Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Un container réformé fait office de salle de sport : LOGI Yonne en mode RSE circulaire et…modulable !
octobre 07, 2023Dire que le directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne n’ait pas été bluffé par le résultat observable devant ses yeux serait un doux euphémisme ! Il a été conquis par la modularité du concept, Jérôme MAYEL ! Il n’est pas le seul. Cela a bien fait rire l’ingénieux Antoine DEMEYRE – directeur général de l’entité DERIMO -, à l’origine de cette cure de jouvence apportée en mode économie circulaire à un container maritime réformé. Grâce à cela, LOGI Yonne dispose désormais de sa salle de sport. De quoi satisfaire ses collaborateurs !
GRON : Mieux que les « ALGECO » ! Voici les containers maritimes réformés en variante salle de détente et de sport ! Une trouvaille fantastique qui va dorénavant faire le bonheur de la douzaine de salariés employées par LOGI YONNE sur la zone portuaire sénonaise.
Le principe est simplissime : on prend un vieux container, usé et fatigué d’avoir été transporté sur tous les océans du globe par des navires à l’estampille asiatique rempli à ras bord de marchandises, on le « plie » en deux – çà, c’est pour la façon imagée ! – car c’est tout de même une structure métallique costaude, et on bidouille le tout avec dextérité et savoir-faire, après un aménagement, pour lui offrir une nouvelle jeunesse !
Tel un Phénix renaissant de ses cendres, se présente face à nous…un espace de 30 mètres carrés flambant neuf qui accueille maintenant des agrès et autres appareils pour parfaire sa musculature…
Là, on en reste bouche bée une fois pénétré à l’intérieur de ce qui jadis transportait peut-être de l’électronique made in China ou des engrais.
Leds au plafond, climatisation réversible, tapis de sol pour le confort des disciples de la pratique de la détente sportive : le nouvel espace, officiellement opérationnel depuis vendredi, a été inauguré par Didier MERCEY et David BUQUET, les responsables de LOGI Yonne, l’un des opérateurs actifs du transport multimodal de notre région sur l’axe, Paris, Seine et Normandie. Bref, l’ouverture vers le monde depuis Le Havre !
Des containers usagés qui reprennent goût à la vie
Invité à cette soirée de présentation, et pour cause puisque la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne est toujours propriétaire de cette zone de fret au bord de l’Yonne septentrionale, Jérôme MAYEL. Le directeur général de la chambre consulaire a constaté avec ravissement toutes les opportunités subtiles offertes par ces vieux containers usagés qui, une fois retapés dans l’esprit éthique de l’économie circulaire, pouvait servir à d’autres fonctionnalités.
On doit ce tour de passe-passe un brin facétieux pour la déontologie mais surtout très professionnel quant à l’usage à la société DERIMO, basée à Sens, le spécialiste de la construction à partir de containers. Arborant un large sourire, son dirigeant, Antoine DEMEYERE, ancien cadre bancaire, a fourni moult explications sur le processus de modélisation de ces espaces métalliques, parfois recouverts de végétation pour faire encore plus naturel, des espaces qui apparaissent un peu partout au gré de notre environnement. C’est le cas sur le Sénonais avec un nouveau centre de kinésithérapie ayant nécessité l’apport de quatorze containers placés cote à cote.
Au port de GRON, même la prestigieuse Fédération française des Sports en entreprises et Harmonie Mutuelle ont apporté leur caution morale pour que ce container des plus ordinaires à l’origine ne devienne cet espace que les collaborateurs de LOGI Yonne pourront fréquenter à leur rythme et selon leurs envies durant les moments de pause.
Un marché en développement auprès des particuliers, collectivités et entreprises
D’ailleurs, les premiers qui ont testé l’endroit y ont déjà pris goût : la structure a même reçu son nom de baptême, « LOGI Sport » ! De là à ce que Didier MERCEY et David BUQUET ne rebondissent en labellisant l’enseigne et ne la commercialise à l’avenir en inondant l’Hexagone, il n’y aurait qu’un pas !
Une idée pas si saugrenue que cela puisque DERIMO achète les containers usagés à une structure entrepreneuriale appartenant à Didier MERCEY (« Containers Equipement Service ») avant de les relooker à sa sauce et selon les desiderata de ses clients.
Aujourd’hui, il n’est pas rare que des particuliers, entreprises et collectivités dans un souci de recyclage optimisé des produits arrivant à l’obsolescence se dotent d’une piscine, d’une pièce à vivre supplémentaire, d’un local pro, voire d’une cave à vin via des containers.
L’avenir de l’immobilier est dans le container : qu’on se le dise !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Une ingénierie financière multipartite pour la reprise d’une PME : le bel effet miroir de TREMPVER est à dupliquer !
octobre 06, 2023C’est l’un des fleurons industriels de la Puisaye-Forterre. Surtout, la partie Forterre, une petite bande territoriale dont le fief n’est autre que Courson-les-Carrières. En déplacement il y a quelques jours en cet endroit, le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET s’est immergé avec délectation et grand intérêt chez TREMPVER. Une belle pépite industrielle aux 7,7 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels qui rayonne bien au-delà de son secteur géographique sur le segment de la verrerie…
COURSON-LES-CARRIERES : Il regarde. Il scrute. Il observe. Il hume l’atmosphère ambiante. Saine. Tranquille. D’un pas lent, il s’informe auprès des dirigeants en cheminant dans l’atelier. Regardant les salariés – ils sont au nombre de quarante-huit à l’heure actuelle à exercer leur savoir-faire dans l’entreprise – qui s’affairent près de l’un des nombreux outils de production accueillis dans cet antre du verre trempé. On a beau dire mais vingt-quatre années d’expérience et de progrès technique sur ce secteur d’activité, cela se constate dans les gestes empreints de dextérité des collaborateurs.
Et pourtant, son mandat – le portefeuille comprend le développement économique, les finances, l’emploi, l’économie sociale et solidaire – l’a habitué depuis qu’il en a la charge à visiter bon nombre de structures entrepreneuriales aux quatre coins de notre contrée régionale. Dire que Nicolas SORET est bluffé en ce moment dans ces lieux, il n’y a qu’un pas !
Un partenaire majeur de la transmission d’entreprise : la Région
S’accordant du temps pour parfaire sa découverte bien loin de Joigny, Nicolas SORET jubile et cela transpire dans son regard ! Normal, en vérité. Car au-delà d’une simple visite de courtoisie, accordé par un élu de terrain ayant des liens directs avec la présidente de la Région – l’institution possède la compétence économique, que diable ! -, Nicolas SORET savoure et approuve ce que le pouvoir exécutif régional est capable de réaliser pour faciliter la transmission d’entreprise.
« Le Conseil régional est un partenaire majeur de ces transmissions d’entreprise, soulignera le président de la CC du JOVINIEN, lors de sa prise de parole, satisfait de la tournure des opérations, rondement menées ici même à Courson-les-Carrières.
Et là, démonstration chiffrée à l’appui, Nicolas SORET explique la véritable raison de sa présence en cette Forterre qui mériterait amplement d’accueillir afin d’optimiser son attractivité d’autres joyaux de l’envergure de TREMPVER.
« Ce qui est très intéressant dans ce dossier de transmission, précise l’élu régional, c’est que la nouvelle gouvernance de TREMPVER – le successeur du dirigeant fondateur Didier COINDOZ se nomme Christophe WEIBEL – à utiliser plusieurs dispositifs financiers, pensés et développés par la Région… ».
Une intervention directe de la Région via le fonds « Invest Défi 3 »
Dans l’absolu, et pour faire simple, le projet de reprise a bénéficié d’un subtil et complexe montage financier, prenant en compte de l’ingénierie financière (fonds de co-investissement, avance remboursable) mais aussi aide d’opérateurs soutenus par la collectivité elle-même. Dans le viseur, notamment l’AER, Agence Economique Régionale ou la structure pilotée par Angélique COEURDOUX, la fameuse association INITIACTIVE 89. De précieux auxiliaires qui vont conseiller et accompagner le futur repreneur dans l’accomplissement de son projet.
Epaulé par le cabinet ARCEANE, rachetant 100 % du capital avec UI Investissement, la société de gestion qui porte les fonds de co-investissement de la Région, Christophe WEIBEL, méthodique, va solliciter une avance remboursable « transmission » auprès de la Région de 200 000 euros.
Mais, ce n’est pas tout ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, l’entrepreneur profite également de l’intervention « directe » de la Région au niveau du financement : grâce au fonds baptisé « Invest Défi 3 ».
Tout est dit ou presque dans l’appellation ! Souscripteur de ce fonds à hauteur de 25 %, la collectivité régionale n’a pas ergoté quant aux moyens à attribuer au projet. 1,4 million d’euros ont ainsi été consentis avec le concours de l’exécutif, pour partie en actions et en obligations convertibles. Une manière adéquate d’entrer au capital de TREMPVER pour une durée de cinq à sept ans, avec le concours de BDR Invest (Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté) et BFC Croissance (le corollaire porté par la Banque populaire régionale et du pays de l’Ain).
Modernisé, automatisé, l’outil de production générateur d’emplois sur ce bassin de Forterre où les industries ne sont pas florès, crée une indiscutable plus-value à l’attractivité territoriale. TREMPVER dispose d’un catalogue de 280 clients professionnels répartis aux quatre coins de l’Hexagone. Ne pas délocaliser était aussi une volonté de la Région qui se bat pour préserver le savoir-faire industriel de notre territoire.
« Nous ne pouvions pas prendre le risque que ce centre de décision puisse quitter la région, estime Nicolas SORET, c’est le sens de notre investissement aux côtés du repreneur… ».
Le spécialiste du façonnage et de la transformation du verre plat – la PME fabrique des parois de douche, des escaliers, des dalles de sol, des écrans de protection – sait s’adapter aux exigences des cahiers des charges de ses clients pro, et entend poursuivre ses activités sur cette voie. C’est la politique managériale que suivra Christophe WEIBEL, heureux propriétaire d’un joyau contenu dans un écrin de verre. Trempé ? Assurément !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Un atout cœur dans la "com" chez LECLERC à Auxerre : Marie ROCHE, tout pour le marketing stratégique !
octobre 04, 2023Son sourire est éclatant. Son enthousiasme, tout aussi étincelant ! A 27 ans, la jeune Icaunaise originaire de Pourrain, bardée de diplômes dont un Master en marketing stratégique et de folles expériences professionnelles obtenues chez les cadors de l’industrie hexagonale (CAP GEMINI, AIRBUS…) vient d’endosser la vêture de responsable du marketing et de la communication au centre Edouard Leclerc d’Auxerre cet été. Une incontestable bonne pioche pour la structure, gérée par Jérôme CHAUFOURNAIS !
AUXERRE: Joli cursus que celui-là ! Et le sourire en plus, affiché sur un minois qui affirme ses prétentions. Ses ambitions, aussi ? A 27 ans, la demoiselle vient de boucler la boucle, avec un retour en force dans son territoire de prédilection, l’Yonne, depuis sa récente intégration au sein de l’un des poids lourds de la GMS. Un univers qui lui était jusqu’à l’heure étranger. Mais, qu’importe ! Il suffit d’avoir l’envie et de multiplier les expériences à satiété.
Il est vrai que la jeune femme, native de l’Yonne, a multiplié les déplacements entre Bordeaux et Toulouse ces dernières années, après son incorporation au sein de l’INSEEC Bordeaux, l’Institut des Hautes Etudes Economiques et Commerciales. La suite logique de sa prépa à HEC. Chez CAP GEMINI, d’abord, puis chez AIRBUS, ensuite : la jeune fille développe ses capacités intellectuelles parmi ces multinationales, au contact des meilleurs des apprenants. Dans l’Yonne, elle s’est essayée aussi à quelques expériences enrichissantes devant agrémenter son CV : FRUEHAUF ou un domaine viticole, non loin de Chablis.
Spécialiste en digitalisation, en sponsoring, en relations publiques et en RP (relations presse), Marie ROCHE possède déjà à 27 ans l’étoffe de la réussite. Une touche à tout qui devrait multiplier les initiatives et les opportunités pour le compte de la nouvelle entreprise qui l’emploie : le Centre E.LECLERC d’Auxerre. Un atout cœur dans la communication pour son dirigeant, Jérôme CHAUFOURNAIS !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Réduire l’empreinte carbone des PME/TPE : une priorité officielle pour la Banque Populaire BFC et BPI France
octobre 03, 2023Tôt ou tard, ce type d’accord devait être signé entre ces deux acteurs de la vie économique régionale. Allier leurs forces au service de la transition énergétique des TPE et PME est devenu un nouveau leitmotiv entre la banque mutualiste de Bourgogne Franche-Comté et l’antenne territoriale de BPI France. Une convention de partenariat qui a pris date ce mardi 03 octobre au siège de Quetigny…
DIJON (Côte d’Or) : Nouveau directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, François de LAPORTALIERE a apposé pour la première fois depuis sa nomination à cette fonction sa signature au bas d’un document officiel. Un paraphe le liant désormais à l’antenne régionale de BPI France. Une convention qualifiée d’historique par les deux parties. Elle concerne la mobilisation des deux structures au service de la transition écologique et énergétique des TPE/PME.
Dans les faits, et agissant dans l’intérêt des entreprises de la région confrontées à la double problématique, la Banque Populaire BFC et BPI France s’engagent à faire bénéficier les entrepreneurs d’un diagnostic de « décarbonation ». Celui-ci étant réalisé par des spécialistes, des experts en la matière qui sont subventionnés par l’ADEME.
Aux côtés du nouveau dirigeant de la banque régionale prenait place lors de la signature, Eric VERSEY, directeur exécutif de BPI France en charge du financement et du réseau. Un acte fort en faveur de l’accélération de cette transition écologique et énergétique, indispensable à la survie de notre planète.
En quoi consistera ce fameux diagnostic qui est baptisé, par ailleurs, « DIAG Décarbon’Action » ? A l’aide de cet outil, un premier bilan GES (gaz à effet de serre) sera ainsi proposé aux entreprises désireuses de réduire leur empreinte carbone. En outre, elles auront l’opportunité de construire un plan d’action et de le mettre en valeur.
Un enjeu stratégique pour toutes les entreprises
Pour Eric VERSEY, c’est simple : « « Face à l’urgence climatique, BPI France et la Banque Populaire BFC allient leurs forces pour toucher le plus grand nombre d’entreprises et accélérer la transition des PME de la région, en s’appuyant sur une méthodologie robuste et un réseau d’experts sélectionnés par BPI France, tout en bénéficiant d’un cofinancement par l’ADEME… ».
Du côté de François de LAPORTALIERE, l’analyse est de la même veine : « Nous sommes fiers de proposer à nos clients ce diagnostic et de les accompagner dans leur feuille de route environnementale. C’est aujourd’hui un enjeu stratégique pour toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité. À la BPBFC, notre mission est de soutenir les projets qui assurent un avenir durable à nos clients ».
Responsable de la société experte dans la transformation de pièces en caoutchouc (GEFICCA), Vincent DESNOST a apporté son témoignage via une vidéo avant le terme de cette cérémonie protocolaire.
« Ce diagnostic « Décarbon’Action » a permis de mettre en évidence que GEFICCA était en mesure de gagner 200 tonnes de CO2 par an. Pour la mise en place de l’une de ces mesures, une ferme photovoltaïque sur le toit de l’entreprise, nous avons fait appel à un cofinancement entre BPI France et la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au travers de leur prêt « green » ».
Dès à présent, les clients de la BP BFC concernés par la réalisation d’un premier bilan GES chiffré peuvent contacter leur chargé d’affaires entreprises ou consulter la page dédiée à l’aide du lien suivant : https://www.banquepopulaire.fr/bpbfc/communication/la-bpbfc-engagee-aux-cotes-de-bpifrance/.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Huit praticiens aux petits soins de Chevannes : le « mieux vivre », c’est maintenant grâce à la Maison de santé !
octobre 02, 2023Voilà un chiffre porte-bonheur pour la commune de l’Auxerrois. Dix-sept ! C’est le nombre de réalisations qui sont désormais opérationnelles sur le territoire de l’Yonne, en attendant la phase de concrétisation de nouveaux projets. Figurant néanmoins parmi les mauvais élèves de la Bourgogne Franche-Comté, au niveau de son offre médicale, l’Yonne peut s’enorgueillir de posséder de belles infrastructures, des Maisons de Santé, devant répondre aux attentes de la patientèle et surtout des praticiens…
CHEVANNES: Deux mois, déjà. L’édifice, un bâti flambant neuf conçu tout en longueur par le cabinet ATRIA Architectes et sa doublette de spécialistes (Annick WOROBEL et Benoît BAZEROLLES), ne désemplit pas. Premier constat : tous les cabinets sont pourvus de praticiens. Pas si mal, en vérité ! On ne compte pas les projets de maison de santé qui peinent parfois à trouver chaussures à leurs pieds au niveau de l’intérêt des professionnels à l’installation en zone rurale.
Ici, à quelques encablures, à peine d’une dizaine de kilomètres de la capitale de l’Yonne, on ne se situe pas dans ce contexte. Les patients répondent présents ! Il est vrai que sur le papier, la nouvelle infrastructure est plutôt alléchante à la dégustation : généraliste, dentistes, assistants dentaires, podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste,…Qui dit mieux ?!
Au total, huit professionnels de santé prodiguant soins et préconisations thérapeutiques afin de soulager du mieux possible la population. Elle n’est pas belle, la vie ?!
La maison de santé, un moyen de trancher le nœud gordien de la désertification…
Visiblement, elle est belle aussi pour l’édile de la commune, Dominique CHAMBENOIT, qui savoure avec jubilation l’instant. Une cérémonie, mêlant immersion dans les locaux élaborés de belle facture, lumineux et joliment décorés – les quatre espaces dentaires offrent des coloris différents selon les humeurs du jour de la patientèle ? – en guise de hors d’œuvre, juste après que la plaque officielle eut été dévoilée et le ruban tricolore découpé par les autorités institutionnelles et politiques. Tiens, tiens, on a un peu bouleversé les choses au niveau de l’ordre protocolaire !
La visite, à l’intérieur de ces locaux spacieux ne survient qu’après. Autre surprise, le temps des allocutions (fichtre, une demi-douzaine d’interventions à se mettre entre les deux oreilles) s’effectuera un peu plus tard, et un peu plus loin, dans la salle polyvalente, non loin de l’édifice médical. Sous la luminescence murale d’un immense drapeau tricolore qui surplombe de sa hauteur le pupitre où se feront les prises de parole successives des élus.
Que dire de cette construction ? Outre qu’elle témoigne de l’importance fondamentale dont profitera dorénavant la commune, elle est la traduction absolue de ce qui peut se réaliser de mieux pour résoudre le nœud gordien – il faudra bien le trancher un jour – propre à la désertification médicale dans nos territoires. Un terme que la sous-préfète Pauline GIRARDOT reprendra à son compte en citant le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, qui évoque lui le positivisme de la revitalisation des territoires plutôt que de la désertification médicale, un tantinet trop négatif.
Nous sommes les parents de la maison de santé…
Dire que l’élaboration du projet fut une longue promenade de santé (sans jeu de mot) serait vain ! Dominique CHAMBENOIT le rappelait en guise de propos liminaires : « quand le projet devient réalité, cela signifie que ce moment est à la fois la fin d’un cheminement parfois long, consacré à la réflexion et à la réalisation, et le début de vie de l’équipement par ses occupants… ».
Une fois balayée l’hypothèse que cet édifice médical soit envisagé comme une annexe de la maison de santé de Courson-les-Carrières, le projet a pu se concevoir avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de manière totalement autonome.
« Nous sommes les parents de cette maison de santé, affirme un Dominique CHAMBENOIT qui en revendique la paternité, avec son conseil municipal attaché à la validation de ce projet. Ce projet est né d’une rencontre entre les praticiens et les élus autour d’un objectif partagé… ».
Un projet qui prendra forme petit à petit, devenant de facto à l’unanimité de son conseil municipal, le fil d’Ariane de la mandature.
Un large pan consacré au volet de la RSE
Dix-sept mois de travaux auront été nécessaires pour imaginer le concept – on reconnaît bien là la griffe du tandem d’architectes d’ATRIA ! – avant que ne soit livré à la sagacité des citoyens ce complexe finement ciselé ayant coûté in fine, après les aléas successifs de l’inflation, plus d’un million d’euros. Chacun des partenaires y jouant sa partition avec la présence de l’Etat (275 322 euros apportés dans l’escarcelle par la préfecture), le Conseil régional (215 255 euros) et le Département, où 175 000 euros furent injectés à la réalisation du projet. Bref, une enveloppe globale de subventions excédant les 665 000 euros hors taxe. Soit un total de 80 % d’aides !
Le reliquat revient naturellement à la collectivité locale, avec la contraction d’un emprunt engagé sur deux décennies.
Le volet RSE n’aura pas été occulté à l’édification de ce bâtiment de 389 mètres carrés. Installation de panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, construction à énergie positive, le tout proposé dans un périmètre de protection d’un monument classé église : rien n’aura été négligé dans ce concept, synonyme de facteur du « mieux vivre » pour tous les professionnels de santé et leur patientèle. Côté stationnement, il n’y aura pas de besoins supplémentaires : les quarante places de parking utilisées pour se rendre aux consultations étaient déjà existantes.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99