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Energie : le SDEY lance un cadastre solaire consultable par tous sur son site numérique
février 10, 2023Comme le SDEY s’y était engagé dans son plan stratégique « Énergies Yonne 2026 », un cadastre solaire va être mis en ligne en ce mois de février. Son objectif est d’informer de façon factuelle sur les gisements solaires et l’intérêt économique d’installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments de l’Yonne. Explications fournies par Eric GENTIS, directeur général de services du Syndicat départemental d’énergies de notre département…
INTERVIEW : Bien connu des communes et des collectivités, le SDEY l’est beaucoup moins du grand public. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?
Le SDEY est propriétaire de tous les réseaux électriques basse tension dans le département et à ce titre, veille à l’entretien, au renforcement, à la sécurisation, aux extensions et à l’enfouissement du réseau. On intervient également dans l’éclairage public, pour des communes qui nous ont délégué cette compétence. Elles sont aujourd’hui près de neuf sur dix à l’avoir fait. On a lancé une grande opération de passage global en LEDS concernant 174 communes, avec à la clé une économie de près de 50 % de leur facture électrique. Et puis, on intervient aussi maintenant pour tout ce qui est optimisation énergétique. Ainsi, on accorde des aides aux communes pour mieux isoler leurs bâtiments, voire des subventions en cas de constructions répondant aux normes « Effilogies »…
Quelle est l’actualité pour le SDEY en ce début d’année ?
C’est bien sûr le cadastre solaire qui sera mis en place à la mi-février. Cela permettra à chaque habitant de l’Yonne en consultant le site du syndicat d’énergies (www.sdey.fr) et après y avoir rentré son adresse, de cliquer sur sa toiture.
A partir de là, un logiciel va calculer le potentiel de production d’énergie de ladite toiture avec un petit montage financier. A charge pour les personnes désirant aller plus loin dans leur démarche de contacter ensuite une entreprise spécialisée. On travaille aussi sur le sujet avec les chambres consulaires, de sorte que les agriculteurs puissent se rapprocher de la Chambre départementale d’agriculture ou pour les petites entreprises, de la CCI, en cas de projet…
Combien de communes du département sont-elles rattachées au SDEY ?
Toutes les communes sont adhérentes, même si certaines, moins d’une dizaine, ont conservé leur propre contrat de concession avec ENEDIS. Ce qui fait que nous n’intervenons pas sur leur territoire. C’est à ce titre que nous invitons régulièrement tous les maires du territoire à nos manifestations…
Propos recueillis par Dominique BERNERD
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MOBILITES 89 relooke deux de ses ateliers et bénéficie de nouveaux équipements : merci BERNER !
février 06, 2023C’est dans la bonne humeur et avec une certaine maîtrise qu’une dizaine de salariés de la société BERNER ont contribué à embellir les locaux de l’association de l’Yonne. Celle-ci aide les personnes en situation de précarité et les demandeurs d’emploi en leur proposant de réparer leurs moyens de locomotion. Entre le distributeur en outillage et la structure associative, l’hyménée ne date pas d’hier !
GURGY : Un petit coup de rouleau sur la surface murale noircie avec l’apport de peinture, un petit coup de pinceau pour fignoler les travaux déjà réalisés ; le tout vécu dans l’allégresse et une bonne humeur faisant plaisir à voir : décidément, les retrouvailles entre les représentants de la société BERNER et ceux de « Mobilités 89 » se produisent toujours avec le sourire. Et l’efficience, au vu du résultat final, une fois l’équipe de la dizaine de salariés repartie !
Fruit d’un partenariat sans borne existant depuis plusieurs années, la rencontre entre ces deux acteurs de la vie économique de l’Yonne s’est faite à l’occasion d’une opération de réhabilitation des locaux, accueillant la structure associative. Pour qu’elle puisse exercer ses compétences dans les meilleures conditions possibles !
Ici, en ces murs, on cultive l’art de l’altruisme, en le rendant accessible à celles et à ceux qui n’hésitent pas à franchir la porte de ce local relooké afin d’y louer un véhicule servant à leur mobilité mais aussi de réparer une automobile en besoin de cure de jouvence mécanique. Cibles privilégiées : les personnes précaires mais aussi les demandeurs d’emploi.
Deux ateliers concernés par ces travaux de relooking…
Ce sont les ateliers de réparation automobile et celui des deux roues qui ont été le sujet de ces travaux nécessitant un peu d’huile de coude et de dynamisme. Parallèlement, il était aussi question d’isoler le bloc sanitaire, histoire de réaliser de substantielles économies d’énergie et de disposer de quelques degrés de plus à l’intérieur du local côté températures.
Une implication concrète sur le terrain qui correspond à la vocation sociétale de l’entreprise de Saint-Julien-du-Sault. C’est en 2017 que le groupe BERNER s’est positionné sur le volet de la RSE et de la citoyenneté au travers d’actions spécifiques particulières. Dont le soutien volontariste au milieu associatif local afin que celui-ci poursuive de nouveaux projets à l’avenir…
Thierry BRET
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La Banque Populaire BFC valorise les réussites de son territoire : « Neuf Talents » au fil des pages, des rêves à la réalité…
février 04, 2023On ne l’attendait pas sur un tel registre. Mais, pourquoi pas, après tout ! Surtout quand on est si attaché à l’ancrage territorial et à la volonté farouche d’accompagner toutes les bonnes âmes sur le chemin de la réussite ! L’ouvrage « Neuf Talents » est donc le premier opus, publié aux éditions « Débats Publics », qui soit signé de la plume de…Jean-Paul JULIA. Tout bonnement, le directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain. Un livre testimonial riche en émotion qui en appelle d’autres puisqu’il se veut être le reflet des réussites humaines des neuf territoires qui sont inféodés à l’influence de l’établissement bancaire régional…
QUETIGNY (Côte d’Or) : Vise-t-il à terme un quelconque prix honorifique distribué annuellement par des instances littéraires ou culturelles reconnues ? Serait-ce un nouveau challenge en matière de communication, encouragé par la responsable de la fonction Lucile DUPONT, afin de porter haut les couleurs de l’entreprise sur un axe décalé qui lui était jusque-là hermétique ?
Toujours est-il que le premier ouvrage, consacré aux expériences talentueuses de la vie humaine en Bourgogne Franche-Comté et dans les Pays de l'Ain, est bel et bien paru depuis peu aux éditions « Débats Publics » ; un opuscule agrémenté de très jolis visuels et de belle qualité papier que le lecteur lambda peut acquérir pour la modique somme de 18 euros dans toutes les bonnes librairies et les plateformes dédiées.
Encore mieux au plan de la distribution : on peut le retrouver dans l’une des nombreuses vitrines commerciales que compte le réseau bancaire qui en est à l’origine aux quatre coins de la Bourgogne Franche-Comté et sur ce territoire qui est venu se greffer un peu plus tard dans son escarcelle, les Pays de l’Ain.
Un premier volet qui en appelle d’autres, on l’aura compris puisque les talents et leurs déclinaisons exemplaires au quotidien ne se limitent pas à ce seul ouvrage.
Des tranches de vie passionnantes à découvrir…
D’ores et déjà, le second épisode de cette nouvelle aventure épistolaire dans laquelle plonge la tête la première la Banque Populaire du terroir est en phase de préparation, avec la recherche de la nouvelle sélection de portraits. Des femmes et des hommes, représentatifs de leur domaine institutionnel, économique, culturel, sportif et ayant des choses à raconter car détenteurs d’un parcours de vie hors norme.
L’auteur de ces tranches de vie successives et passionnantes n’est autre que…Jean-Paul JULIA. On le connaissait brillant dans le management et la gestion de l’établissement régional dont il assure la direction depuis sa prise de fonction en 2022 et dont le PNB (Produit Net Bancaire) a progressé de 6,1 % en l’espace d’un an ; le voici qui nous surprend un peu plus en cent quarante pages rédigées avec une plume finement ciselée dans ses descriptifs précis des acteurs de la vie locale.
Que l’on soit à la tête d’une société volaillère ou pépiniériste, qu’il s’agisse de porteurs de projets ou de figures représentatives de la culture bourguignonne, tous obtiennent le même traitement de texte dans le travail rédactionnel de celui qui a œuvré plusieurs années au sein de la BRED Banque Populaire en qualité de responsable de la vie associative et des entreprises.
Une belle leçon d’espérance et de vivacité intellectuelle…
Mention spéciale pour les deux parcours de vie que sont ceux de Dominique PITOISET, directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon ou de l’hyper combative et charismatique championne paralympique de judo, Sandrine MARTINET.
In fine, au fil des pages de cet ouvrage, on y découvre des personnages humbles, charmants, qui par le fruit de leur travail (voire de leur courage), leur engagement et leur pugnacité révèlent cette incroyable énergie de celles et ceux qui façonnent notre territoire de leurs belles empreintes. Une belle leçon d’optimisme, antidote à prescrire en cette période de marasme.
Une manière écrite et mémorielle de mettre en avant les réussites de toutes sortes au profit de l’attractivité d’un territoire où un établissement bancaire contribue à leur concrétisation par son soutien.
Bref, ce livre est utile, à bien des égards, pour enfin éradiquer de nos pensées la mauvaise image du banquier qui ne prête jamais, en somme ?
En savoir plus :
« Neuf Talents » ouvrage de Jean-Paul JULIA
Publié aux éditions « Débats Publics »
Avec le soutien de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain
140 pages
Prix de vente : 18 euros.
Thierry BRET
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Réforme des retraites : la gauche de l’Yonne part au combat en s’appuyant sur l’union sacrée de la NUPES
février 03, 2023Réunis à Auxerre, les représentants icaunais de la NUPES ont lancé la bataille contre la réforme des retraites. Quelques jours avant que ne débute à l’Assemblée nationale, l’examen de la réforme, les représentants de la NUPES 89 – cette union de la gauche constituée lors des dernières élections législatives - ont fourbi leurs armes au cours d’une réunion publique rassemblant une cinquantaine de personnes…
AUXERRE: Deux invités vedettes, le député LFI du Val-d’Oise Arnaud LE GALL et le sénateur PCF du Val-de-Marne Pascal SAVOLDELLI avaient effectué le déplacement depuis l’Ile-de-France voisine en terre de l’Yonne pour y exposer leurs points de vue.
Ils intervenaient sur la scène de la FFB 89 aux côtés de deux élus Auxerrois : les conseillers communautaires et municipaux d’opposition de l’Auxerrois et d’Auxerre Mani CAMBEFORT, premier fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne et Florence LOURY, représentante les couleurs vertes d’EELV (Europe Ecologie Les Verts). Signalons également l'intervention pour La France Insoumise (LFI) d'Adrien PROVENCE.
Une union sacrée de la gauche réunie sous le même toit et les mêmes projecteurs, dans le cadre de la NUPES, pour expliquer en profondeur les enjeux de la réforme des retraites et surtout les raisons de s’y opposer.
Première intervenante à prendre la parole, Florence LOURY, candidate défaite par le Rassemblement National lors des dernières législatives sur la première circonscription de l’Yonne. L’oratrice a rappelé les préjudices de cette réforme envers les femmes, à la carrière souvent hachée, et aux métiers aux horaires extrêmes.
Les deux parlementaires, rompus à l’exercice des réunions publiques, détaillaient avec la précision d’un horloger suisse les différents aspects de la loi, les points d’achoppement. A commencer par le report de l’âge légal à 64 ans, refusé par une majorité de Français, comme devait le réaffirmer Pascal SAVOLDELLI, s’appuyant sur les enquêtes d’opinion concordantes.
Le député a plaidé pour une réforme plus juste qui passerait par une carrière complète de 18 à 60 ans, comme un retour aux sources de l’emblématique réforme de François MITTERRAND.
Le mot de la fin est revenu à Arnaud LE GALL. Conscient de l’importance des prochains jours, le parlementaire LFI se prépare à tout mettre en œuvre pour bloquer le projet de loi. « On ne lâchera rien », promettait-il en guise de conclusion de son présent exposé.
En savoir plus :
L’intervention du socialiste Mani CAMBEFORT est à retrouver dans nos colonnes sous la forme d’une tribune à paraître…
Thierry BRET
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Un Carrefour des Carrières faisant la part belle aux filières originales : les routes de l’emploi au féminin sont nombreuses
janvier 25, 2023Lever les freins et les stéréotypes en montrant par l’exemple à des jeunes en mal d’orientation ou des personnes en reconversion que d’autres métiers s’ouvrent aux femmes et ne sont plus l’apanage de la gent masculine. L’objectif du Carrefour des Carrières au Féminin organisé par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) est resté le même depuis 25 ans. Pour en témoigner, une soixantaine d’intervenantes étaient réunies samedi à Appoigny, venues d’horizons divers, présenter leur métier et la passion de l’exercer qui les anime…
APPOIGNY : Coordinatrice à l’association FETE et organisatrice à ce titre, de la manifestation, Claire DUCHET a vu évoluer les choses positivement au fil des années : « pour preuve, le fait d’avoir de moins en moins de mal à trouver des intervenantes au Carrefour, je pense notamment aux métiers de l’informatique ou du numérique, un secteur qui se féminise beaucoup… ».
Mais, reconnaît-elle, le chemin est encore long pour voir la mixité professionnelle reconnue partout : « nous avons encore à travailler pour déconstruire les stéréotypes autour de certains métiers. Trop d’idées reçues, que ce soit sur la force physique nécessaire, la pénibilité du travail et l’objectif principal du Carrefour reste bien de démontrer qu’elles y ont toute leur place. Des freins le plus souvent liés à la méconnaissance même du métier… »
Conductrice d’autocar depuis une douzaine d’années, sourire aux lèvres et passion en bandoulière, Alexandra est venue « vendre » aux plus jeunes ce métier dont elle avait toujours rêvé : « je me suis battue pour l’avoir, c’est important, car ce n’est pas un métier que l’on exerce par dépit, Physiquement et mentalement, il faut être forte… ».
Pas de pénibilité particulière mais le métier exige une rigueur indispensable, tant sur le plan professionnel que personnel : « le moindre écart peut être fatal et il faut se donner les moyens d’être performante pour apporter le meilleur de soi-même ».
Si certaines personnes se montrent encore étonnées de voir une femme au volant d’un bus, c’est par l’humour qu’Alexandra répond aux « blagounettes » de certains machistes invétérés : « oui c’est vrai, il est encore des hommes qui montrent leur étonnement, mais pas inquiets pour autant, preuve que les mentalités changent »…
La Gendarmerie nationale toujours au top de la fréquentation…
Médaille d’or de la fréquentation samedi matin, pour le stand de la gendarmerie qui ne désemplit pas. Tout comme celui des différents corps d’armée présents. « L’engouement pour les métiers de l’uniforme se renforce chaque année un peu plus », explique Clémence DIDIER, habituée du forum et engagée dans l’armée de terre depuis dix ans. Un secteur où les femmes représentent désormais 12 % des effectifs et où l’on prône de plus en plus la mixité. Chaque année, 16 000 postes sont à pourvoir, des métiers ouverts à tous, sans discrimination aucune : « pas de chasse gardée pour le monde masculin ! De toute façon, les métiers proposés le sont en fonction des tests réalisés et seul le résultat compte… ».
Avec même parfois quelques atouts supplémentaires pour les femmes se lançant dans l’aventure, reconnaît-elle dans un sourire : « les filles sont souvent meilleures que les hommes en tests psychotechniques, quant aux tests sportifs, le besoin de se prouver qu’elles peuvent y arriver et le montrer aux autres les fait se dépasser, plus que les hommes… »
La méconnaissance des métiers agricoles au féminin repose sur la société…
Animatrice à l’ANEFA, première agence de promotion des métiers et de l’emploi en production agricole, France LAHUTTE espère bien voir sa dernière interlocutrice concrétiser sa quête d’informations par un stage découverte en immersion dans le monde agricole : « une dame actuellement en recherche d’emploi, désireuse de travailler à la campagne, un bon profil… ».
Difficile là aussi de recruter tant la pénurie de main d’œuvre est bien réelle, alors même que les salaires ont augmenté et la pénibilité des tâches de moins en moins prégnante. Le 21 février prochain, le camion « l’Aventure du vivant » fera escale à l’EPL des Terres de l’Yonne, à La Brosse, pour aller au plus près des jeunes et du grand public, faire découvrir la diversité des métiers et formations de l’agriculture, de l’environnement ou de l’agroéquipement. L’occasion là encore, de mettre à mal préjugés et poids des traditions.
Même constat pour Céline CIACHERA de la MFR de Gron, qui depuis le début de la matinée enchaîne les rencontres avec des femmes en reconversion ou des jeunes en quête d’un avenir : « bien souvent, la méconnaissance des métiers paysagistes notamment, repose sur des barrières instaurées par la société. Elles tomberont un jour, mais cela mettra du temps même si le ratio entre les filles et les garçons tend à augmenter en fonction du niveau d’études. Chez nos BTS globalement, ils se partagent les effectifs, là où en classes de 3e, on ne compte que quatre filles en tout et pour tout, voire une seule en classe de 4e… ». Un déficit de notoriété pour certains métiers au féminin, que l’établissement souhaite mettre à mal en organisant à compter du 04 février prochain plusieurs journées « Portes Ouvertes ».
Les métiers de la pénitentiaire offrent de réelles possibilités de carrière…
Bien loin le temps où sur un chantier ou chez un client, Delphine GREMY s’entendait dire « il arrive quand votre mari… ? ». L’ancienne présidente de la Fédération du Bâtiment de l’Yonne en rit aujourd’hui, mais il y a 25 ans, les choses n’étaient pas si simples, le secteur de la construction et la rénovation, étant alors traditionnellement dévolu aux hommes. Les opportunités de carrière dans le bâtiment sont désormais bien réelles pour les femmes selon la chef d’entreprise sénonaise et le regard porté par les collègues masculins différent : « le regard a changé car la génération a changé. Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus les mêmes barrières que nos aînés et ont pris conscience que les métiers sont unisexes. Moi, j’aurais écouté mon père, j’aurais fait école de commerce ! ». Avec là encore, la connotation positive d’une touche féminine, véritable atout de la profession : « pour caricaturer les choses, Monsieur a le carnet de chèque, mais c’est souvent Madame qui souhaite agrandir, rénover ou embellir sa maison, cherchant une interlocutrice qui la comprenne et allie la technique à l’esthétique et à la vie pratique. Un regard global que n’ont pas forcément les hommes… ».
Et pour conclure, comme au Monopoly, petit passage par la case prison ! Elles sont venues à trois pour présenter les différents métiers qu’offre l’administration pénitentiaire, mais vers lesquels, on ne se dirige pas d’instinct quand on est une femme, reconnaît Marie-Anne ANDRÉ, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, en charge de la promotion des métiers de la filière : « le fait que nous soyons en milieu fermé, fait que le grand public ne connaît pas forcément la diversité et la réalité des métiers proposés. Le métier de surveillant n’attire pas en tant que tel, vous ne trouverez aucun gamin à la sortie de l’école rêvant de l’exercer… ».
Un secteur qui s’est considérablement féminisé au fil des années, puisque l’on compte aujourd’hui dans ses rangs 30 % de femmes. A l’image d’Audrey, surveillante à la maison d’arrêt d’Auxerre, au parcours pour le moins atypique : « je suis rentrée dans le pénitentiaire en 2006, à la sortie de cinq ans d’armée, après un bac littéraire et un BTS tourisme et même si cela peut paraître bizarre de dire ça, j’ai appris à aimer mon métier et la diversité de ce que je fais...».
Un métier, explique sa collègue, qui ne consiste pas seulement à regarder dans un œilleton et ouvrir des portes : « cela repose avant tout sur des relations humaines, même si elles restent encadrées par des normes de sécurité strictes. La première arme d’un surveillant, c’est avant tout sa parole… ».
Environ 800 nouveaux surveillants sont formés chaque année, mais là encore de nombreux postes à pourvoir, faute de candidats. Et surtout, ne les appelez plus jamais « gardiennes » ! : « Ce sont les vaches qui sont gardées, nous, on surveille des êtres humains… ».
Dominique BERNERD
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