Le club d’affaires, BNI (Business Network International), étudie la faisabilité d’organiser un salon professionnel lui permettant de faire connaître ses activités auprès des entrepreneurs de l’Yonne. Le montage de ce projet qui s’apparente à un véritable exercice de communication et de relations publiques pourrait générer un partenariat avec Centre France Evènements, l’organisme ayant à sa charge la gestion et l’animation du parc des expositions AUXERREXPO.
AUXERRE : Voulu par les responsables de la structure auxerroise, cet évènementiel pourrait être programmé avant la fin de l’année. C’est ce qu’a confirmé le président en exercice, Stéphane TOLOMELLI, à la presse.
Ayant pour habitude de se réunir chaque jeudi aux aurores (entre 7 heures et 9 heures), les vingt-cinq membres du BNI Auxerre ont proposé à autant de chefs d’entreprise cooptés de découvrir les arcanes de ce réseau. Le principe de cette réunion permettait à chacun des membres d’inviter un prospect amené à découvrir les principes de ce club d’affaires très prisé dans le département de l’Yonne.
Il existe, en effet, trois structures à l’estampille du Business Network International sur le territoire icaunais : elles sont implantées à Auxerre, Joigny et Sens. L’objectif de ce mouvement est d’accueillir des représentants professionnels d’une seule et unique corporation à l’instar d’un photographe, d’un spécialiste des VTC ou d’un industriel positionné dans le domaine de la scierie.
Le principe du BNI : qui donne, reçoit…
« Le plus souvent, confie Stéphane TOLOMELLI, 70 % de la vie des entrepreneurs est accaparée par les multiples tâches professionnelles et administratives. Ils n’ont pas le temps de développer les aspects dédiés aux relations publiques. Au BNI, les adhérents s’intègrent facilement à l’état d’esprit fédérateur : « Qui donne, reçois… ». C’est aussi de cette manière-là que l’on peut optimiser son chiffre d’affaires…
Depuis 2012, date de création de la structure auxerroise, BNI a permis de produire un revenu moyen de 4,3 millions d’euros à ses représentants. Soit pour la seule année 2016 : 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires à ajouter à leurs actifs !
Aujourd’hui, les représentants du BNI d’Auxerre expriment leur fierté d’avoir pu intégrer un réseau fort de 18 000 adhérents en France, réparti au sein de 700 clubs à l’identique des trois structures icaunaises. Le revenu moyen généré par les échanges et recommandations des adhérents s’élève à 50 000 euros par mois ; un potentiel en termes d’évolution économique à ne négliger sous aucun prétexte.
Lors de cette séance où plus de cinquante personnes ont assisté à la présentation générale de ce mouvement, le responsable régional, Pascal MANTHE, devait conférer une réelle dynamique à cette réunion. Avant de la signature de probables adhésions. La création d’un futur salon professionnel axé autour de la philosophie du mouvement BNI aurait d’intéressantes conséquences pour la structure…
Le responsable de la société GEOCHANVRE, Frédéric ROURE, confirme un changement de cap au niveau de la distribution de ses produits. En se rapprochant d’une société de prestataires de service ayant conçu une plateforme numérique, certains de ses produits conçus à base de chanvre sont désormais distribués sur du e-commerce.
LEZINNES : L’entrepreneur de LEZINNES avait reçu cet hiver la visite des représentants de la société, MATINOFR (Lionel CHEVALIER et Adrien CAPONY, deux experts en grands travaux et docteurs en matériaux), en vue de préparer les modalités techniques de ce partenariat commercial en ligne.
Localisée à Pont de Vaux (01), l’entreprise MATINOFR se positionne sur la vente en ligne de produits naturels français dont ceux élaborés à partir de chanvre. Opérationnel depuis le mois d’avril, ce site de e-commerce cible les collectivités et les professionnels.
Mais, la clientèle de particuliers est aussi amenée à pouvoir le consulter et à acheter des articles sur cette référence numérique. Une dizaine de produits fabriqués par GEOCHANVRE figurent déjà au catalogue de ce spécialiste du e-commerce.
Au plan stratégique, l’entrepreneur icaunais confirme ainsi sa volonté de diversifier ses canaux de distribution en empruntant la voie moderniste des réseaux multimédias…
La 87ème foire exposition d’Auxerre suscite déjà beaucoup d’intérêt à quelques semaines de son inauguration. Au début de l’été, les organisateurs de ce futur rendez-vous commercial ont profité d’une conférence de presse pour dessiner les contours de cette prochaine édition automnale.
AUXERRE : A quelques semaines du coup d’envoi de la manifestation du 13 au 18 septembre, près de 100 % des exposants et partenaires économiques ont validé leur participation. Ainsi, la barre de 160 professionnels mobilisés devrait être une fois de plus égalée à la grande joie des responsables de la filiale événementielle du groupe de presse, Centre France Evénements. Celui-ci se charge de la gestion de la manifestation depuis 2013.
Directeur-adjoint du site d’AUXERREXPO, le parc des expositions d’Auxerre infrastructure accueillant la foire, Sébastien FUENTES devait en dévoiler les principales caractéristiques.
L’an passé, le chiffre d’affaires généré par l’événement s’élevait à 2,5 millions d’euros pour l’ensemble des commerçants et artisans. Quant à la fréquentation, elle avait dépassé 30 000 visiteurs au terme des cinq journées.
Cette année, les organisateurs espèrent atteindre d’autres objectifs, mettant l’accent sur les innovations technologiques mais aussi en s’appuyant sur les incontournables animations bénéficiaires de succès.
Le pôle Habitat et décoration regroupera plus de soixante-dix professionnels. Ils y côtoieront les spécialistes des économies d’énergie et de l’isolation. Quant à la part réservée à la gastronomie, elle demeurera importante grâce à la présence d’une trentaine d’exposants issus du terroir régional.
Signalons enfin que l’entreprise ANIMATION CREATIVE sera encore de la partie. La société de l’Icaunais Alexandre THEPAUT proposera une nouvelle version de son « air parc », attraction pour petits et grands, installée sur plus de mille mètres carrés de surface avec de nombreuses structures gonflables. De quoi faire converger les foules dès la mi-septembre…
Se mesurer à soi-même mais aussi par rapport aux autres. Un challenge nécessitant de la volonté, de l’abnégation et une bonne dose de créativité surtout quand on évolue dans l’un des 250 métiers de la filière artisanale. Au final, le résultat traduit les capacités professionnelles qui se profilent déjà derrière le vocable de l’apprentissage, la satisfaction du travail accompli dans le respect des règles de l’art et une part d’humilité pour celles et ceux qui se qualifient pour les finales nationales…
AUXERRE : Tendus, nerveux, les jeunes apprentis réunis sous les ors de la préfecture d’Auxerre ont beau esquissé quelques plaisanteries entre eux ; personne n’est dupe parmi l’assistance. C’est l’unique moyen de conjurer leur stress avant l’annonce des résultats définitifs.
L’instant s’avère crucial pour cette jeune génération d’apprentis. Ils ont choisi de concourir dans l’une des épreuves les plus complexes pouvant se présenter à eux : le MAF, le challenge du Meilleur apprenti de France, qui perpétue une lointaine tradition d’affronter dans leurs métiers respectifs les véritables spécialistes d’une discipline.
Référentiel assuré dans l’accompagnement et la transmission des savoirs entre un tuteur professionnel et son élève, ce concours résume à lui seul les espérances les plus folles qu’il peut occasionner pour celles et ceux qui en seront une fois le verdict prononcé les bénéficiaires. Inscrits parmi une dizaine de catégories professionnelles, les trente-sept candidats de l’Yonne ne connaîtront néanmoins pas tous le même succès à l’énoncé des résultats.
L’écoute attentive des lauréats
Si les professionnels de la filière artisanale possèdent leur propre concours depuis 33 ans avec le MOF (Meilleur ouvrier de France), il aura fallu attendre 2001 pour qu’apparaisse le concours national destiné aux jeunes pousses de la corporation, celui des apprentis. Non obligatoire lorsque l’on est un apprenant, le concours suppose déjà de l’envie de s’améliorer et de gagner en performance, des signes avant-coureurs du perfectionnisme nécessaire pour faire carrière lorsque l’on emprunte le dur chemin de l’artisanat.
Président du comité des Meilleurs ouvriers de France de Bourgogne, Marc LABARDE dirigeait la cérémonie protocolaire en présence de plusieurs élus du Conseil départemental de l’Yonne (Isabelle JOAQUINA, Robert BIDEAU…) et se devait lors de son discours inaugural de rappeler les principes vertueux d’un tel parcours initiatique. La valorisation des jeunes pousses n’a à ses yeux pas de prix à l’heure actuelle.
Qu’ils soient auréolés de distinctions de bronze, d’argent ou d’or, les 26 récipiendaires de la manifestation auront écouté, aux côtés de leurs tuteurs professionnels et leur famille, avec beaucoup d’intérêt les mots encourageants prononcés à leur encontre.
L’excellence et la valorisation des métiers de l’artisanat
Vecteur de réussite dans le schéma professionnel d’aujourd’hui, l’apprentissage a été salué par les différents intervenants comme étant un cycle éducatif indispensable à l’intégration des jeunes gens dans une conjoncture complexe au niveau de l’emploi.
L’apprentissage qui engendre le plus souvent un passage obligé vers les entreprises avec le développement de l’alternance ne conduit pas vers une voie de garage. Mais, il représente un parcours d’excellence.
Marie-Thérèse REY-GAUCHER, représentante de la région Bourgogne Franche-Comté, évoquait ensuite dans ses propos « cet impérieux besoin où l’Etat et l’Education nationale ont un rôle fondamental à jouer ensemble en faveur de l’alternance… ».
L’organisme régional finance la formation de ces nouvelles générations d’apprentis à hauteur de 87,8 millions d’euros en soutenant les 54 centres de formation par l’apprentissage (CIFA, CFA). D’ailleurs, dans le prolongement de cette opération, elle présente dans le cadre d’une exposition nationale plus de 400 œuvres d’apprentis cet été à Nevers, traduisant leur approche personnelle des 70 métiers où ils exprimeront un jour leur savoir-faire…
Un nouveau chapitre s’est ouvert durant la période estivale pour l’unique édifice pentagonal de France, propriété du Conseil départemental de l’Yonne. Deux artistes de talent, la peintre Corinne BRETEL et le photographe Laurent GUENEAU, ont sublimé le site historique de leurs créations originales. A la plus grande satisfaction des nombreux visiteurs de ce château peu ordinaire…
CRUZY LE CHATEL : Au soir du vendredi 21 juillet, l’événement culturel de la saison estivale dans l’Yonne, l’accueil d’une double exposition d’art contemporain dans la fameuse construction pentagonale de MAULNES, avait été salué par un récital de la chanteuse Emna SAADI. Cette dernière interpréta les standards du jazz pour le plus grand ravissement des spectateurs invités à cette inauguration. Ce fut aussi l’occasion de pouvoir admirer les œuvres de deux artistes d’exception : la peintre Corinne BRETEL, originaire de Paris, et du photographe Laurent GUENEAU.
Une fascination pour le monde végétal
Formée aux Beaux-Arts de Beaune, puis de Valence, Corinne BRETEL représentait un peu l’enfant du pays. Même si elle est native de la capitale. Son enfance, elle l’a vécue au beau milieu du vignoble de Chablis. Après un parcours professionnel de belle facture dans les arcanes de la publicité et du cinéma d’animation à Paris, l’artiste opte pour la localité de Saint-Julien du Sault où elle créé son atelier. Présentant une quinzaine de toiles (moyen et grand format) mais aussi de petites gravures inspirées du végétal, Corinne BRETEL évoque avec beaucoup de sensibilité la nature et les méfaits que l’humain peut lui occasionner à répétition. Exposer à MAULNES tombait sous le sceau de l’évidence pour elle : « Il règne en ces lieux le mystère et la poésie, et une promiscuité étrange avec la nature ». Fascinée par le milieu végétal, l’artiste aime établir un rapport avec l’environnement dans lequel elle s’immerge. « Mes peintures questionnent l’esprit des lieux dans lesquels j’expose et l’imaginaire qu’il suscite… ». Le public de l’Yonne connaît son travail. Il a pu le découvrir à maintes reprises dans le cadre des ACI (Artistes contemporains Icaunais) à l’Abbaye de PONTIGNY, à l’Hôtel-Dieu de Tonnerre ou encore au Musée Saint-Germain à Auxerre.
Un artiste à la renommée internationale jusqu’en Russie et en Chine
Originaire de Tonnerre, le photographe Laurent GUENEAU a lui aussi enthousiasmé dans un tout autre registre les visiteurs lors de cette manifestation. Présentées de part et d’autre du chemin qui conduit à l’enceinte du château, ces œuvres n’ont pas manqué d’interpeller le public. Corollaires de l’artiste peintre cité précédemment, elles prolongent ce rapprochement subjectif avec la nature et la place du végétal dans le milieu urbain. Comme à Canton en Chine, où le photographe a élu domicile en résidence en 2005 suivi de trois autres séjours culturels. Les prises de vues dévoilées à MAULNES composaient les éléments d’un corpus baptisé « Question de nature ». Soit l’étude de la relation entre le bâti et le végétal, thème que Laurent GUENEAU poursuivra dans plusieurs autres villes françaises. Considérant le château de MAULNES tel un incroyable écrin facilitant ce travail, le photographe tonnerrois a su instaurer un dialogue entre ses images et le lieu historique. « Cet édifice est plus complexe qu’il n’y paraît au premier regard, devait-il préciser, il apparaît comme une masse qui renvoie aux paysages urbains, planté dans l’immensité du paysage… ». Constatant au passage le très net rapport entre le bâti et la nature. Vivant à Paris, Laurent GUENEAU a notamment exposé au Musée Pouchkine à Moscou. Mais, ses œuvres ont également été plébiscitées aux Rencontres d’Arles, à la Bibliothèque nationale de France à Paris, au Centre Atlantique de la photographie à Brest ou à la scène nationale de Vandœuvre. En 2008, le Guangdong Muséum of Art en Chine devait lui consacrer une exposition monographique. Révélant ainsi tout son talent à l’état pur…