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Le modèle allemand avant la gestion de l’eau : les élus de Puisaye-Forterre font phosphorer leurs neurones grâce aux « Entretiens »
novembre 23, 2023Avant qu’ils ne plongent vendredi dans le quatrième acte de ce colloque annuel spécifique à la Puisaye-Forterre où réflexions et questionnements nourrissent les neurones des élus – il y sera abordé l’épuisement d’une ressource vitale à la vie humaine, c’est-à-dire l’eau -, les participants des « Entretiens de CHAMPIGNELLES » ne manqueront pas de se remémorer le chaleureux accueil de leurs homologues institutionnels allemands qui les ont réceptionné quatre jours durant à Hambourg et dans sa proche périphérie. Un voyage d’étude utile pour mieux comprendre les enjeux de la RSE, de la mobilité, de la maîtrise des énergies, et tant d’autres choses encore, vues de l’autre côté du Rhin…
HAMBOURG (Allemagne) : L’eau n’est pas une ressource inépuisable. C’est presque devenu une évidente litote, digne de La Palice qui mobilisera toute l’attention des élus de Puisaye-Forterre, vendredi 24 novembre, lors de l’acte IV de ces « Entretiens » 2023 de belle cuvée, devant se clôturer le soir-même.
Un ultime round, non pas d’observation mais fait de débats, d’échanges et de discussions où viendront s’exprimer des esthètes en la matière sur ce sujet ô combien crucial de notre société contemporaine et, par extension, de l’économie. Car, sans cette précieuse ressource aquatique, qui est à l’origine de la vie, point de productions agricoles et d’alimentation. Le président de la Chambre départementale d’agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, en sera précisément un des judicieux témoins…
Mais, avant qu’ils ne nagent dans les eaux troubles du réchauffement climatique et de ses pernicieux effets sur la pluviométrie et la régression des nappes phréatiques, cause de sécheresses durables et multiples aux quatre coins du globe, très inquiétantes pour la survie des espèces se mouvant sur Terre, les élus de Puisaye-Forterre tireront les enseignements de ce déplacement, début novembre, en territoire germanique, du côté de Hambourg, voire même au-delà à quelques encablures de la frontière danoise.
Entretenir les indéfectibles liens d’amitié avec nos voisins européens
Certains des observateurs chafouins ou d’éternels réfractaires à toute idée positive que nos élus puissent s’inspirer de ce qui se fait ailleurs sur le sol européen (voire plus loin) se poseront toujours cette récurrente question basique : mais à quoi peuvent donc bien servir ces voyages d’étude où sont emmenés des élus locaux hors de leurs lieux de prédilection ?!
Ne serait-il pas judicieux qu’ils se contentent uniquement d’assurer les affaires courantes dans leur localité – ce dont pourquoi ils ont été élus ! – et s’assurer à titre d’exemple que les poubelles soient bien remises à leur place sur les trottoirs, une fois qu’elles ont été collectées dès potron-minet et de manière hebdomadaire par les services de ramassage ad hoc, et encore quand elles le sont !
La réponse est non, bien évidemment ! A l’heure des grands bouleversements et des enjeux qui perturbent nos collectivités dans leurs approches des problèmes sociétaux, se rapportant à tous les Français (environnement, gestion de l’eau, réduction des énergies fossiles, simplification administrative, développement économique, essor des circuits courts, emploi…), il est parfois de bon ton de regarder un peu plus loin que ses bésicles et de s’immerger, non pas en terre inconnue, mais bel et bien chez nos voisins européens pour mieux comprendre et appréhender comment ils font à leur niveau !
Qui plus est, au-delà de l’amitié et de la fraternité à ne jamais galvauder entre peuples, socle de cette Union européenne tant décriée parfois mais qui nous préserve encore de la réalité effroyable de la guerre, comme celles qui frappent à nos portes.
Un condensé d’explications autour d’une économie efficiente
Alors oui, les élus de Puisaye-Forterre qui sont partis nombreux – une quarantaine de personnes - s’aérer l’esprit quelques jours durant dans le pays de Goethe et de Beethoven auraient eu tort de ne pas s’y rendre !
D’une part, l’amitié franco-allemande n’est pas un vain mot même si les Français méconnaissent largement la langue aux accents gutturaux d’Outre-Rhin – il y a belle lurette que l’allemand n’est plus choisi par les potaches en première langue au collège ! – du fait de la qualité de l’accueil et des réceptions officielles (un critère de référence très germanique !) ; mais en outre, ils y ont appris beaucoup de choses sur ce pays qui soit dit en passant demeure le fer de lance de la vie économique de ce Vieux continent, qui est parfois en totale déshérence sur le plan international.
De quoi faire tourner dans leurs tombes respectives les dépouilles de Charles de GAULLE et de Konrad ADENAUER, les pères de la modernité européenne !
A Hambourg comme à Rendsburg, localité plus septentrionale au grand port ouvrant l’Allemagne vers le monde, les élus de l’Yonne se sont nourris de conférences riches et démonstratives sur la gestion des collectivités, les atouts économiques et le rayonnement d’un pays où l’industrialisation se montre toujours aussi efficiente à l’export (peut-on en dire autant par chez nous ?), le savoir-faire, le poids de l’Europe et de sa kyrielle de fonds spécifiques faisant office de salvateurs coups de pouce – c’est bizarre mais vu d’Allemagne ils savent vraiment comment les obtenir et les utiliser à bon escient ! -, la culture et ses beautés architecturales, la pratique du sport (des sports devrait-ton dire) avec ses dérivatifs réussis en matière de complexes structurels luxueux où petits et grands peuvent s’épanouir en famille, l’environnement et ses innovations permettant de réduire les effets nocifs des énergies fossiles, etc.
La ville hanséatique et sa belle région campagnarde ont procuré à ce petit groupe, emmené par un Jacques GILET toujours aussi scrupuleux du timing, des bouffées d’oxygène intellectuelles agréables, qui ne sentaient pas trop le hareng fumé – il est servi à toutes les sauces y compris dans le traditionnel hamburger maison ! – afin de bien assimiler ce qu’est le modèle allemand dont on nous parle tant à longueur de journée dans les médias économiques.
De retour dans leurs pénates, les élus de Puisaye-Forterre se sont certes replongés dans leur quotidien – l’eau dont ils évoqueront le manque demain en est une des illustrations – en gardant en mémoire un excellent souvenir de cette déambulation au rythme soutenu à près de mille kilomètres de chez eux, qui n’avait rien de touristique en soi mais qui aura renforcé leur désir de devenir encore plus européen à l’avenir. Heureux hasard, ça tombe bien : n’y a-t-il pas des échéances électorales en juin 2024 concernant l’Europe ?
Thierry BRET
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Forum de l’Emploi et de l’Insertion à Joigny : des immersions en entreprises afin de mieux pouvoir les intégrer…
novembre 21, 2023Soucieux d’en connaître davantage sur la cinquantaine d’exposants et leurs typicités, ceux qui prenaient part au premier Forum de l’Emploi et de l’Insertion, proposé par le Conseil départemental de l’Yonne et Pôle Emploi dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny, le sous-préfet d’arrondissement de Sens a pris soin de discuter avec chacun de ces spécialistes du monde du travail. Tout sourire et à l’écoute, Wassim KAMEL s’est ainsi renseigné sur les ultimes opportunités d’immersions professionnelles déclinées sur son territoire afin d’en approfondir toute la substance.
JOIGNY: Depuis sa nomination remontant au 02 août dernier, le sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL, successeur de Rachid KACI parti sous d’autres cieux, n’avait pas eu encore l’opportunité de s’immerger au cœur d’un Forum de l’Emploi et de l’Insertion. C’est donc chose faite, ce mardi à Joigny !
Car, tels les fameux marronniers qui nourrissent d’ordinaire les colonnes de la presse avec la récurrence annuelle de leurs informations, c’est en novembre que se manifeste le plus d’opérations propres à cette thématique au demeurant prépondérante au niveau sociétal : le retour à la vie active des publics fragilisés.
Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées oblige – il en sera d’ailleurs fait mention avec le concours de CAP EMPLOI 89 lors d’une intervention de l’un de ses représentants (David SAUTEREAU) juste avant le terme de la manifestation -, ce forum, le premier d’une série de six rendez-vous déclinés par le Conseil départemental et Pôle Emploi - tombait donc à point nommé pour procéder à une revue de casernement générale des offres et potentialités existantes au niveau de notre territoire.
Pas d’offres d’emploi mais de l’immersion professionnelle à la place
On notait aussi la présence des responsables du club des « Entreprises qui s’engagent » (l’efficace tandem Sandra VERBRUGGEN et Jean-Pierre LANTERNIER), concept porté par la CCI de l’Yonne et adoubé par la préfecture, le tout sur des principes très conventionnels de partenariat utile, qui étaient aussi à la manœuvre en ce jour de découverte pour certains ou de retrouvailles pour d’autres du monde du travail.
Pour cette cinquième édition, une particularité se dégageait parmi les nouveautés. Elle nous a été présentée par Céline STERLE, directrice de Pôle Emploi de Joigny.
« C’est l’immersion professionnelle pour pouvoir mieux découvrir des métiers, des univers d’entreprises, précise-t-elle, on n’est pas sur un forum d’offres d’emploi traditionnel même s’il y en a tout de même quelques-unes à pourvoir. L’idée pour les huit structures entrepreneuriales présentes, c’est de pouvoir accueillir sur une matinée, une journée, voire un peu plus, des demandeurs d’emploi en leur sein afin de les familiariser avec l’environnement de la boîte… ».
Plus de 150 personnes attendaient l’ouverture des portes dès 09 heures
Une démarche jugée judicieuse et plaisante à plus d’un titre pour celles et ceux des participants, tout âge confondu, qui recherchent absolument à raccrocher les wagons du plein emploi, grâce à ce type d’initiative opportune.
Naturellement, les partenaires habituels de ce genre d’évènements se manifestaient par leurs stands, plutôt bien fréquentés (aide au budget, garde d’enfants, santé,…) sans omettre les organismes de formation, délivrant diplômes et cursus.
Les bénéficiaires du RSA, les personnes inscrites à Pôle Emploi ou les travailleurs handicapés figuraient au premier rang de ce public sollicité par cette démarche intéressante, où les échanges directs prévalaient en face à face sur les différents stands, avec remise de cartes de visite à l’appui.
D’autres rendez-vous sont d’ores et déjà programmés dans l’Yonne jusqu’à mi-décembre avec Auxerre, Sens, Toucy, Avallon et Tonnerre. Sachant que chaque bassin possède sa propre spécificité d’une animation à l’autre même si le fil rouge commun demeure l’immersion professionnelle en entreprise.
Signe de l’incontestable attente du public : plus de cent cinquante personnes attendaient devant les portes à l’ouverture du forum (09 heures) ; ce qui ne manque pas de satisfaire Céline STERLE. Quant aux entreprises, elles ont fait elles aussi leur beurre avec une demi-douzaine de stages immersifs programmés avec les potentiels candidats, quelques minutes seulement après le début des hostilités.
Quant au sous-préfet de Sens, il s’est enrichi de la diversité informative et de l’offre proposée par tous les participants qui n’ont qu’un seul mot d’ordre : accompagner du mieux possible les candidats au retour vers l’emploi…
Thierry BRET
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Etoffer les offres de formations viticoles sur l’Yonne : le nouveau défi qui anime le CFA Agricole La Brosse
novembre 16, 2023C’est nouveau et cela fonctionne plutôt bien depuis le lancement. Celui-ci est survenu en septembre. Un apprentissage de la viticulture, porté avec efficacité par le CFA Agricole La Brosse. Quoi de plus naturel, en somme, dans une zone géographique où le vignoble règne en maître et les emplois sont légion, même en période de hors saison !
VENOY : L’affiche fait plaisir à voir. Promotionnelle, de prime abord, elle résume à elle seule, à l’aide de quelques mots bien choisis et d’une jolie iconographie placée en son centre, la philosophie de la formation. On y voit un adolescent pieds nus dans le vignoble, scrutant attentivement des ceps de vigne. Le tout nimbé par la luminosité de l’astre diurne. Effet garanti ! Quand on voit cela, on a envie d’en savoir davantage sur le nouveau pôle viticulture par le prisme de l’apprentissage, décliné par le CFA Agricole La Brosse.
Ouverte depuis la rentrée, l’option viticole en mode apprentissage assujettie à l’obtention d’un CAP semble d’une logique absolue. Ici, au centre de formation agricole, on s’intéresse déjà de très près à ce tout ce qui a attrait à l’agriculture, les espaces verts, les spécialités équines, alors y ajouter dans l’escarcelle la viticulture ne dépareille pas de l’ensemble. C’est ce que confirme la toujours dynamique Hélène DECULTOT-TREMBLAY, aux commandes de cet univers pédagogique de premier plan.
« Pour nous, c’était naturel d’accueillir une formation spécifique à la viticulture dans nos murs, explique-t-elle, d’ailleurs, nous avons pour projet de l’étoffer avec un baccalauréat dès la rentrée… ».
Prioritairement les jeunes sortis de la 3ème mais pas que !
Le postulat de départ était simple : alors que le département de l’Yonne brille par la présence de ses nombreux vignobles dont certains sont de réputation mondiale (le chablis), peu de formations étaient jusque-là proposées sur le territoire. Une étrange curiosité que la directrice du CFA La Brosse a souhaité corriger.
« Ce nouveau pôle viticulture par l’apprentissage est notre manière de réagir par rapport à cet état de fait, ajoute la jeune femme, nous avons repris l’offre de formation à notre compte, l’ouvrant au passage à un public fraîchement émoulu de l’école (juste après la classe de troisième) mais aussi pouvant accueillir de jeunes adultes âgés de 29 ans maximum… ».
Les fondamentaux du travail de la vigne y sont abordés. A l’instar du travail quotidien sur le terrain mais aussi la connaissance du cycle de la vigne, et les différents aspects inhérents au métier.
La filière peine à pourvoir tous les emplois qu’elle propose à l’année et non en période saisonnière des vendanges. Une quinzaine de jeunes constituent la cible privilégiée de l’établissement qui attend beaucoup de ce nouveau pôle éducatif autour de la viticulture. L’accueil de formations supérieures de type BTS intègre les projets de développement à l’avenir. C’est un beau projet pédagogique qui ne demande qu’à prospérer avec le concours de maître d’apprentissage bienveillant et soucieux de transmettre leur savoir-faire aux plus jeunes…
Thierry BRET
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La campagne de vaccination contre la grippe se poursuit jusqu’en janvier : une piqûre utile pour respirer tranquille…
novembre 15, 2023On ne plaisante pas avec le virus de la grippe. C’est du sérieux, voire du très lourd passé le cap d’un certain âge ! Encore moins avec les énièmes résurgences de la COVID qui perturbent toujours les organismes les plus fragiles, plus de deux ans après les symptômes initiaux qui occasionnèrent la terrible pandémie. Pour y remédier, il n’y a qu’une seule solution : la vaccination. Encouragée par l’ARS mais aussi par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, elle se poursuit dans l’Yonne jusqu’à la fin janvier, via des campagnes appropriées…
AUXERRE: La campagne pour la vaccination contre la grippe et la COVID se poursuit dans le département. Il faut le faire savoir haut et clair à la population ! Oyez, oyez, gentes dames et braves messieurs de l’Yonne : ainsi, après l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui en avait brossé les jalons organisationnels au tout début de l’automne, c’est au tour de la CPAM de l’Yonne, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de remettre l’ouvrage sur le métier et de proposer une seconde, mais ô combien judicieuse, couche d’informations sur le sujet !
La vaccination, quoi qu’on en dise et ce qu’en pensent les plus réfractaires de nos concitoyens, est bien le seul rempart, avec les gestes barrières, pour les personnes à risque d’éviter d’attraper ce fléau. Dédoublé, désormais depuis 2020 !
Infection respiratoire aiguë, d’une très grande contagiosité, la grippe est tout sauf anodine. Imprévisible, dangereuse, elle n’a pas disparu de nos campagnes et de nos villes, il faut donc s’en prémunir dès les premiers frimas revenus.
Un chiffre pour expliquer à quel degré d’incidence on a à faire : lors de l’hiver 2022/2023, la grippe a entraîné plus de deux millions d’auscultations en France et 15 000 hospitalisations après 110 000 passages dans les services des urgentistes.
Précoce, longue dans la durée, l’épidémie qui avait démarré à pareille époque en novembre 2022 a atteint son pic fin décembre avant de s’achever au tout début du mois d’avril. Un mauvais poisson qui aura tout de même perduré plus de dix-neuf semaines !
L’Yonne est encore loin des objectifs fixés par l’OMS
Chez les seniors de plus de 65 ans, ce sont en moyenne deux mille vies qui sont ainsi sauvées grâce à l’injection du vaccin. Non négligeable, en vérité ! Les spécialistes, à ce propos, sont formels : trois mille existences supplémentaires pourraient être préservées chaque année si la couverture vaccinale sur le territoire atteignait l’objectif de 75 % de vaccinations fixé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.
Or, vu de notre territoire, c’est plutôt inquiétant : l’Yonne ne progresse pas en matière vaccins, 54,90 % sur l’exercice 2022/2023 contre 55,05 % la saison précédente. D’où le rappel de l’information, accentué par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui alerte sur les risques potentiels encourus par les personnes fragiles et à risque.
Cette année, la campagne s’ouvre aussi aux enfants de 2 à 17 ans qui ne souffrent pas d’une maladie chronique. Logique, en somme : les petits-enfants sont à même de contaminer les plus anciens d’entre nous, soit leurs grands-parents.
Comme les virus de la grippe et de la COVID vont circuler en même temps, il est donc judicieux, selon la CPAM, de se protéger doublement grâce à la vaccination. Les piqûres peuvent être injectées en même temps, ou en décalé, sans qu’il n’y ait une quelconque contrainte entre les deux vaccinations. La seule chose à garder en mémoire : il est important de se faire vacciner avant que l’épidémie ne prenne de l’ampleur. D’ici quelques jours, sans doute.
Une prise en charge à 100 % pour l’Assurance Maladie
Mais, qui est finalement concerné par l’administration de ce vaccin ? Si les personnes les plus fragilisées par leur état de santé viennent en priorité, toutes les personnes pouvant bénéficier de la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de leur vaccin contre la grippe sont ainsi concernées : des femmes enceintes aux professionnels de santé, des aides à domicile aux personnes souffrant d’obésité, des professionnels des milieux agricoles exposés aux virus aviaires et porcins aux personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques. La liste n’est pas limitative.
On peut recevoir sa dose de vaccin au cabinet de son médecin traitant, auprès d’un infirmier, dans une officine pharmaceutique ou auprès d’une sage-femme : il n’y a finalement que l’embarras du choix ! Même son domicile peut convenir en recevant une infirmière.
Financièrement, la prise en charge du vaccin est de 100 % par l’Assurance Maladie, avec un bémol toutefois pour les enfants âgés de 2 à 17 ans sans comorbidités où la prise en charge ne s’élève qu’à 65 %.
Toujours est-il que la vaccination demeure un bon rempart pour passer l’hiver tranquille, à l’abri des assauts pernicieux et inattendus de ces virus qui polluent notre existence…
Thierry BRET
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La Région investit 5,6 millions d’euros dans les « Territoires en action » du nord de l’Yonne : mais oui c’est utile un PETR !
octobre 30, 2023La remarque, à la limite d’une plaisante boutade, émane de l’un des élus du Nord de l’Yonne, soucieux de donner son avis au terme de la cérémonie protocolaire : « au moins, avec la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région Bourgogne Franche-Comté et le PETR du Nord de l’Yonne, force est de constater que le PETR sert vraiment à quelque chose ! ». D’autant que l’enveloppe budgétaire obtenue est loin d’être négligeable avec 5,6 millions d’euros à la clé dont 800 000 euros iront directement injecter les projets de la ville de Sens. Il n’y a pas à dire : le PETR, il n’y a que cela de vrai pour aller à la quête aux subventions !
JOIGNY : Le coup de pouce est conséquent. Il s’établit à 5,6 millions d’euros et des poussières – le montant exact de ce soutien de la Région Bourgogne Franche-Comté au PETR du Nord de l’Yonne s’élève à 5 698 721 euros – qui font briller les yeux des élus septentrionaux de notre département.
Une manne financière, très importante, devant servir à élaborer le projet de territoire de ce secteur géographique à vocation industrielle et agricole, selon quatre objectifs : l’accompagnement des transitions écologiques et énergétiques, la promotion d’une agriculture locale et durable, l’ancrage de l’endroit en matière d’attractivité, de solidarité et d’agilité (sans doute au niveau économique) et le développement des mobilités durables et solidaires.
Une enveloppe spécifique affectée à l’agglomération de Sens
5,6 millions, la belle affaire ! Dont une partie (800 000 euros, excusez du peu !) sera affectée au bénéfice de Sens dans le cadre d’une bonification à l’estampille « ville moyenne ». Une manière sympathique d’accompagner les projets stratégiques de l’agglomération sénonaise et ceux-ci ne manquent pas, qu’on se le dise !
Faisait-il donc office de Père Noël bien avant l’heure, le vice-président de l’institution régionale en charge de la Cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités et des parcs naturels ? En tout cas, la visite de l’élu franc-comtois Eric HOULLEY – il possède à son actif une autre carte de visite en sa qualité d’édile de la ville de Lure en Haute-Saône – devait en satisfaire quelques-uns, présents parmi les institutionnels dans l’une des salles de l’hôtel de ville de Joigny, accueillant la signature d’un double accord entre la Région et le PETR du cru, à savoir le contrat « Territoires en action » et la convention « Centralités rurales en Région », avec la commune de Joigny.
Le septième vice-président de la Région ne sera pas venu les mains vides avec dans sa besace ces bonnes nouvelles pour le développement territorial. Avec cette somme de belle facture, ce seront autant de réalisations qui sortiront de terre ou qui bénéficieront d’un sérieux lifting côté rénovation, à commencer par les quais de l’Yonne de la cité chère à Nicolas SORET qui en fit brièvement l’inventaire.
Quatre axes prioritaires répondant aux critères de « Territoires en action »
« 40 % de l’enveloppe (soit 4 898 721 euros après le retrait des 800 000 euros destinés à la ville de Sens) sera consacrée à l’adaptation au changement climatique, précisera le numéro trois du Conseil régional, cela comprendra des projets de rénovation énergétique de bâtiments publics, et des aménagements urbains qualitatifs, végétalisés et multithématiques… ».
Puis, poursuivant sur sa lancée, Nicolas SORET expliquera dans un deuxième temps l’affectation des crédits dévolus à l’attractivité territoriale. « 45 % de cette enveloppe permettra de créer de nouveaux équipements exemplaires à destination des jeunes. Nous moderniserons aussi les structures existantes telles que les centres socio-culturels ou les clubs sportifs ».
La mobilité, autre vecteur stratégique essentiel de la bascule des territoires vers une transition écologique et énergétique raisonnée, verra ses actions financées à hauteur de 10 % de ces subsides régionaux. Les itinéraires cyclables seront ainsi priorisés parmi les projets. Reste le reliquat de 5 %. L’enveloppe sera dédiée à la santé…
« En injectant ces fonds dans ce domaine, souligne Nicolas SORET, nous souhaitons soutenir la construction de maisons de santé pluridisciplinaires et favoriser l’accueil de nouveaux professionnels de santé sur le territoire… ».
En sus, le maire de Joigny devait rappeler que les aides de la Région ne s’arrêtaient pas là !
« Obtenir grâce au Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) ces fonds ne correspond pas à un solde de tout compte de la part de la Région, devait-il ajouter à l’auditoire composé en majeure partie des élus du PETR du Nord de l’Yonne. D’autres fers sont déjà au feu nous et nous attendons maintenant les fonds européens ! ».
On connaît l’appétence de l’élu socialiste pour trouver des mannes financières qui n’ont rien de providentielles puisqu’elles sont existantes. Son seul credo qui l’anime : « avec les fonds européens, c’est simple, affirmera-t-il, il faut être le premier arrivé pour être le premier servi ! ».
A l’instar de ses coreligionnaires du nord de l’Yonne, il est déjà dans les starting-blocks !
Thierry BRET
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