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Le Centre d’application de l’ENVA (Ecole nationale vétérinaire d’Alfort) à CHAMPIGNELLES, condamné à disparaître ?
juin 22, 2018L’ultime session plénière du Conseil départemental de l’Yonne, ce vendredi 22 juin, aurait pu se clore sur un rythme tranquille et serein avant que les élus n’abordent la longue période de trêve estivale. Or, une funeste et imprévisible nouvelle est venue ternir l’hémicycle à l’ouverture des travaux. Suspendu à son portable durant plusieurs minutes, le président Patrick GENDRAUD devait annoncer à brûle-pourpoint à l’assistance la probable fermeture du Centre d’application de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort. Un établissement fonctionnel depuis de nombreuses années sur la commune de CHAMPIGNELLES qui accueille les futurs diplômés de cette filière médicale dans leur phase d’études pratiques. Présent lors de cette séance de travail, le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE a déjà saisi le ministre de l’agriculture sur cet épineux dossier…
AUXERRE : Coup de semonce aux premières minutes de la séance de retrouvailles des élus départementaux ce vendredi matin ! Alors que le cérémonial habituel visant à égrener les noms des élus présents dans l’hémicycle allait s’achever, le président se saisit brusquement de son téléphone portable afin de répondre à un appel pressant.
Au bout de la ligne, il le confirmera quelques minutes plus tard, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY. Attentif aux propos de son interlocutrice, le représentant de l’exécutif de l’Yonne s’assombrit peu à peu au fil de la conversation. La nouvelle tomba en direct à la stupéfaction de l’élu qui tenta de rester de marbre.
Prenant ensuite la parole, l’ancien édile de Chablis annonça la probable fermeture de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, accueillie sur la commune de CHAMPIGNELLES. Cette douche froide jeta un trouble palpable parmi les conseillers départementaux.
S’insurgeant contre l’absence de consultation, tant au niveau de la Région que du Département, le président GENDRAUD devait condamner cette décision de manière laconique. « Je ne l’approuve pas…déclara-t-il.
Présent lors de cette plénière, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, demanda la parole. Elle lui fut donnée. Précisant ses intentions, le représentant du gouvernement informa l’assemblée qu’il venait de saisir le ministre de l’Agriculture Stéphane TRAVERT sur la teneur de ce dossier.
Une école présente dans l’Yonne depuis 1975…
C’est en 1975 que l’ENVA s’est installée à CHAMPIGNELLES pour y ouvrir un centre d’application destiné à accueillir des animaux de la ferme. Outre les bovins, ce sont surtout aujourd’hui la population des moutons qui constitue l’essentiel des troupeaux habitant ce site pédagogique. Près de 700 étudiants dont 80 % de filles fréquentent cette école d’enseignement supérieur de l’Ile de France qui dispose de ses propres centres de recherche.
Les activités cliniques de l’établissement permettent d’assurer 35 000 consultations annuelles pour les animaux de compagnie. La faune sauvage n’est pas soustraite à ces priorités puisque 3 500 animaux sont soignés chaque année dont 85 % d’oiseaux et 15 % de mammifères.
Environ 1 500 actes annuels se pratiquent aussi sur des espèces animales d’élevage dont les bovidés, les porcins, les lapins et les volailles. L’ENVA accompagne les étudiants sur une quinzaine de cursus différents.
L’extension du site de CHAMPIGNELLES avait été définie en 2007. Il y emploie à l’heure actuelle quatre salariés. Cependant, dans le schéma pluriannuel de stratégie immobilière dévoilé sur la période 2017/2021, rien ne concernait le site de l’Yonne. Seuls le campus principal, situé à Maisons-Alfort et le site de GOUSTRAINVILLE sur lequel est implanté le Centre d’imagerie et de recherche des affections locomotrices équines (CIRALE), étaient impactés par de nouvelles perspectives de projets.
Il faudra sans doute patienter encore quelques jours avant de découvrir à quelle sauce pourrait être mangé le site éducatif de CHAMPIGNELLES. Mais, l’information diffusée par le président du Département ce vendredi martin en séance risque de provoquer des réactions en chaîne…
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Le chef cuisinier de l’ambassade du Japon découvre les étonnantes saveurs des viandes maturées par Jean DENAUX
juin 20, 2018Eiryo KUDO, jeune prodige de la cuisine nipponne, en poste à l’ambassade de l’Empire du Soleil Levant à Paris, a eu la divine surprise de découvrir, aux côtés du Premier secrétaire aux affaires économiques de l’archipel et de son attaché agricole, les méthodes d’affinage d’une viande bovine labellisée qui ont établi la notoriété de l’artisan sénonais à travers la planète. Aujourd’hui, les plus belles références des arts culinaires et de la gastronomie française, dans l’Hexagone comme dans leurs établissements à l’international, se fournissent chez ce virtuose du goût et de l’authenticité. Ce long et délicat travail de maturation a conquis les officiels japonais en visite dans l’unité de production de Sens. Ils n’oublieront pas de sitôt cette immersion surprenante dans cet univers du savoir-faire, poussé à son paroxysme et à sa maîtrise absolue…
SENS : Moins 21 degrés. Les espaces frigorifiques où sont entreposées les carcasses de bœufs ne se visitent pas. Furtivement, le maître de cet antre atrophié par le froid daigne ouvrir le temps d’une courte séance photographique l’une des zones d’affinage de cette viande succulente au palais qui fait désormais le bonheur gustatif des esthètes et la renommée planétaire de l’artisan icaunais.
Bienvenue au cœur des établissements DENAUX ! Munis de leurs smartphones, les membres de la délégation nippone immortalisent ces instants, très cordiaux et chaleureux, menés dans une langue de Shakespeare parfaite. Répondant de manière positive à l’invitation de l’entrepreneur, les personnels de l’ambassade, accompagnés de Karine BERTHOLON, chargée de mission Asie de l’Est à la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises, au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de Nadège PALANDRI, chef du service régional de l’économie agricole au sein de la DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté), furent accueillis en fin de matinée de ce vendredi 15 juin par le chef d’entreprise et son épouse.
Des liens déjà privilégiés entre la société DENAUX et le Japon…
Une présence asiatique qui n’avait rien de surprenante dans cette structure moderne dont l’histoire fut narrée par le dirigeant avec moult précisions. Depuis cinq ans, les établissements DENAUX distribuent leurs produits au Japon. Cibles privilégiées : les restaurants gastronomiques. Certes, il y a ceux tenus par les grandes signatures françaises de la gastronomie dont les noms illustres tutoient toujours les sommets (Pierre GAGNAIRE, Joël ROBUCHON…). Mais, l’appétence des jeunes chefs nippons pour la gastronomie de qualité n’est plus à démontrer. Nombreuses sont les tables qui ont fleuri au cours de cette dernière décade avec de jeunes chefs ambitieux et respectueux du goût et des saveurs.
A l’image d’Eiryo KUDO, un talent à l’état pur, qui est au service de l’ambassadeur de son pays en France, et qui agrémente avec maestria les délices sucrés et salés à l’envie, essence même de cette cuisine d’Extrême Orient à redécouvrir sans modération.
Avec ses deux compagnons de voyage, Hideki YAZAWA, Premier secrétaire aux affaires économiques à l’ambassade et le responsable du volet agricole de cette même délégation, Kensuke ASAHI, le chef cuisinier aura pris soin de découvrir avec beaucoup d’intérêt les méthodes d’affinage de la viande de bœuf travaillée par l’entrepreneur sénonais.
Présentation de la société familiale, de ses effectifs, de sa stratégie à l’export mais aussi de sa modernité avec un site à l’ergonomie éprouvée, Jean DENAUX déroula avec conviction et sens du détail les objectifs mis en place depuis une vingtaine d’années au sein de la structure.
« Le Japon a toujours été ouvert à la découverte de la viande française de qualité, glisse l’entrepreneur, désireux d’optimiser cette visite courtoise en potentialité économique réelle. D’ailleurs, depuis cinq ans, je livre des produits carnés pour les besoins de l’ambassade à Paris ».
L’affinage de la viande : un discours comparable à la vinification et à l’élevage du vin…
S’en suivit un échange passionnant sur la perception de la nourriture française vue par le prisme du consommateur nippon. Et les moyens de l’accommoder. Puis, séance tenante, Jean DENAUX fit goûter à ses hôtes une variété de plante avec laquelle il aime préparer ses produits, le fenouil des Alpes, mieux connu sous l’appellation de cistre.
« Le processus de maturation de la viande requiert de la patience et un goût immodéré pour le travail approfondi du produit, stipula le chef d’entreprise de l’Yonne, la viande du Charolais, connue et reconnue à travers le monde, se prête idéalement bien à ces techniques naturelles… ».
Ce procédé a été développé au cours de cette décennie par l’établissement artisanal qui possède même une boutique intégrée à son lieu de production. Là, les aficionados de la viande de grande qualité y découvrent des pièces de bœuf mais aussi de porc et d’agneau à la saveur et la tendreté exceptionnelles.
« L’affinage de la viande courant sur des périodes de plusieurs semaines peut se comparer à la vinification d’un vin, explique Jean DENAUX, voire celle de charcuteries ou de fromages. Aujourd’hui, cette technique est devenue la signature de notre enseigne ».
Affineur exclusif de la viande de bœuf de Charolles et de viandes d’appellation aux origines certifiées (AOC, Label Rouge, IGP…), l’artisan a conçu en 2013 un site de production exceptionnel de 1 400 mètres carrés à l’image de son talent et de ses ambitions.
Pour la réalisation de ce site hors normes, il s’est appuyé sur les conseils avisés d’experts en salaison et affinage de fromages. La présence de chambres froides, destinées à préserver une température, l’hygrométrie et la ventilation idoines à la maturation allant jusqu’à six mois, justifiait ces choix. En développant pour la première fois en France cette méthodologie, Jean DENAUX, avec son âme et tempérament de précurseur, a pu ainsi améliorer la tendreté de ses viandes de 40 %, tout en évitant la perte de poids du produit et en restant respectueux des qualités microbiologiques naturelles.
Une quarantaine de pays dont ceux de l’Asie du Sud-Est apprécient cette viande qui confine à l’excellence. Gageons que les représentants du Japon se feront les ambassadeurs de ce produit made in France bien au-delà de la représentation diplomatique de leur instance à Paris. La vingtaine de kilos de produits maturés, acquise par le jeune chef nippon au terme de cette visite, atteste que les Japonais y ont trouvé le plus grand intérêt…
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Francis MOREAU quittera la direction d'INITIACTIVE 89 le 31 août prochain : « je me mets au service des entreprises »…
juin 16, 2018C’est par un simple communiqué de quelques lignes, adressé à l’ensemble des réseaux économiques et institutionnels de la région Bourgogne Franche-Comté que le directeur de la structure de développement et d’aide aux entreprises de l’Yonne a annoncé il y a quelques jours son désir d’interrompre une mission professionnelle pourtant entamée il y a déjà dix-huit ans. Soutenu dans son choix par sa présidente Malikha OUNES, Francis MOREAU a décidé de s’orienter vers une carrière 100 % privée après s’être accordé le temps du mûrissement de la décision. Plein de projets et fourmillant d’idées, ce cadre qui aura servi avec abnégation et fierté le territoire régional entend bien accompagner désormais les besoins des entreprises dès l’automne. Il nous a accordé une interview exclusive expliquant son bilan et les véritables raisons de son départ…
AUXERRE : A la date du 04 juin 2018, vous annonciez une nouvelle qui a surpris au sein du landerneau économique et institutionnel de l’Yonne, votre départ au 31 août prochain. Quelles en sont les raisons ?
Elles sont éminemment personnelles. J’ai un profil de développeur. Par le passé, il m’est déjà arrivé d’être sur le point de partir. A chaque fois, il s’agissait d’une période où « Yonne Active Création » était en période de « pause » dans son développement. Et puis, un nouveau projet était à développer : le prêt de transition, le financement d’entreprises en Afrique, l’accompagnement des travailleurs indépendants bénéficiaires du RSA, les levées de fonds…
Aujourd’hui, j’ai d’autres projets de développement pour « INITIACTIVE 89 ». Mais, compte tenu de l’arrivée de la loi NOTRe, ceux-ci ne pourront pas être envisagés avant deux à trois ans. Avant la structure avait trois financeurs principaux : le Département, la Région et la Caisse des Dépôts et Consignations. Il était plus facile de se projeter rapidement sur de nouvelles actions. Aujourd’hui, ce sont une quinzaine d’organismes financeurs auprès desquels il faut faire beaucoup de pédagogie. Il nous est demandé de ne « pas faire plus » pour le moment.
En conséquence, je n’y trouve plus mon compte. Et, encore une fois, attendre n’est pas dans ma nature. Enfin, après une vingtaine d’années, je pense avoir fait suffisamment le job au service du territoire. Il est temps de passer à autre chose…
Cette décision a-t-elle été longuement mûrie et réfléchie ?
Oui ! Cela fait une petite année que l’envie de partir s’est manifestée. Pour une question de calendrier, maintenant, c’est le bon moment.
Comment s’est positionnée votre présidente Malikha OUNES par rapport à la validation de ce choix ?
Elle comprend tout à fait cette décision. Eu égard aux résultats et au service rendu, je ne connais pas de présidente ou président qui n’aurait pas compris ce choix.
Toutefois, on ne peut pas occulter dix-huit années de son existence vécues au sein de cet organisme, qui a su évoluer au fil du temps…Quel regard portez-vous sur cette institution au terme de votre parcours ?
Aujourd’hui, l’Yonne est l’un des rares départements, peut-être le seul d’ailleurs, à disposer d’une structure en capacité de financer les entreprises TPE et PME à n’importe quel stade de leur existence : création, reprise, difficulté, développement, levée de fonds.
Pour une entreprise icaunaise, vous n’avez que trois portes principales auxquelles frapper pour savoir si vous pouvez être aidé financièrement : INITIACTIVE 89, BPI et la Région. Dans la plus part des départements, ce sont de six à dix portes.
Plus de 300 messages de sympathie de la sphère entrepreneuriale…
Vous avez déclaré dans un communiqué que « vous aviez fait le choix de prendre une nouvelle orientation professionnelle 100 % privée ». Pouvez-vous nous expliquer cette phrase ?
Au sein d’INITIACTIVE 89, j’ai un pied dans le monde économique et un pied dans le monde institutionnel et politique. Ces deux mondes ne se fréquentent très peu, voire pas du tout. Tout simplement parce qu’ils fonctionnent avec des objectifs différents. Dans le secteur privé, l’objectif est simple : faire fonctionner un business rentable pour être toujours présent demain. Dans le public, c’est parfois moins rationnel que cela avec une absence de réactivité car les process de décision sont très longs, voire même trop longs. Ensuite, à chaque nouvelle échéance électorale, ce sont de petits tangages…après également…
Suite à l’information de mon départ, j’ai reçu presque trois cents messages de sympathie, d’encouragement,… Enormément du secteur privé, dont je me sens beaucoup plus proche, avec par exemple « Bienvenue chez nous ! ».
J’ai toujours essayé d’avoir cette approche privée au sein d’INITIACTIVE 89. Pour moi, les clients sont les chefs d’entreprises. Il est nécessaire de structurer et organiser un fonctionnement permettant de rendre le meilleur service possible : réactivité, souplesse,… Cela peut créer parfois de l’inconfort, mais nous sommes au service des entreprises, et pas l’inverse. Cette approche est payante puisque la Cour des Comptes a relevé dans son audit que nous avions une production par ETP deux fois supérieures à la moyenne nationale par rapport à mes collègues, consœurs et confrères.
Quelle sera la mouture de votre projet professionnel ? Exercerez-vous toujours vos activités en Bourgogne Franche-Comté ?
Toujours dans le conseil d’entreprise, en Bourgogne Franche-Comté et au-delà.
Quel est votre meilleur souvenir à la tête de Yonne Active Création, devenue ensuite « Initiactive 89 » ?
Il est difficile de ne parler que d’un seul souvenir. Certains font place à l’émotion. Nous sommes l’un des rares territoires à disposer d’un financement pour les entreprises en difficulté. Lorsqu’au terme d’un comité d’investissement, vous avez les larmes du dirigeant de l’entreprise que vous venez de sauver : c’est l’aboutissement du travail.
De la fierté face au service rendu. Il nous arrive de dépanner BPI sur certains dossiers simplement parce que j’ai créé des outils financiers configurés pour répondre à des demandes précises, émanant des besoins des entreprises. Quand BPI est bloquée depuis quatre mois sur un dossier et que vous rendez possible en quinze jours ; quand les chargés d’affaires BPI mettent en titre de mail « help ! »… Je suis fier de voir que le gros a besoin du petit.
Concernant mon intervention à l’Assemblée nationale sur le prêt de Transition en début d’année, j’ai échangé au siège de BPI en avril avec un responsable de la création de nouveaux financements. Il est fort probable que je sois sollicité d’ici six mois à un an pour aller plus avant sur le financement par BPI des entreprises en fragilité.
Vous avez dirigé une équipe de plusieurs collaborateurs durant toutes ces années ; est-ce qu’ils vous regretteront ?
C’est à eux qu’il faut poser la question. Je ne sais pas s‘ils me regretteront. Mais pour ma part, j’ai cette satisfaction de les voir arriver au travail le matin de bonne humeur.
« Ne pas trop se prendre au sérieux à l’échelon de l’Humanité… »
Quelles sont, selon vous, les qualités d’un manager pour la tenue d’une fonction aussi importante et stratégique que celle-ci ?
Je ne sais pas si l’on doit parler de qualité. Ce que je sais c'est, c’est que les structures telles qu’INITIACTIVE 89 sur d’autres territoires, sont toutes le reflet de la personnalité des directeurs. Toutes fonctionnent avec des environnements différents et des managers différents. Pour ma part, en interne je considère que pour avoir une équipe performante, il faut qu’il y ait de la bonne humeur. Il faut savoir prendre de la hauteur et se projeter sur du moyen terme.
Sur le plan institutionnel et politique, mon conseil c’est plutôt de ne pas prendre tout cela au sérieux…La terre existe depuis plusieurs milliards d’années. L’homme n’est rien dans cette histoire, et dans cent ans, plus personne ne se souviendra de nous. A part certains de nos descendants intéressés par l’arbre généalogique de la famille, alors…
Dans les messages de sympathies reçus, on m’a dit que j’étais disponible, perspicace, persévérant, téméraire et endurant avec de la droiture,… Visiblement, ce sont des qualités que j’ai développées.
Si vous deviez faire, en quelques chiffres clés, le bilan de vos dix-huit années de présence quel serait-il ?
Trois mille entreprises ont été financées avec la création de 5 500 emplois. Nous représentons 21 % de l’activité régionale Bourgogne Franche Comté
Quels auraient pu être les challenges que vous auriez portés si vous étiez restés à votre poste ?
En attendant que la loi NOTRe soit digérée, la création spécifique de financements dédiés à l’agriculture et aux activités para-agricole, la mise en place d’un fonds d’investissement (il est possible que je le fasse à titre privé), la mise en place d’évènements liés à la promotion du territoire, la déclinaison du prêt de transition, …
Eprouvez-vous de réels regrets au terme de cette mission ?
Je ne suis pas d’un tempérament nostalgique ni à revenir sans arrêt sur le passé. Je suis plutôt à regarder vers l’avenir. Donc à vrai dire, je ne sais pas si en faisant des choix stratégiques différents, nous aurions été encore plus performants, mais non pas de regret.
L’approbation de la Cour des Comptes : une victoire…
La Cour des Comptes a rendu un rapport valorisant le travail de votre structure. Quelle analyse faites-vous de cet avis ?
Il a permis au territoire de prendre conscience du formidable outil de financement d’entreprises dont il dispose. Quand on nous dit qu’il n’est pas courant d’avoir un audit de la Cour des Comptes positif à l’égard de ses activités : performant, pas cher, règles rigoureuses de fonctionnement,… ! Indépendamment de l’aspect quantitatif, la Cour a réalisé un travail qualitatif qui me semble au moins aussi important, sinon plus.
Pensez-vous que l’on peut faire davantage pour les porteurs de projets et les entreprises aujourd’hui ?
Oui ! On peut faire bien plus si les moyens sont correctement utilisés et si on se met à la disposition des entreprises. Et non pas l’inverse…
On dit souvent que l’Yonne ne brille pas au niveau économique malgré les pépites entrepreneuriales qui y exercent leur activité. Est-ce fondé ?
Ce qui manque à l’Yonne, c’est un discours unique et unifiés de la part de nos représentants. La loi NOTRe morcelle davantage les territoires. A cela, il faudrait que chacun fasse ce qu’il prétend faire pour ne pas créer de désillusion.
Votre futur projet professionnel serait-il consacré à la rupture avec ces affirmations ?
Je suis sur un projet personnel donc pour moi, difficile de dire être en rupture. Néanmoins, il est probable que je continue à m’investir en parallèle de manière bénévole sur certains types d’accompagnement d’entreprise.
Prendre une telle décision n’est pas toujours évidente : êtes-vous un homme heureux à la veille de ce nouveau départ ?
Je suis un homme plein de projets !
Qu’est-ce qui vous motive tous les matins avant de débuter la journée ?
La perspective de ne pas faire la même chose que la veille…
Continuerez-vous à travailler indirectement avec INITIACTIVE 89 une fois parti ?
Dans la mesure où je continue à m’investir sur certains sujets économiques icaunais, il est possible que je sois toujours en lien avec INITIACTIVE 89.
Que souhaitez-vous à votre successeur ?
Que l’équipe lui dise : « c’est vachement mieux avec vous qu’avec Francis ! ».
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Alain DELON remet la Légion d’Honneur à Jean-Michel LORAIN : quand une star du cinéma honore une étoile de la gastronomie…
juin 13, 2018Les liens de l’amitié sont indéfectibles bien au-delà du temps qui passe et de l’espace géographique où l’on vit. Ceux qui unissent l’icône du Septième art au chef doublement étoilé de « La Côte Saint-Jacques » illustrent ces attaches solides, construites pas à pas et de manière immuable dans notre existence. Une affaire d’hommes, en somme. A l’instar des personnages de tempérament et éternels incarnés par l’acteur fétiche d’Henri VERNEUIL ou de Georges LAUTNER qui a voulu témoigner par sa présence à Joigny son profond respect pour la valeur sûre de cette gastronomie française poussée à son paroxysme au fond de l’assiette. Qui d’autre, en effet, aurait pu remettre une telle distinction, cette séculaire et prestigieuse Légion d’Honneur, au professionnel des arts de vivre et de la table qui procure tant de plaisir aux épicuriens de cette planète ?
JOIGNY : Entre « Le Samouraï » et le subtil créateur de « la poularde de Bresse à la vapeur de Champagne », le tissage de ces liens d’amitié ne date pas d’hier. Au fil des années, entre ces deux personnages charismatiques, ces moments de partage se sont même transformés en liens quasi familiaux. Tant avec les parents de Jean-Michel, Jacqueline et Michel, figures emblématiques de cet univers cosy et référence de l’art de vivre en Bourgogne depuis bientôt sept décennies qu’avec le chef, encore tout auréolé de la Légion d’Honneur, à la tête de cette incontournable vitrine culinaire à l’échelle mondiale dont « La Côte Saint-Jacques » est aujourd’hui le vaisseau amiral.
Aficionados de ces succulences gastronomiques qui émerveillent le palais, Alain DELON fréquente l’établissement de Joigny depuis fort longtemps. Il y possède ses habitudes, tout en exprimant ses préférences culinaires et ses coups de cœur gustatifs.
Une remise de décoration entre deux habitués des distinctions honorifiques…
Lui-même Officier de la célèbre distinction imaginée par Napoléon Bonaparte le 19 mai 1802 ainsi que Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, le comédien sait ce que peut procurer pour un nouvel impétrant la remise de la médaille et le fameux ruban rouge.
Fait chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur en juillet 2016, Jean-Michel LORAIN a eu parmi ses titres de gloire l’immense mérite d’être l’un des plus jeunes chefs de l’Hexagone à décrocher les trois étoiles au Michelin en 1986, à l’âge de 27 ans. Une récompense inoubliable pour le protégé de Freddy GIRARDET, avec qu’il a appris à faire ses gammes dans le métier. Cela se passait en Suisse, à « L’Hôtel de Ville » à Crissier.
Fier de cette reconnaissance nationale et heureux de la partager aux côtés de ses proches et de ses amis (plus de cent-cinquante convives assistaient à cette cérémonie émouvante), Jean-Michel LORAIN n’a pas fini de nous surprendre par la qualité inouïe de sa cuisine et son appétence aux relations humaines épanouies…
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AUXERRE : Le spécialiste de la maîtrise des risques techniques, humains et environnementaux dans les milieux professionnels procède à l’heure actuelle au renforcement de son effectif dans l’Yonne.
Implantée à Auxerre, l’agence départementale APAVE vient de recruter deux nouvelles personnes afin de grossir les rangs de ses équipes de techniciens. La première des deux embauches concerne un poste en électricité et mécanique.
La seconde offre d’emploi se rapporte à une fonction d’ingénieur susceptible d’intervenir sur des machines qualifiées de « dangereuses ».
Les deux nouveaux postes à pourvoir de suite seront complétés dès le mois de septembre par une arrivée supplémentaire au sein de l’entreprise.
En effet, Jean-Luc VIET, chef d’agence d’APAVE Auxerre, a confirmé son besoin d’une assistante commerciale. Cette dernière viendrait compenser un départ à la retraite survenue dans cet intervalle.
Enfin, le quatrième emploi est, quant à lui, programmé au cours de l’automne. Il s’agira d’un poste d’électricien qui lui aussi se substituera à un départ volontaire d’un collaborateur désireux de profiter de son inactivité légitime.
L’effectif se renforcera à l’amorce de la nouvelle saison. Cela permettra au nouveau responsable de l’agence icaunaise de décliner une politique stratégique efficiente. Celle-ci s’articule entre le contrôle et la vérification des risques parmi les milieux professionnels mais aussi le développement de cycles de formation.
Rappelons que l’entité APAVE Auxerre s’est dotée d’un centre spécifique, créé il y a trois ans. Un investissement que le dirigeant de la société qualifie d’opportun car très opérationnel depuis sa mise en service.
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