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L’inflation galopante gangrène les marchés boursiers : l’heure n’est pas à la panique (1/2)
août 29, 2022Comment se fait-il que les bourses remontent de manière fulgurante alors que les perspectives économiques sont si mauvaises ? Les cours de la bourse n’ont en fait que très peu à voir avec la réalité économique d’aujourd’hui. Parce que pour le dire simplement, ils ne sont pas le reflet de la santé économique des entreprises cotées. Les cours sont le reflet de ce que les investisseurs ou spéculateurs espèrent des profits futurs...
TRIBUNE : Et les déterminants principaux de ces espoirs de profits à venir dans le contexte de crise sanitaire sont constitués par les réactions politiques aux évolutions des virus. Ceux qui ont guidé les marchés boursiers ces derniers mois ne sont pas les résultats des entreprises ou leurs perspectives, mais bien les courbes sanitaires, les décisions de reconfinement, de déconfinement, de confinement assoupli ou l’arrivée de vaccins.
La Bourse de Paris tente de faire oublier un début d'année très compliqué, marqué par le conflit ukrainien et les craintes d'une récession avec les actions concertées des banques centrales pour contenir l'inflation. En baisse dans les premiers échanges, le CAC 40 opte pour un rebond sur les plus de 6 300 points en août 2022 et après avoir encaissé l'un des pires semestres de son histoire.
L'inflation : épouvantail des marchés…
L'inflation hante les esprits des investisseurs, tant ses répercussions sur la santé de l'économie se matérialisent statistiques après statistiques. En juin dernier, les marchés ont pris connaissance de l'inflation dans la zone euro. Elle a atteint un niveau record en juin à 8,6 % sur un an. La guerre en Ukraine et la reprise de la demande post-COVID alimentent la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation. Autre statistique témoignant d'une dégradation du climat économique dans cette même zone : c’est celle de la production manufacturière qui a reculé en mai, et ce pour la première fois depuis le printemps 2020.
Résultat : des valeurs qui s’effondrent tandis que les valeurs pétrolières grimpent en flèche. N’oublions pas la progression de l’or et la reprise du bitcoin… Facteur important : les ordinateurs ont gardé dans leurs mémoires le fait qu’au XXème siècle, l’inflation a toujours mené aux guerres. Dans le cas présent, c’est la guerre qui a conduit à l’inflation. C’est l’inflation encore qui risque de la maintenir et c’est l’inflation toujours qui peut entraîner d’autres guerres sur la planète.
Quel impact pour les investisseurs ?
En raison de ces incertitudes caractérisées, la fin de l’année 2022 devrait être une année marquée par plus de volatilité sur les marchés boursiers. Pour rappel, la volatilité correspond à l’ampleur des variations (à la hausse comme à la baisse) du cours d’un actif financier. Certains analystes s’attendent ainsi à des oscillations de l’ordre de 10 %. D’où l’importance de surveiller régulièrement les marchés.
Mais pas question pour autant de paniquer à la moindre baisse : en effet, une stratégie d’investissement doit toujours être appréhendée sur le long terme. Un exemple ? En 2017, la valeur des actions APPLE a chuté suite à un fractionnement d’actions de l’entreprise. Certains investisseurs ont paniqué devant cette chute et revendu leurs actions. Or, s’ils avaient attendu que l’orage passe, ils auraient profité, dans les années qui ont suivi, d’une augmentation de 400 % de la valeur desdites actions !
Qu’en est-il du CAC 40 pour 2022 ?
Après avoir affiché une tendance haussière en 2021, le CAC 40 semble patiner quelque peu depuis. Même si en 2022, l’euphorie devrait ainsi être contenue, en raison notamment de l’évolution de la politique menée par les banques centrales. Durant la crise sanitaire, celles-ci ont en effet inondé les marchés de liquidités et maintenu les taux d’intérêt à un niveau très bas. Cela a dopé les cours de la bourse, notamment sur le marché des actions. Mais, la fin annoncée de ces mesures de soutien à l’économie devrait avoir un impact négatif sur l’indice de la Bourse de Paris.
Par ailleurs, la situation géopolitique actuelle et la persistance de l’inflation alimentent une certaine volatilité sur les marchés. Et tant que l’inflation n’est pas maîtrisée, les valeurs qui composent le CAC 40 risquent de baisser. Les sociétés cotées en Bourse souffrent en effet de la hausse des matières premières. Conséquences : les banques centrales vont raréfier la monnaie, donc l’augmentation des taux sur les crédits accordés, donc moins d’investissements, etc.… c’est un risque systémique qui ressemble à la réaction en chaîne d’une « bombe atomique ».
Dans la seconde partie de cette tribune à venir sera abordée la manière de se protéger des incertitudes boursières…
Jean-Paul ALLOU
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Clin d’œil : Sarah DEGLIAME-PELHATE en « libératrice » à bord d’une Citroën Traction dans les rues d’Auxerre !
août 29, 2022Passagère d’une superbe voiture de collection, une Citroën Traction du plus bel effet visuel et au châssis magnifiquement entretenu, la dirigeante de la SAS BATRIUM RENOV s’est prise à rêver de « libérer » la capitale de l’Yonne, encore sous le joug des occupants d’Outre-Rhin, le temps d’un défilé de véhicules militaires, très apprécié des Auxerrois.
AUXERRE: Elle arbore son plus joli sourire, l’ex-adjointe de la Ville d’Auxerre qui était jadis en charge de la Jeunesse et de la Formation. Cela se déroulait sous l’ère de Guy FEREZ !
Aujourd’hui, accueillie à bord d’une magnifique « Citroën Traction » rutilante comme un sou neuf, le symbole automobile par excellence des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), la cheffe d’entreprise auxerroise s’est muée le temps d’un défilé de véhicules militaires dans les rues du centre-ville d’Auxerre en une « libératrice » de la cité.
Réunis par des collectionneurs de l’Yonne, férus de ces engins motorisés qui ont été depuis très popularisés par de nombreux longs-métrages traitant du sujet, ces véhicules militaires datant de la Seconde Guerre mondiale ont parcouru plusieurs centaines de mètres sur les axes principaux du cœur de ville au terme de la soirée commémorative sous le regard ébahi des Auxerrois curieux.
Dans le premier véhicule, ouvrant le cortège, avait pris place une Sarah DEGLIAME-PELHATE toute heureuse de se retrouver là, à bord de l’automobile mythique du constructeur français. Une façon aussi pour elle de procéder au devoir de mémoire et de ne pas oublier celles et ceux qui ont combattu autrefois pour que souffle aujourd’hui le vent de la liberté…
Thierry BRET
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A l’assaut des PME/PMI de la région : PAYMAL NETWORK pose les jalons de son expérience en relations presse
août 28, 2022S’appuyant sur la complicité et la plume de Jean-Claude ALLANIC, journaliste de France 2, le dirigeant de l’agence de relations presse et relations publiques PAYMAL NETWORK avait co-signé un ouvrage de référence sur les dessous des relations avec les médias en 2018. Spécialiste du design, de l’architecture et de la communication touristique, Christophe PAYMAL, après deux décennies vécues à Paris, entend bien laisser une empreinte indélébile sur sa nouvelle terre de prédilection : la Bourgogne Franche-Comté…
CHEVANNES: Sa silhouette et son sens relationnel sont connus de tous dans le petit village situé en périphérie d’Auxerre. Le conseiller municipal a déjà eu en effet l’heureuse opportunité de mettre en exergue ses talents en favorisant la venue d’une belle exposition photographique sur les fonds marins et la protection de l’environnement à l’amorce de l’été.
Habitant une très belle demeure patrimoniale de caractère au cœur de la bourgade, Christophe PAYMAL aime aussi se ressourcer dans l’immense espace de verdure qui lui fait office de jardin. Un parc à la dimension de ses envies de villégiature ?
Ce petit coin de paradis où sifflent les merles rieurs et où se promènent furtivement les écureuils représente un endroit salvateur pour le repos de l’âme où respire vraiment la plénitude. Un site idéal pour peaufiner durant cet été caniculaire sa stratégie afin de mieux se propulser des starting-blocks dès les premiers jours de septembre.
Un pur créatif de la communication et de la relation presse…
L’esprit de ce personnage sympathique et communicatif phosphore en permanence. Normal, ce chef d’entreprise, attaché de presse pour des agences de design, de publicité, de communication touristique cultive avec maestria sa constante effervescence : c’est un pur créatif.
L’un de ceux qui a osé franchir le Rubicon de l’entreprenariat en créant sa propre entité professionnelle en 2009 (PAYMAL NETWORK), un bureau de presse où il aime se rassasier depuis de projets intenses et insolites où la communication avec un grand « C » retrouve enfin ses lettres de noblesse.
Désormais, un peu plus éloigné de la capitale où il a œuvré durant deux décennies, Christophe PAYMAL désire poursuivre l’aventure de la mise en valeur relationnelle des autres en Bourgogne Franche-Comté.
La distillerie VALOUR + LEMAIRE profite déjà de ses conseils…
Certes, la crise sanitaire et ses diverses conséquences (baisse de régime dans les affaires, insalubrité à Paris…) sont passées par là. Mais, pas seulement. Le garçon souhaitait depuis un moment se diversifier et goûter aux joies salvatrices de la province. Depuis son installation au cœur de l’Auxerrois.
L’une des premières structures départementales lui ayant accordé sa confiance, se nomme « VALOUR + LEMAIRE ». Dans le giron, on connaît très bien la fameuse distillerie de Tonnerre, portée sur les fonts baptismaux au printemps 2020, qui conçoit ses spiritueux (gins, vodkas, liqueurs) avec le concours financier de la Région. Un vrai succès…
Aujourd’hui, la structure bénéficie de l’aide précieuse et experte de ce fin pédagogue de la communication qui n’a, par ailleurs, pas hésité à publier un petit opus sur les bonnes pratiques des relations presse.
Un fascicule utile et pertinent dans lequel son auteur livre une dizaine de commentaires très avisés à son lectorat pour réussir ce délicat exercice ô combien déterminant à la notoriété d’une entreprise.
Exerçant ses activités avec une journaliste free-lance, Fabienne RIPON qui lui rédige de façon régulière des articles, ce communicant pur jus veut tisser sa toile d’araignée de manière progressive mais déterminée en Bourgogne Franche-Comté.
Ses cibles sont en priorité les PME et les PMI de tout secteur d’activité. Même si le tourisme, le design et les arts de vivre lui collent toujours à la peau. Sans doute le côté épicurien de ce personnage affable qui mérite le détour !
Thierry BRET
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Les coûts de l’énergie préoccupent les dirigeants de BAM : Marie-Guite DUFAY (Région) écrit au ministère de l’Industrie
août 26, 2022Bénéficiaire du plan de relance accordé aux structures industrielles lors de la crise sanitaire de la COVID, BAM – traduction littérale pour « Business ALU MASUE » – faisait partie des entreprises biffées par la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY à son agenda lors de sa mini-tournée, jeudi dernier, dans l’Yonne. Si la fonderie se porte bien du côté de sa valeur ajoutée et de son gain en compétitivité, c’est le volet énergétique qui aura été l’un des thèmes de discussion. D’autant qu’il y a urgence pour tenter de faire face aux hausses considérables attendues à l’automne…
DIJON: Lors de la conférence de presse qu’elle a donnée à l’hôtel de la Région vendredi en fin de matinée, la présidente de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY s’est montrée particulièrement vigilante et inquiète quant à l’envolée inflationniste des coûts de l’énergie, devant impacter durablement les industriels au cours des semaines à venir.
Une situation qui pourrait mettre en péril bon nombre de PME/PMI confrontées à des hausses très significatives imputables au contexte géopolitique actuel. Celles-ci utilisant obligatoirement du gaz et de l’électricité pour alimenter leurs unités de production. Si ce n’est pour s’éclairer et se chauffer.
Faisant une courte digression sur la thématique du jour (la rentrée scolaire dans les lycées où là aussi des coupes sombres doivent s’envisager pour réaliser des économies plus ou moins drastiques), l’élue régionale a évoqué devant les journalistes, à titre d’exemple, les préoccupations existentielles des dirigeants de la fonderie BAM à Joigny.
Une forte présence concurrentielle de sociétés américaines et indiennes…
Structure, au demeurant de belle envergure et créatrice de valeurs ajoutées, dans laquelle la présidente s’est immergée en compagnie de Nicolas SORET, édile de la ville du Centre Yonne, et de Gilles DEMERSSEMAN, l’un des conseillers régionaux de l’Yonne, ce jeudi.
Précisons que BAM dont le responsable n’est autre que Bruno JANVIER a obtenu à l’instar de vingt-et-une autres industries de Bourgogne Franche-Comté de précieux subsides, soit une enveloppe de 800 000 euros, dans le cadre du plan de relance économique, catégorie fonds de soutien à la modernisation et à la diversification des filières automobile et aéronautique, en 2021.
Concevant des pièces et de petits composants pour divers secteurs économiques comme l’automobile, l’électroménager, l’aérospatiale, l’agriculture, les poids lourds ou encore l’aéronautique, sans omettre le secteur de l’énergie, BAM est confrontée à une très forte présence concurrentielle sur les différents marchés où elle intervient. Notamment des enseignes qui sont implantées aux Etats-Unis ou en Inde.
Or, ces sociétés extra-européennes ne subissent pas de plein fouet les conséquences funestes de la pénurie d’énergies qui frappe le Vieux continent depuis que la Russie a envahi son voisin ukrainien et a coupé de manière progressive le robinet de l’énergie.
Une lettre au ministre de l’Industrie pour étendre le bouclier énergétique…
Déductions prévisibles : les factures de gaz (+ 8 %) et d’électricité (+ 11 %) s’envolent pour la PMI et cela ne semble pas être terminé au vu des projections particulièrement pessimistes qui sont annoncées par tous les experts d’ici l’hiver prochain.
Un état de fait très anxiogène à vivre pour les dirigeants de la société qui ont interpellé Marie-Guite DUFAY lors de son séjour à Joigny. Celle-ci, avec un zeste d’ironie destiné à ses détracteurs, en profita pour rappeler aux représentants des médias « qu’elle ne pratiquait pas le tourisme industriel lors de ces immersions dans les entreprises ! ».
Pour preuve de leurs utilités, la présidente de l’exécutif évoqua l’existence d’un bouclier tarifaire voulu par l’Etat devant soutenir et protéger certaines entreprises. Celles les plus exposées à l’augmentation des prix du gaz ainsi que les entreprises les plus fragiles.
Usant de son levier politique, Marie-Guite DUFAY s’est fendue dès le lendemain de sa visite icaunaise d’une lettre adressée au ministère de l’Industrie, suggérant au passage un élargissement de ce bouclier tarifaire protectionniste au bénéfice des entreprises. Notamment, les fonderies, considérées comme des établissements très énergétivores.
« La Région se doit d’aider la société BAM face à cette problématique énergétique, ajoutera-t-elle en guise de conclusion, si nous le faisons pas, quid de son avenir ? ».
La balle est désormais dans le camp de la ministre Agnès PANNIER-RUNACHER quant à la solution efficace à préconiser !
Thierry BRET
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Mêlant larmes de joie et de tristesse : Dominique YANI quitte la préfecture de l’Yonne pour rejoindre la DEPAFI à Paris
août 25, 2022Que le temps passe vite pour celles et ceux qui exercent l’autorité de l’Etat au sein du corps préfectoral en province ! A la vitesse grand « V » ! De celle comme le mur du son qui ne permet pas de demeurer plus de deux ans, ou presque, dans son lieu d’affectation du moment même si celui-ci est sympathique. La secrétaire générale, sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre, illustre cet exemple : obligation de son métier ouvert à la mobilité récurrente, elle rejoint la DEPAFI à Paris. Soit la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier, une structure rattachée au ministère de l’Intérieur…
AUXERRE : Intégrer sous quarante-huit heures une entité qui évalue la performance, les achats, la pertinence des affaires financières et immobilières de l’un des ministères régaliens les plus en vue de la République – on le doit aussi au locataire actuel de la Place Beauvau en la personne de Gérald DARMANIN ! – peut faire couler quelques larmes sur le visage, au demeurant jovial d’ordinaire, de la future impétrante. Surtout quand il s’agit d’occuper la fonction de sous-directrice d’un organe éminemment stratégique, basé à Paris et ce, pour une durée de trois ans au minimum.
Des larmes, elle aura donc essayé de les contenir le plus longtemps et discrètement possible le temps que dure cette cérémonie protocolaire, concoctée dans le grand salon de l’hôtel de la préfecture, en présence d’un aéropage d’invités, de la sphère extérieure mais aussi de la vénérable institution étatique.
Présente dans le département de l’Yonne depuis octobre 2020, Dominique YANI n’aura pas eu manifestement – l’un de ses immenses regrets formulé lors de son discours – le temps de visiter chacune des communes de son arrondissement. Celui couvrant Auxerre et ses environs, univers central et névralgique de ce territoire. Pourtant, cette adepte de la randonnée et du cyclotourisme aura pris soin de découvrir la nature environnante de la capitale de l’Yonne, s’adonnant à ces passions pour mieux gérer ses dossiers.
Rendre plus efficaces les services de la « grande maison »…
En provenance de Mâcon où elle officiait dans sa fonction précédente, la secrétaire générale de la préfecture, touchée par les nombreuses marques de sympathie à son égard, aura retracé en y mettant de l’émotion et de la pédagogie afin de bien expliquer ses nombreuses missions durant une quinzaine de minutes son déjà très long cheminement au service de l’Etat.
Insistant sur la simplicité, voire la complicité de ses relations avec ses collègues sous-préfets, Dominique YANI aura réalisé la majeure partie de sa mission aux côtés du préfet Henri PREVOST, aujourd’hui affecté dans la Marne.
« Pendant les travaux, la vente continue ! ». La célèbre formule fut employée à bon escient par la nouvelle nominée de cette filiale du ministère de l’Intérieur qui évoqua la multitude d’actions entreprises avec les différentes équipes – de « vrais professionnels » - afin d’améliorer et rendre encore plus efficaces les services de la « grande maison ».
Dominique YANI n’aura eu de cesse vouloir poursuivre la réforme de la préfecture, conformément aux directives nationales, tout en s’adaptant à la délicate période de la COVID, propice au télétravail et en n’oubliant pas les fonctions fondamentales des services de l’Etat (logistique, standard, aides, l’action sociale, le courrier,…), sans omettre la démarche qualité.
Vingt-deux mois de mission où l’oisiveté fut absente !
Grand bien lui en a pris ! La pugnacité de la haute fonctionnaire aura permis à la préfecture de l’Yonne d’obtenir le label « QUALITREP », et d’être ainsi à ce jour le seul établissement préfectoral de Bourgogne Franche-Comté à posséder cette précieuse distinction.
Une attractivité, indéniable, qui devrait se traduire aussi dans les prochains mois par la mise en place de la future Cité administrative, ambitieuse perspective des regroupements de services de l’Etat, initiée par Henri PREVOST et que son successeur, Pascal JAN, aura cœur à poursuivre avec le même volontarisme.
Puis, en pratiquant l’art de la synthèse, Dominique YANI revint sur sa fonction : « Etre secrétaire générale, c’est aussi s’assurer de la mise en œuvre des politiques publiques et des orientations gouvernementales, dans des domaines extrêmement variés, plus ou moins visibles... ».
Il est vrai que la future résidente de l’Ile-de-France n’aura pas connu l’oisiveté durant ces vingt-deux mois de présence dans l’Yonne. Outre les quatre rendez-vous électoraux – « et pas des moindres ! souligna-t-telle avec le sourire – et les aléas multiples de la COVID, Dominique YANI eut à gérer le plan de relance économique imputable à la crise sanitaire dont l’enveloppe de 275 millions d’euros à l’actif du territoire icaunais.
Investie par l’apprentissage et l’orientation des jeunes publics…
Bien sûr, et plus proche de nous, le dossier ukrainien avec l’accueil de plus de quatre cents personnes éclatées dans des résidences en Bourgogne septentrionale ajouta une autre corde à son arc, déjà bien fourni. Sans omettre l’accompagnement de projets auprès des collectivités locales, l’accès à la téléphonie mobile, le développement des maisons France Services – trente-et-une sont opérationnelles désormais dans l’Yonne -, la politique environnementale (une thématique nouvelle que la secrétaire générale découvrait) avec moult de ses dérivatifs comme peuvent l’être la gestion de l’eau ou l’implantation de poulaillers !
Passionnée par le volet économique, Dominique YANI s’immergea avec réelle appétence dans les dossiers de l’emploi et de la formation des jeunes publics (« 1 jeune, 1 solution »). A propos de l’apprentissage, elle aura aussi une agréable pensée lors de son intervention pour le CIFA de l’Yonne – l’un de ses responsables Lilian GARCIA assistait à la cérémonie-, vouant les qualités de l’excellence de cet établissement.
Le onzième poste en trente-et-une années de services rendus à l’Etat…
Attachée à l’essor de l’Yonne en encourageant ses nombreux projets, avec ses équipes, la future sous-directrice de la DEPAFI aura appuyé la bagatelle de 330 dossiers en 2021 pour près de 25 millions d’euros engagés afin d’améliorer l’existence des Icaunais et rendre plus attractif les territoires.
Juste avant de clore son propos et recevoir les nombreux présents qui occupaient une console placée derrière elle, l’intéressée rappela à l’assistance que « sa nouvelle fonction ne lui permettrait pas de s’occuper de sous, mais simplement de la qualité des tuyaux qui favorisent leur circulation au sein du ministère… ».
Ce qui fit rire à gorge déployée une assistance qui applaudit chaleureusement celle qui nous quitte et qui débute ce jeudi son onzième poste en trente-et-une années de bons et loyaux services rendus à l’Etat.
Un déménagement de plus pour cette « belle personne », prête à relever les nouveaux défis avec enthousiasme à Paris. Mais, ne pouvant dissimuler sa profonde tristesse de devoir quitter de manière définitive et abrupte toutes les personnes qui auront eu le plaisir de croiser sa route…
Thierry BRET
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