Erigé sur une ancienne zone industrielle, le concept novateur du leader du négoce et de la distribution d’équipements et matériaux destinés à la construction et au bâtiment aura pour objectif de réhabiliter un secteur géographique essentiel de la capitale de l’Yonne, sa rive droite. Comprenant un show-room de 3 000 mètres carrés, une salle de réception, un espace de restauration, des surfaces commerciales, et même un parking couvert de mille mètres carrés, le projet atypique de Frédéric GOURMAND, responsable de la société familiale éponyme, et de son beau-frère, Romain TERNAND, sera aussi créatrice d’une dizaine d’emplois supplémentaires sur la place…Un chantier qui devrait voir son terme au cours de l’exercice 2018/2019…
AUXERRE : Le renouveau, tant espéré, du quartier Rive droite d’Auxerre se préfigure à l’horizon 2018 ! Grâce à l’élaboration d’un concept entrepreneurial unique, de très belle envergure, ouvert à l’esprit d’initiative et à la dynamique du territoire qui devrait révolutionner durablement cette zone fréquentée de la ville.
En acquérant les trente-cinq mille mètres carrés de surface où étaient implantées autrefois les vétustes constructions de la société FULMEN, en partie démolies aujourd’hui, et avec le concours de l’agence économique, YONNE Développement, Frédéric GOURMAND, quatrième représentant d’une génération d’entrepreneurs aguerris, aux manettes de l’enseigne BigMat GOURMAND, et son beau-frère, Romain TERNAND, à la tête de la PME du même nom, ont décidé de contribuer à leur manière à ce retour en grâce de l’attrait économique dans ce quartier, parfois oublié des schémas de développement actuels alors que le potentiel existe bel et bien.
« Ce secteur d’Auxerre devrait connaître une très nette évolution dans son approche commerciale avec cette configuration attrayante : cela représente un très sérieux challenge à relever à nos yeux, précise Frédéric GOURMAND, confiant au vu de l’important défi qu’il a choisi de relever en compagnie de son proche parent. Depuis longtemps, nous réfléchissions sur l’émergence d’un concept commercial unique en France en y adossant de la modernité, de l’innovation et davantage de prestations et de services incluant les technologies… ».
Un projet mûrement réfléchi aux multiples possibilités…
Dans sa phase de concrétisation, le concept s’articulera autour d’une vitrine commerciale imposante, de trois mille mètres carrés, disposée en différents univers distincts selon les pôles d’intérêt de la clientèle, professionnelle ou particulière. Un drive s’adjoindra à ce dispositif marketing très bien étudié. Quant au statut du parking couvert, il se justifiera amplement pour faciliter le transbordement des marchandises du magasin aux véhicules à l’abri des intempéries, dépareillant les zones d’utilisation des usagers ce qui permettra d’éradiquer la dangerosité existante sur ces endroits tampons où peuvent circuler de petits engins de manutention.
« Nous voulons rendre plus accessibles ces structures de négoce à un public féminin, ou aux personnes exerçant des activités de bricolage par pur plaisir, en cassant les codes un peu « machistes » que l’on trouve parfois dans cet univers professionnel… ».
Un souci de polissage en matière de communication qui expliquera aussi la présence d’un espace de petite restauration, générée avec l’aide complice d’un spécialiste de la sandwicherie et de la collation à emporter, et l’apport d’amplitudes horaires plus souples, y compris entre 12 et 14 heures afin de profiter du flux de fréquentation orchestré par les entreprises environnantes au futur complexe, voire une main tendue aux apprentis du CFA Bâtiment, localisé non loin de là.
Le futur complexe, et c’était une demande des deux porteurs de projets faite à leur architecte, M. GOULARD, accueillera également un espace réception proposé à la location. Entreprises mais aussi structures associatives pourront y tenir des colloques, des séminaires et des assemblées générales à satiété selon leurs besoins.
Alors que les travaux reprennent leurs droits après plusieurs semaines d’interruption imputables à la dépollution du site (désamiantage), la livraison de ce concept à forte valeur ajoutée économique est prévue courant 2018.
In fine, l’ensemble structurel, après réhabilitation des lieux tout en conservant l’ossature architecturale initiale, s’intégrera avec la présence d’autres enseignes : KILOUTOU, l’une des plus belles vitrines de France, VITALO, le concept de remise en forme à base d’exercices de pédalages sur des cycles positionnés dans l’eau (sa responsable Mme CASADO croule sous les réservations tant le succès est omniprésent) ou le centre d’affaires qui jouxte le complexe où exercent à l’heure actuelle le spécialiste des services à la personne, DOMIFAMILLE et d’autres entreprises.
BigMat GOURMAND, une entreprise de poids avec une centaine de collaborateurs…
Avec ce complexe innovant, l’entreprise Icaunaise, basée à Auxerre mais aussi à Saint-Florentin, devrait créer une dizaine de postes supplémentaires. Et y transférer le siège social directionnel, celui de son GIE (groupement d’intérêt économique) qui accueille en son sein les cellules stratégiques de l’entreprise : la gestion, la comptabilité, la vente, la qualité, la direction…Pour autant, elle ne se séparera pas du site existant.
Gros faiseur dans les domaines du second œuvre et de la construction, BigMat GOURMAND réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 30 millions d’euros, dont 70 % sont imputables à la vente d’une kyrielle de produits à destination des professionnels. Le reliquat concerne les particuliers, prioritairement des bricoleurs avisés, soucieux de bénéficier de conseils qualitatifs et d’exercer leur passion avec l’aide de matériaux fiables et performants.
Jouissant d’une solide expérience autour de la couverture, la zinguerie et l’étanchéité, BigMat GOURMAND travaille avec les leaders de l’isolation et de la conception de plaques de plâtre tels que Saint-Gobain, Isover ou Weber. Entretenant au passage de saines relations partenariales avec les industriels.
Des atouts majeurs qui font de cette structure centenaire, adhérente de ce groupe d’indépendants depuis 1982, un acteur incontournable des milieux du bâtiment et de la construction. Aujourd’hui, le groupement rassemble plus de 110 adhérents pour 330 points de vente en Europe, répartis dans sept pays dont la Belgique, la République tchèque et récemment la Slovaquie.
Ancien membre du directoire national, Frédéric GOURMAND a su profiter de ces multiples expériences pour insuffler une dynamique positive au développement de son entreprise, fédérant l’ensemble de ses collaborateurs derrière ce nouveau projet.
Malgré la conjoncture complexe observée sur le marché de la construction au début des années 2010, BigMat GOURMAND enregistre une recrudescence de ses activités. Ce qui lui aura permis d’initier ce GIE, conçu autour d’un noyau dur, et composé d’une quinzaine de membres, dans le but de se doter d’une plateforme de stockage importante et d’un centre de contrôle et de gestion à la performance inégalable.
Enregistrant une vraie poussée sur la demande de la garde d’enfants depuis la rentrée, la société de services à la personne de Xavier RIFFIOD, créée en 2002, ne cesse de progresser en termes de volumes d’affaires et de résultats sur l’Auxerrois. Une photographie positive qui impacte aussi sur l’emploi. Plusieurs créations de postes confirment la montée en charge de cette structure où s’affairent déjà près de quarante collaborateurs…et qui rayonne de manière de plus en plus concentrique autour d’Auxerre…
AUXERRE : Ancien diplômé d’état d’un métier issu de la filière santé (infirmier), ayant eu un passage insolite mais non dénué d’intérêt dans les milieux industriels chez AIR LIQUIDE, le chef d’entreprise auxerrois souhaitait depuis très longtemps construire un concept professionnel qui lui soit propre, lui permettant de s’exprimer dans l’aide à domicile.
Soutenu par son épouse, Valérie, Xavier RIFFIOD choisit un cadre fonctionnel, où la liberté serait sienne au niveau de la politique de communication et l’indépendance de la mise en forme stratégique des prestations plutôt que de rejoindre une franchise.
Après l’obtention des agréments officiels, ceux émanant de la DIRECCTE et du Conseil départemental de l’Yonne, le chef d’entreprise pose les premiers jalons de sa future société. C’est à la pépinière d’entreprises d’Auxerre, le site d’accueil géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, qu’il effectuera ses gammes. En se cantonnant à des offres de service traditionnelles en faveur de l’autonomie, arcbouté autour du repassage et du nettoyage, voire de l’entretien et du petit bricolage…
Une concentration de l’activité sur l’Auxerrois et la Puisaye avec de réelles ouvertures vers le Chablisien et le Jovinien…
Mais, Xavier RIFFIOD et son équipe, près d’une quarantaine de collaborateurs à ce jour, balaient très vite et de manière éclectique, avec beaucoup de sérieux, la palette des multiples prestations venant agrémenter ce public de personnes âgées et à mobilité réduite, vivant à domicile.
De nouveaux services se sont ajoutés au fil de l’eau ; de quoi assurer la substance vitale de postes supplémentaires qui se traduisent par l’apport de deux nouvelles assistantes de vie. Les autres schémas exercés par la structure (assistance ménagère et garde d’enfants) profitent de cet effet gigogne. Mais, c’est l’aide à la personne en perte d’autonomie qui croît le plus, et de manière exponentielle avec 70 % de demandes d’intervention. Un marché où agit avec efficience la PME d’Auxerre.
Depuis peu, DOMIFAMILLE se concentre, en plus d’une large zone de couverture englobant la Puisaye, l’Auxerrois et le Chablisien, sur le secteur de Joigny. Celui-ci enregistrant de réelles opportunités de développement, même si le secteur est exacerbé par la concurrence. On dénombre 59 entreprises privées sur le développement des services à la personne, auxquelles il est souhaitable d’y ajouter les associations : soit plus de 80 entités au total qui s’activent au quotidien sur le même créneau porteur.
Plus de 10 % de hausse du chiffre d’affaires certains mois !
Dépassant les trois mille heures d’intervention mensuelles réalisées depuis le début de l’année, DOMIFAMILLE se conforme à un seul credo : celui de la qualité de vie de ses clients. Le chiffre d’affaires équivaut à 700 000 euros pour l’exercice en cours : il continue de progresser de manière constante, atteignant parfois plus 10 % de hausse mensuelle.
Quant aux priorités à résoudre à court terme, elles se rapportent à un projet de certification qui accréditerait encore plus l’impact de la société au sein de son environnement. Mais, aussi la refonte de l’outil multimédia et la présence sur les réseaux sociaux. Ces objectifs s’inscrivent parmi les grands axes de réflexion du moment de cette entreprise en orbite sur sa filière de prédilection.
Officialisé le 26 octobre chez nos confrères de la web TV, « COMCOM TV » à Maillot, ce nouvel opuscule médiatique proposé par l’agence de communication B3C, et son responsable Christophe DEBURGHRAVE (OUSORTON), se positionne en qualité de moyen de communication de proximité ayant pour cible prioritaire la partie nordique du territoire de l’Yonne. Pourtant, le porteur de projets à la tête de cette nouvelle aventure média n’hésite pas à flirter vers les zones limitrophes comme le Loiret (Courtenay). Ce mensuel au format A4 devrait très vite trouver son rythme de croisière, en s’articulant autour de 32 pages de contenus publicitaires et d’articles à vocation pratiques…
SENS : Mais qu’est-ce qui pousse encore Christophe DEBURGHRAVE à remettre sans cesse son ouvrage sur la table ? La passion et le désir de rapprocher les habitants de l’Yonne avec des supports de communication de proximité ayant toute légitimité !
Orpheline à la suite de la disparition corps et âme de l’ancienne publication du « Criquet édition nord » depuis plusieurs années, la contrée Sénonaise se devait de revoir surgir tôt ou tard un nouveau concept de presse gratuite, lui permettant à la fois d’optimiser les besoins de sa force artisanale et commerçante, mais aussi de bénéficier d’un regard éclairant sur les actualités associatives et pragmatiques de son secteur géographique.
C’est le pari relevé désormais par l’agence de communication B3C et son dirigeant, Christophe DEBURGHRAVE, avec l’avènement de ce gratuit orienté vers les arts de vivre, le commerce et l’artisanat.
Un premier numéro de 16 pages pour débuter…
« La force de ce média s’appuie essentiellement sur le principe de répétition, explique l’ordonnateur du concept, sa diffusion s’effectuera sur l’axe Charny, Joigny, Migennes, Saint-Florentin jusqu’à l’extrême nord du département ainsi que la ville frontalière de Courtenay (Loiret). Quant aux canaux de distribution, ils resteront dans un schéma classique utilisé habituellement par les acteurs de la presse gratuite de proximité, à savoir des dépôts de magazine chez les artisans et les commerces, ainsi que dans les endroits à forte fréquentation… ».
Consultable en parallèle sur la toile, « Yonne Côté Nord » a été édité à l’occasion de son premier numéro en seize pages dans l’esprit qualitatif d’un magazine. Quelques jours après son lancement, les réactions des lecteurs du cru se situent dans la positivité à son égard.
Le projet pourrait à brève échéance évoluer vers la création d’emplois. Il n’est pas exclu dans la démarche stratégique voulue par Christophe DEBURGHRAVE de s’adosser les besoins d’un maquettiste, voire de spécialistes experts dans les domaines du juridique ou de l’environnement pour rédiger l’axe rédactionnel pratico-pratique que souhaite décliner le chef d’entreprise Icaunais.
Respecter l’équilibre structurel d’un média de proximité…
« Le morphotype de ce média doit respecter les codes usités par la presse gratuite de proximité, ajoute le créateur du concept, avec une symétrie et un équilibre à concevoir entre les articles, un quart du contenu, et les modules publicitaires, les trois quarts du contenu. ».
Poursuivant aussi l’expérience, plutôt fructueuse du format A5 « OUSORTON », magazine publié sur l’ensemble du département et positionné sur les actualités de loisirs, Christophe DEBURGHRAVE mènera de front le développement qu’il souhaite pérenne de ces deux titres qui possèdent leur place dans l’univers médiatique du nord de la Bourgogne. Un sacré challenge, en vérité…
Quelques semaines après sa mise en route au 01er juillet, l’industriel de Sens bénéficie avec le doublement de son laboratoire d’essais d’une aire de travail idoine pour tester les performances et la fiabilité de ses nouveaux ballons d’eau chaude sanitaire. Des opérations qui peuvent se concevoir désormais de manière simultanée avec l’octroi de températures stabilisées. Un vrai confort pour le bureau d’étude et les techniciens de la PME qui développent une gamme de produits innovants…
SENS : Une enveloppe d’1,2 million d’euros a été consentie cette année par la direction de l’entreprise pour assurer l’extension de ce laboratoire d’essais indispensable à sa bonne fonctionnalité. Leader national sur le segment du ballon d’eau chaude sanitaire en France, CHAROT, structure industrielle emblématique de l’Yonne qui vient de célébrer avec faste et convivialité son 85ème anniversaire d’existence, prouve aux observateurs économiques que la « vielle dame » peut poursuivre sa cure de jouvence salvatrice mâtinée de modernisme et de projets toujours aussi ambitieux sans soucis notoires.
Côté emploi, quatre nouveaux collaborateurs viennent de rejoindre le team solidaire de cette entreprise qui se créé d’excellentes perspectives de développement à l’aune de 2018 au niveau de son volume d’’affaires. Un technicien supplémentaire est venu se greffer au bureau d’étude. Celui qui conçoit et assure la faisabilité des diverses gammes de ballon. Trois opérateurs experts en soudure ont complété cette recrudescence d’effectif en cette période automnale. Mais, avec un sursaut potentiel et attendu inhérent à la filière cuves en 2018, il se pourrait que le curseur des embauches progresse encore avec l’arrivée de 5 à 6 nouvelles personnes. In fine, le solde déjà important des cent cinquante salariés serait alors dépassé. Rappelons que CHAROT a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de plus de 25 millions d’euros, soit une hausse de 5 % par rapport à l’exercice antérieur. Consolidant au passage ses excellents résultats obtenus en 2016.
L’amélioration constante de l’outil de production…
D’ailleurs, Pascal CHAROT, le toujours sémillant responsable de l’entité familiale, table sur des perspectives très encourageantes pour les prochains mois à venir. La barre stratégique à atteindre concerne les 30 millions d’euros de chiffre d’affaires en optimisant l’activité. D’où cet investissement consacré au doublement de la capacité de traitement du laboratoire d’essais, qui occupe l’une des zones de production principales du site sénonais. Une envolée providentielle, tout à fait réalisable, qui se traduirait par une augmentation du nombre de collaborateurs en incorporant une vingtaine d’opérateurs de plus…
La récente acquisition d’une grenailleuse (300 000 euros de budget) sert précisément à répondre à l’ensemble de ces besoins. Installée en début de chaîne, la machine améliore considérablement les flux de traitement des ballons d’eau chaude sanitaire. Son action repose sur une optimisation du travail des fonds et de la partie tôlerie de ces produits.
Le dernier né de la gamme des ballons gaz à condensation…
Le lancement d’une nouvelle gamme de ballon gaz à condensation devrait permettre à CHAROT de trouver sa place sur ce marché extrêmement convoité par la concurrence, en phase avec les politiques de transition énergétique du moment. Le dernier né de la gamme s’adresse d’une part aux collectivités mais aussi au marché tertiaire. Sa sortie a eu pour effet de renforcer la présence de CHAROT dans bon nombre de domaines.
Avec son avènement, l’industriel de l’Yonne gonfle de manière tangible un catalogue de produits, déjà conséquent, lui assurant un leadership naturel sur les possibilités offertes par ces systèmes fonctionnant avec le gaz, l’électricité ou le solaire. Bref : de quoi légitimer un avenir radieux et tranquille pour un groupe à forte potentialité…
Dépistage des cancers, prévention et vaccination contre la grippe, aide au sevrage tabagique ou explication de texte autour des concepts « PRADO » qui interviennent après une hospitalisation… : l’organisme a pu concevoir un exercice de synthèse très appréciable en terme de contenu lors d’une conférence de presse afin de démontrer son extrême mobilisation sur tous les dossiers sanitaires du moment. Sachant que ces services à la santé concernent en priorité les personnes malades et qu’ils leur permettent d’être mieux accompagnées au quotidien…
AUXERRE : Avant la tenue du Conseil Public du jeudi 23 novembre prochain décliné autour de la désertification médicale, la direction de la CPAM de l’Yonne procédait il y a quelques jours à un exercice dont elle est coutumière : une conférence de presse. Un outil de communication qui fut parfaitement maîtrisé par Etiennette BERROUET, sous-directrice de l’établissement départemental.
Evoquant en préambule les missions de prévention actuelles de la caisse icaunaise, via la campagne de vaccination contre la grippe ou la sensibilisation auprès des familles sur les soins dentaires à réserver aux jeunes enfants, la responsable de la CPAM devait aborder la thématique du jour, consacrée à la prévention tertiaire. C’est-à-dire les offres de services mises à la disposition des personnes déjà malades.
SOPHIA : des scores en matière d’inscription au-delà de la moyenne nationale
En lien étroit avec les thérapeutes, des mesures d’accompagnement se sont développées au cours de ces cinq dernières années. Notamment le programme « SOPHIA », destiné aux personnes atteintes de diabète ou souffrant de crises d’asthme. Aujourd’hui, 14 269 personnes sont éligibles dans l’Yonne. Mais, seulement 4 451 personnes ont adhéré (31 %) à ces services gratuits et sans obligation, via leur compte AMELI. Nonobstant, la statistique est très intéressante car elle se situe au-dessus de la moyenne nationale. La CPAM promeut ces programmes avec les CCAS, voir certaines dispositifs comme les ambassadeurs de quartier à Auxerre et à Sens. Ou encore avec le soutien des Maisons de service au public (MSAP) dont une quinzaine sont fonctionnelles dans l’Yonne sous la supervision de la préfecture dans les territoires ruraux.
Quant aux aides dispensées après une période d’hospitalisation ou de maternité depuis 2012, elles se poursuivent sous le concept « PRADO ». L’accompagnement après la sortie de l’hôpital se conçoit avec le précieux concours des professionnels de santé mais aussi le personnel de l’assurance maladie. En terme clair, comme devait le spécifier Etiennette BERROUET, « c’est un véritable accompagnement concentrique et à la stratégie globale que nous mettons en place pour les patients… ».
Le suivi partenarial des établissements sanitaires de l’Yonne…
Le programme « PRADO » connaît un réel essor aux quatre coins du territoire. Comme devait le confirmer la sous-directrice de la CPAM : l’initiative s’avère aujourd’hui judicieuse avec l’investissement officiel de nombreux partenaires telles que les maternités d’Auxerre et de Sens, mais aussi la clinique Paul PICQUET dans le cadre de l’accompagnement après intervention chirurgicale. Les responsables de l’hôpital de Joigny ont également apposé leur paraphe au bas du dossier d’engagement. Des négociations ont lieu à l’heure actuelle pour ajouter à cette liste les centres de soins de Tonnerre et d’Avallon.
Dans l’absolu, ce sont 1 730 jeunes mamans qui ont été visitées en 2017 par les équipes techniques de ce concept tandis que 1 563 d’entre elles adhéraient au programme. Précisons que sur le pôle chirurgie, 68 personnes ont également profité de ce suivi très personnalisé.
Cinquante-quatre autres patients, souvent de victimes de pathologies chroniques à l’instar des bronchites ou d’insuffisance cardio-vasculaires ont pu bénéficier de ce service. Un chiffre légèrement en deçà des prévisions, du fait de l’absence de pneumologues sur le département…
Le programme « PRADO » très apprécié par le plus grand nombre…
« Ce programme « PRADO » destiné aux malades chroniques s’effectue sur une durée de huit semaines, précisa Etiennette BERROUET, l’objectif est de réaliser de l’éducation thérapeutique. Ce dispositif dans son mode applicatif est très sérieux : il assure une vraie prise en charge des patients avec constance et régularité… ».
Le bilan d’évaluation obtenu auprès des personnes bénéficiaires démontre un certain nombre de satisfaction des assurés. La prise en charge s’avère très bonne. Grâce à la déclinaison de ce programme « PRADO », sur sa phase maternité, le nombre de sages-femmes connaît une recrudescence sur le territoire. Avec une quinzaine de professionnelles exerçant désormais leur savoir-faire.
Parmi les autres actions de prévention menées par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, celles imputables au Centre d’examens de santé engrangent le succès. Plus de 8 000 bilans de santé annuels y sont ainsi réalisés à destination de personnes, vivant pour une large majorité, en qualité de précaires.
« Nous devons optimiser tous les dispositifs qui existent, ajoute Etiennette BERROUET, c’est un changement de paradigme dans l’approche des soins que nous devons prodiguer. Afin que toutes les populations puissent bénéficier de ces services et de leurs outils comme le dépistage (diabète, cancer…). Le rôle de l’assurance maladie est de créer un réseau, en élargissant l’offre vers les territoires les plus éloignés et en sécurisant la prise en charge de ces soins… ».
Quant à Santé Active, il s’agit d’un concept ouvert à tous les assurés ayant un compte AMELI. Il offre la possibilité d’être encadré par un coach (kinésithérapeute ou professionnels de santé) dans le cadre de la nutrition, de problèmes de lombalgie ou de difficultés cardio-vasculaires. 641 personnes suivent les trois programmes qui s’articulent sur une meilleure connaissance de l’alimentation (51 %), des problèmes de dos (30 %) et les aspects cardio-vasculaires (le reliquat).
Reste que le budget dépensé chaque année dans l’Yonne pour les opérations de santé s’élève à un milliard d’euros. Seules 1 % de ces dépenses devant être consacrées à la prévention…une paille.