOLDONI, dramaturge vénitien qui sera interprétée sur l’estrade sise devant le donjon de cet édifice du patrimoine culturel local.
Régulièrement jouée par les compagnies théâtrales nationales, la pièce « Les Cancans » donnera une excellente opportunité à la troupe des « Baladins du Château » de se produire une fois de plus à Druyes avec cette même envie qui la caractérise. Comme ce fut le cas la saison dernière avec « La Soupière », une œuvre écrite par le talentueux Robert LAMOUREUX qui maniait la plume et l’humour corrosif à la perfection.
Ces spectacles seront donnés le vendredi 03 août, le samedi 04 août, le jeudi 09 août, le vendredi 10 août et la dernière, programmée le samedi 11 août. Toutes ces représentations débuteront à 21h30 précises.
Depuis le 01er juillet, l’Hôpital de Tonnerre fait montre d’un éclectisme créatif et d’une originalité insolite en disposant de son propre espace culturel ouvert au grand public. Introduire de la diversité intellectuelle et artistique au cœur de ce patrimoine chargé d’histoire, tant au plan médical que spirituel, correspond à une intense respiration que le directeur du centre hospitalier du Tonnerrois, Frédéric ROUSEL, souhaitait partager autour de lui. L’ancienne salle des malades de l’Hôtel-Dieu, la pharmacie et le cellier accueillent désormais trois espaces d’exposition qui viennent s’ajouter au nouvel emplacement dévolu au musée situé au deuxième étage de l’édifice. Baptisé « Culture à l’hôpital », l’aboutissement de ce schéma pédagogique et instructif se poursuivra au fil des mois avec la réorganisation des jardins…
TONNERRE : Valoriser un site exceptionnel en le rendant plus extraordinaire encore à l’avenir ! L’enjeu est de taille. Il est en passe d’être réussi. Selon la volonté du porteur de ce projet, Frédéric ROUSSEL, directeur de l’établissement tonnerrois, qui s’appuie sur un programme national incitatif depuis une vingtaine d’années de développer l’art et la culture dans le milieu hospitalier.
Une initiative respectueuse du programme « Culture à l’hôpital »…
Conçu en collaboration participative avec les services de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et de l’ARS (Agence régionale de santé), ce concept, dorénavant fonctionnel dans la ville orientale de l’Yonne, invite les directeurs d’hôpitaux, le personnel hospitalier et l’ensemble des acteurs des multiples univers de la culture à construire des projets communs. A condition, qu’ils soient adaptés aux lieux et aux besoins identifiés par la structure accueillante.
Il n’en fallait pas davantage pour le sémillant directeur de ce centre de soins, jamais en manque d’imagination. Entamée depuis 2014, la prospective en faveur d’un développement progressif d’un réseau artistique et culturel efficient fait florès. Les artistes, convaincus de la pertinence et du bien-fondé de la démarche, accourent. Ce sont, en préambule, les exégètes de l’art contemporain qui prennent possession de la Salle des malades de l’Hôtel-Dieu pour y présenter leurs œuvres. Puis, en 2017, une exposition, intitulée tout bonnement « Prendre soin », rencontre le succès dans l’espace Pharmacie de l’établissement. Mais, rien ne sera comparable avec ce qui se préfigure désormais depuis le 01er juillet, date mémorable où a été inauguré officiellement par les édiles de l’Yonne ce nouvel espace consacré à l’art et à la culture.
Immensité et luminosité : des espaces d’accueil qui se suffisent à eux-mêmes…
Erigée au XIIIème siècle, la Salle des malades, structure symbole de l’Hôtel-Dieu, s’admire par ses qualités spatiales, la pureté de ses lignes, l’impression de vide qu’elle dégage. Dans ce lieu où étaient célébrées jadis des messes pour les patients, l’art occupait une place importante. Aujourd’hui, cette nef gothique accueille des installations visuelles et sonores. Le volume et la dimension de cet endroit unique (une salle de 90 mètres de long, de 18 mètres de large et d’une hauteur de 18 mètres) influencent les artistes qui y dévoilent les fruits de leur créativité. C’est une sorte d’hommage contemporain rendu aux artistes d’autrefois…
Quant au Cellier, il présente une exposition permanente : l’idée étant de conserver une œuvre en petit format de chaque artiste qui expose en enrichissant ainsi de manière progressive cette collection, bien vivante…
Destiné à recevoir colloques, séminaires et autres conférences, la salle Courtanvaux abritera les archives permettant aux étudiants et aux chercheurs de pouvoir les consulter dans un cadre adapté à leurs besoins. L’ouverture est prévue en 2019.
Le Pavillon DORMOIS, construit au XIXème siècle, bénéficie d’un nouvel occupant et d’un nouvel emplacement : le musée qui profite d’une scénographie chronologique (voir article). La Pharmacie, devenue salle d’exposition en 2017, s’est spécialisée dans la réception de grands formats. Des résidences d’artistes y sont également organisées.
Quant au parc, et ses 12 hectares de surface en centre-ville, il contient des œuvres en formats monumentaux qui favorisent une première approche culturelle avec les passants. Le jardin médiéval et thérapeutique, appelé le jardin « Marguerite de Bourgogne », est en cours de réaménagement. Trente-quatre arbres dont la moitié de fruitiers devraient être plantés ultérieurement.
L’agence de marketing et de communication « B3C » vient d’éditer le neuvième numéro de ce magazine apparu à l’automne 2017. Un opus où l’art de vivre et les actualités du nord de l’Yonne fleurissent au fil des seize pages qui composent ce support informatif de proximité. Couvrant l’ensemble de la période estivale, au même titre que son « grand frère », « OUSORTON » dans le domaine des loisirs et de la culture, l’existence de ce média est devenue pertinente dans l’Yonne septentrionale. A la grande satisfaction de son auteur, Christophe DEBURGHRAVE…
SENS : La première saison est bouclée ou presque pour le jeune média de la presse gratuite, « Yonne Côté Nord ». Son neuvième numéro est paru il y a quelques jours à l’amorce de l’été. C’est un produit de seize pages où se croisent informations pratiques, rubriques juridiques, publireportages et agenda culturel.
Conçu par Christophe DEBURGHRAVE, dirigeant de l’entreprise de communication « B3C », et édité à plusieurs milliers d’exemplaires, ce média gratuit est venu étoffer l’offre actuelle sur le Sénonais et le nord du territoire icaunais.
Distribué dans de nombreux points relais à caractère commercial mais aussi des collectivités et administrations, le magazine propose un modèle économique qui repose sur la diffusion d’encarts publicitaires.
Dans ce dernier numéro, un portrait attachant de l’un des artisans de la région fait office de dossier prioritaire. Il est consacré au forgeron coutelier Richard CIACHERA, figure emblématique de la coutellerie hexagonale. Les férus de conseils immobiliers trouveront également les us et coutumes juridiques pratiqués autour de la location immobilière. Quant aux aficionados de l’automobile, ils découvriront les essais de la nouvelle Mégane Renault RS, un pur bijou de la mécanique au service des puristes du volant, avec ses 280 chevaux au compteur !
Mais, avant d’anticiper la période de rentrée, Christophe DEBURGHRAVE s’est pour l’heure accordé quelques jours d’un repos salvateur et mérité en montagne où il peaufine la stratégie de la future saison II d’un produit qui a pris progressivement sa place au sein du landerneau local…
Le lien pour découvrir le numéro 9 : https://fr.calameo.com/read/005306086f10f068ace8a
Et de trois ! Grâce à la générosité de la Fondation Banque Populaire Solidarité, le Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO), créateur du fameux trail de Tanlay, alignera lors de cette douzième édition le 09 septembre prochain un troisième équipage hétéroclite, comprenant sapeurs-pompiers et bénévoles, dévoués au service d’un jeune handicapé dans l’épreuve de douze kilomètres…
TONNERRE : « Dans l’adversité et l’effort que nous endurons tout au long du parcours, nous devenons de véritables complices… ». Ainsi s’exprime l’officier de sapeur-pompier, le capitaine Philippe MARTI, du SDIS de Tonnerre, en commentant cette expérience unique d’une compétition aussi dure et physique que le trail de Tanlay, vécu aux côtés d’un jeune handicapé.
Une joëlette est un appareil de motricité requérant la force des accompagnateurs de la personne qui sera transportée durant le trajet. Cela nécessite la présence de quatre à six personnes. Unies et solidaires les unes des autres, elles ont pour objectif de rallier à bon port le jeune « voyageur » dont elles ont la charge. Mais, dans le cas présent et c’est compréhensible, le facteur temporel ne possède aucune importance.
« Que l’on parcourt la distance en 3h50 ou en plus de cinq heures ne nous importe peu, explique Philippe MARTI, l’essentiel est de terminer le chemin ensemble et sans qu’il y ait de casse physique… ».
Du petit lait pour Jean-Michel BATTUT, heureux président du Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO), la structure associative à l’origine de ce concept sportif de belle envergure.
Adjoindre des joëlettes parmi cet environnement de compétiteurs et de randonneurs parfois spécialisés dans la discipline est une réelle valeur ajoutée à la manifestation dont il veut imprimer la griffe au plan régional.
« Je souhaitai humaniser davantage cette animation en l’ouvrant aussi aux jeunes enfants atteints d’un handicap, confie-t-il, d’où l’idée d’introduire ces équipages constitués de bénévoles… ».
Un achat réalisé avec le soutien des entrepreneurs du Tonnerrois…
3 860 euros, précisément. C’est l’enveloppe budgétaire indispensable à l’acquisition de ce précieux matériel servant à véhiculer la personne invalide. Depuis plusieurs années, le FRTO s’est montré incitatif auprès des nombreux participants de cette épreuve aux multiples circuits (12 km, 24 km et 44 km). S’inscrivant dans une démarche citoyenne et solidaire, il a été proposé de prélever un euro sur le coût d’inscription du candidat coureur ou marcheur et de le reverser au bénéfice de l’association auxerroise « Pour le sourire des Petits Princes ».
Cette année, l’organisateur de ce rendez-vous très prisé par les férus de la discipline a candidaté auprès de la Fondation Banque Populaire Solidarité (voire l’article correspondant) afin de profiter de quelques subsides. Une enveloppe de 2 500 euros a ainsi été accordée en faveur du projet d’achat d’une nouvelle joëlette. Une somme appréciable, certes, mais pas tout à fait suffisante pour prétendre obtenir gain de cause auprès du vendeur de l’appareil.
Opiniâtre, Jean-Michel BATTUT n’a pas hésité à jouer la carte des milieux professionnels pour tenter de convaincre de généreux mécènes. Invité par le président Eric MONNOYER, de l’Association des entrepreneurs du Tonnerrois (AET) à exprimer ses besoins, sept chefs d’entreprise du bassin économique l’ont entendu et ont accepté sans l’once d’une incertitude de soutenir le projet. Un joli gage d’engagement en faveur de l’économie citoyenne…
Le poète, auteur et interprète bourguignon a opté en faveur de ce procédé économique traditionnel pour assurer le financement d’un album de douze poèmes devant paraître en 2019. Si la formule s’avère gratifiante pour cet artiste de talent et à la renommée nationale, un mini-CD de trois titres nous serait alors délivré dès cet été, histoire de faire patienter les aficionados que nous sommes du dynamique propriétaire de la salle d’Etais la Sauvin, « La Closerie ».
ETAIS LA SAUVIN : « Ni vieux ni maître ». L’humour caustique du chanteur Icaunais, chantre de Jean-René CAUSSIMON, de Jean FERRAT et autre Louis ARAGON, refait surface après ces quelques mois d’hiver où ce personnage si attachant de l’âme artistique de ce terroir n’avait pas choisi pour autant de se retrancher loin de son public, en hibernation.
Avec la vieille complicité de son arrangeur de toujours (plus de 35 années de partage d’expérience musicale riche et réussie), Patrick VASORI, Gérard-André a profité de cette époque de dilettante pour travailler les arcanes de son futur album, espéré depuis longtemps. Rien que le titre de ce nouvel opus, faisant référence avec ce zeste ironique coutumier du bonhomme, à la fuite du temps qui passe malgré toute la fougue créative de l’auteur/interprète/compositeur, et son refus viscéral d’obtempérer auprès de qui que ce soit selon les pratiques d’usage des chanteurs à texte, pose déjà le décor de l’enthousiasme qui habite le truculent poète.
Déjà un mini-CD travaillé en studio
Les trois premiers textes, mis en lumière musicale par l’artiste lui-même et arrangés par son chef d’orchestre préféré, donnent déjà la couleur de cette respiration artistique que Gérard-André a souhaité s’accorder en ce premier semestre.
« Résistance, maquis de France », poème écrit par Roland FORGEARD, nous renvoie aux heures sombres de la France occupée qui n’aura finalement son salut que, grâce à ces femmes et à ces hommes de l’ombre qui auront lutté farouchement au détriment de leur existence au retour de la liberté en boutant hors de ce territoire qu’ils aimaient tant l’occupant.
« Poulbot » : l’œuvre scripturale de Claudine GUERIN-MANDON évoque l’univers de Paris avec ses fameux personnages, Gavroche de cœur pour l’artiste qui devaient s’illustrer au moment de la Commune sur les barricades, immortalisés par Léo FERRE.
Quant au troisième texte, il émane de la poétesse auxerroise Marie NOEL, « Connais-moi si tu peux », un texte finement ciselé où la voix grave de Gérard-André se pose en toute délicatesse.
Enregistrées les 28 et 29 mars dans un studio francilien situé en Seine et Marne, ces premières chansons, superbement arrangées par Patrick VASORI, composeront le mini-CD à paraître au début de la période estivale. Leur mastérisation a bénéficié du travail au cordeau de Charles FROSSARD, du studio MESA.
Gérard-André assurera par ailleurs une présentation officielle de ces enregistrements initiaux lors de rendez-vous avec le public, à Auxerre, à Vézelay et peut-être à Asnières sur Bois. Les dates n’étant pas encore définitivement validées…
Une enveloppe budgétaire globale de 9 000 euros…
Soucieux d’adjoindre une contribution hyper qualitative à sa prestation artistique, Gérard-André, aux côtés de sa compagne Andrée qui lui apporte toujours un regard perfectionniste dans la conceptualisation de ses projets, proposera un éclairage original de ces douze références poétiques par le biais d’un livret. Celui-ci s’articulera de seize pages et complètera l’édition de luxe prévue pour l’année prochaine.
Résoudre la problématique financière, face à ce lourd investissement, supposait l’ouverture à une formule participative à l’instar du « crowdfunding ». Une option que le poète-artiste de l’Yonne avait envisagée il fut un temps car ce système peut parfois s’avérer efficace dans la réalisation de concepts artistiques. Mais, après mûres réflexions, Gérard-André n’a pas voulu poursuivre son exploration auprès des offres déclinées par les plateformes habituelles. Trop d’inconvénients, voire de contraintes in fine pour cet artiste libre et indépendant !
La seconde possibilité se faisant sienne, la souscription à l’ancienne, est devenue ensuite la priorité. « Vrais » amis, comme il aime les qualifier de son sourire radieux, mais aussi amateurs de poésies, de belles lettres et de jolis textes, mélomanes et amoureux de ce superbe cadre champêtre et théâtral que représente aujourd’hui l’univers artistique d’Etais la Sauvin sont ainsi sollicités par ce chanteur au cœur gros comme ça, toujours engagé dans des causes justes et honorables.
Aujourd’hui, Gérard-André a plus que jamais besoin de l’ensemble de ces soutiens pour vivre son rêve et le partager avec le plus grand nombre. Un seul mot d’ordre, à l’aune de l’anniversaire de mai 68 dont il est aussi un fervent défenseur dans l’âme : souscrivez ! Pour que jamais ne cesse la liberté d’expression et la création artistique de talent dans l’Hexagone…