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La FRTP et WPD sur la même longueur d’ondes : de belles opportunités en cascade avec le projet éolien des Hauts de l’Armançon
juillet 01, 2022Ils sont à l’écoute, les entrepreneurs de la filière des travaux publics de l’Yonne ! De la pure logique, tant le projet qui est évoqué devant eux représente une substantifique opportunité de voir grossir leurs carnets de commande, synonymes de chiffre d’affaires en sus à la clé. D’ailleurs, entre la FRTP et WPD, porteur du projet éolien des Hauts de l’Armançon, les choses ont été établies dans les règles de l’art. Grâce à une charte d’engagement officielle qui a été signée en février dernier à Dijon.
ANCY-LE-FRANC : Une vingtaine de chefs d’entreprise, représentant la filière des travaux publics de l’Yonne, ont pris place en demi-cercle en mode « bons élèves » face à leurs interlocuteurs d’un jour.
Somme toute, ils connaissent déjà dans leur for intérieur les rudiments explicatifs qui leur seront fournis dans les minutes qui suivent par un tandem d’orateurs peaufinant une ultime fois leur prise de parole.
Devant eux – honneur aux dames ! -, Delphine POIRSON. On ne la présente plus. La directrice management régionale de WPD, groupe international qui développe, finance, érige et exploite les parcs éoliens de France et de Navarre, qu’ils soient en version maritime ou construit sur la terre ferme, connaît le territoire le plus septentrional de la Bourgogne comme le fond de sa poche !
Depuis plusieurs semaines, alors que le projet prend son incontestable essor au plan de la communication et de sa faisabilité, elle multiplie les déplacements dans cet espèce de triangle – rien à voir avec celui plus mystérieux et évanescent des Bermudes ! – identifié par les trois balises que sont les communes d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits.
Une charte d’engagement qui unit cinq ans durant la FRTP BFC et WPD…
C’est ici que sortira de terre ce parc éolien, joliment baptisé « les Hauts de l’Armançon », qui pourrait rappeler la désignation sémantique d’un quartier résidentiel cossu et bourgeois vanté par la gouaille malicieuse de Stéphane PLAZA le week-end sur M6 !
Oui mais voilà, la comparaison stricto sensu avec le pur immobilier s’arrête ici. WPD n’est pas un promoteur de pavillons ! Même si sa vocation première est de les alimenter, entre autres, avec cette énergie renouvelable devenue l’une des grandes priorités étatiques en matière d’indépendance énergétique.
Il incombait ensuite, en sa qualité de président départemental de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics) de l’Yonne, à Baptiste MANSANTI de lancer la séance de présentation du dossier.
Normal ! En février dernier, son président régional, Vincent MARTIN avait porté à la connaissance de tous les adhérents de la puissante structure corporatiste la mise en place d’une charte d’engagement dûment signée entre les deux acteurs de l’époque : la FRTP et WPD. Un accord qui court par ailleurs sur une longue période de cinq ans.
15 millions d’euros de retombées pour les PME locales…
Cette convention de partenariat a été conçue en toute transparence, en vérité. Le développeur de parcs éoliens et la fédération professionnelle inscrivaient dans le marbre ce désir tenace de collaborer étroitement ensemble. La charte paraphée se positionne en faveur de l’attractivité économique, environnementale et sociale des territoires.
Commentaires avisés de Baptiste MANSANTI, reprenant la balle au bond devant les entrepreneurs de l’Yonne : « Le fait de mettre autour de la table les entreprises des TP et le porteur de projet est un réel vecteur d’acceptabilité de ce futur parc éolien. Tous ces sujets-là sont très importants pour le développement économique de notre territoire… ».
Faciliter le recours aux entreprises du cru lors de ce vaste projet de construction de dix-huit éoliennes aura nécessairement des retombées heureuses pour les PME des travaux publics. On estime en effet à 15 millions d’euros lesdites mannes financières qui ruisselleront alors vers les entreprises locales !
Une véritable opportunité pour les emplois dans l’Yonne…
Quant à l’emploi, il sera placé sous le feu des projecteurs, de manière évidente. Une confirmation faite par Delphine POIRSON lors de son intervention orale : « WPD souhaite mobiliser en priorité les entreprises locales compétentes pour participer au développement et à la concrétisation de ses parcs éoliens en Bourgogne Franche-Comté. Je pense à celles qui interviennent dans le terrassement, la fourniture de béton, le raccordement au réseau public… ».
On peut ajouter à cet inventaire à la Prévert les géomètres, les spécialistes des métiers de la filière carrière, le génie électrique, les sociétés de paysage, les notaires et les huissiers, voire aussi les hôtels et restaurants car il faudra bien accueillir ce potentiel de salariés mobilisés par ce gros chantier.
« Pour les entreprises locales, c’est vrai, confirme Baptiste MANSANTI, ce futur projet éolien représente une véritable opportunité d’emploi… ».
D’où l’impérative nécessité de pouvoir informer suffisamment en amont les potentiels candidats qui seraient intéressés par ce chantier de grande dimension en vue des appels d’offres le moment venu. Ceux-ci se mettront en place à partir de 2024.
La transition écologique : dénominateur commun aux deux partenaires…
Ce rapprochement traduit aussi la volonté des deux acteurs d’œuvrer en faveur de la sauvegarde environnementale. En effet, la prise en compte du bilan carbone des entreprises, voire la sensibilisation du personnel à la transition écologique sont autant de mesures prévues pour répondre à cette volonté d’exemplarité environnementale requise.
Du pain béni pour le président départemental de la FRTP de l’Yonne qui a insisté sur le réel intérêt de sa fédération à propos de ce thème.
« Nous sommes en plein dedans, devait-il préciser, encore plus aujourd’hui avec les phénomènes internationaux liés à la problématique des énergies… ».
Anticipatrice, la FRTP n’avait-elle pas créée il y a quelques années déjà une structure associative en son sein pour mieux étudier tous les sujets de fonds se rapportant aux bouleversements environnementaux ?
Une cellule qui depuis a su plancher, en y apportant des réponses concrètes, sur la transition écologique, la méthode de réalisation des travaux, voire la transformation des matériels et le recyclage des matériaux.
Moralité : ces deux partenaires, FRTP et WPD, jeunes mariés au vu de leur convergence d’intérêts depuis février, étaient fait pour s’entendre durablement !
Thierry BRET
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A consommer sans modération : le Conservatoire des cépages de la Grange de Beauvais valorise le patrimoine
juin 30, 2022Depuis plus d’un quart de siècle, l’association « La Grange de Beauvais » se mobilise pour redonner vie à la ferme fondée en 1237 par les moines cisterciens de l’Abbaye de Pontigny. Elle-même, à l’origine de la création et du développement du vignoble chablisien. C’est en leur mémoire qu’a été implanté il y a cinq ans sur le site, un conservatoire regroupant les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne. Il s’inscrit déjà dans le paysage oenotouristique du territoire, trait d’union entre la future Cité des Vins et des Climats de Chablis et le projet, porté par l’homme d’affaires François SCHNEIDER sur le domaine de Pontigny.
VENOUSE : Les frères convers, moines travailleurs et visionnaires, premiers occupants des lieux il y a près de 800 ans, peuvent reposer en paix. Grâce au travail des bénévoles de « La Grange de Beauvais », la relève est assurée !
Depuis 1996, ils ne ménagent pas leur peine pour redonner vie et faste à cette ancienne ferme cistercienne, sise sur le finage de Venouse, à quelques lieues de l’abbaye. Tout en assurant l’entretien et en proposant des activités.
Après la rénovation du pigeonnier, du fournil et de la laiterie, ont été créés un jardin d’inspiration médiévale, un potager et un rucher, auxquels se rajoute désormais une parcelle de vignes. Celle-ci rassemble les différents cépages édificateurs des vins de l’Yonne. Un conservatoire sur vingt ares, avec deux rangs par cépage et trente pieds par rangs, qui sont espacés de sorte à en faciliter la visite. Ils sont cultivés sans aucun traitement chimique.
Des références moins connues, voire parfois oubliées…
Une collection de dix cépages dont quatre battent pavillon rouge au premier rang desquels l’emblématique pinot noir, dont est issue la quasi-totalité des AOC Bourgogne. Mais, il y a aussi le pinot gris, sans qui la Côte-Saint-Jacques à Joigny perdrait son âme et son terroir, le gamay et le césar, bien connu des amateurs d’Irancy.
Côté blanc, outre les traditionnels aligotés et sauvignon, cohabitent d’autres références moins connues ou parfois oubliées, comme le melon et l’auxerrois, explique Patrick HENRY, l’infatigable et charismatique président de l’association : « Planté aujourd’hui de ceps de chardonnay, le Clos de la Chainette était autrefois implanté en grande partie en auxerrois, un cépage natif de Lorraine. Même chose en ce qui concerne le melon, que l’on rencontre désormais plus du côté de Tannay dans la Nièvre, que de Vézelay… ».
Plus anecdotique, le « Franc de pied », dont les sarments rescapés du phylloxéra ont été prélevés à Bernouil dans le Tonnerrois, sur une vigne appelée « vigne de l’empereur ». A la manœuvre, de l’entretien de la vigne à la mise en bouteille, en passant par la taille, le pressurage et l’élevage : Jean MICHAUT, Jean-Paul DROIN et Jean-Claude COURTAULT, les « Tri Yann » du Chablisien, tous trois viticulteurs retraités mais toujours sur le pont, ce qui leur donne l’avantage sur leurs célèbres homonymes nantais !
Des cuvées uniques mais interdites à la commercialisation…
Le but de ce Conservatoire des cépages, outre son caractère patrimonial et historique, a vocation à jouer un rôle pédagogique auprès des visiteurs de la Grange de Beauvais, auréolée aujourd’hui du prestigieux label « Vignoble et Découverte ».
Des balades sensorielles et des dégustations sont déjà au programme, avec en projet, des soirées œnologiques autour d’un cépage défini. Les raisins récoltés lors de la première vendange ont permis la réalisation tous cépages confondus, de deux cuvées « des convers », l’une en rouge, l’autre en blanc.
Cuvées uniques mais comme toutes celles issues de conservatoire, interdites de commercialisation, rappelle Patrick HENRY dans un sourire, « mais on a le droit de les boire, de les faire goûter et d’en agrémenter les repas que l’on organise ici… ».
Nul doute : les occasions ne manqueront pas car en plus de toutes leurs qualités, les membres de l’association partagent un esprit épicurien à nul autre pareil !
En savoir plus :
Le conservatoire regroupe les dix cépages utilisés dans l’élaboration des vins de l’Yonne.
L’Auxerrois qui, contrairement à ce que son nom peut laisser supposer, est un cépage originaire de… Lorraine !
Lors de l’inauguration, le président de la Grange de Beauvais, Patrick HENRY, a été élevé au rang de « Socle » dans la Confrérie des Piliers Chablisiens.
Un chapitre qui, 999ème du nom, aurait pu, à une unité près, ce 18 juin, rentrer dans l’Histoire !
Des brioches cuites dans le four à bois de la Grange et la cuvée blanc « des convers » étaient proposées à la dégustation, pour le plus grand plaisir des visiteurs et des organisateurs !
Dominique BERNERD
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Bucolique mais endurante : la « Tétée » promet de jolis moments de randonnée champêtre…
juin 29, 2022Avis aux amateurs : les premiers kilomètres nécessitent de la force dans les mollets pour appréhender de la meilleure manière possible l’obstacle. Une grimpette de plus de deux mille mètres qu’il s’agira de négocier à son rythme sans trop se mettre la pression. D’autant qu’il restera ensuite près de seize kilomètres pour boucler cette randonnée pédestre champêtre, baptisée « la Tétée » ! Ce sera le samedi 02 juillet...
TONNERRE : Pour cette première édition, les organisateurs attendent près de deux cents participants. Les inscriptions s’effectuant encore auprès des offices de tourisme de l’Yonne. La randonnée pédestre à la belle appellation campagnarde (la Tétée) est le fruit d’une collaboration entre les établissements SCHIEVER, via l’une de ses enseignes distributrices, AUCHAN, la SAS DAVID, exploitée par son dirigeant Stevens DAVID, bien connu dans les milieux viticoles de l’Yonne, et l’Office de Tourisme de Tonnerre.
Le circuit empruntera de beaux chemins bucoliques, serpentant un axe qui relie Tissey à Tonnerre, soit un total de 18 kilomètres qui devrait nécessiter un effort d’environ quatre heures au total.
L’idéal pour se mettre en excellentes conditions avant les vacances estivales qui approchent…
En savoir plus :
Départ, retour et ravitaillement au Pâtis,
Heures de départ entre 08h30 et 09h30
Ravitaillement à la mairie de Tissey
Présence de produits locaux, artisans, viticulteurs, etc.
Tarifs :
Deux options sont possibles.
Option 1 : 10 euros par personne avec marche, accueil, ravitaillement, dégustation de vins de Bourgogne.
Option 2 : idem que l’option 1 avec en sus un menu au choix à base de charcuteries et tarte, ou pizza et tarte pour 20 euros.
Renseignements et inscriptions auprès de l’Office de Tourisme de Tonnerre
12 rue général Campenon à Tonnerre
Tel : 03.86.55.14.48.
Possibilité de régler sur place.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : à quand le fait maison au « Relais » de Perceneige pour lui rendre son âme culinaire ?
juin 25, 2022Perceneige est sûrement l'une des communes les plus septentrionales de l'Yonne. Au loin, on aperçoit les imposantes cheminées fumantes de la centrale de Nogent. L'Aube, depuis ce village agricole, n'est qu'à quelques kilomètres de là…Installons-nous au « Relais ».
PERCENEIGE : C'est avec plaisir que l'on pousse de nouveau la porte de ce restaurant-bar, qui était fermé depuis quelques temps déjà. La souriante Isabelle et sa brocante sont parties du côté de Thorigny-sur-Oreuse, m'a-t-on dit !
La décoration est un peu allégée depuis lors. Mais, l'imposant comptoir demeure, autour duquel les paysans (noble mot s'il en est !) discutent tracteur et rendement. Le mini-golf, sûrement moins à la mode qu'antan, est toujours là dans le jardin.
Un patron débonnaire propose l'apéritif. Il explique ensuite qu'entrée et dessert sont en libre-service. En général, le buffet d'entrées est bien rarement fabriqué maison, sauf au relais de Courtemaux, proche de Courtenay !
Hélas, c'est le cas ici. Toutes ces entrées se ressemblent avec leur assaisonnement « gélatino-acide » si caractéristique : salade de betteraves, salade piémontaise...
Plutôt qu'un choix de six entrées industrielles, ne vaudrait-il pas mieux trois entrées seulement, mais faites maison ?
Où sont les oignons qui rissolent, les lentilles qui glougloutent ?
Avec la raréfaction constatée actuellement du beau métier de cuisinier, on peut malheureusement craindre que de plus en plus de « restaurants » procèdent de la sorte, désormais. A l'instar des trop nombreuses chaînes qui enlaidissent nos entrées de ville. L'honnête cuisine faite maison (l'oignon qui rissole, la daube qui mijote, les lentilles qui glougloutent…) aurait-elle pris du plomb dans l'aile ? On peut hélas le craindre.... Ce serait dommage pour la réputation culinaire de la France, mais hélas, les faits sont là.
La tomate farcie et son riz nappé d'une sauce industrielle sont du même acabit. On mange sans se régaler. Quant aux desserts, installés dans l'armoire réfrigérée, la pâle imitation d'un gâteau basque à la crème incertaine (de surcroît le froid n'arrange rien...), et l'entremet nappé d'un sirop chocolaté à l’origine industrielle ne sont vraiment pas terribles.
Une empreinte culinaire à reconstruire…
Alors qu'à cinquante mètres de là, dehors, un cerisier attend qu'on le soulage de ses fruits rougeoyants. Un clafoutis tout simple (beurre, lait, œuf, farine, sucre) serait quand même bien meilleur que tous ces « machins industriels »....
C'est triste ! On a l'impression de se retrouver dans un restaurant sans aucune âme culinaire. Sans cuisinière ou cuisinier, tout simplement....
Félicitations aux repreneurs des établissements ! Ils sont bien souvent courageux. Mais, là, « Au Relais », il ne manque plus désormais que de la cuisine-maison. Comme au restaurant du canal à Migennes avec une gamme tarifaire identique…
En savoir plus :
Les - : absence de cuisine faite maison.
Les + : le service est aimable et souriant.
Contact :
Le Relais
27, Rue des Coquelicots
89260 PERCENEIGE
Tel : 03.86.88.93.66.
Fermeture le mercredi
Menu à 15 euros.
Gauthier PAJONA
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Le Pôle Son Vibration Acoustique clôt sa première levée de fonds : une mise en orbite réussie avant des prolongations
juin 24, 2022Un peu haut « perché », le cadre de cette assemblée générale extraordinaire ? Celle devant accueillir la totalité ou presque des associés qui constituent le premier cercle financier de la SAS Pôle Son Vibration Acoustique. L’atypisme de l’esthétique théâtre de Brienon-sur-Armançon collait à merveille avec l’ambitieux concept, dévoilé par les instigateurs de ce rendez-vous entrepreneurial faisant appel à une levée de fonds. Prometteuse, en vérité, puisque la récolte s’est montrée in fine alléchante, avec 135 000 euros à la clé…
BRIENON-SUR-ARMANCON : Pas mal, pas mal, la première levée de fonds proposée par les porteurs du projet, déjà bien avancé, de la future SAS Pôle Son Vibration Acoustique ! Il n’aura suffi que de quelques semaines pour récupérer la coquette somme de 135 000 euros auprès de potentiels investisseurs du cru, entrant au capital social de la future entité, afin de mettre de l’eau dans les rouages de ce qui devrait être à terme une aventure entrepreneuriale très surprenante.
Une déclinaison professionnelle aux réelles opportunités de développement, tant sur l’Hexagone, qu’à l’international. Plutôt rare comme expérience à vivre dans le landerneau icaunais…
Une enveloppe financière qui, ajoutée aux investissements initiaux injectés par les irréductibles supporters du projet, porte les fonds à 150 000 euros. Une levée de fonds qui en appelle désormais une autre puisque les porteurs du projet souhaitent atteindre le chiffre tout rond de 200 000 euros figurant au capital social. Celle-ci devrait se mettre en place dans les prochains jours et se clore vraisemblablement fin septembre.
Des prolongations dont auront évoqué longuement les contours les participants de cette assemblée générale. Ecoutant très attentif les recommandations expertes fournies par Me Harold FORESTIER, du cabinet FIDAL, qui, en bon pédagogue, en expliquera le moindre détail.
Déjà une vingtaine d’associés dans cette aventure insolite de l’entrepreneuriat…
A date, une vingtaine de personnes ont apporté leur contribution financière participative à ce projet. De tout âge (de 22 à 78 ans selon la formule consacrée qui n’aurait pas déplu à HERGE !) et de toutes orientations professionnelles.
Désormais, comme le rappela le président temporaire de la SAS Pôle Son Vibration Acoustique Serge GARCIA (le président de l’association DEFI SON devrait passer la main dès le mois d’octobre conformément à ses désirs), le dépôt de demande d’aides publiques va se concrétiser dans les prochains jours auprès des services ad hoc de la Région Bourgogne Franche-Comté. Objectif : un abondement à montant équivalent de la part de l’organisme régional. La Caisse des Dépôts, via sa filiale, la Banque des Territoires, pourrait être amené à faire de même. Ce serait un sérieux coup de pouce envers le lancement de cette fusée porteuse d’espérance pour l’attractivité économique du territoire et l’employabilité locale.
Les associés de cette nouvelle aventure devaient recevoir au cours de cette rencontre leurs attestations officielles, un document faisant foi de leur investissement financier dans le concept.
Le Pôle Son Vibration Acoustique devrait être opérationnel dès septembre, avec la nomination de trois cadres qui en piloteront la destinée : un directeur exécutif, un directeur en charge de la stratégie, de la communication et de la médiatisation et enfin, un encadrant devant gérer la cellule recherche et développement.
Quant aux perspectives, elles sont bonnes : les premiers contrats avec une dizaine de partenaires industriels déjà en liste d’attente devraient se signer dès le début de l’automne.
Thierry BRET
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