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Les élections européennes sont à peine terminées que déjà les grandes manœuvres reprennent leurs droits à droite et au centre droit. Le Comité national de la droite constructive, AGIR, profite du sérieux trouble qui plane depuis quarante-huit heures autour du devenir politique du chef de file des Républicains, Laurent WAUQUIEZ, pour tenter de rebattre les cartes. A l’instar de l’une de ses emblématiques représentantes, l’eurodéputée alsacienne Fabienne KELLER, il en appelle solennellement les élus locaux de la droite et du centre droit, désireux de placer l’intérêt de leur territoire par-dessus tout, à les rejoindre. L’initiative vouée à la mobilisation sera-t-elle suivie d’effet auprès de leurs anciens coreligionnaires de l’UMP ?

PARIS : Depuis vingt-quatre heures, un communiqué de la droite constructive AGIR circule à livre ouvert au gré des circonscriptions de l’Hexagone. Sa lecture a pour objectif de faire mouche auprès des élus locaux de la droite traditionnelle et du centre droit, déçus par les résultats de leur formation. Longtemps pronostiquée sur la troisième marche du podium, la liste des Républicains ne dépassera pas la barre des 10 % au soir de ce scrutin aux nombreuses surprises. Jetant le trouble parmi les instances supérieures du parti gaulliste qui est depuis en plein marasme.

Intégrée parmi la liste RENAISSANCE, la droite constructive AGIR estime qu’il est de sa responsabilité de ne pas laisser la droite se recroqueviller sur sa frange la plus conservatrice et ainsi faire le jeu du Rassemblement national. L’une des têtes de file de ce mouvement qui s’est rallié à la cause présidentielle depuis 2018, l’eurodéputée de Strasbourg Fabienne KELLER, est déjà entrée dans la danse. A peine élue au Parlement européen, l’ancien maire de la capitale du Bas-Rhin a lancé un appel solennel aux élus locaux de droite de son département.

« Le partenariat construit avec la majorité LREM, MODEM et le Mouvement radical lors de ces échéances européennes a montré son efficacité : ce fut la logique gagnante. Il devra se poursuivre à chaque fois qu’il s’agira de faire vivre des valeurs et des choix communs au niveau national comme au niveau local, au service de nos territoires… ».

Dépasser les clivages pour l’intérêt commun…

Présente dans l’Yonne durant la campagne électorale, la sénatrice d’Alsace avait été invitée par le président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, lui-même converti à AGIR, à venir à la rencontre des électeurs icaunais. Une rencontre publique concoctée à la salle des fêtes de Coulanges-la-Vineuse où les composantes des quatre mouvements politiques de Renaissance devaient se succéder sur scène.

Appelant une réponse adaptée aux nouvelles réalités du territoire, Fabienne KELLER envisage l’avenir dans la construction positive avec cet attelage quadripartite.

« Les clivages ont peut-être bougé, mais notre pays reste confronté à des défis immenses auxquels il est urgent de répondre. Il faut accorder davantage de liberté aux collectivités locales au travers d’un projet de décentralisation novateur fondé sur la confiance. En outre, l’Etat doit continuer sa modernisation en intensifiant la déconcentration de ses services pour toujours être au plus près des attentes de nos concitoyens… ».

D’autres ténors de ce parti devraient prendre le relais de cette stratégie de la main tendue. Avec quels objectifs ? Rallier à leur cause le plus grand nombre de ces élus de la droite traditionnelle en proie aux doutes…

 


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A l’heure où s’écrivent ces lignes, nous ne connaissions pas encore le verdict des échéances européennes. Au moment où vous les lirez, nous saurons tout de leurs conséquences sur la composition de l’hémicycle dans le prochain Parlement. Toutefois, avant les élections, les résultats étaient presque connus d’avance. Les sondages, véritables pythies modernes, nous avaient déjà informé(e)s. Voire orienté(e)s ! D’ailleurs, on peut se demander pourquoi on ne remplace pas les élections par des sondages. Cela reviendrait quasiment au même et aurait l’avantage de moins imputer les caisses de l’Etat à les organiser !

TRIBUNE : Quoi qu’il en soit, nous savions déjà que le parti du président, La République en Marche, et le Rassemblement national étaient au coude à coude à la veille du scrutin. Le suspense a donc pris fin au soir de ce dimanche 26 mai. Désormais, nous savons. Alors, où en sommes-nous vraiment sur le devenir de l’Europe et l’impact de ces échéances sur le poids réel du président de la République ?

Dans les faits, environ 12 % des Français auront voté réellement pour l’Europe et le chef de l’Etat. Le même pourcentage de Français se sera, quant à lui, exprimé en faveur d’une formation politique qui utilise le parlement européen à des fins pernicieuses en rémunérant insidieusement ses militants !

Pourquoi, alors, 12 % seulement de votants ont donné leurs suffrages en faveur de ces deux partis ayant désormais le leadership en France ? Tout bonnement, parce que 50 % des Français auront voté avec leurs pieds. C’est-à-dire qu’ils auront choisi d’aller se promener par ce beau week-end du joli mois de mai, loin du marasme politique.

Voyons ce qu’est devenu ce grand espoir qu’a été l’Europe de Jean Monnet, Alcide de Gasperi, Paul-Henri Spaak,  Robert Schumann ? Une sinistre farce ! Un terrain de chasse réservé qui est désormais réservé à Goldman Sachs, au paradis fiscal luxembourgeois, aux GAFA et à la colossale entreprise de la Chine, baptisée « les nouvelles routes de la soie ».

Pologne, Irlande, Italie nous disent merci !

En ce qui concerne Goldman Sachs, tout le monde sait. C’est une hydre financière, à qui les gouvernements grecs successifs, conservateurs et socialistes, ont confié la tâche de falsifier leurs comptes pendant des années. Résultat : le contribuable français, entre autres citoyens européens, a sauvé le peuple grec d’une faillite inéluctable qui l’aurait plongé dans une terrible misère. Des centaines de milliards ont été ainsi engloutis en Grèce sous le sceau de l’Europe.

Comment dès lors le gouvernement grec remercie-t-il l’Europe et ses généreux donateurs que sont ses contribuables ? En se faisant l’une des portes d’entrée du fameux projet chinois grâce à la vente du port du Pirée. Le gouvernement grec fait entrer le cheval de Troie asiatique sur le Vieux continent avec toutes les incidences que cela implique. L’Italie est en train d’agir de façon identique en négociant avec la Chine une opération similaire.

Comment les Polonais ont-ils remercié l’Europe de les avoir accueillis en son sein et, comme pour l’Irlande, en déversant des milliards de fonds européens vers leurs peuples ? En achetant des avions de combat américains. Consternation et illogisme dans des pratiques qui devraient obsolètes au nom de la fraternité qui nous habite !

En ce qui concerne Goldman Sachs, la plaisanterie n’est pas finie. L’ancien président de la Commission européenne, José Barroso, sans la moindre pudeur, est devenu employé de ladite banque américaine. Il va pouvoir utiliser à bon escient son réseau de relations personnelles acquis grâce à son poste rémunéré par les européens.

Son successeur à la tête de la Commission européenne n’est autre que l’ancien Premier ministre du Luxembourg. Ce dernier a organisé de façon systématique l’installation de sociétés étrangères dans son pays en leur offrant des avantages fiscaux considérables au détriment des autres pays de l’Union. Parallèlement à cette politique de la honte, le Luxembourg demeure un paradis fiscal. C’est-à-dire un centre d’évasion de l’argent des contribuables que nous sommes au cœur de l’Europe.

L’Europe sombre vers un lent déclin…

Quant à l’Irlande, elle est sortie de sa misère séculaire grâce à son intégration. Et au Mississippi financier qu’a représenté le flot de financements européens déversés sur ce pays. Comment remercie-t-elle l’Europe ? Elle organise une concurrence déloyale vis-à-vis de ses partenaires qui l’ont tirée de neuf siècles de pauvreté en attirant les sièges de grandes sociétés américaines par une fiscalité extrêmement favorable.

Ainsi, entre les groupes américains puissants et dominateurs à l’Ouest et les nouveaux conquérants à l’Est que sont les Chinois, l’Europe sombre petit à petit vers le déclin. Avec l’assistance efficace, à la fois de ses dirigeants à Bruxelles, incapables et malhonnêtes, et l’appui de pays européens qui ont choisi l’ingratitude et la traîtrise à la cause européenne…

Nous sommes le 27 mai 2019 au moment où j’écris ces lignes. Les Français ont depuis voté. Mais rien n’aura changé dans les faits après ce nouveau scrutin. Celui de la poudre aux yeux ?

Emmanuel RACINE

 


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Son dernier ouvrage, « Le Diable s’habille en GAFA » publié en 2018, est un pavé dans la mare que chacun d’entre nous se doit de dévorer avec délectation. Ce brûlot fait toute la lumière contre l’un des plus grands scandales de ce nouveau siècle. Le vol sans vergogne, en absence de toutes autorisations, de nos données personnelles qui sont exploitées à des fins bassement commerciales et marketing par quatre entreprises américaines (GOOGLE, APPLE, FACEBOOK et AMAZON). Influenceur de talent qui a œuvré dans la sphère politique (François MITERRAND, Lionel JOSPIN mais aussi aux côtés de nombreux présidents africains), le cofondateur de l’agence publicitaire RSCG, structure absorbée par le groupe HAVAS en 1996, a répondu à l’invitation du collectif « S’engager pour Auxerre » dans le cadre d’un débat sociétal mettant en exergue le futur du commerce de proximité face à la prédominance du commerce en ligne. Entretien avec l’homme qui fit de François MITERRAND le dépositaire de la « Force tranquille » en 1981…

AUXERRE : A 85 ans, Jacques SEGUELA, le pape mondial de la publicité et de la communication, conserve toujours son sens de l’analyse et de l’humour à faire pâmer plus d’un politicien en campagne électorale. Le regard pétille. La courtoisie émane de ce grand monsieur de l’entrepreneuriat à la française. Lui qui est devenu au fil de plusieurs décades le chantre de la communication ingénieuse et percutante. Un homme de slogan qui a toujours su faire mouche dans le style et dans la forme.

Son ultime opus (il est venu expliciter la texture à Auxerre) lui offre l’opportunité  de parler face à un auditoire attentif à ses meilleures feuilles. Le titre de l’ouvrage joue sur les mots. « Le Diable s’habille en GAFA » ! Tout un programme dont il va défendre pied à pied le moindre argument dans un long réquisitoire contre l’hégémonie outrancière de ces quatre sociétés qui composent les GAFA et qui illustrent la puissance américaine qu’il abhorre.

Mais, avant que l’homme prodige ne s’exprime à l’estrade, le point presse aura permis de mieux cerner sa vision personnelle de la situation. Et de ses réels enjeux. Complexes mais pas encore inaltérables si, nous autres Français, prenons enfin le taureau par les cornes et réagissons au plus vite !

Jacques SEGUELA n’avait pas fait de come-back public dans la capitale de l’Yonne depuis 1979. Date à laquelle son ami Jean-Pierre SOISSON lui avait demandé de réaliser une affiche pour sa campagne électorale…

« Quand j’ai reçu la proposition de conférence de l’équipe de « S’engager pour Auxerre », je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre dans la ville de mon ami Jean-Pierre ! ».

Se protéger de l’environnement pernicieux des GAFA…

Mais, très vite, l’orateur du jour fait l’impasse sur ses souvenirs pour mieux incriminer par qui le déséquilibre planétaire est en train d’arriver. « Si l’on ne fait rien, les GAFA vont détruire le monde. Il est nécessaire de les limiter et ce, pour trois raisons. Les GAFA aujourd’hui, cela équivaut à la constitution d’un état numérique qui représente une fois et demi le PIB de la France. Dans une décennie, si cela continue ainsi, ce sera dix fois plus que celui de l’Europe. Voire celui du globe dans vingt ans ! C’est incroyable. Comment avons-nous pu laisser faire cela et accorder autant de pouvoir à quatre entreprises américaines qui pèsent plus lourd économiquement que la Chine et l’Europe réunies ? Elles ont enregistré dans leur cloud toutes nos données personnelles. C’est le hold-up du siècle ! En outre, elles ont volé toutes ces données sans copyright et sans bourse déliée. Cela représente pour chaque Français un équivalent de deux mille euros par an, soit pour une vie un total de 50 000 euros ! ».

Le publicitaire n’en démord pas : il est grand temps que cette hégémonie internationale cesse. Pour lui, la manière de pratiquer de ces structures empiriques est proprement irresponsable.

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« Ils se sont attaqués à nos gosses, vilipende le patron du groupe HAVAS. C’est pire que tout. Ils sont désormais capables de capter toutes nos conversations afin de mieux les utiliser dans dix ans. Je ne veux pas de ce monde-là. Certes, on ne peut pas être contre le progrès ni l’intelligence artificielle ; mais, il faut arriver à se protéger convenablement. N’oublions jamais que tous les progrès induisent des catastrophes : le jour où l’homme a inventé la roue, il a ainsi provoqué les accidents de la route ! Donc, il faut que l’Etat crée des moyens de prévention numérique tout en conservant les bons côtés du système et en supprimant ses effets pernicieux… ».

Avec QWANT, la France dispose d’un outil dont il faut assurer la promotion…

La taxation des GAFA représente plus qu’une évidence pour l’homme d’affaires. « C’est une obligation morale, clame-t-il avec véhémence, mais attention, il ne faut pas leur prélever juste cinq cents millions d’euros à l’année mais bel et bien leur prendre cinq milliards d’euros ! Ces structures en ont largement les capacités financières ».

Puis, très au fait des règlementations européennes, il rappelle que 26 pays de l’Union ont déjà adopté le principe d’un dispositif fiscal renforcé contre le dumping fiscal des GAFA.

« Même Donald TRUMP s’est emparé de ce dossier à son compte afin d’appliquer un règlement identique aux Etats-Unis. La Chine a choisi de contourner la problématique en développant ses propres équivalences avec la création de plusieurs plateformes (ALI BABA,…). Cet état de fait représente aussi l’une des causes de la guerre commerciale sino-américaine. Mais, personnellement, j’attends énormément du réveil de deux continents du futur que sont l’Inde (plus d’1,7 milliard d’humains) et de l’Afrique qui jouera un rôle majeur à l’avenir. Si avec l’Europe, nous parvenions à développer un système de régulation puissant, nous pourrions aisément étouffer les velléités conquérantes et hégémoniques de la Chine et des Etats-Unis sur le sujet… ».

Reste l’incontournable question qui revient sur toutes les lèvres depuis tant d’années : pourquoi l’Europe ne possède-t-elle pas encore ses propres plateformes numériques ?

« Ah, ça ! répond évasivement Jacques SEGUELA, dubitatif et décontenancé, comment se fait-il effectivement que les Français, bien avant les Européens, ne disposent pas encore de ces outils ! Eux qui ont tout inventé de la communication. Quand on pense à Charles HAVAS qui est le génial créateur de la publicité survenue avec son agence il y a 185 ans. Les Français sont à l’origine de la photographie avec Nicéphore NIEPCE, du cinéma avec les frères LUMIERE, de la télévision couleur, de la première société d’achat d’espace publicitaire, de l’agence de publicité telle que nous la connaissons, de la carte à puce (avec l’Angleterre et la Suisse).

Que seraient aujourd’hui les GAFA s’ils n’avaient pas bénéficié de toutes ses technologies françaises ? Il faut que la France se relève enfin les manches et redevienne compétitive sur la scène internationale. Comme autrefois ! ».

Le charismatique publicitaire ne pouvait clore cet entretien à bâtons rompus sans évoquer le concurrent direct de GOOGLE : QWANT. Dont il prépare le story-board dans le cadre d’une future campagne promotionnelle à travers l’Europe.

« Aujourd’hui, ce concept technologique se veut plus moderne que GOOGLE, précise-t-il en fin connaisseur de l’outil, le moteur de recherche possède des dispositions graphiques que le serveur américain ne décline absolument pas. Son concepteur, mon ami Jean-Manuel ROZAN, se refuse au vol des données. S’il en utilise l’usage, c’est avec l’accord des sources qu’ils rétribuent. Il faut adopter ce concept à l’ensemble de l’Europe. D’ailleurs, récemment, Emmanuel MACRON a demandé à toutes ses administrations de n’employer que cette plateforme dans leurs services. Chaque entrepreneur français et européen devrait avoir la même attitude protectionniste. C’est le choix stratégique vers lequel nous avons opté chez HAVAS… ».

Une manière pertinente et tangible de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de l’ogre Américain…

 


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Encouragée par la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN, la conseillère départementale de Brienon-sur-Armançon Catherine MAUDET-DUBOIS s’est engagée dans la bataille des européennes. Pour y conserver une France forte. « Nous sommes nés de Valéry Giscard d’Estaing et de Simone VEIL, et nous avons fait le pari de faire une campagne qui ne parle que d’Europe et pas d’un débat pour ou contre Macron... ». Dont acte. L’UDI souhaite sortir la tête haute de cette campagne. En réalisant son pari. Celui d’atteindre son objectif de 5% de suffrage en sa faveur. Un seuil suffisant pour élire cinq députés, prêts à travailler à la construction d’une Europe ambitieuse…

TRIBUNE : Déjà bien occupée par les fonctions qui sont les miennes au département, avec un canton de 34 communes, la vice-présidence de la MDPH et la présidence de l’ASEAMAS (formation et aide juridique aux secrétaires de mairie et élus du Sénonais), je ne m'étais pas du tout projetée dans une candidature aux élections européennes. Sollicitée par Dominique VERIEN, sénatrice de l’Yonne, très active sur le territoire, avec laquelle je collabore depuis des années, j'ai accepté d'être sur la liste conduite par Jean-Christophe LAGARDE, « Les Européens » (l'UDI centre droit).Cette décision fut impulsée par les réponses de mes concitoyens qui me disaient, soit ne pas vouloir aller voter pour les élections européennes, soit bien déterminés à aller voter pour sortir de l'Europe. Pour l'européenne convaincue que je suis, et connaissant les incidences catastrophiques que cela entraînerait, j'ai accepté cette proposition, sur une place non éligible, pour me permettre de tenir mes engagements au niveau du département, mais me donner l'opportunité de défendre des arguments pro-européens.

Rendre l’argent aux contribuables français…

Même si l'Europe ne fonctionne pas aussi bien qu'on le souhaiterait, c'est quand même à elle que l'on doit nos soixante-dix ans de paix, et en sortir serait contre productif à tout point de vue. La France a besoin d'une puissance continentale, qui nous permette de faire bien ensemble ce que l'on ne peut pas faire tout seul.

Ce qui m'a conquis dans le programme des « Européens », est l'idée de financer l'Europe sans faire payer les contribuables européens, tel que l'avait prévu Jean Monnet au départ. Il serait plus judicieux, qu'au lieu que la France verse 91 milliards d'euros sur sept ans que cette contribution soit remplacée par une taxe sur l'importation des produits carbonés, une taxe sur les transactions financières et une taxe sur les demandes de visa (comme cela existe déjà au Canada). De ce fait, rien ne serait payé par le contribuable européen et ces 91 milliards d'euros seraient ainsi rendus aux français sur sept ans.

C'est aussi, l'idée proposée, pour les agriculteurs que je côtoie chaque jour sur le territoire, de récupérer les six milliards d'euros par an, que l'on donnait  aux Britanniques pour remettre trois milliards d'euros sur la PAC pour permettre une agriculture plus verte. C'est d'ailleurs pour répondre à leurs questionnements qu'Olivier MEVEL, maître de conférences et expert des problématiques économiques liées à l'agriculture, engagé depuis des années en faveur de rapports plus équilibrés entre les agriculteurs et les distributeurs, soutient notre démarche.

Concernant la sécurité, un projet de gardes-côtes et d'une police des frontières européennes seraient instaurés pour en finir avec impuissance et inefficacité. Actuellement, comment voulez-vous que 600 agents de FRONTEX puissent protéger nos 13 000 kilomètres de frontières?

Tout ceci accompagné d'une politique de migration économique s'inspirant du modèle canadien où chaque État décide du nombre de migrants qu'il peut et veut accueillir.

Un FREXIT serait synonyme de suicide pour la France…

La mise en place d'un ministère européen des migrations centralisé à la gestion des flux migratoires est aussi prévu avec l'instruction des demandes d'asile en dehors de l'Union européenne, sur le continent d'origine des demandeurs. Ceci pour éviter à ces migrants de se mettre en danger et d'arriver sur notre territoire avec les conséquences économiques que cela représente.

Nous pensons que l'échelle européenne est la plus pertinente pour régir de façon unifiée et cohérente la politique d'asile. La mise en place d'un FBI et d'un parquet européen pour partager les données, m'a aussi convaincu. Nos frontières nationales arrêtent nos policiers et nos magistrats,  mais pas les terroristes. Nous en avons l'exemple de Salah ABDESLAM. On ne peut pas continuer ainsi.

Certes, l’Europe n’est pas parfaite. L'exemple du BREXIT en cours, qui divise les Britanniques, montre qu'un FREXIT serait synonyme de suicide pour la France. Si l'on aime notre pays, il faut donc transformer l'Union européenne pour qu'elle protège nos citoyens, nos entreprises et nos emplois sur une planète où notre souveraineté est sans cesse menacée par des géants mondiaux qui, eux, aspirent à note faiblesse. Ne tombons pas dans leur piège, construisons ensemble une force collective, une nouvelle Europe…

Catherine MAUDET-DUBOIS


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Vingt-quatre heures avant la clôture de la campagne électorale des Européennes, le délégué général de La République en Marche arpentait les rues du cœur de ville de la capitale de l’Yonne. Profitant d’une pause à la terrasse d’un établissement de la place des Cordeliers, le stratège du parti présidentiel nous a livré quelques impressions avant de se rendre à Sens pour prendre part à l’ultime grande réunion publique de la liste RENAISSANCE dans le département…

AUXERRE : Composante du noyau dur qui est à l’origine du parti des marcheurs, Stanislas GUERINI se prête volontiers au jeu de l’interview à brûle-pourpoint. Celle qui s’improvise au pied levé et qui prend forme au fond d’une salle de bar, à l’écart respectable de consommateurs un tantinet trop curieux.

L’exercice oratoire lui plaît manifestement. Il est vrai qu’il ne passe pas sous les fourches caudines d’un cérémonial protocolaire rendu obligatoire par la fonction, parfois lourd et indigeste pour l’interlocuteur d’un jour et la gent journalistique.

Accessible, courtois, le jeune cadre politique de 37 ans affiche un large sourire sur un visage pourtant très déterminé. La victoire au soir du 26 mai, il l’entrevoit avec grand sérieux. Il en espère déjà les conséquences heureuses. L’inverse serait un terrible coup porté à la politique gouvernementale insufflée par le chef de l’Etat. Une situation peu plausible à ses yeux qu’il balaie du revers de la main.

Même si les écarts imputables aux derniers sondages des instituts d’opinion semblent légèrement se creuser depuis plusieurs jours en faveur de l’adversaire numéro un, le Rassemblement national.

La formation populiste caracole pourtant en tête avec un point et demi d’avance sur le parti au pouvoir.

« Cela ne veut rien dire, commente Stanislas GUERINI, jusqu’à la dernière seconde, rien n’est jamais joué dans une élection… ».

A contrario, ce que semble craindre « Stan », comme beaucoup de militants et de sympathisants appellent affectueusement leur chef de file, c’est l’abstention. Un drame pour la démocratie, un drame pour l’Europe.

« La campagne a été très courte, c’est pour cela que dans cette dernière ligne droite il s’agit de mobiliser toutes les bonnes volontés pour qu’elles se rendent en masse dans les urnes ce dimanche… ».

« RENAISANCE, la seule liste qui défend les intérêts de l’Europe… »

Le délégué général de LREM a le sentiment que la plupart des propositions ont été portées à la connaissance du plus grand nombre durant cette période de vérité. Le travail détaché a été longuement explicité. La transition écologique, sujet sur lequel les jeunes générations sont très attentifs, a été abordée.

« On a pu parler de l’instauration d’un SMIC au niveau européen, précise-t-il, d’une banque en faveur du climat. Nous proposons un certain nombre de priorités pour le devenir de l’Europe. J’espère que ces arguments feront la différence… ».

Le successeur de Christophe CASTANER à la responsabilité nationale du mouvement des marcheurs se satisfait de ce rassemblement qui a vu le jour avec la liste RENAISSANCE.

« Nous avons mutualisé un maximum de compétences issues de quatre grandes formations (LREM, AGIR, MODEM, Parti Radical) pour atteindre un objectif commun. C’est une vraie campagne unissant des forces partageuses de valeurs similaires qui a pour vocation de toucher le rêve européen. C’est-à-dire obtenir ce qu’il y a de meilleur pour nos concitoyens… ».

Sa vision de l’Europe, l’ancien diplômé d’HEC devenu député de la République dans le XVème arrondissement de Paris, la voit comme un rempart inéluctable contre les extrémismes et en faveur de la paix.

« Notre liste défend la cause européenne. Elle est bien la seule. Certains évoquent la contribution française à l’Union, qu’ils jugent trop élevée, soit 11 milliards d’euros. Mais, derrière ce chiffre, il faut savoir que l’Europe ne coûte en tout et pour tout qu’à peine un euro par jour à chaque citoyen de ce continent… Est-ce que le prix de la paix doit se monnayer ?».

« Nous ne cessons jamais de penser à l’Europe… »

Issu du milieu de l’entreprise, l’homme qui incarne depuis le 01er décembre 2018 la dynamique de LREM se prend là encore à rêver des opportunités exponentielles offertes par ce marché du libre-échange européen.

« Ce sont plus de 500 millions de consommateurs qui se présentent à nos modèles économiques ! Il nous faut exporter davantage et en profiter. Nous défendons également une politique sécuritaire conjointe avec une enveloppe de 13 milliards d’euros qui a été investie à l’acquisition de matériel. Depuis deux ans, nous n’avons jamais cessé de penser à l’Europe et à son devenir… ».

Stanislas GUERINI en est convaincu : les partenaires européens de la France attendent beaucoup en retour de l’Hexagone. « Nous avons un rôle de leader historique à jouer aux côtés de nos amis allemands. Mais, dimanche soir, beaucoup d’observateurs regarderont avec grand intérêt les résultats de ce scrutin dans notre pays. Nous devons leur montrer que la France souhaite remettre en mouvement l’Europe au service de ses citoyens… ».

Dix minutes plus tard, Stanislas GUERINI, accompagné de sa garde rapprochée, prenait la direction de Sens pour y rejoindre en moins de cinquante minutes la ministre du Travail Muriel PENICAUD et le secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, à l’occasion de l’ultime meeting organisé par la liste RENAISSANCE dans l’Yonne. Afin de clore cette campagne du rassemblement, porteuse de rêves ?

 


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