Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
« Le Grand Repas » devrait faire recette le 19 octobre auprès de la restauration traditionnelle et collective
octobre 03, 2023Une date est à biffer sur les agendas. Des épicuriens, comme des personnes qui apprécient la cuisine traditionnelle et de terroir. Il s’agit du jeudi 19 octobre. La déclinaison départementale du fameux « Grand Repas » - un évènement hexagonal qui a pour vocation de mettre sous le feu des projecteurs les produits locaux et la restauration – se déroulera pour le plus grand plaisir des papilles expertes et gourmandes. Un évènementiel où la barre des 25 000 repas servis constitue l’un des objectifs…
AUXERRE : C’est devenu une habitude automnale depuis trois saisons : la formule intelligente, au titre de la valorisation des produits et de la filière gastronomique, nous revient avec ce « Grand Repas » destiné à éveiller les palais, les estomacs et les consciences de celles et ceux qui apprécient ce qu’il y a dans l’assiette ! Un « Grand Repas » à la sauce icaunaise qui, une fois n’est pas coutume, a été concocté par une toque féminine, en la personne de Nadège SAMPERS, restauratrice émérite au sein de l’établissement « A côté du Saint-Martin » à Auxerre. Le 19 octobre, le menu qu’elle a composé sera servi dans d’autres établissements de notre territoire, qu’ils soient privés ou collectifs.
D’année en année, l’animation prend de l’ampleur. Seize mille repas ont ainsi été proposés lors de la version initiale de la manifestation dans l’Yonne, parrainée alors par Jean-Michel LORAIN. En 2021, le chef étoilé de La Côte Saint-Jacques avait choisi la lentille verte comme produit phare à mettre en exergue. Une lentille produite au niveau de la forêt d’Othe, dont la réputation n’est plus à faire, dépassant désormais les frontières.
Carotte, volaille, chou-fleur et pommes mis en vedette !
Pour cette édition 2023, on fait fi des lentilles ! Nadège SAMPERS a privilégié la carotte, la volaille, le chou-fleur, les pommes ! Un menu typiquement bourguignon qui a fait saliver les papilles de Michèle CROUZET et de François HENNARD. Tous deux membres de l’association épicurienne des « Gourmands Yonne », les deux personnalités – l’ex-députée de la troisième circonscription de l’Yonne et le professeur de cuisine du lycée des métiers de Vauban à Auxerre – se retrouvaient en compagnie des représentants de la restauration collective (école, EHPAD, entreprises…), ceux de API, Elite Restauration, du CIFA de l’Yonne et de Vauban pour déguster ce menu qui devrait faire recette le 19 octobre prochain.
Cette année, le « Grand Repas », décliné dans 44 départements de la France métropolitaine, devrait toucher plus de 400 000 citoyens. La marraine nationale n’est autre que la cheffe Virginie BASSELOT, titulaire du MOF cuisine, gérant les fourneaux du célébrissime « Négresco » à Nice.
Présidente du comité d’organisation, Michèle CROUZET espère dépasser la barre des vingt-cinq mille repas servis au terme de la journée du 19 octobre.
En savoir plus :
Le menu du Grand Repas 2023
Entrée :
Velouté de carottes et sa chantilly de chèvre
Plat :
Volaille en croûte de moutarde et sa sauce au miel patouille et écrasé de chou-fleur
Dessert :
« Flamusse » bourguignonne
Inscription sur la référence : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Yonne est déjà dans une forme olympique : Orange et le CD 89 allument le feu à l’Escale de Migennes
octobre 03, 2023Un parfum de Jeux olympiques a enveloppé de ses effluves de jouvence le cadre historique du cabaret de l’Escale à Migennes. Là même où Johnny HALLYDAY avait allumé le feu de sa future et phénoménale carrière, jadis en 1961 ! A l’initiative de l’un des partenaires majeurs de cette future échéance planétaire, ORANGE, une séance de brainstorming s’est déroulée avec la complicité du Conseil départemental pour étudier les pistes de réflexion quant aux prochaines animations pouvant accompagner la venue de la flamme le 11 juillet sur notre territoire…
MIGENNES : En guise de maître de cérémonie de cette animation peu ordinaire au niveau de sa thématique – il est vrai que l’organisation des Jeux Olympiques dans l’Hexagone ne se pratique pas tous les jours ! -, le nouveau délégué régional d’ORANGE Bourgogne Franche-Comté en personne ! L’une des premières sorties icaunaises pour Cyprien MATEOS, digne successeur de Véronique MORLIGHEM – cette dernière avait fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée au printemps dernier -, plutôt à l’aise dans cet exercice oratoire dont il possède la maîtrise. Il n’est pas le seul à prendre la parole pour expliquer les contours de ce rendez-vous matinal, accueilli dans l’antre de la variété française à ses origines, j’ai nommé le cabaret de l’Escale ! Responsable du développement commercial de l’opérateur dans l’Yonne, Alexandre ORCEL y va lui aussi de ses mots de bienvenu. Avant de céder le micro à la conseillère départementale, Emmanuelle MIREDIN qui remplace son président Patrick GENDRAUD, excusé et retenu sur l’ouverture du Salon des Seniors à Auxerre et qui n’a pas le don d’ubiquité, comme chacun d’entre nous !
Le socle de rencontres collaboratives pouvant continuer à l’avenir…
Ravie devant l’importance de l’évènement – la réflexion autour des pistes et projets potentiels d’animations à proposer lors du passage de la flamme en juillet prochain -, la jeune élue plaisante sur l’aspect temporel de cette traversée. « La flamme olympique dans l’Yonne, ce n’est pas rien ! On ne le verra pas de sitôt à l’avenir… ».
Bigre ! C’est vrai à l’énoncé du problème, on se sent tout petit à l’échelle du temps qui s’égrène, sans compter le coup de vieux que nous inflige l’oratrice face à la réalité !
Mais, poursuit-elle, au-delà de ce séance de réflexion où émergeront les bonnes idées et les suggestions en vue de cette future animation, c’est aussi, dans le cadre du Club des Partenaires 89, instillé par Patrick GENDRAUD, une excellente opportunité de saisir la balle au bond lors de cette première réunion de travail et de collaborer les uns avec les autres.
« Faire la promotion de ce beau département qu’est l’Yonne, parfois sous-estimé, est une très belle chose, affirme Emmanuelle MIREDIN, c’est aussi le socle de rencontres collaboratives entre les acteurs institutionnels et économiques de notre territoire qui peuvent se poursuivre à l’avenir… ».
De l’innovation pour nourrir les échanges
La balle est jetée. Et ce n’est pas pour déplaire aux dirigeants d’Orange venus en renfort pour accompagner cette session de travail sous l’égide des J.O. Un vœu qu’exprimera Cyprien MATEOS dans ses propos : « beaucoup d’imagination et d’innovation devraient nourrir nos échanges, des solutions doivent émerger… ».
On l’aura compris, un premier rendez-vous qui en appelle d’autres, assurément. Il n’y a pas à dire mais l’Yonne semble être dans une forme olympique !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Huit praticiens aux petits soins de Chevannes : le « mieux vivre », c’est maintenant grâce à la Maison de santé !
octobre 02, 2023Voilà un chiffre porte-bonheur pour la commune de l’Auxerrois. Dix-sept ! C’est le nombre de réalisations qui sont désormais opérationnelles sur le territoire de l’Yonne, en attendant la phase de concrétisation de nouveaux projets. Figurant néanmoins parmi les mauvais élèves de la Bourgogne Franche-Comté, au niveau de son offre médicale, l’Yonne peut s’enorgueillir de posséder de belles infrastructures, des Maisons de Santé, devant répondre aux attentes de la patientèle et surtout des praticiens…
CHEVANNES: Deux mois, déjà. L’édifice, un bâti flambant neuf conçu tout en longueur par le cabinet ATRIA Architectes et sa doublette de spécialistes (Annick WOROBEL et Benoît BAZEROLLES), ne désemplit pas. Premier constat : tous les cabinets sont pourvus de praticiens. Pas si mal, en vérité ! On ne compte pas les projets de maison de santé qui peinent parfois à trouver chaussures à leurs pieds au niveau de l’intérêt des professionnels à l’installation en zone rurale.
Ici, à quelques encablures, à peine d’une dizaine de kilomètres de la capitale de l’Yonne, on ne se situe pas dans ce contexte. Les patients répondent présents ! Il est vrai que sur le papier, la nouvelle infrastructure est plutôt alléchante à la dégustation : généraliste, dentistes, assistants dentaires, podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste,…Qui dit mieux ?!
Au total, huit professionnels de santé prodiguant soins et préconisations thérapeutiques afin de soulager du mieux possible la population. Elle n’est pas belle, la vie ?!
La maison de santé, un moyen de trancher le nœud gordien de la désertification…
Visiblement, elle est belle aussi pour l’édile de la commune, Dominique CHAMBENOIT, qui savoure avec jubilation l’instant. Une cérémonie, mêlant immersion dans les locaux élaborés de belle facture, lumineux et joliment décorés – les quatre espaces dentaires offrent des coloris différents selon les humeurs du jour de la patientèle ? – en guise de hors d’œuvre, juste après que la plaque officielle eut été dévoilée et le ruban tricolore découpé par les autorités institutionnelles et politiques. Tiens, tiens, on a un peu bouleversé les choses au niveau de l’ordre protocolaire !
La visite, à l’intérieur de ces locaux spacieux ne survient qu’après. Autre surprise, le temps des allocutions (fichtre, une demi-douzaine d’interventions à se mettre entre les deux oreilles) s’effectuera un peu plus tard, et un peu plus loin, dans la salle polyvalente, non loin de l’édifice médical. Sous la luminescence murale d’un immense drapeau tricolore qui surplombe de sa hauteur le pupitre où se feront les prises de parole successives des élus.
Que dire de cette construction ? Outre qu’elle témoigne de l’importance fondamentale dont profitera dorénavant la commune, elle est la traduction absolue de ce qui peut se réaliser de mieux pour résoudre le nœud gordien – il faudra bien le trancher un jour – propre à la désertification médicale dans nos territoires. Un terme que la sous-préfète Pauline GIRARDOT reprendra à son compte en citant le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, qui évoque lui le positivisme de la revitalisation des territoires plutôt que de la désertification médicale, un tantinet trop négatif.
Nous sommes les parents de la maison de santé…
Dire que l’élaboration du projet fut une longue promenade de santé (sans jeu de mot) serait vain ! Dominique CHAMBENOIT le rappelait en guise de propos liminaires : « quand le projet devient réalité, cela signifie que ce moment est à la fois la fin d’un cheminement parfois long, consacré à la réflexion et à la réalisation, et le début de vie de l’équipement par ses occupants… ».
Une fois balayée l’hypothèse que cet édifice médical soit envisagé comme une annexe de la maison de santé de Courson-les-Carrières, le projet a pu se concevoir avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de manière totalement autonome.
« Nous sommes les parents de cette maison de santé, affirme un Dominique CHAMBENOIT qui en revendique la paternité, avec son conseil municipal attaché à la validation de ce projet. Ce projet est né d’une rencontre entre les praticiens et les élus autour d’un objectif partagé… ».
Un projet qui prendra forme petit à petit, devenant de facto à l’unanimité de son conseil municipal, le fil d’Ariane de la mandature.
Un large pan consacré au volet de la RSE
Dix-sept mois de travaux auront été nécessaires pour imaginer le concept – on reconnaît bien là la griffe du tandem d’architectes d’ATRIA ! – avant que ne soit livré à la sagacité des citoyens ce complexe finement ciselé ayant coûté in fine, après les aléas successifs de l’inflation, plus d’un million d’euros. Chacun des partenaires y jouant sa partition avec la présence de l’Etat (275 322 euros apportés dans l’escarcelle par la préfecture), le Conseil régional (215 255 euros) et le Département, où 175 000 euros furent injectés à la réalisation du projet. Bref, une enveloppe globale de subventions excédant les 665 000 euros hors taxe. Soit un total de 80 % d’aides !
Le reliquat revient naturellement à la collectivité locale, avec la contraction d’un emprunt engagé sur deux décennies.
Le volet RSE n’aura pas été occulté à l’édification de ce bâtiment de 389 mètres carrés. Installation de panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, construction à énergie positive, le tout proposé dans un périmètre de protection d’un monument classé église : rien n’aura été négligé dans ce concept, synonyme de facteur du « mieux vivre » pour tous les professionnels de santé et leur patientèle. Côté stationnement, il n’y aura pas de besoins supplémentaires : les quarante places de parking utilisées pour se rendre aux consultations étaient déjà existantes.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : c’est bon le poisson et pas que le vendredi à « L’Ambiance des Halles » !
septembre 30, 2023Rendons l'hommage qu'ils méritent à nos poissonnières et poissonniers. Souvent, leur journée commence dès deux heures du matin au pavillon de la marée du marché de Rungis pour y faire leurs approvisionnements. Nombre de boutiques poissonnières ont hélas fermé par ici, à Villeneuve-sur-Yonne, Pont-sur-Yonne, Courtenay... Voici une dizaine d'années, remplaçant le défunt club de la mer d'une grande rue sénonaise, plutôt commerçante à l'époque, s'installa, rue du Plat d'Etain, une fort belle poissonnerie : « L'Ambiance des Halles ».
SENS : Depuis quelques semaines, après déménagement, c'est dans une ambiance plus intimiste, place Drapès, que ce commerce perdure. L'étal a diminué de quelques mètres, et parfois en terrasse, l'on y aperçoit le cuisinier étoilé de Sens, vêtu couleur orange, tel un joueur de la valeureuse équipe de foot néerlandaise ! Plus loin, une autre nouveauté avec l'agence de la banque Société Générale qui est dirigée par le sympathique Julien CANAS. En face, surplombant le tout, se tient le magnifique hôtel de ville d'une autre époque, celle où l'on se préoccupait plus de beauté des lieux que de rénovation thermique !
Entrons ! A gauche, un turbot semble me faire de l'œil ! A l'étage, c'est la salle des VIP et autres bobos du cru, la première classe ! La seconde classe, la nôtre, est au rez-de-chaussée, entre étal glacé et comptoir de cuisson. C'est bien aussi. La clientèle passe, s'esbaudit devant la magnifique lotte. C'est rigolo à les écouter. On perçoit que pas mal n'y connaissent rien, confondant vraisemblablement Saint-Pierre et maquereau (un délicieux poisson). A ma droite, le vivier regorge de fort jolis tourteaux.
De belles huîtres normandes de pleine mer…
Le choix poissonnier se fait à l'étal. J'eus préféré le turbot, mais suis « battu » par les amis-convives : va pour le bar ! On en profite pour choisir quelques huîtres. A côté de l'inévitable « Gillardeau » (qui est à l'huître ce que DUBOEUF est au beaujolais...), se tiennent de belles huîtres normandes, de pleine mer, me semble-t-il. Elles se révéleront délicieuses et plus typées, qu'issues d'un produit par trop standardisé, mais tellement dans l'air du temps.
On le sait aussi : comment nos chefs demeureraient trop longtemps insensibles à des envois gracieux de bourriches siglées dans leurs restaurants !?
Demain, si l'on n'y prend pas garde, nous ne dégusterons plus d'huîtres de région mais des « Machbulak » ou « bercoulou », venant de l'on ne sait trop où. Idem pour le vin : adieu Saint-Bris et autres Riesling. Bienvenue à nectar d'or et autres grappes lumineuses, dénomination générique faisant abstraction du travail de vigneron. Nous n'en sommes pas encore là mais demeurons vigilants...
Une cuisson poissonnière des plus abouties…
Avec nos huîtres, arrivent crevettes grises et bigorneaux. Pour moi, à contrario des bulots, le bigorneau a peu d'intérêt gourmand, et mériterait d'être cuit dans un bouillon savoureux qui pourrait – éventuellement - lui donner un brin de caractère. La mise en bouche à base de maquereau est bonne, et bien assaisonnée. Une belle et bonne surprise vineuse avec le vin blanc (chardonnay) du Domaine des Sénons. Un bon rapport qualité-prix à 28 euros et félicitations à ces jeunes vignerons de Paron qui sont épaulés par un formidable amoureux des vignes, Thierry CHARPENTIER.
Le sympathique Boris est à la manœuvre de la cuisson poissonnière par plancha interposée. Les assiettes arrivent alors : la cuisson est impeccable pour notre poisson (bon au restaurant mais il y aurait une « p'tite » sauce. Là, c'est plus régime !), les légumes d'accompagnement (spaghetti à la crème de haddock ou courgette aux épices) manquent peut-être d'un léger brin d'assaisonnement.
Et si l’on tentait un jour la première classe !
Les VIP locaux descendent du premier étage tandis que nous dégustons un bon dessert qui semble fait maison : une classique île flottante. Son homologue industriel n'ayant pas la même onctuosité.
Bien sûr, à la caisse, ce n'est pas donné. Le prix dépendant du choix poissonnier. Ce concept innovant et adopté localement, facturé au prix du restaurant, est une prestation en deçà d'un classique déjeuner peut-on penser. Cependant, même en deuxième classe, l'expérience est plaisante. Economisons, pour un jour venu, qui sait, tenter de pouvoir accéder à la salle du premier étage !
En savoir plus :
Les - : goûtez donc les bigorneaux ! Ne mériteraient-ils pas une cuisson plus savoureuse, moins aqueuse ?
Les + : bravo à Boris pour la cuisson du poisson, un vrai pro !
Contact :
L'Ambiance des Halles
94, place Drapès
89100 SENS
Tel : 03.86.95.93.79.
Ouvert tous les jours sauf le dimanche, terrasse aux beaux jours.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Il préfère revitalisation à désertification : Pascal JAN en soutien des seniors en leur parlant prévention…
septembre 29, 2023Protocole oblige, il revient toujours à l’Etat, représenté en l’occurrence par le préfet de l’Yonne ou l’un de ses représentants, de clore la longue suite de prises de parole – parfois très redondantes - lors des cérémonies officielles. Le terme de la phase inaugurale du 6ème Salon des Seniors, concocté par Centre France Parc Expo et le Conseil départemental, n’aura donc pas dérogé à cette règle, respectée dans les us et coutumes à la lettre près comme il se doit. Sauf que là, Pascal JAN a voulu interpeller les personnes âgées sur les risques auxquels elles doivent faire face dans notre société…
AUXERRE: Aurait-il cassé bien involontairement l’ambiance tout à fait guillerette de la séance inaugurale, le préfet de l’Yonne ?! Une cérémonie à laquelle devait prendre part la marraine d’un jour, incarnée par la très dynamique (et agréable) Fabienne THIBEAULT, égérie de son compatriote québécois Luc PLAMONDON et de l’excellent Michel BERGER (« Starmania » spectacle et album originels publié en 1977, cela avait du chien sur scène et dans les oreilles avec sa pléthore de vedettes francophones à l’instar de Diane DUFRESNE, Claude DUBOIS, France GALL ou Daniel BALAVOINE, c’était autre chose que « The Voice », non ?).
En tout cas, le haut fonctionnaire, s’il a salué l’excellente initiative des organisateurs de placer sous le feu des projecteurs, le temps d’une manifestation durant deux jours qui accueille plus de 90 exposants les « cheveux d’argent », n’en a pas moins évoqué le rôle des politiques publiques, eu égard à cette frange de la population de plus en plus croissante en France.
L’apologie des Maisons France Service qui sont au nombre de 33 établissements
Trois axes de réflexion devaient étayer ses propos. Il est vrai que l’Etat, en appui des collectivités territoriales, s’investit pleinement par le biais des financements et de ses actes en soutien de cette population.
Primo, Pascal JAN s’attacha à apporter des explications précises sur les bienfaits des Maisons France Service – l’Yonne en compte deux de plus depuis peu après les inaugurations de Vézelay et de Ouanne soit 33 établissements – qui facilitent le rapprochement entre les citoyens (le plus souvent les seniors) et l’administration étatique.
Une manière pour le préfet d’insister aussi sur le désenclavement indispensable des zones rurales grâce à ce dispositif qui a su faire ses preuves depuis son apparition dans le département.
«Des zones rurales qui se caractérisent précisément par la présence d’une population de plus en plus âgée et de moins en moins mobile, soulignait-il.
Haro à la désertification, terme aux relents négatifs !
Et d’apporter un correctif en matière de sémantique qui lui est cher, à propos de la désertification.
« J’ai du mal avec ce terme, devait-il affirmer, c’est un mot négatif ! Je préfère parler de revitalisation des territoires car nous sommes plutôt dans l’action, allant vers le positif ! ».
Bing ! Une petite flèche adressée au passage aux sempiternels pessimistes de tout poil et à ceux qui ne voient que le verre vide même quand il est déjà à moitié plein !
Puis, se retournant vers le président du Département Patrick GENDRAUD, Pascal JAN devait annoncer que l’ultime maison France Service sera inaugurée dans les semaines proches à…Chablis, ville de prédilection de l’ancien édile, aujourd’hui responsable de la collectivité départementale.
La fracture numérique fut l’un des angles intéressants dont voulait parler le préfet devant un auditoire très fourni d’élus et d’institutionnels.
« Tous nos concitoyens, quel que soit leurs âges, doivent avoir accès à la chose numérique, martela le représentant de l’Etat, très à l’aise et volubile comme à son habitude derrière le pupitre.
Sécurité routière, cyber-escroquerie : les seniors sont cœur de cible !
Puis, plombant un peu l’atmosphère par le côté plus grave du sujet abordé, Pascal JAN ne manqua pas d’introduire la question de la sécurité routière.
« C’est un sujet très sensible dans l’Yonne. Les seniors sont souvent les victimes des accidents de la route – à date, 16 tués dont quatre personnes qui avaient plus de 65 ans - ; il faut qu’il y ait une attention particulière vis-à-vis de cette population… ».
Multiplication des contrôles médicaux ? Informations ciblées sur les nouveaux comportements (le téléphone, notamment) et sur les dangers ? Autant d’interrogations que le préfet livrera à voix haute à une assistance consciente des changements de paradigme.
Autre chapitre, tout aussi « joyeux » mais d’un nécessaire abord dans les propos : la sécurité. Et, plus particulièrement, la vulnérabilité des seniors quand il s’agit d’escroqueries.
« Là aussi, précisait-il, face à la cyber-escroquerie qui touche cette population, il doit y avoir des méthodes permettant de sensibiliser les personnes âgées face à ces risques. Ce n’est pas le vol mais surtout les effets dévastateurs et psychologiques qui en résultent qui sont à prendre en compte. Les personnes s’isolent à cause de la peur ; cela passe par de la prévention au quotidien… ».
S’apercevant que les propos tenus étaient aux antipodes de l’aspect festif de ce salon édition 2023, Pascal JAN ne changea pourtant pas d’un iota son discours, rappelant néanmoins qu’il était de son devoir de le dire haut et clair : « on ne le dit pas suffisamment que les personnes âgées sont exposées à l’ensemble de ces risques… ».
C’est fait ! Un peu dur à entendre dans le contexte inaugural, mais ô combien nécessaire pour faire bouger les lignes !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99