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Initiatives : et si l’emploi se jouait dans une mêlée !
avril 13, 2024Ma foi, l’idée est plutôt originale. Pas commune, certes, mais après tout quand on veut trouver un boulot lorsque l’on est issu de la jeune génération, on peut tout essayer, selon la formule rendue populaire par Laurent RUQUIER, pour y arriver !
Et si le sport était donc devenu un pourvoyeur de jobs ? Pas dans le fait qu’il puisse aider à devenir un coach mental, un préparateur physique ou un technicien de telle ou telle discipline, mais plutôt que par son intermédiaire, il devienne un véritable vecteur relationnel et expérimental, facilitant contacts et échanges utiles.
La belle affaire, me direz-vous ? Oui, et c’est ce que vient de tester précisément dans l’Yonne, l’une des antennes locales de France Travail (ex-Pôle Emploi) à Auxerre qui n’est plus à une expérience pratico-pratique près. L’une de ces bizarreries structurelles, loin des académismes ordinaires, proposée par la vénérable institution et qui…marche !
C’est sûr, on pourra toujours se gausser, critiquer et blâmer ouvertement sur ce que représente l’agence de l’emploi dans sa quête à résoudre efficacement les problématiques des délaissés du travail en France sur les réseaux sociaux ; mais il est de bon ton aussi de rétablir les choses vis-à-vis de cet acteur institutionnel, clé de voûte dans la lutte contre le chômage en matière d’initiatives et de nouveautés !
Valoriser les deux années du CEJ, le Contrat engagement jeunes
Celle-ci en est une en la matière. Elle se déroule sur un cadre très éloigné du milieu professionnel : une pelouse. Celle d’un complexe rugbystique qui accueille habituellement les joueurs du club à XV local, le RCA, soit le Rugby Club Auxerrois !
Pour couronner le tout, on y trouve dès le début de la matinée, le jour de cette immersion spectaculaire dans l’enceinte sportive, en survêtements et en baskets, des demandeurs d’emploi.
Bon, on élimine d’entrée de jeu les quadras et autres seniors qui ne sont pas conviés à pareille fête. Trop âgés ou trop rouillés physiquement, allez savoir !
Car, la subtilité de ce rendez-vous matinal et frisquet – ce jour-là un vent glacial balayait le stade Pierre BOUILLOT en tétanisant de froid les sportifs en herbe et les observateurs qui auraient se munir d’une surveste ! – est de ne concerner que les plus jeunes d’entre nous. Celles et ceux, pas de sectarisme entre les sexes, qui bénéficient d’un CEJ, acronyme bien connu de tous évidemment (!), désignant le « Contrat engagement jeunes ».
Conçu il y a deux années, ce CEJ semble déjà donner de bons résultats d’après les spécialistes de la question.
Rappelons qu’il offre au jeune un parcours entièrement personnalisé et ce sur une durée de douze mois. Grâce à un programme intensif d’au moins vingt heures par semaine, le jeune adulte peut ainsi accéder à différents types d’activités qui le rapprocheront à terme d’un emploi durable en sortie de contrat. Ce sont les Missions Locales, qui en sont les porteurs auprès de jeunes gens âgés de 16 à 25 ans…
« L’Emploi entre en jeu » : recrutés et recruteurs mouillent le maillot !
Jusque-là, c’est bien mais rien de vraiment insolite dans l’opération, me direz-vous. Sauf que dans cette manifestation coordonnée entre les services de France Travail et de la MILO (Mission Locale), les recruteurs potentiels sont de la partie !
Tout cela sous couvert de l’anonymat, en se mêlant aux jeunes gens, celles et ceux qui effectuent des exercices de remise en forme sur le terrain, encadrés par les coaches du club de rugby local.
Et là, ce petit jeu – l’opération a été baptisée d’ailleurs « L’Emploi entre en jeu » - mérite tout notre intérêt à bien des égards. Car combiner une animation assumée par ses organisateurs dans un esprit ludique, convivial, voire bon enfant entre recruteurs et recrutés change de cadre habituel !
On se situe donc à des années lumières du sempiternel entretien d’embauche, en face-à-face sinistre dans un bureau sentant bon l’encaustique et ripoliner de frais pour faire bonne impression et surtout intimider le néophyte !
Et pourquoi ne pas étendre l’initiative à d’autres sports ?
Ici, c’est vivant, cela a du punch, c’est incroyablement efficace pour gagner en confiance surtout quand on se sent bourrés de complexes ; le plus souvent d’infériorité.
Que des jeunes demandeurs d’emploi pratiquent le temps d’une matinée quelques exercices rugbystiques face peut-être à leurs futurs patrons, ça ne manque pas de sel. J’en vois certains qui, à la lecture de ce propos, imagine très bien plaquer durement au sol leur responsable de service, tamponner allègrement le directeur des ressources humaines, s’agripper en mêlée (attention, tous les coups ne sont pas permis !) à leur patron, mettre un doigt dans l’œil de son collègue irascible ou terminer joyeusement la troisième mi-temps avec les camarades féminines du service administratif d’à côté !
Plus sérieusement, mêmes des réseaux officiels de l’entrepreneuriat, à l’instar de celui porté par la préfecture et de la CCI (« Les Entreprises s’engagent »), soutiennent une telle initiative qui ne manque pas de piment, en vérité.
Au-delà de la rencontre, c’est le secteur de l’industrie qui vire en grand gagnant à la fin de la matinée avec quelques recrutements assurés au terme de cette initiative à redéployer très vite. Peut-être à base d’autres catégories sportives ?
Cela prouve en cette année olympique que sport et entreprise font bon ménage à plus d’un titre. Même si le rugby dans sa configuration à quinze ne figure pas dans les épreuves disputées tous les quatre ans sous le prisme des célèbres anneaux…
Thierry BRET
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C’est éthique, c’est bienveillant, c’est solidaire entre dirigeants d’entreprise à Sens : c’est CARBAO !
avril 11, 2024Incontestablement, il a le vent en poupe, le club d’affaires sénonais CARBAO ! Pour s’en apercevoir, il aura fallu s’immerger, lors de la dernière rencontre business aux vertus conviviales accueillie dans la concession automobile « Etoile 89 » du groupe CHOPARD, pour mieux en cerner les avantages proposés à ses adhérents. Certes, les cartes de visite circulaient entre les membres et les prospects. Mais, il se dégageait de cette soirée entrepreneuriale un petit quelque chose en plus comme un supplément d’âme…
SENS : On se salue, on se tutoie, on se reconnaît, on se découvre, on se parle, on s’écoute ! C’est la base même de toute structure associative qui se respecte, celle-là plus qu’ailleurs, puisque telle est sa vocation première : nouer des liens entre chefs d’entreprise afin d’y développer du réseau, au préalable, et du business, si affinités et convergence d’intérêts !
A l’instar de tous ces clubs d’affaires qui font florès depuis plusieurs années dans le paysage icaunais, CARBAO poursuit son développement sur l’un des territoires de prédilection qui est le sien dans l’Yonne : le Sénonais. Le poumon économique de la Bourgogne septentrionale, diront certains. Gageons qu’ils n’ont pas tout à fait tort, au moins sur la strate industrielle puisque les deux bassins d’emploi que sont le Sénonais et le Jovinien, possèdent le plus gros des troupes des salariés travaillant pour ce secteur d’activité dans notre département.
Représentaient-ils tous une enseigne ou une référence de l’industrie nord-icaunaise les invités de cette Rencontre spéciale business ? Pas nécessairement, loin s’en faut. Qu’importe, cela démontre aussi l’éclectisme absolu qui règne au sein de ce réseau qui compte aujourd’hui 130 clubs similaires à celui de Sens répartis aux quatre coins de l’Hexagone.
Posons les jalons autour de ce concept qui peut être encore de l’hébreu, voire de l’araméen, pour certains de nos lecteurs aux antipodes des clubs d’affaires ! Celui-ci qui représente environ 1 400 dirigeants d’entreprise se définit comme un club de recommandation par le bouche à oreille avec pour background le business, l’échange et l’éthique. Important, cela l’éthique par les temps qui courent ! C’est avec ces trois critères que la structure associative qui ne cesse de s’étendre à travers la France marque ses différences avec d’autres clubs dont les noms sont plus connus.
Et précisément, dans ce code déontologique de l’éthique, on y retrouve des valeurs fortes telles que la confiance, la solidarité, le partage, la bienveillance, le professionnalisme…
Il revenait au président du club local, David de FREITAS de présenter ces valeurs aux soixante-dix personnes accueillies dans la concession de Paulo PIMENTEL, promoteur des produits automobiles à l’estampille de MERCEDES. Un club dont les membres sont fédérés depuis 2019 (16 adhérents) au détour de plusieurs réunions par mois, le jeudi à partir de 11 heures et d’actions communes. Un tour de table façon job dating permit ensuite à chacun de se découvrir par la parole dans un laps de temps précis. Cette troisième rencontre business a été couronnée de succès selon ses organisateurs qui poursuivirent les échanges le verre à la main en seconde partie de soirée…
Thierry BRET
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« Les Grandes Oreilles » n’ont d’yeux que pour Guy ROUX, analyste de « Coup de Tête » au Ciné-club de Saint-Bris !
avril 11, 2024Rien que le nom de la structure associative vaut son pesant de cacahuètes ! « Les Grandes Oreilles » ! Insolite et original pour désigner un ciné-club. Celui de la jolie commune de Saint-Bris-le-Vineux, à la sonorité douce à nos tympans, ne serait-ce que pour les nectars fruités qui y sont élevés et à déguster avec modération ! Ce n’est d’ailleurs pas pour parler de « Cristalline » que s’est déplacé Guy ROUX il y a peu dans la bourgade. Mais, bel et bien de cinéma et de…football, par ricochet, avec la projection de « Coup de Tête », dont le rôle principal était incarné par le trublion hexagonal du septième art, Patrick DEWAERE…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Coup de cœur pour un « Coup de tête », sorti en 1979, le fameux long métrage signé de l’œil avisé et aguerri de Jean-Jacques ANNAUD qui a toujours eu un faible pour réaliser ses tournages en terre de l’Yonne. Qui ne se souvient pas, d’ailleurs, du mémorable film consacré à Notre-Dame, dont certaines scènes furent réalisées dans l’un des plus beaux édifices de l’art gothique flamboyant, à Sens !
En 1978, le créateur de « L’Ours », « Deux Frères « ou « L’Amant » posa ses caméra à…Auxerre ! Une satire féroce sur l’univers footballistique et la progression à peine croyable d’un lilliputien du ballon rond, le club de « Trincamp » alias l’AJ Auxerre, qui se retrouve propulsé vers les sommets de la Coupe de France grâce à son joueur vedette, caractériel et imprévisible, nommé et cela ne s’invente pas François PERRIN !
Un nom d’emprunt de la culture cinématographique à la française largement usité par un certain Francis WEBER, scénariste du film (« Le Dîner de Con », « La Chèvre », etc.). Le personnage est interprété de main de maître par le très sombre, Patrick DEWAERE, difficile à cerner du fait de ses états d’âme récurrents en dents de scie et de ses problématiques inhérentes aux stupéfiants.
Les bons mots et les souvenirs de Guy ROUX
Pour évoquer ce souvenir filmographique qui fera date dans les annales du cinéma hexagonal, pour le traitement du sujet sportif et l’envers de son décor mais pas vis-à-vis du nombre des entrées (à peine un peu plus de 900 000 spectateurs in fine, sachant que Patrick DEWAERE ne souhaitait pas en assurer la promotion sur les plateaux de télévision), qui d’autre que l’inénarrable Guy ROUX aurait pu assurer la prestation ?
Invité par le ciné-club local, celui qui se fait appeler « Les Grandes Oreilles », le coach éternel de l’AJ Auxerre raconta avec sa verve et ses bons mots habituels les souvenirs liés à ce long métrage où il officiait auprès des équipes de Jean-Jacques ANNAUD en qualité de conseiller technique et sportif. Une soirée que l’on suppose haute en couleurs, que l’on doit aux maillons forts de cette association culturelle, née il y a peu, sous l’impulsion de quelques personnalités locales, éprises des arts et de culture, la journaliste, écrivaine et comédienne Anne-Charlotte LAUGIER ou encore Marie BAHR, professeur de philosophie et conseillère municipale à Saint-Bris-le-Vineux, à l'initiativede la création du ciné-club. Mais aussi, Eve et Cyril SEBILLOTTE et Isabelle KLOUKPO...
Thierry BRET
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Délégation suspendue pour Jamilah HABSAOUI à la Région : Marie-Guite DUFAY appelle toutefois au respect de la présomption d’innocence
avril 11, 2024C’était il y a une semaine à peine. Une séquence immortalisée dans la salle des Maréchaux de l’hôtel de ville à Avallon. Côte à côte et ravie d’être ensemble. En mode satisfaction et parfaite insouciance. Pour l’une, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY venue spécialement honorer l’évènement (« A Nous de Jouer »), comme pour l’autre, l’édile de la sous-préfecture avalonnaise, Jamilah HABSAOUI. Depuis, bien des choses ont changé. Surtout après le placement en détention provisoire de la maire d’Avallon. Réaction de la présidente de l’exécutif régional…
DIJON (Côte d’Or) : La surprise, puis le choc. Une tâche d’huile médiatique qui fera très vite le tour des rédactions et non des moindres. Toutes celles ou presque de la presse généraliste, nationale et régionale, tous supports confondus, de notre pays de cocagne.
L’Yonne placée sous le feu des projecteurs à livre ouvert mais pas du bon côté de la lorgnette, bien sûr. Sur le registre des faits divers, et du trafic de drogue. Un coup au foie ou de massue selon les variantes, porté aux institutions, aux milieux politiques, au monde économique, à la société dans son ensemble…
Naturellement, la présidente de la Région BFC, Marie-Guite DUFAY, se devait de réagir. D’autant que depuis le mercredi 10 avril et après plusieurs jours de garde à vue, et dans le cadre d’une information judiciaire du chef de trafic de stupéfiants, la maire d’Avallon, Jamilah HABSAOUI a été mise en examen et placée en détention provisoire.
Une élue, représentative du Conseil régional en sa qualité de conseillère régionale déléguée à la ruralité…dont beaucoup appréciaient le travail, par ailleurs.
Compte tenu de la communication des derniers éléments fournis par le parquet auxerrois, Marie-Guite DUFAY qui avait participé le 04 avril dernier au lancement de l’animation « A Nous de Jouer » à l’hôtel de ville d’Avallon en sa compagnie – une belle manifestation annonciatrice d’un programme mêlant les arts et le sport en juin prochain – s’est fendue d’un communiqué de presse, très explicite et sans ambiguïté, mercredi soir. En voici, le contenu intégral dans les lignes qui suivent…
Un communiqué de presse faisant office de réaction officielle
« Je tiens en premier lieu à réaffirmer que la lutte contre les trafics de drogue est indispensable et que je soutiens les opérations d’envergure qui sont aujourd’hui menées par le gouvernement.
Au regard de l’ampleur des saisies réalisées à Avallon par les services enquêteurs, chacun peut mesurer la gravité des faits. J’en appelle au respect de la présomption d’innocence dont Jamilah HABSAOUI doit bénéficier, au même titre que n’importe quel justiciable. J’en appelle, plus largement au respect de sa personne, qui fait l’objet d’une campagne haineuse sur les réseaux sociaux ces derniers jours, souvent basée sur ses origines.
La Ville d’Avallon, le Département de l’Yonne et la Région sont sous le choc. Il est de ma responsabilité, afin de préserver l’action régionale, de suspendre la délégation que j’avais confiée à Jamilah HABSAOUI. Dans le même temps, en accord avec Jérôme DURAIN, président du groupe majoritaire auquel elle appartient au sein du Conseil régional, j’acte sa mise en retrait de notre groupe politique. ».
Thierry BRET
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« Reconquête ! » 89 fustige la passivité du rectorat et le prosélytisme de « L’Olivier » : le voile de la discorde…
avril 10, 2024« L’islamisme gangrène l’école ! ». Réagissant à l’affaire de Saint-Georges-sur-Baulche où des représentantes de l’association « L’Olivier 89 » se sont présentées portant le voile au collège Jean Bertin lors des portes ouvertes le 23 mars, Jean-Christophe LETIERCE, délégué départemental de « Reconquête ! », a dénoncé « la passivité complice du rectorat » en apportant son soutien au principal de l’établissement. Une affaire qui ne cesse d’empirer après le dépôt de plainte du responsable du complexe pédagogique icaunais…
SAINT-GEORGES-SUR-BAULCHE : Forcément, au vu des derniers évènements, il ne pouvait pas passer cette actualité sous silence, le délégué départemental du parti créé par l’éditorialiste et polémiste, Eric ZEMMOUR. D’ailleurs, à la lecture du récent communiqué de presse, adressé aux médias régionaux sur le sujet – l’affaire du triple voile au collège Jean-Bertin de Saint-Georges-sur-Baulche -, tout est dit ou presque dans le titre de cette communication, signée de la plume de Jean-Christophe LETIERCE. Sous une forme interrogative et à charge, lourde de conséquence : « l’islamisme provoquera-t-il la démission d’un proviseur dans l’Yonne ? ».
Sauf que dans le cas présent, il ne s’agit pas d’un proviseur de lycée qui est concerné dans cette affaire secouant comme un cocotier le monde en vase clos de l’Education nationale mais bel et bien d’un…principal de collège !
Nonobstant cette coquille malheureuse en termes de vocabulaire, le représentant départemental du parti dont Marion MARECHAL est la tête de gondole lors des prochaines européennes – sa liste est créditée à date de 6 % des intentions de vote -, cible l’inertie, et surtout la passivité « complice » de l’Education nationale dans ce dossier qui suscite déjà bon nombre de réactions de la part des responsables politiques du sérail.
« L’islam pas compatible avec les valeurs de la République »
Pour Jean-Christophe LETIERCE, le principal du collège, « homme de terrain a agi avec bon sens – le refus de voir trois femmes voilées pénétrées l’enceinte du complexe scolaire -, dans ce dossier ».
Fustigeant au passage sa hiérarchie qui « a tenté de l’humilier » sous le fallacieux prétexte du célèbre « pas de vagues », coutumier de la grande maison éducative tricolore dans pareils cas !
« Par cette action, affirme Jean-Christophe LETIERCE, cette association dont dépendait les trois femmes voilées – pour mémoire, « L’Olivier 89 » - s’est attaquée aux principes de la laïcité et cela démontre aux parents et aux élèves qu’il est grand temps de choisir son camp face à l’islamisation qui avance en France : la collaboration ou la résistance face à la charia… ».
Ce n’est une surprise pour personne mais chez Reconquête ! (comme pour d’autres obédiences politiques d’ailleurs), l’islam n’est pas compatible avec la République et ses valeurs.
« En fait, ajoute le délégué départemental du parti souverainiste dans ses écrits, les ennemis des Icaunais et des Français en règle générale sont cette « vraie gauche et ces fausses droites » qui prônent le contraire à des fins électoralistes… ».
Appel à un acte de résistance en votant le 09 juin
Un peu plus loin parmi les lignes, le rédacteur s’offusque contre l’association auxerroise ayant pour raison d’être d’ouvrir davantage les citoyens à la culture et au vivre ensemble « d’avoir le culot d’affirmer ne pas se projeter dans un débat politique qui n’est pas le nôtre ! ».
« Tout le monde sait que cette structure associative est soutenue par l’extrême gauche, précise-t-il.
Alors, personne n’aurait donc tiré les enseignements des faits insupportables vécus par un proviseur de lycée – l’établissement Maurice Ravel à Paris – où le responsable pédagogique a été menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile et sans avoir reçu de soutien tangible de sa hiérarchie ? Une situation inextricable l’obligeant à la démission.
Visiblement, non, pour le délégué départemental de « Reconquête ! » qui en appelle donc à un acte citoyen de résistance, et ce, dès le 09 juin. En glissant tout bonnement dans les urnes le bulletin de sa tête de liste…
Thierry BRET
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