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La politique de la puissance, seule alternative pour sortir l’Europe de la crise pour Christian SAINT-ETIENNE
mai 21, 2019Lucide sur l’état actuel de la construction européenne et le poids restrictif occupé par la France, l’économiste et universitaire ne se fait guère d’illusions à quelques jours d’une échéance électorale jugée capitale. Alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent à une guerre commerciale impitoyable, l’Europe ne pèse pas bien lourd à l’échelle du globe face à ces deux super puissances qui cannibalisent les projets de développement économique. La désindustrialisation du Vieux Continent et son inquiétant retard observé dans le domaine de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies traduisent un déclin continuel qui se poursuit depuis plusieurs décades. A moins qu’un ultime sursaut autour d’un noyau dur de pays plus entreprenants inverse enfin la tendance à court terme ?
AUXERRE : Son dernier ouvrage publié en novembre 2018 constitue déjà une référence sérieuse pour les adeptes de géopolitique. Il relate l’opposition galopante que vivent depuis plusieurs mois Américains et Chinois. « Donald TRUMP et Xi JINPING ne sont que des apprentis sorciers… lâche sans ambages et en guise de préambule le professeur de Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique (CAE).
A l’invitation de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris-Val-de-Loire, Christian SAINT-ETIENNE accorde quelques heures de présence au territoire de l’Yonne. Le temps d’une intervention orale de soixante minutes où il expliquera sa vision personnelle sur l’avenir stratégique de la France dans une Europe en crise. Habitué de la sphère médiatique, l’administrateur de l’OCDE à Paris se prête volontiers au jeu de l’entretien. Sans langue de bois. En égratignant, au passage, les 34 listes politiques qui ont été retenues pour la prochaine joute électorale…
« J’espérai avec une grande naïveté que l’on parle enfin des véritables enjeux pour construire l’Europe de demain. C’est-à-dire la thèse que je défends où l’Europe ne doit plus opérer sur un principe de concurrence telle qu’elle a été imaginée dès le Traité de Rome de 1957. Mais qu’elle devienne enfin un acteur de puissance à part entière face aux autres blocs mondiaux. Or, cela n’arrivera jamais après ce que j’ai lu et découvert parmi les trente-quatre programmes des partis politiques français. C’est pitoyable : cela donne l’impression que tous ignorent vraiment la réalité de la situation mondiale… ».
Ni optimisme ni pessimiste, simplement réaliste…
Christian SAINT-ETINNE déplore l’incroyable retard technologique dans lequel l’Europe se morfond depuis des lustres. Son analyse est pertinente, tranchante. Le couple franco-allemand ne fonctionne plus, c’est une évidence. Lui qui était le socle de ce bastion du progrès. La France est devenue minoritaire dans ce cénacle du fait de son affaiblissement économique. Quant aux pays de l’Europe de l’Est, ils sont opportunistes.
Bref, ce n’est pas un tableau franchement idyllique qu’aura brossé l’économiste durant son propos. Ni optimiste ni pessimiste. Mais, très réaliste.
« L’Europe s’est désindustrialisée en l’espace de trois décennies. C’est l’une des causes majeures de son recul à l’échelle planétaire. En outre, les GAFA ne viennent pas de notre continent. Ils pillent allègrement nos données et s’en servent à bon escient contre nos intérêts… ».
Le décryptage que l’orateur effectue de l’actualité européenne nous ramène à de drôles de réalité : à nous faire sourire jaune !
« L’Europe ne possède peu ou pas d’industries fabricant des micro-processeurs, ajoute-t-il, nous accusons une réelle carence dans la révolution industrielle qui est en train de faire chavirer le monde. Alors que la Chine et les Etats-Unis accélèrent leurs programmes de développement, l’Europe est sans voix. La crise commerciale qui existe entre ces deux nations va structurer pour les quinze prochaines années les milieux économiques. Or, que constatons-nous ? Nous sommes absents de toutes négociations… ».
Ouvrant une parenthèse subtile, voire ironique, Christian SAINT-ETIENNE évoque les tentatives de micro-initiatives autour de la fabrication de batteries. Celles-ci qui alimentent en énergie les véhicules électriques.
« Il faut savoir que ces batteries conçues en Chine le sont grâce à de l’électricité issue du charbon, donc très polluant. Puis, on exporte lesdites batteries vers le reste du monde par des containers embarqués sur des bateaux. Une pollution qui est sans égale par rapport à l’automobile. Qui a fait le bilan carbone de ces batteries qui arrivent en Europe ? ».
Alors que la France injecte 1,7 milliard d’euros au développement de ce type de projet, mené en accointance avec l’Allemagne, il aurait été souhaitable, selon l’expert économique, que l’enveloppe financière soit élevée à un rang nettement supérieur d’un montant de 17 milliards d’euros. « Juste pour rattraper notre retard vis-à-vis des Chinois et des Américains ! ».
Renforcer la politique commerciale de l’Union européenne, grâce à un marché unique, serait l’une des orientations pour sortir de l’ornière. Christian SAINT-ETIENNE préconise deux autres suggestions : l’adoption de l’état de droit et la mise en place d’une taxe carbone, applicable par tous les pays européens.
Une France totalement isolée dans le concert des nations…
Le malaise socio-politique est palpable à tous les étages. D’ailleurs, il n’y a rien à attendre des échéances européennes du 26 mai.
« Ces élections s’apparentent ni plus ni moins à une succession de référendums nationaux contre les pouvoirs en place. Il serait temps de revenir à des choses pragmatiques. Comme envoyer des députés nationaux au Parlement européen. Il y aurait une certaine cohérence entre la prise de décisions et les actions concrètes menées dans chacun des pays concernés. Pourquoi irions-nous donner, nous autres Français, des leçons de savoir-faire aux Polonais ou aux Hongrois qui enregistrent une meilleure croissance économique que nous ! Vu d’Allemagne, la France n’a plus de crédit. Cela fait quarante ans que l’Hexagone vit dans une latence incroyable, tributaire du déficit public. Nos gouvernants n’ont jamais su le réduire : nous avons perdu toute crédibilité à l’international… ».
Le président de la République n’est pas épargné par cette analyse fine. Pour Christian SAINT-ETIENNE, Emmanuel MACRON a dilapidé son aura en multipliant les remarques agressives envers les uns et les autres de ses partenaires européens. « Il aurait été plus sage de construire un noyau dur autour d’une dizaine de pays pour établir une relation de puissance envers les Etats-Unis et la Chine. Il nous reste que peu de temps pour le faire si l’on veut sortir de l’impasse actuelle… ».
L’économiste l’affirme : la réforme des retraites sera la mère de toutes les réformes structurelles à concevoir dans notre pays. « N’oubliez pas que la retraite en France, c’est un quart de la dépense publique ! ».
Quant au mouvement des Gilets jaunes, il retient l’attention de l’analyste : « Les Chinois et les Japonais nous regardent comme si on débarquait de la Lune en se disant c’est quoi cette histoire : il y a 100 000 « mecs » qui mettent le pays à genou depuis 26 semaines. C’est risible ! Mais, de manière plus insidieuse, cela démontre aussi qu’il y a un rejet massif de la chose politique. Auparavant, il y avait acceptation du résultat des élections présidentielles. Or, dans le cas présent, un homme est élu et un an après, le peuple lui intime l’ordre de dégager ! La stratégie du dégagisme, chère à Emmanuel MACRON, s’est retournée contre lui ! ».
La faible croissance enregistrée par la France explique en partie les causes de ces actes répétitifs à longueur de semaines. Depuis 2001, la moyenne du taux de croissance s’élève à 1,1 % dans l’Union. Or, l’Hexagone se situe en dessous, autour de 0,8 %, avec un chômage important avec 3,5 millions de personnes en quête d’un emploi.
Les Anglais sont dans l’Union pour casser la dynamique européenne
Reste le BREXIT. « Il faut le souhaiter à tout prix, tempête Christian SAINT-ETIENNE, les Britanniques veulent casser la dynamique européenne. C’est la politique qu’ils appliquent depuis mille ans ! Chaque fois qu’ils sont gentils avec nous, cela ne signifie pas que nous soyons devenus extraordinaires à leurs yeux. C’est parce que nous sommes tout bonnement dans une position de faiblesse. Dès qu’un état fort les menace, les Britanniques s’allient avec des pays plus faibles économiquement pour rester fort… ».
S’en suit la démonstration littéraire avec la fable de la grenouille et du scorpion. « Un scorpion veut traverser une rivière sur le dos du batracien. Ce dernier refuse de l’aider : « Si tu montes sur mon dos, tu vas me piquer et nous allons nous noyer. Le scorpion certifie le contraire, arguant de sa bonne foi. Rétive, la grenouille accepte. Mais, au beau milieu du gué, elle est piquée par le scorpion ; interrogé sur ses intention, celui-ci répond : « je n’ai pas pu m’en empêcher ! ». Dans cette histoire de la construction européenne, les Britanniques ne peuvent pas s’empêcher de mettre le bazar pour nuire à la fiabilité du projet… ».
Des clés de lecture passionnantes dont auront profiter les sociétaires de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire pour mieux appréhender l’environnement actuel et les enjeux de ce scrutin qui ne changera pas les règles du jeu, vraisemblablement…
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Nouvelle convention de partenariat entre l’AJ Auxerre et la Chine : c’est l’amour foot !
mai 16, 2019La troisième convention de partenariat paraphée entre l’emblématique club de l’Yonne et le football chinois vient de prendre acte en ce mois de mai. Conclue avec la puissante Fédération de football de Shanghai (SFA), elle met en exergue une coopération stratégique qui porte sur la formation autour des jeunes talents de cette discipline universelle…
AUXERRE : Entre le club de football bourguignon et ses actionnaires chinois, le temps est au beau fixe ! Les excellentes relations entretenues avec l’homme d’affaires James ZHOU et la gouvernance du club permettent d’initier de nouveaux partenariats profitables à l’ensemble des parties.
Le dernier en date concerne la Fédération de football de Shanghai. Représentée par son président, Zhu GUANGHU, cette structure est venue chercher en France des atouts pour parfaire la formation de ces jeunes pépites. Et en matière de pédagogie et de savoir-faire, le club auxerrois en connaît un rayon qu’il a mis au service de cette structure asiatique.
Vainqueur de la première Super League chinoise (2004) et ancien sélectionneur de l’équipe nationale durant deux saisons (2005/2007), Zhu GUANGHU était également accompagné dans ce périple hexagonal du directeur général Quin GUORONG.
La signature officielle de ce partenariat s’est faite au stade de l’Abbé Deschamps, en présence de James ZHOU, de Zhang LIANGDE, représentant la direction d’ORG, de Francis GRAILLE, le président de l’AJ Auxerre et de Baptiste MALHERBE, le directeur général du club.
Ce rapprochement fera l’objet d’une cérémonie officielle dans les semaines à venir à Shanghai. Francis GRAILLE profitera de ce déplacement dans l’ex-Empire du Milieu, pour y inaugurer l’académie de football de Bengbu.
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L’Europe éprouve le besoin vital d’une vraie relance novatrice et dynamique du couple franco-allemand…
mai 13, 2019Dans sa réponse au discours sur l’Europe du président de la République française, la nouvelle chef de file de la CDU, Annegret KRAMP-KARRENBAUER a mentionné le transfert du Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles. La question vient d’être posée au plus haut niveau. Si cette préconisation était adoptée, elle changerait la donne de la représentativité et de la fonctionnel d système européen. Sans omettre les économies réalisées…Il serait peut-être grand temps de s’intéresser de nouveau au socle de cette harmonisation européenne : le rouage franco-allemand…
TRIBUNE : Un article d’Olivier MIRGUET, paru dans « La Tribune de l’Economie » du 09 mai dernier, met en évidence les courants favorables à ce transfert. Résumons son article : « En 2013, un rapport de l’écologiste allemand Gerald HAFNER, défavorable à Strasbourg, a été approuvé par 73 % des députés, soit les quatre cinquièmes des 750 élus. Les députés pro-Bruxelles avancent aussi l’argument rationnel d’un travail plus efficace à proximité de la Commission européenne, les lignes aériennes internationales vers Strasbourg sont trop rares…».
Voyons les chiffres à présent, sur le coût réel du siège strasbourgeois du Parlement européen. Comme à leurs habitudes, les statistiques sont contradictoires. Selon la Cour des Comptes européenne, le coût serait estimé à 114 millions d’euros par an. Et selon l’association pro-strasbourgeoise AEJE, il s’élèverait à 50 millions d’euros. Encore faut-il savoir ce que l’on met dans ces millions. De toute façon, le Parlement européen nécessite un budget de fonctionnement, qu’il soit situé à Strasbourg, à Bruxelles ou à Pétaouchnok !
Bruxelles plutôt que Strasbourg : la logique des choses…
Bien entendu, les Alsaciens sont sur la défensive. En 2011, une étude a évalué les retombées touristiques des institutions européennes en Alsace à 637 millions d’euros. Ce n’est pas rien.
« Personne à part le quotidien régional « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » ne s’offusque des attaques contre Strasbourg », regrette le député du Bas-Rhin, Thierry Michel (LREM) tandis qu’un autre député alsacien, Éric Straumann (LR), a pris l’initiative d’un rapport d’information sur l’action des autorités françaises pour l’attractivité de Strasbourg, siège européen. Une fois de plus, n’ayons aucune illusion mais rappelons aux Alsaciens ce vieux dicton : « Aide-toi, le ciel t’aidera ».
Néanmoins, que l’on soit pour son maintien à Strasbourg ou son transfert à Bruxelles, il faut reconnaître que ce n’est pas très logique de ne pas rassembler toutes les institutions européennes en un même lieu, de préférence à Bruxelles. Les députés européens gaspillent en effet beaucoup trop de temps et d’argent dans des déplacements chroniques et chronophages entre les deux métropoles.
Faut-il donc mener un combat d’arrière-garde pour maintenir le siège du Parlement européen à Strasbourg ? N’oublions jamais que tous ces combats ont été perdus d’avance. Donc, la seule réflexion qui se pose aujourd’hui est la suivante : « On ne détruit que ce que l’on remplace… ».
La dernière phrase de l’article de « La Tribune de l’Economie » est en cela très significative : « Aucun plan B n’a été prévu pour une éventuelle réaffectation de l’hémicycle qui appartient au Parlement ». Voilà la question essentielle, voilà sur quoi nous devons nous pencher.
Or, l’Europe est en panne. Quel a été l’un des moteurs de l’Europe ? Ce que l’on a appelé le couple franco-allemand. Qui mieux que l’Alsace et les Alsaciens sont à même d’incarner cette quintessence de l’Europe ? Le
musicologue Jacques MERLET a défini un jour Jean-Sébastien BACH comme étant la symbiose parfaite de ce qui fait l’Europe : l’italianité et la germanité, l’italianité dans laquelle s’inscrit la France et la moitié de l’Europe et la germanité qui a irrigué l’autre moitié.
L'inévitable relance du couple franco-allemand…
Il s’agit donc, sans tarder, d’étudier toutes les possibilités qu’offre Strasbourg après le départ du Parlement européen pour attirer des institutions. Mais aussi, des organismes publics et privés et, surtout, des industries franco-allemandes. Et faire de ce bâtiment un phare culturel et économique, indispensable à la magnificence de l’Europe.
Tel Jean MONNET qui a su convaincre Italiens, Néerlandais, Belges, Luxembourgeois, Allemands et Français afin de créer la CECA, voyons comment l’on peut apporter dès lors une dynamique novatrice à Strasbourg sur des projets culturels et industriels franco-allemands.
Annet KRAMP-KARRENBAUER : nous vous prenons au mot ! Vous voulez transférer le siège du Parlement européen à Bruxelles. Emmanuel MACRON, nous vous prenons également au mot ! Vous voulez relancer l’Europe. Eh bien montrez-nous comment et ensemble, dans la lignée similaire d’un de GAULLE et d’un ADENAUER, d’un KOHL et d’un MITTERAND, comment pouvez-vous concrètement insuffler une ère innovante et pérenne à ce couple franco-allemand en déshérence depuis plusieurs années. Et par là-même conforter la construction européenne.
Dans ce cas, si le succès était au rendez-vous, nous autres, Allemands et Français, Strasbourgeois et Alsaciens, « marcherions » à vos côtés…
Emmanuel RACINE
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Catherine DUBOIS-MAUDET (UDI) : « Je rêve d’une Europe plus juste et équitable envers tous… »
mai 10, 2019L’unique icaunaise présente sur la liste de l’Union des Démocrates et des Indépendants aux élections européennes vit cette période d’avant scrutin avec grande sérénité. Elue au sein du Conseil départemental depuis 2015, elle consacre son mandat à la défense des intérêts du canton de Brienon, en soutenant les élus ruraux qui tentent vaille que vaille de gérer au mieux leurs collectivités en bon père de famille. Regrettant que le multipartisme ne soit pas invité dans les débats, Catherine DUBOIS-MAUDET est viscéralement engagée à la cause des personnes en déliquescence avec la société et des victimes du handicap. Elle nous livre sa vision personnelle de ce que pourrait être l’Europe idéale…
AUXERRE : « C’est consternant : les fonds européens abondent et on ne sait pas les utiliser sciemment en France ! Je ne comprends pas cet état de fait… ». Qu’elle se rassure, Catherine DUBOIS-MAUDET ! Elle n’est pas la seule à être surprise par ce paradoxe opérationnel plutôt déconcertant où l’Europe dispose de subsides importants mais ceux-ci n’atteignent que trop rarement leurs destinataires dans l’Hexagone.
Visiblement, l’élue de l’Yonne n’en peut plus de la récurrente problématique liée à la paperasserie et aux contraintes administratives. Beaucoup de projets, issus de bonne volonté, existent en amont. Mais, peu réussissent en substance à cause de la complexité manifeste dont se gèrent les dossiers.
« De toute manière, lâche-t-elle tout de go, en France, on ne sait pas faire ! ». Elle dénonce l’empilage de ces strates, un véritable pataquès, qui font circuler les demandes de fonds européens parmi de nébuleux méandres administratifs.
La résultante de tout cela est simple : faute de combattants et d’attribution concrète de dossiers, les fonds retournent à leur point de départ, à Bruxelles, où ils alimentent d’autres besoins plus réactifs et moins inféodés à la bureaucratie des technocrates.
« Ce qui est triste dans cette réalité des choses, concède-t-elle, c’est que l’on peut recenser beaucoup de projets en Bourgogne Franche-Comté. Mais, l’argent de cette dotation européenne est investi ailleurs… »
Changer le modèle européen, sans pénaliser quiconque…
Pas adepte de la langue de bois, l’élue départementale explique les motivations réelles de son engagement. « C’est en discutant avec plusieurs amis que j’ai pris acte de valider positivement la sollicitation de la sénatrice Dominique VERIEN de rejoindre la liste de l’UDI. Dans mon entourage, la plupart des personnes interrogées possèdent une vision floue du rôle de l’Europe. Certains ne voient pas l’intérêt de se déplacer le 26 mai. Et puis, il y toutes celles et ceux qui veulent sortir de l’Europe. Si on fait cela, la France ira droit dans le mur… ». Inconcevable pour cette européenne convaincue.
« Le modèle européen doit être changé, sans que cela pénalise les contribuables que nous sommes… ».
Puis, elle déroule les arguties du programme de l’Union des Démocrates et des Indépendants. Une pensée stratégique que le chef de file de la formation politique, Jean-Christophe LAGARDE, est venu défendre en personne à Auxerre le 26 avril dernier.
La fiscalité, à titre d’exemple, mérite une adaptation. Notamment sur les produits carbonés qui proviennent de l’étranger. Mais, ce n’est pas tout. La candidate est favorable à la taxation des transactions qui résultent des marchés financiers ainsi que sur les demandes de visas vers l’Europe. Quant aux entreprises tentaculaires du GAFA, elles n’échappent pas à cette stratégie du prélèvement fiscal à faire valoir.
« L’Europe doit être plus démocratique, ajoute Catherine DUBOIS-MAUDET, il est nécessaire de simplifier son mode de fonctionnement. D’ailleurs, l’élection du président européen doit être envisagée autrement… ».
Constatant à ce propos une aberration notoire sur ce scrutin : en 2014, 87 % des suffrages exprimés avaient rejeté le programme des socialistes. Mais, in fine, c’est un député de ce parti qui s’est assis dans le fauteuil de commissaire européen.
« Prenons la règle de l’unanimité des états de l’Union : dans le cas d’un vote, un seul des vingt-huit pays peut paralyser l’ensemble du continent sur des sujets ayant attrait à l’économie et au social. Il serait nécessaire d’adopter la majorité qualifiée aux 3/5ème. Même l’article 116 du Code européen le propose… ».
Construire une Europe faite d’équité et de réciprocité…
En matière de sécurité, l’élue de l’Yonne se dit stupéfaite de voir comment se gère le contrôle des frontières terrestres et de leurs côtes.
« Est-ce raisonnable d’envisager une parfaite sécurisation de nos peuples quand on emploie 600 agents qui doivent surveiller en permanence plus de treize mille kilomètres de côtes ! Le problème migratoire ne peut se résoudre que si l’Europe créé une véritable force de police à l’identique de ce qu’ont fait les Etats-Unis avec le FBI. Quand on pense qu’il n’y a toujours pas de centralisation des renseignements entre les différents états ; cela laisse rêveur… ».
Plus nuancée lorsqu’elle aborde le délicat problème des travailleurs détachés, Catherine DUBOIS-MAUDET souhaite que cesse, cependant, cette concurrence déloyale qui sévit dans le monde du travail.
« Il ne faut pas supprimer cette catégorie sociale, précise-t-elle, car je rappellerai que la France envoie ses propres travailleurs détachés dans l’Union européenne. Ce sont 131 000 personnes qui sont ainsi concernés. Simplement, il faut respecter une équité et une réciprocité dans la manière de faire, et que chacun puisse bénéficier de la même protection sociale ».
Inquiète de la prolifération du nombre de suicides des agriculteurs, l’élue du Département espère la mise en œuvre d’une protection agricole raisonnée et de proximité.
« Trouvez-vous logique que l’on impose des normes drastiques aux agriculteurs de notre pays alors que l’on importe une production issue de pratiques déloyales… », questionne-t-elle.
Présidente d’une structure associative regroupant les secrétaires des élus de l’Yonne, la candidate UDI reste une femme proche du terrain avant tout. Avec des convictions bien affirmées. Reste désormais à les faire partager au plus grand nombre…
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Saluées à l’Elysée et détentrices de deux nouveaux prix : les bières MADDAM gagnent en puissance…
mai 07, 2019Trois ans après ses débuts, le redéploiement de la structure passe par une affirmation à l’international où la SARL La Brasserie de Chablis est déjà bien présente dans une huitaine de pays. Toutefois, les deux cousins, Alexis et Vianney MADELIN, n’en oublient pas de conforter leur socle consumériste territorial. Ils proposent désormais des produits conditionnés aux normes spécifiques de la restauration. Au plan honorifique, deux nouvelles distinctions récompensent le travail de ces jeunes entrepreneurs qui ont eu les faveurs de l’Elysée et de son occupant…
CHABLIS : Se redéployer en diversifiant ses activités : c’est aujourd’hui le leitmotiv des deux co-gérants de la Brasserie de Chablis, créatrice d’un produit d’exception, les bières MADDAM. Dont raffolent, depuis octobre 2016 date de l’ouverture de l’entité artisanale, les consommateurs d’une dizaine de pays.
Objectif numéro un du jeune tandem de dirigeants : la montée en puissance de leur enseigne à l’export. Seconde priorité en termes de cible : le marché de la restauration en suscitant l’envie et le besoin.
Sur ce registre, les cousins ont su raisonner à l’unisson comme des frères jumeaux en imaginant une bouteille beaucoup plus adaptée aux consommateurs des bars et restaurants. Alors que le produit standard était servi jusque-là dans des contenants de 50 centilitres, ils ont ajouté une corde supplémentaire à leur gamme, la bouteille de trente-trois centilitres.
Outre les restaurateurs, la Brasserie de Chablis vise les circuits habituels de la distribution sur cette typologie de produits : ceux représentés par les cavistes, et les commerces alimentaires de proximité, voire les magasins qui promeuvent abondamment les circuits courts et la bio.
Déjà présente à l’export, la Brasserie de Chablis écoule de gros volumes vers son premier client historique et fidèle : le Japon.
Deux nouvelles distinctions saluent la qualité de leur travail…
Saluant la qualité relationnelle et consumériste obtenue dans l’Empire du Soleil Levant, Alexis et Vianney MADELIN ont depuis ajouté d’autres états à ce portefeuille international qui ne cesse de croître.
La Scandinavie, mais aussi les Etats-Unis, le Canada et quelques pays d’Europe de l’Est ne boudent pas leur plaisir à déguster la quinzaine de variantes houblonnées conçues à Chablis.
Quant à Paris, elle demeure un axe prioritaire de leur développement commercial. Constatant avec plaisir qu’il existe une très belle marge de progression.
Auréolés d’une récompense obtenue cet hiver au Concours général agricole, lors du Salon international de Paris, les cousins viennent de glaner deux autres distinctions honorifiques. Il s’agit de palmes d’or dont l’une récompense la bière ambrée « Jardin du prieuré ». Ces accessits ont été décernés dans une école hôtelière de la capitale par un jury de 70 experts, membres de l’Académie des Vins et de la Gastronomie française.
Pour couronner le tout, les deux garçons ont eu le privilège de fouler les salons de l’Elysée, accompagnés de nombreux représentants de la filière de la brasserie française, pour y rencontrer le président de la République. On ne sait pas en revanche si Emmanuel MACRON a apprécié le noble breuvage, élaboré avec minutie dans la brasserie de Chablis !
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