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Personnellement, j’avais appris lors de mes études, comment on vote une loi, et le rôle des sénateurs, des députés au Parlement. On entend souvent parler d’eux. Mais, moi ma question, c’était plutôt : « et leur quotidien, comment se passe-t-il ? ». Curieuse de nature, j’ai voulu en savoir davantage sur la vie d’un sénateur. Elue de l’Yonne, Dominique VERIEN, l’une des deux sénatrices de notre territoire, a accepté de répondre à mes questions.
INTERVIEW : Comment se déroule une semaine ordinaire d’une sénatrice ?
Elle se divise en deux parties : du vendredi au lundi dans l’Yonne et le reste du temps à Paris.
Et justement, comment se déroulent les trois journées parisiennes ?
Un sénateur va à la fois voter, contrôler et réfléchir. C’est pourquoi ces trois jours à Paris sont très intenses. Dès le mardi matin, à partir de 8h30, les 318 sénateurs participent à une réunion du groupe politique. Le mien en comprend cinquante-deux. Ce premier rendez-vous matinal permet de faire le bilan ; de poser les questions sur les différents projets de loi (textes proposés par le gouvernement) et des propositions de loi (textes proposés par les parlementaires). Ce qui représente une cinquantaine de textes adoptés sur les quatre-vingt-six proposés par an.
Ces textes sont ensuite examinés dans l’une des sept commissions en fonction du sujet abordé. Je fais partie de la commission « culture et éducation ». Ces réunions ont lieu le mercredi matin. Pour faire simple, un texte est proposé dans une commission dans laquelle on nomme un rapporteur. Ce dernier a environ un mois pour l’étudier à fond, faire des auditions, seul ou avec d’autres sénateurs qui s’intéressent également au sujet, etc…
Ce texte est ensuite représenté à la commission avec des suggestions de modifications : il sera exposé aux sénateurs dans l’hémicycle qui est un lieu de débat pour proposer des amendements à ces projets ou propositions de lois. En général, un sénateur va dans l’hémicycle pour défendre un sujet qu’il connait bien et va représenter sa commission.
Ces débats peuvent parfois durer jusqu’à 1h30 du matin. Quand les sénateurs ne vont pas dans l’hémicycle, ils travaillent sur d’autres sujets.
Ces journées semblent trépidantes…
Oui, elles s’enchainent selon les semaines avec des rendez-vous, déjeuners, des auditions. Les sénateurs ont aussi un rôle de contrôle qu’ils peuvent aborder de plusieurs manières : par des questions d’actualité au gouvernement orales (467 par an) ou écrites (5 405 par an). Mais, aussi par des commissions d’enquête afin de recueillir des éléments d’information précis et il est possible d’auditionner des ministres, des élus, des personnalités publiques… Pour faire le point sur les réformes en cours ou celles déjà votées et par des missions communes d’information avec des recherches approfondies sur plusieurs mois avec des rapports. Elles s’effectuent par le biais des commissions ou délégations.
Les délégations sont au nombre de cinq, vous êtes membre de la délégation aux Droits des Femmes. De quoi s’agit-il ?
J’ai participé activement au projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes ainsi qu’au rapport spécifique des violences sexuelles sur mineur. Pour ce type de projet, je peux me déplacer dans toute la France comme pour ce dernier sujet au centre pénitentiaire de Joux-la-ville ou au rectorat de Lyon entre autres. L’idée est d’aller à la rencontre de personnes pouvant témoigner sur le sujet.
Quel est votre rôle dans l’Yonne ?
Dans le département, j’ai un rôle d’information, de facilitation et d’accompagnement. J’ai créé un guide regroupant les différentes aides à l’attention des communes pour qu’elles puissent les accompagner dans leur recherche de subvention. Les financements possibles, sur les différentes lois votées qui concernent l’administration et les élus intègrent aussi mes thèmes de discussion localement.
Facilitatrice, j’ai pour mission de mettre en contact les bons interlocuteurs et d’intervenir auprès des services de l’Etat afin d’appuyer les demandes faites par les communes qui peuvent être rejetées.
Je vais à la rencontre des acteurs du département : élus locaux, préfets, conseillers départementaux pour évoquer avec eux de sujets locaux comme par exemple l’organisation de six réunions vis-à-vis des élus pour échanger dans une optique « pratico-pratique » sur le projet de la loi sur l’engagement et la proximité.
Généralement, je suis de retour dans l’Yonne, le jeudi soir, vendredi samedi et lundi. C’est souvent l’occasion de continuer les rendez-vous avec les élus locaux, préfets, ou services de l’Etat ou toute personne pouvant me solliciter. C’est également la rencontre avec les Icaunais(es) lors des différentes manifestations vécues sur le territoire : foire, inauguration, vernissage, mais aussi des visites dans des lycées, les échanges de vœux, les célébrations…
Travaillez-vous avec une assistance ?
Oui, deux attachés parlementaires m’aident à gérer mon quotidien bien chargé. L’un est à Paris, l’autre basé dans l’Yonne.
On peut suivre l’actualité de Dominique VERIEN en retrouvant son blog sur son site https://www.verien.fr/ , sur Twitter et sur Facebook.
Propos recueillis par Maryline GANDON
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Média : le COVID 19 aura touché mais pas coulé Le Criquet de l’Auxerrois et de Puisaye-Forterre !
mai 10, 2020L’une des grandes déceptions de Thierry SMOLARSKI, directeur de publication du magazine diffusé sur l’Auxerrois et la Puisaye-Forterre, aura été la non-célébration du quinzième anniversaire de sa revue. Des bougies auraient dû se souffler ce mois-ci. S’il n’y avait eu ce satané coronavirus qui l’a contraint à ne pas publier deux numéros et de passer sous silence cet évènement festif, symbole de la pérennité du média…
TOUCY : Ce ne sera au final qu’une simple parenthèse. Mais, elle demeurera indélébile et douloureuse dans la mémoire meurtrie de l’entrepreneur de Puisaye. « Le Criquet de l’Yonne » aurait dû célébrer, comme il se doit, sa quinzième année d’existence en ce joli mois de mai. Or, il n’en sera rien.
Les causes de cette annulation sont connues de tous : la propagation galopante de l’infection virale qui a changé la face du monde et plombé une année 2020, triste comme une longue journée de grisaille.
Diffusé à raison d’un numéro mensuel depuis 2005 sur une zone de chalandise couvrant le « Middle Yonne », « Le Criquet de l’Auxerrois et de la Puisaye-Forterre » n’aura pas connu de publication durant deux mois. Ceux d’avril et de mai.
Une première dans l’histoire de ce référent de la presse gratuite départementale qui apporte son lot d’informations commerciales utiles à des milliers de lecteurs, avides d’en retrouver les bonnes feuilles au détour des 900 points de distribution.
Une expérience complexe pour son directeur de la publication, Thierry SMOLARSKI, qui ne s’attendait pas à cela.
Valoriser le savoir-faire de proximité…
« Cette année aura été très particulière, confie-t-il un brin circonspect, les entreprises de l’Yonne ne l’oublieront pas de sitôt ! ».
Conscient qu’il est nécessaire de repartir de l’avant, le chef d’entreprise, enthousiaste, peaufine ce qui sera le premier numéro d’après confinement, répertorié comme étant le 164.
Il sera distribué dans ses points de réception habituels entre le 03 et 05 juin prochain. L’opus sera bouclé le 23 mai.
« Compte tenu du contexte actuel, précise Thierry SMOLARSKI, ce nouveau magazine possédera une forte connotation de valorisation de la proximité… ».
Selon les bases de sa charte déontologique, le média gratuit donnera un coup de projecteur aux diverses composantes de notre terroir qui contribuent à son intérêt.
Ainsi, il sera possible de découvrir, voire de mieux connaître les sites incontournables qui mettent en exergue le savoir-faire de l’Yonne par le prisme de ses commerces et de son artisanat. Des éléments informatifs qui s’étaleront au fil des pages de cette nouvelle édition.
Ainsi, cet ennemi invisible qui aura causé tant de dégâts irréversibles dans la sphère économique sur la planète n’aura pas eu la peau du valeureux « insecte » qui poursuivra sa mission informative après ce double mois de disette...
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La préfecture de l’Yonne développe une cellule de crise pour aider la filière du tourisme
mai 09, 2020Ce nouvel outil consultatif initié par les services de l’Etat aura pour vocation de réaliser un diagnostic précis des attentes et besoins des professionnels à l’arrêt depuis huit semaines. C’est la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE qui aura la responsabilité de coordonner et d’animer ce comité ouvert aux institutionnels et acteurs économiques de la filière…
AUXERRE : Préoccupé par la situation très délicate dans laquelle se situent aujourd’hui les professionnels du tourisme de notre territoire, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a décidé de créer un comité ad hoc permettant d’analyser en profondeur la pertinence exacte de la situation.
Le représentant de l’Etat vient d’en confier la responsabilité à la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE. Cette dernière animera et coordonnera ce nouveau dispositif de veille.
Celui-ci aura pour objectif d’aider et d’accompagner les professionnels de ce secteur très impacté par la présence de l’épidémie dans la lente reprise de leurs activités.
A l’instar de la cellule économique générique et de celle, spécifique aux métiers du BTP, ce comité réunira l’ensemble des représentants de la filière professionnelle du tourisme.
S’y retrouveront associés de facto l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ainsi que l’agence de développement économique, Yonne Tourisme, présidée par Anne JERUSALEM.
Ce comité procèdera à sa première séance de travail la semaine prochaine.
Il aura pour mission de réaliser un diagnostic précis du contexte et d’apporter des éléments de réponse au redémarrage des activités touristiques dans le département.
D’ores et déjà, et selon le plan de sortie de crise qui a été présenté récemment par le Premier ministre Edouard PHILIPPE, on sait à titre d’exemple que les « petits musées » auront la possibilité de rouvrir leurs portes à l’approche de la période estivale.
Etudier les moyens d’action qui favoriseront les professionnels du tourisme à sortir la tête hors de l’eau sera l’une des prérogatives de cette cellule…
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Une reprise en douceur : 534 enfants sur le chemin des écoliers la semaine prochaine à Auxerre…
mai 09, 2020Vingt-sept écoles et cent-vingt classes seront opérationnelles dès le jeudi 14 mai pour accueillir les enfants que leurs parents veulent remettre dans le circuit scolaire après le confinement. Les services de la Ville sont prêts à gérer la situation. D’autant que les effectifs d’agents et d’encadrants sont suffisamment armés pour assurer la reprise des cours dans le respect des conditions sanitaires…
AUXERRE : Le retour sur le chemin de l’école se fera de manière progressive et ce, dès la semaine prochaine dans la capitale de l’Yonne. Les derniers détails de cette reprise de la scolarité sont en phase de règlement avec les services de l’Education nationale.
Dans l’absolu, les classes de grandes sections maternelle, CP et CM2 ainsi qu’une classe de CE1 et quelques élèves scolarisés dans le cadre du dispositif Ulysse destiné à l’accueil des enfants de soignants sont concernées par la réouverture des écoles.
Dévoilé lors d’une conférence de presse vendredi en fin d’après-midi par le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre Guy FEREZ, ce plan vers une certaine normalisation éducative prévoit l’intégration de 534 élèves à partir du 14 mai.
Un chiffre qui aura presque doublé en l’espace de quarante-huit heures. La prise de la température auprès des familles, réalisée il y a peu, avait établi à 263 le nombre d’enfants aptes à ce retour dans les classes sur la base du volontariat parental.
Le décompte du questionnaire adressé par les services de la Ville aux familles avait permis de recueillir les réponses favorables de 263 d’entre elles. Même si neuf cents de ces foyers sondés ne s’étaient pas manifestés.
La confiance a donc fait son œuvre auprès des parents d’élèves. Ces derniers savent également que dans l’immense majorité des classes, les effectifs ne dépasseront pas le seuil de dix élèves. Rarement celui de quinze têtes blondes par classe.
Toutefois, la jauge optimale d’accueil de ces mêmes élèves oscille entre 700 et 800 scolaires à l’heure actuelle. Sur les 1 146 enfants scolarisés en temps habituel dans les établissements auxerrois. Faisant dire à l’édile d’Auxerre que « la Ville disposait d’une vraie marge de manœuvre dans la gestion de ce dossier ».
Dans le même temps, avec la réouverture de ces classes, l’ensemble du dispositif périscolaire rouvrira ses portes. Notamment les haltes garderies, les centres de loisirs ou la restauration scolaire. Toutefois, ces services ne seront accessibles uniquement aux enfants qui retourneront à l’école.
Rassurer les enfants, leurs parents mais aussi les enseignants…
Ce dispositif a été validé en étroite osmose avec la préfecture de l’Yonne et l’inspection d’académie départementale. Sachant que les salles de classes, et plus globalement l’ensemble des locaux, seront configurés pour répondre aux exigences du cahier des charges édicté par l’Education nationale. Des éléments concrets en vue de rassurer pleinement les enfants, leurs parents et le corps enseignant.
Les repas seront servis à table. Une démarche qui permettra d’occulter jusqu’à nouvel ordre les self-services. Tout en respectant la distanciation physique entre les enfants.
Quant aux transports, ils seront à nouveau fonctionnels. Des dispositions spécifiques seront mises en place sur les quatorze lignes qui traversent l’agglomération.
Un travail de recensement et de dialogue similaire avec les familles a été mené pour la petite enfance. Les crèches KIELHMANN (25 inscrits pour 30 places) et Rive-Droite (sept inscrits pour dix places) ouvriront elles-aussi la semaine prochaine.
Les enfants des soignants poursuivront leurs cours comme ils l’ont fait jusqu’alors depuis le début de la période de confinement dans une école auxerroise.
Guy FEREZ et le premier adjoint à la Ville d’Auxerre, Guy PARIS, constateront de visu sur le terrain ce jeudi qu’il en est de cette opération de reprise progressive de l’école.
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Le 11 mai s’anticipe à la FFB : les artisans du BTP perçoivent leurs masques de protection
mai 08, 2020Vingt-cinq mille masques de type chirurgical ont été distribués ce jeudi en journée aux professionnels de la filière BTP, adhérents de la Fédération départementale du Bâtiment. Une opération qui doit sa réussite au Conseil départemental de l’Yonne. Ce dernier a grandement favorisé la perception des précieuses protections en amont…
AUXERRE : Muni de sa protection qui lui camouflait partiellement le visage, le secrétaire général de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) de l’Yonne Christian DUCHET a organisé de main de maître une séance de distribution de masques aux artisans de la filière.
Celle-ci a été placée sous le sceau de la nécessité à quelques jours de la date butoir du 11 mai, synonyme de reprise des activités. Même si certains chantiers fonctionnaient encore avec plus ou moins de succès.
Une journée qui l’aura mobilisé à l’extérieur du siège social de l’organisme professionnel où était installé le point réception des produits.
Aidé par l’un de ses collaborateurs, le représentant de la FFB remettait à chacun des entrepreneurs préalablement inscrits les boîtes de cinquante masques, en respectant les consignes sécuritaires d’usage.
Au total, la Fédération du Bâtiment de l’Yonne a distribué 25 000 de ces articles si prisés à l’heure actuelle à ses adhérents.
Issus d’une commande effectuée au préalable par le Conseil départemental de l’Yonne auprès de l’organisme homologue de Seine-et-Marne, ces masques de type chirurgical ont été fabriqués en Chine dans l’un des sites de production basé à Shanghai.
Le coup de pouce du Département pour la réception des masques…
Exportée d’Asie, la marchandise a ensuite transité par les aéroports de Châtellerault et de Châlons-en-Champagne avant d’arriver à bon port en Seine-et-Marne. Puis, vers le territoire de l’Yonne grâce au Département.
D’ailleurs, le président de l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD, et l’un de ses vice-présidents, Christophe BONNEFOND, ne sont pas étrangers à la réussite de cette distribution aux artisans de la filière du BTP.
Par la suite, d’autres livraisons de ces ustensiles sont attendues pour la mi-juin. Ils ont été vendus à 0,79 centimes de l’unité.
Les plus grosses structures adhérentes à la FFB ont pu ainsi récupérer leur dotation en quantité importante. A l’instar de la société NOGUES qui est repartie avec mille exemplaires. C’est son dirigeant, Jean-Dominique DAGREGORIO, président de l’UIMM de l’Yonne, en personne qui est venu chercher la précieuse cargaison.
Aujourd’hui, la difficulté demeure pour les plus petites des entités du secteur de pouvoir commander suffisamment de masques pour équiper leurs collaborateurs.
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