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Vers un retour progressif des activités : CHAROT se projette dans l’avenir avec sérénité
juillet 25, 2020Le groupe industriel du Sénonais a géré du mieux qu’il a pu l’épisode imprévisible de la pandémie de coronavirus. Sans connaître les affres de la fermeture de son site et en poursuivant ses activités professionnelles selon les besoins du marché. Une gestion en bon père de famille de la part de son dirigeant…
SENS : Si tout se passe pour le mieux au niveau de la conjoncture, le spécialiste du ballon d’eau chaude sanitaire devrait reprendre le cours de son existence à la normale dès le mois de septembre.
C’est ce qu’a confié il y a peu son dirigeant Pascal CHAROT qui aura su gérer avec calme et pragmatisme la profonde crise sanitaire traversée par les milieux entrepreneuriaux. Il se sera appuyé sur beaucoup de discernement et surtout une saine prudence.
La société industrielle du nord de l’Yonne a poursuivi ses activités durant cette période très complexe, en anticipant et en gérant ses stocks au mieux.
Le mois de septembre est donc attendu avec une relative impatience pour le dirigeant de l’entité qui a pris la décision de décaler quelque peu ses projets d’investissements, toujours très importants pour rester au sommet de la compétitivité.
Motif de satisfaction essentiel pour Pascal CHAROT : l’emploi n’aura pas été remis en cause dans son unité de production à la suite de cette épidémie.
« Nous ne sommes pas dépendants des banques, devait-il préciser en substance, ce qui en filigrane signifie que l’entrepreneur possède toute la latitude requise et la trésorerie nécessaire pour faire face à des situations complexes comme celles vécues en ce premier semestre 2020.
Si la prudence demeure le maître-mot de ce sage de l’industrie, il n’empêche que l’entrepreneur de l’Yonne se projette déjà avec réel enthousiasme à horizon 2021 puisque le lancement d’un nouveau produit, comprenant une évolution technologique majeure, est maintenu en janvier.
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Outil de démocratie locale : Paul-Antoine de CARVILLE encourage les Sénonais à découvrir le SIG lors du « GPS Drawing »
juillet 25, 2020Le premier adjoint de la Ville de Sens en charge de l’urbanisme, des grands projets structurants et de la gestion patrimoniale soutient activement le concours « GPS Drawing ». Il se déroule jusqu’au 07 septembre 2020 (cf : voir article publié dans nos colonnes). Il précise que Carine DEMOGET, responsable du SIG (Système d'information géographique) de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais et son équipe sont à l’origine de cette initiative très en vogue par-delà les frontières icaunaises.
INTERVIEW : Quel est votre rôle au sein de ce projet ?
Nous, en tant qu’élus, on promeut l’initiative. Mais après, ce sont les services de la ville qui vont regarder, analyser. Il y a aura un petit jury qui décidera qui a gagné.
Est-ce que ce concours est né en raison du contexte sanitaire ou bien était-il prévu avant l’épidémie ?
Il était prévu avant. Mais avec la crise sanitaire, on a perdu un peu de temps. L’avantage c’est que, comme c’est un jeu qui se pratique plutôt en été, la période est propice.
Quel est l’objectif de cette manifestation, hormis créer une animation ?
Le premier des objectifs, c’est de faire découvrir cet outil qu’est le SIG (Système d’information géographique) car il est en ligne maintenant. L’idée est que tout le monde puisse s’en saisir.
Le deuxième des objectifs, c’est d’encourager la pratique de la randonnée, pour l’agglomération. On ne peut pas juste raisonner à l’échelle de la commune. On demande aux gens de s’amuser avec l’outil à l’échelle de tout le territoire. Comme ça, ils pourront probablement découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas, des communes, des sentiers et voir le territoire un peu différemment. Et pas l’habituelle contrée, quand on va faire un tour le long de l’Yonne...
Est-ce que cela signifie que le SIG et l’outil Géo-Sénonais sont peu connus des habitants ?
Oui exactement, voire pas du tout. Je pense que les notaires doivent l’utiliser, les agents immobiliers, les gens qui font un peu d’urbanisme, etc. Les particuliers, pas spécialement. Pourtant, c’est à leur disposition justement. Toutes les personnes qui ont un projet immobilier, par exemple, ont besoin de savoir quelle zone est constructible, celles qui ne le sont pas. Ils peuvent aussi avoir envie de savoir quels sont les projets immobiliers à proximité.
En quoi est-ce important que les particuliers connaissent ce service ?
Pendant très longtemps, quand les habitants avaient une question relative à la géographie du territoire, ils passaient par les services. En fait, il y a une autre logique. Aujourd’hui, au sein de l’agglomération, mais aussi au sein d’autres communes, qui consiste à faire ce qu’on appelle de l’open data.
On va mettre à disposition du citoyen le plus de données possibles et transparentes, non pas pour le rendre indépendant et ne plus s’occuper de lui, mais pour qu’il ait le droit d’avoir un maximum d’informations sur le territoire.
On peut aller encore plus loin. Par exemple, tous ces outils, comme INFOGREFFE aussi, permettent aux Sénonais de savoir qui entreprend, quelles sont les entreprises légales, etc.
Ça contribue à amener de la transparence sur l’état d’urbanisation de la ville. Je vais peut-être un peu loin mais c’est pratiquement un outil de démocratie locale.
Pensez-vous participer vous-même à ce défi ?
Alors, je peux participer, mais je ne peux pas gagner. Peut-être... Je ne suis pas un grand randonneur... je vais y réfléchir. Mais comme c’est une jolie initiative, je vais peut-être faire une forme simple...
Propos recueillis par Floriane BOIVIN
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Embellie dans l’emploi : PSA va s’appuyer sur 500 intérimaires pour relancer son site en Bretagne
juillet 25, 2020Les bons résultats commerciaux obtenus par le C5 AIRCROSS justifient la création de nouveaux postes en août sur l’une des unités de production française du groupe automobile. Ainsi, ce sont cinq cents collaborateurs qui seront recrutés pour développer une équipe de nuit…mais uniquement par le biais de l’intérim.
PARIS : L’information a été confirmée par l’Agence France Presse (AFP) ce vendredi 24 juillet par la direction du groupe automobile PSA Peugeot Citroën implantée en Bretagne.
Le site industriel de Rennes devrait recruter environ cinq cents collaborateurs à la mi-août afin de relancer les activités nocturnes de son unité de production. La raison principale en est le succès du nombre de ventes rencontrées par le C5 AIRCROSS.
Ce retour à l’emploi confirme un retour progressif à la normale des activités. Les nouvelles recrues, uniquement des intérimaires, seront affectées aux équipes de nuit. Quatre équipes travaillaient jusque-là sur ce site avant la crise sanitaire.
Le mois dernier, PSA annonçait la reprise soutenue de ces activités sur le site industriel de Sochaux dans le Doubs. Là-aussi, le groupe automobile avait eu recours à l’emploi intérimaire remettre son outil de production en ordre de marche.
Source : AFP.
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Les investisseurs toquent déjà à la porte : MUGI démystifie la blockchain avant de passer à l’action
juillet 24, 2020Ils ont bravé les craintes actuelles sur l’hypothétique résurgence de l’épidémie de COVID-19. Munis de leurs masques protecteurs et très respectueux des gestes barrières, les investisseurs potentiels interpellés par l’ambitieux concept de la SARL MUGI sont venus nombreux à l’Hôtel Le Normandie à Auxerre pour assister à une conférence vulgarisatrice sur les subtilités pratico-pratiques de la blockchain et des crypto-monnaies. Un rendez-vous qui en appelle forcément d’autres dès la rentrée…
AUXERRE : La date de cette explication de texte grandeur nature était pour le moins insolite. Voire très risquée, puisqu’elle était proposée au cœur de l’été, période peu propice à l’organisation d’une telle conférence à vocation purement économique. Mais, il est dit que cet été 2020 n’est pas conforme aux prévisions habituelles observées lors des autres époques estivales !
C’est finalement une salle comble, soit une jauge de plus de cinquante personnes (principalement des acteurs du sérail entrepreneurial) qui s’asseyaient aux alentours de vingt heures dans les confortables fauteuils de l’Hôtel Normandie pour y suivre une intervention des plus surprenantes.
Cette séance initiatique à la vulgarisation de l’écosystème des monnaies numériques aura eu le mérite, d’une part, de lever le voile avec un sens pédagogique sur les us et coutumes de ces procédés numériques parfois complexes à la compréhension des simples quidams ; et d’autre part de dévoiler davantage l’univers professionnel de la jeune start-up à l’origine de ce rendez-vous, la SARL MUGI.
Portée sur les fonts baptismaux de la création en juin 2019, MUGI, même si elle était restée jusque-là plutôt très discrète sur ses intentions, n’en est pas demeurée inactive pour autant.
L’entité auxerroise, composée d’une quintette de décideurs économiques aux expériences bien trempées, s’est bonifiée en un laps de temps record sous la houlette de personnalités aussi complémentaires que disparates que sont Fanny VIAUT, Maxime CHERY, Alexandre TEINTURIER et les frères CHAPOTIN, Mickaël et Raphaël.
Une levée de fonds de 250 000 euros qui crédibilise les projets de la start-up…
Bref, en regardant à deux fois le cursus de cette addition de compétences (tous des exégètes de l’outil numérique et de ses multiples facettes), qu’on se le dise, les présents à cette séance éducative ne pouvaient être qu’en de très bonnes mains !
D’ailleurs, encouragée par la Région, BPI France et le label French Tech BFC, la jeune start-up a déjà eu les faveurs d’une quinzaine d’investisseurs qui croient mordicus à la finalité du projet : la création d’un DATA Center dans l’Yonne, précisément à Toucy en octobre, et l’exploitation de celui-ci à des fins de profitabilité et de rendements autour des crypto-actifs depuis le siège administratif localisé à Auxerre.
Et même si l’épisode du coronavirus a quelque peu freiné les ardeurs des « Cinq Compagnons » de l’entreprise, MUGI a déjà obtenu une méritoire et précieuse levée de fonds équivalente à 250 000 euros (KUB pour Kick Up Business aura joué un rôle prépondérant pour y parvenir) attestant de la qualité incontestable de ce dossier.
Les prochaines étapes déclinables dès la rentrée prendront la forme de concepts novateurs pour se réunir (les apéro-crypto !) où de manière régulière les échanges didactiques se poursuivront entre les porteurs de ce concept révolutionnaire et leurs suiveurs.
C’est-à-dire celles et ceux qui posséderaient des profils de réels investisseurs qui se verraient alors intégrer le cercle vertueux de la formation et de l’expertise en compagnie des cinq spécialistes.
Une initiative à suivre de très près car au-delà des explications liminaires un peu théoriques sur le sujet, il est évident que les amateurs de boursicotage et de placements à risques auront peut-être tout intérêt à s’intéresser de près au marché des crypto-monnaies (il en existe plus de 5 000 reconnues dont la plus célèbre est le Bitcoin) s’ils désirent miser gros sur un ticket d’entrée qui leur permettrait de gagner beaucoup plus…
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Le Commun Artistique été porté sur les fonts baptismaux : une boîte à outils destinée aux gens du spectacle…
juillet 24, 2020Né à la suite de multiples réunions organisées par L’Yonne en Scène, et s’appuyant sur le postulat qu’il existe de plus en plus d’artistes du spectacle vivant sur notre territoire, Le Commun Artistique réunit artistes, technicien(ne)s, compagnies et théâtres de l’Yonne. Quarante personnes étaient présentes pour participer à ce lancement officiel le 20 février dernier…
AUXERRE : Ce collectif de professionnels du spectacle vivant a décidé de coopérer pour les années à venir en se donnant plusieurs objectifs. En premier lieu, la mise en place d’un annuaire exhaustif des compagnies, artistes et autres techniciens qui interviennent avec régularité dans l’Yonne.
Ce document sera destiné aux collectivités. Mais, il concernera aussi les associations qui accueillent des spectacles ainsi que l’Education nationale, et sera distribué aux autres artistes.
Cet outil est fort complexe à mettre en œuvre. Il s’appuie sur les différents membres du Commun qui en sont à la fois les usagers et les architectes. Il est question de recenser les lieux de spectacle et leurs caractéristiques. La création d’un agenda, à destination des offices de tourisme, est également prévue.
La valorisation des richesses artistiques du territoire passe par la création de spectacles communs, justifiant la création de la structure. Enfin, des échanges au sein d’une plateforme d’entraide permettront de recenser les démarches à suivre autour de personnes ressource, des institutions, des appels à projet : bref, ce sera une boîte à outil destinés aux gens du spectacle.
Des rendez-vous tous azimuts pour faire avancer les projets…
Coupés dans leur élan à cause du confinement, les membres de la structure se sont réunis une fois par semaine en virtuel pour élaborer et réinventer leur projet. De ces réunions sont nées de nouvelles idées dont, entre autres, et dès cet été des cabarets organisés un peu partout sur le territoire, notamment le 08 août à Avallon et le 23 août à Champignelles.
Les membres du collectif ont pu se réunir en chair et en os le 30 juin afin de mettre concrètement en place les différentes commissions, baptisées curieusement les « patates » !
L’idée est de miser sur la complémentarité de chacun et l’intelligence de tous les professionnels du spectacle vivant qui souhaitent s’investir dans le projet.
Des rencontres avec le conseiller éducation artistique de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) mais aussi avec la direction du spectacle vivant au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et auprès de l’équipe d’Artis-le Lab (structure de soutien au spectacle vivant régional) ont pu se tenir.
Dans l’Yonne, le Commun artistique a déjà initié des contacts avec la FDFR 89, L’Yonne en scène et le directeur du théâtre d’Auxerre, Pierre KECHKEGUIAN. La sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN a aussi apporté une attention toute particulière à ce dossier.
Le collectif espère échanger désormais avec le Conseil départemental afin de pouvoir présenter l’avancée de ses travaux. En attendant, les membres de l’entité recensent les spectacles qui se feront cet été, dans ces conditions si particulières de distanciation physique. En parallèle, ils construiront leurs supports numériques.
En savoir plus :
Un contact avec le collectif : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Maryline GANDON
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