Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La semaine 07 par monts et par mots… : et si le mimosa français remplaçait les roses à la Saint-Valentin ?
février 22, 2024Les férus de la Saint-Valentin prennent-ils conscience que les millions de bouquets de roses, achetés le plus souvent dans la précipitation et offerts le soir même du 14 février, en catimini à peine arrivés à la maison, pèsent lourdement sur la bilan carbone de la planète ! Aïe, aïe, aïe : même Cupidon se cache les yeux pour ne pas voir le coût du désastre écologique et environnemental. Sachant ces roses proviennent de l’Ethiopie, du Kenya, des Pays-Bas, où elles poussent dans des conditions extrêmes sans même avoir été plantées en terre ! A quand l’adoption dans les usages du tricolore mimosa qui fleurit en cette période !
Lundi
C’est bien connu : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »… L’attrait pour les sucreries en revanche semble toujours être l’apanage de la jeunesse à en juger par la quantité de stands offrant gracieusement bonbons et friandises aux collégiens et lycéens venus en nombre visiter le Salon de l’étudiant à Auxerrexpo ! Misant sans doute sur le lien intergénérationnel, les sapeurs-pompiers de l’Yonne avaient même prévu pour l’occasion, en sus des mythiques « Carambars », des madeleines à l’attention des gourmands, parents accompagnant leur progéniture ! De quoi, pour les plus littéraires d’entre eux, s’offrir à bon compte une balade « Du côté de chez Swann », à la recherche du temps perdu…
Mardi
Le gouvernement nouveau est enfin arrivé… Il était temps après un mois d’attente ! Certaines chaînes d’info en continu ont frôlé l’apoplexie pendant tout ce temps, multipliant pronostics et supputations, avec comme pour chaque remaniement, l’illusion qu’un changement d’équipe gouvernementale suffise à apporter un souffle nouveau à un quinquennat prenant l’eau. Parité respectée, avec un exécutif respectant une égalité parfaite, soit 17 femmes et autant d’hommes. Mais l’absence de tout élément féminin à la tête d’un ministère régalien, tous dévolus à la gent masculine, est là pour rappeler s’il en était besoin le chemin qu’il reste à faire en la matière…
Mercredi
Au soir de sa vie, Robert BADINTER avait-il encore en mémoire les cris de haine des fanatiques de la peine de mort, entendus à Troyes comme à Paris, du procès de l’assassin du petit Philippe BERTRAND en 1977 aux manifestations de policiers de 1983, sous les fenêtres de la Chancellerie, après la mort de deux gardiens de la paix, scandant « Badinter gangster, Badinter au cimetière »… ? Epris sa vie durant de justice et de valeurs universalistes, l’homme était devenu au fil des années une référence morale et sa disparition a donné lieu à un hommage unanime de la classe politique. Même si certains ont trouvé là, matière à récupération au regard des propos qu’ils avaient pu tenir dans le passé au sujet de l’ancien garde des Sceaux… Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort en France. L’issue d’un combat de toute une vie pour celui qui croyait en « la République des valeurs, pas celle des sondages » et qui sut un jour trouver les mots pour expliquer à des jurés troyens le bruit que faisait « la lame coupant un homme vivant en deux »…
Jeudi
Et si Saint-Valentin troquait ses roses pour du… mimosa ! Hier encore, comme chaque année, des millions d’amoureux sont ressortis du fleuriste leur précieux bouquet à la main, sans même imaginer que les roses vendues à cette époque sur le sol national viennent pour la plupart des serres hollandaises énergivores, quand ce ne sont pas des hauts plateaux éthiopiens et kenyans, où une main d’œuvre corvéable à merci et sous-payée, se voit exposée à des pesticides le plus souvent interdits en Europe. Un bilan humain et écologique dont Cupidon se serait bien passé. Sans doute prêt à échanger la « fleur de l’amour » contre ces petites boules jaunes et parfumées dont la saison bat son plein dans le sud de la France…
Vendredi
Il était devenu un symbole et pour beaucoup, le seul espoir que la Russie rejoigne un jour le camp des démocraties à travers le monde. Alexeï NAVALNY est mort aujourd’hui derrière les murs de sa prison, dans le secret de cette colonie pénitentiaire au fin fond de l’Arctique, où l’opposant purgeait sa peine après avoir été condamné à dix-neuf ans d’enfermement pour « extrémisme ». Rejoignant la macabre cohorte de tous ceux disparus avant lui, à l’image de la journaliste Anna POLITKOVSKAIA, assassinée par balles, de l’ancien agent du KGB, Alexander LITVINENKO, empoisonné au polonium 210 ou encore, de l’oligarque Ravil MAGANOV, « tombé d’une fenêtre »… La nuit s’étend chaque jour un peu plus sur ce goulag à ciel ouvert qu’est devenue la Russie et le tsar du Kremlin semble désormais sans limites. Qui osera désormais endosser le costume d’opposant au dictateur Vladimir Vladimirovitch POUTINE… ?
Samedi
Voir le nom de Robert BADINTER, orner le fronton du « Panthéon » auxerrois qu’est le square de la Laïcité aurait eu de la gueule ! C’était le souhait de l’ancien maire, Guy FEREZ, qui avait peaufiné les détails de la cérémonie au téléphone avec l’ancien garde des Sceaux en personne, nous rapporte l’Yonne Républicaine, dans son édition du 10 février dernier. Les municipales de 2020 ont rabattu les cartes et la nouvelle municipalité n’a pas donné suite… Occasion ratée de souligner que la laïcité n’est ni de droite ni de gauche, mais pleine et entière, à l’image de la République !
Dimanche
Le rouleau des JO 2024 semble tout emporter sur son passage. Dernière victime en date, le festival CATALPA, dont l’édition de juin prochain vient d’être annulée. En cause, un déficit de 45 000 euros, mais également des difficultés d’organisation, liées au calendrier et à l’événement phare de l’année qui ouvrira ses portes à Paris moins d’un mois plus tard, le 26 juillet. Autant d’arguments qui ont incité la ville d’Auxerre, principal financeur, à jeter l’éponge, misant sur l’édition 2025 pour relancer une dynamique qui avait vu plus de 50 000 festivaliers déferler l’an dernier au parc de l’Arbre-Sec. Certains aficionados auxerrois du festival, fâchés par la décision de Crescent MARAULT, ont déjà trouvé un slogan de campagne pour les municipales de 2026 : « Catalpa voter pour lui » !
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Le Marcheur au Grand Cœur » fait étape dans l’Yonne : le Belge Jean-Marie VAN BUTSELE tel un sportif du bonheur…
février 22, 2024« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…
AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.
Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !
Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique
« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.
Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…
En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.
Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne
Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.
Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !
Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
D'éminents experts en intelligence artificielle (IA) ont tiré la sonnette d'alarme quant au rythme et à l'ampleur des récentes avancées dans ce domaine, avertissant qu'elles ne représentent rien de moins qu'une menace pour l'humanité. C'est notamment le cas de Geoffrey HINTON, un informaticien primé, connu sous le nom de « parrain de l'IA ». Il a quitté son emploi chez Google, pour faire part de ses inquiétudes concernant le développement incontrôlé de nouveaux outils d'IA. « J'ai soudainement changé d'avis sur la question de savoir si ces objets seront plus intelligents que nous…devait-il déclarer.
TRIBUNE: De quoi parle-t-on avec l’intelligence artificielle ? En 1956, John Mc CARTY organise une conférence qui a donné naissance au « machine learning », au « deep learning », aux analyses prédictives et, depuis peu, aux analyses prescriptives. Un nouveau domaine d'étude est également apparu : la science des données. C’est vers la moitié du XXème siècle que les bases de ce que l’on appelle « IA » furent jetées.
L’intelligence artificielle est un domaine scientifique dans lequel des outils peuvent être classés lorsqu’ils respectent certains critères. Pour le Parlement européen, l’intelligence artificielle représente tout outil utilisé par une machine, afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».
Cette définition pourrait être élargie en incluant les comportements dépassant les capacités humaines, puisque les ordinateurs actuels parviennent aujourd’hui à les surpasser dans certaines tâches. À titre d’exemple, le système d’IA Alpha Go, capable de battre le champion du jeu de go Lee SEDOL, est très doué pour élaborer des stratégies à ce jeu, mais ses capacités s’arrêtent là. Il sera incapable de jouer aux échecs ou d’effectuer d’autres tâches tant que celles-ci ne lui auront pas été inculquées.
Tout système mettant en œuvre des mécanismes proches de celui d’un raisonnement humain pourrait ainsi être qualifié d’intelligence artificielle.
L’IA représente l’avenir de la prise de décisions
De nos jours, êtres humains et machines génèrent des données plus vite qu'il n'est humainement possible de les absorber et de les interpréter pour prendre des décisions complexes. L'intelligence artificielle est la base de tout apprentissage par un ordinateur et représente l'avenir des processus décisionnels complexes. Par exemple, la plupart des êtres humains peuvent apprendre à ne pas perdre à une simple partie de morpion, alors qu'il existe 255 168 actions possibles, dont 46 080 mènent à un match nul. En revanche, les champions du jeu de dames sont plus rares, étant donné qu'il existe plus de 500 x 1018 (500 trillions) de coups possibles. Les ordinateurs sont capables de calculer ces combinaisons et les meilleures permutations possibles très efficacement, afin de prendre la bonne décision. L'IA représente l'avenir de la prise de décision. On commence à percevoir les dangers de l’utilisation de l’IA.
Les applications diverses et variées de l’IA
L'intelligence artificielle (IA) s'empare de presque tous les marchés, y compris le marché très concurrentiel des applications mobiles. Les grandes entreprises et les petites startups utilisent l'IA pour créer des expériences utilisateur, hautement personnalisées. Chaque année, nous voyons de plus en plus d'applications d'IA disponibles, et celles existantes sont constamment améliorées. Au fil des ans, nous avons établi bon nombre de ces applications d'IA comme indispensables. Elles sont devenues une partie importante de notre vie quotidienne. Que ce soit pour l'assistance vocale, l'éducation, la vente au détail, les voyages, la fintech, les rencontres ou les médias et le divertissement, il existe une application d'IA.
L'IA est présente dans notre quotidien. Elle est par exemple utilisée par les services de détection des fraudes des établissements financiers, pour la prévision des intentions d'achat et dans les interactions avec les services clients en ligne (création de générateur de voix).
Pour la détection des fraudes dans le secteur de la finance, l'intelligence artificielle est utilisée de deux manières. Les applications qui notent les demandes de crédit utilisent l'IA pour évaluer la solvabilité des consommateurs. Des moteurs d'IA plus avancés sont chargés de surveiller et de détecter en temps réel les paiements frauduleux réalisés par carte bancaire.
Qu’est-ce que le Service client virtuel (SCV) : les centres d'appel utilisent un SCV pour prédire les demandes de leurs clients et y répondre sans intervention humaine. La reconnaissance vocale et un simulateur de dialogue humain constituent le premier point d'interaction avec le service client. Les demandes plus complexes requièrent quant à elles une intervention humaine.
Lorsqu'un internaute ouvre une fenêtre de dialogue sur une page web (chatbot), son interlocuteur est souvent un ordinateur exécutant une forme d'IA spécialisée. Si le chatbot ne parvient pas à interpréter la question ou à résoudre le problème, un agent humain prend le relais.
On retrouve encore l’IA dans l’amélioration et la création des vidéos, la transcription de documents vidéo et audio en textes. En quelques minutes, il est possible de traduire cinquante langues. Il est possible de transcrire des textes en document audio. Au lieu de passer des heures à trouver des idées de contenu, des logiciels liés à l’IA, peuvent nous aider à générer des idées de contenu originales et engageantes basées sur les sujets que nous entrons en quelques secondes.
Des outils pour accompagner l’organisation de nos pensées
Cela peut nous aider à devenir un rédacteur expert sans les années de formation. Créer des légendes époustouflantes peut être difficile, mais l'assistant nous aide à en faire plus, en moins de temps, avec notre propre voix.
Les outils sont regroupés dans le logiciel « Content Planner », un espace dédié à nos idées, qu'elles soient entièrement étoffées ou simplement un titre de travail. Cela peut nous accompagner dans l’organisation de nos pensées et à créer un contenu plus cohérent.
En ce qui concerne les applications d'IA éducatives, un logiciel joue le rôle d’un coach d'expression orale, activé par l'IA qui aide les gens à perfectionner leurs compétences en anglais. S'appuyant sur les données vocales et la technologie de reconnaissance vocale, l'application écoute l'accent de l'utilisateur et utilise un système de code pour identifier à quel point les mots prononcés sont proches des règles de prononciation de l'anglais américain.
Les voyages dans le monde reprennent enfin après la pandémie de COVID-19, c'est pourquoi des systèmes utilisent des capacités prédictives pour aider les utilisateurs à obtenir des informations précises sur les coûts associés aux vols, aux chambres d'hôtel et aux locations de voitures. Il fournit ces informations jusqu'à un an à l'avance, et aussi la probabilité que les prix augmentent ou diminuent ainsi que les meilleures dates de voyage.
Fin de la partie 1
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’école en France, la dégringolade à tous les étages…
février 17, 2024C’est le ras-le-bol généralisé dans le monde de l’éducation. La lente descente aux enfers, avec le chien Cerbère qui accompagne les morts ! L’incompréhension la plus totale après les derniers soubresauts politiques, menés entre le ministère de l’Education nationale et celles et ceux qui incarnent l’enseignement pédagogique dans ce pays au quotidien.
Une gabegie sans nom et sans fin, qui possède désormais ses ramifications multiples, faites de cartes scolaires aux découpages très arbitraires et préoccupants pour les zones rurales et leur attractivité.
Faite de ces obligations vestimentaires d’un autre temps, intimant aux enfants de s’affubler d’un uniforme insipide au nom de la cohésion sociale et de l’égalité des chances – quelle plaisanterie et quel retour en arrière rétrograde ! – alors que les problématiques se nomment la surcharge des effectifs en classe et la nomination de nouveaux enseignants pour pallier aux manques spectaculaires de personnel, dans le public ! Le monde de l’école en France n’est-il pas là encore en retard d’une guerre comme dans bien d’autres domaines qui composent notre société ?
C’est risible et pitoyable à la fois ! Alors que le classement international PISA démontre un affaissement en chute libre du savoir dispensé dans l’Hexagone vis-à-vis des grandes puissances planétaires qui nous font concurrence, que les enseignantes et enseignants de ce pays souffrent de ne pas pouvoir assurer dans sa phase optimale ce pourquoi ils se sont engagés à faire en donnant des cours après avoir obtenu leurs diplômes, alors que les communes champêtres perdent les unes après les autres leurs classes et leurs élèves quand ce n’est pas l’école toute entière ; on se préoccupe davantage dans les alcôves bien-pensantes de l’Etat du choix et du coloris du vêtement qui devra être porté par les potaches dans les cours de récréation afin d’éviter jalousie, discrimination et déni ?!
Mais, où va-t-on dans cette France déclinante et hors course du XXIème siècle !!!
Déjà antan, il fallait dégraisser le mammouth !
Ne devrait-on pas parer au plus pressé en répondant aux sujets de fonds qui polluent et paralysent le milieu de l’Education nationale depuis des lustres. L’excellent Claude ALLEGRE en faisait état en son temps, parlant de dégraissage du mammouth en évoquant les turpitudes vécues par la « Grande Maison ». Las, il s’y est cassé les dents – même lui, diront les puristes ! – avant de repartir vers un tout autre destin. Aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait ou presque tant les problèmes à l’école semblent abyssaux. Voire insurmontables…
Prenons l’exemple de la carte scolaire et de son nouveau découpage. Jamais, ils n’auront autant mis à dos les élus de la Nation au pied du mur, celles et ceux qui vivent dans de petites localités ayant encore la chance de posséder une école, source de vie, suscitant la venue de nouveaux habitants et l’installation de commerces de proximité. Vital, en somme, pour leur survie économique.
Vent debout ces élus, de toutes obédiences politiques, se sont révoltés ces jours derniers et se révolteront encore d’ici la rentrée prochaine contre ces coupes sombres sur la foi d’une arithmétique technocratique, pur jus, qui fragilise leurs localités et l’existence même de celles-ci.
Des élus qui n’ont plus peur de parler et d’afficher leurs mécontentements par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.
C’est la fin de vie pour les villages ruraux
« Les habitants, dont les parents d’élèves de ces communes non desservies par l’Education nationale pensent qu’une fois de plus, on dépouille le monde rural, qui est pourtant l’un des ciments de la France…, confie un élu local.
Véridique ! On assiste désormais à la lente destruction de ces villages cocardiers, où autrefois régnait la joie de vivre. Terminus, tout le monde descend ! Les classes et les écoles ferment leurs portes ; la jeunesse déserte ces endroits obscurs et glauques où leur progéniture ne sera plus accueillie – si tant est qu’elle ait encore envie de procréer vu le monde de ouf dans lequel nous nous débattons ! – et les anciens, les plus nostalgiques d’entre nous, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
C’est donc cela, la France des campagnes, aujourd’hui, privée de ses écoles, de ses magasins, de ses paroisses, de ses services, de ses habitants !
Les enfants seraient-ils donc pris pour des pions ? Et leurs parents, électeurs en puissance, de simples moutons de Panurge qui doivent s’exécuter sans broncher ?
Casser l’école, c’est l’amorce de l’effondrement de tout le système
Casser les écoles et les classes, c’est en rajouter un peu plus dans la cohorte de choses qui ne vont pas bien dans notre contrée. Petit tour d’horizon !
Où en est l’industrie ? C’est simple, elle a été délocalisée à l’autre bout du monde quand elle n’a pas été détruite en pure perte. On l’aura constaté lors de la période de la crise sanitaire et des difficultés à pouvoir se fournir en médicaments et en masques de protection.
Quid de l’armée en France ? Elle est tellement réduite à la portion congrue, quant à ses effectifs, et pas suffisamment équipée en armements que nous ne possédons pas, que face à une guerre conventionnelle de longue intensité nous ne pourrions espérer tenir qu’une quinzaine de jours selon les spécialistes ! Heureusement que nous sommes dans le club très restreint des pays à dissuasion nucléaire, non ?!
Côté santé et médecine, n’en parlons pas ! Le manque criant de médecins imputable à un numerus clausus d’arrière-garde pour protéger les prés carrés de certains et les difficultés récurrentes de l’hôpital placent la France dans un contexte de désertification médicale comme elle n’a jamais connu ! Un comble au XXIème siècle, alors que la courbe démographique exponentielle confirme le vieillissement de la population.
Au chapitre des transports, l’actualité autour de la énième grève à la SNCF – cette fois-ci ce sont les contrôleurs de train qui privent 150 000 de nos concitoyens de vacances d’hiver parce qu’ils ne toucheront qu’un peu moins de 4 000 euros mensuels en fin de carrière ! – nous ramène à la triste réalité d’une société à multiples vitesses. Mais, pas à celle des TGV pour la grande majorité d’entre nous, en particulier celles et ceux qui n’ont jamais droit à rien !
Enfin, il y a l’agriculture qui ne cesse de tomber de Charybde en Scylla avec son lot de désespérances, de contestations, de revenus plus bas que bas, et de...suicides si ordinaires et banalisés qu’ils n’émeuvent plus grand monde.
L’école, c’est sacrée ! C’est encore le lieu de l’unique espoir pour tous ceux qui croient aux vertus citoyennes de la pédagogie et de l’enseignement pour tous, à la méritocratie en nivelant par le haut. Si désormais, on casse le jouet pour des raisons infondées en privant les élèves des zones rurales de possibilités intellectuelles accessibles, ce sera donc l’effondrement de tout le système ! Ainsi soit-il !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La Semaine 05 par monts et par mots : c’est le temps des Saint-Vincent, entre nostalgie et authenticité…
février 10, 2024Tradition quand tu nous tiens ! Mais, celle-là se veut noble et emplie d’agréables souvenirs. Fleurant bon le terroir et le vignoble. L’esprit de ces fêtes d’antan ravive les cœurs au détour de ces villages, posés çà et là sur les collines. Ici à Jussy, on a vécu la fameuse fête du saint patron de la vigne avec simplicité et sérénité. Comme si le temps s’était arrêté là, suspendu, et loin de ce monde fou et turbulent…
Lundi
A quelques mois des élections européennes, « y’avait l’feu dans les cours de fermes » et le pompier ATTAL s’en est pas mal sorti, perdant toutefois en chemin un peu de son « âme écologique » si tant est qu’il en ait une… Par-delà les mesures « de bon sens » annoncées dans une ferme de Haute-Garonne, restera une image de « Premier ministre aux champs », sans doute concoctée avec soin par ses conseillers, saucissonnant avec entrain, un verre de rouge à la main, dans son costume d’énarque, devant une assistance sous le charme, avec en toile de fond une stabule. Quelle bonne idée, cette botte de paille improvisée en bureau de campagne pour y déposer ses fiches ! Déjà que l’on soupçonnait l’ancien porte-parole de l’Elysée d’être devenu le porte-voix d’Emmanuel MACRON, le voici d’un coup revêtu du costume « d’homme de paille » !
Mardi
Rachida DATI est rattrapée par la « diplomatie du caviar ». Celle qui fut un temps, vice-présidente de l’association des « Amis de l’Azerbaïdjan », est critiquée depuis longtemps déjà, pour sa proximité avec le pouvoir dictatorial d’Ilham ALIYEV, omettant au passage de déclarer au Parlement européen, comme la loi l’y oblige, plusieurs voyages dans le pays en qualité d’invitée. Pour avoir croisé un jour d’octobre 2012 dans un palace de Bakou, la maire du 7ème arrondissement de Paris semblait bien y avoir son rond de serviette… Une présence due sans aucun doute, au seul attrait prémonitoire pour l’art azerbaidjanais et sa figure de proue, le grand poète Saiyid Imad ad Din, préfigurant le poste qu’elle occuperait un jour, rue de Valois, en sa qualité de ministre de la Culture !
Mercredi
So chic, so cute, so fashion ! Il est désormais possible à Dubaï de prendre son apéro avec de la glace vieille de plusieurs dizaines de milliers d’années, venue tout droit du…Groenland ! D’une pureté sans égal et la « plus propre de la planète » aux dires de son importateur, la start-up « Arctic Ice ». Peu importe les moyens mis en œuvre pour la faire arriver jusque-là, accentuant d’autant le réchauffement climatique. « Réchauffement »…? Rajoutez moins donc deux glaçons, c’est ma tournée !
Jeudi
Loin des blocages de Rungis et des autoroutes parisiennes, chasse gardée de leurs confrères de la FNSEA, les sympathisants icaunais de la Confédération paysanne, marquée plus à gauche sur l’échiquier agricole, ont fait le choix d’un filtrage de la circulation sur le pont Paul-Bert à Auxerre pour y distribuer des tracts et faire part de positions les différenciant des autres syndicats, que ce soit au sujet des normes environnementales, « n’oublions pas qu’elles sont là avant tout pour protéger les citoyen.nes, les paysan.nes et la biodiversité » ou leur refus de voir les revenus complémentaires issus de la production d’énergie prendre le pas sur le reste, « nous refusons d’abandonner le combat pour un revenu digne issu de notre activité agricole elle-même… ». Pour autant, était-il nécessaire de ressortir de la grange ce modeste tracteur à l’âge canonique, contre-pied sans doute aux « monstres » de 150 000 euros croisés sur les autoroutes et aux portes de Paris ? A trop forcer le trait, l’on prend le risque de tomber dans la caricature, affaiblissant d’autant le message !
Vendredi
C’est le genre d’info qui fait du bien à l’âme et réchauffe les cœurs…Dans son édition de ce jour, « L’Yonne Républicaine » nous apprend qu’un quarteron de militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie d'Auxerre, ont aidé une maman en détresse à mettre au monde son bébé au bord de la route, à quelques kilomètres de la maternité. Des « gamins » d’à peine plus de vingt ans qui par leur geste, nous rappellent qu’il fut une époque où les pandores étaient aussi surnommés « les anges gardiens de la route »…
Samedi
C’est une Saint-Vincent à l’abri du temps, bien loin du faste lié aux vignobles plus « nobles » et plus « prestigieux » des cousins chablisiens… Jussy a fêté son saint patron en une cérémonie empreinte de simplicité mais au registre d’authenticité, souvenir de l’époque où le village vivait directement de la vigne et de cet esprit de solidarité qui cimentait la vie d’alors.
Dimanche
Les ruelles sont désertes en ce dimanche matin de février à Vézelay, offrant au visiteur solitaire les clés d’une « Colline éternelle » à lui seul promise… Rue Saint-Pierre, la pente menant à la basilique se fait rude. Quand un panneau ornant la façade d’un hébergement siglé « « Gîte de France », semble éclairer la grisaille dominicale. Quelques mots pour rappeler que notre histoire s’est bâtie en ouvrant nos frontières, contre-pied salutaire à toutes les thèses privilégiant l’identité de « vraie France » ! Avec une pensée émue et nostalgique pour François CAVANNA et son « rital » de père, à tous ceux qui le précédèrent et à tous ceux qui lui succéderont. Vézelay ! Terre de paix, terre de tolérance, terre de lumière…
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99