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Comme d’habitude, les progrès scientifiques ont toujours permis de faire avancer la médecine, de soigner, de soulager les populations de nombreux maux. Mais lesdits progrès ont été mis également au service des destructions en tout genre, de la guerre, et des multinationales aux seules fins de réduire les coûts de production et de main d’œuvre !  Avec l’IA, allons-nous, comme le prédisent certains savants, vers une certaine fin de l’humanité ?

 

TRIBUNE : L’IA générative entraînerait la suppression de 300 millions de postes dans le monde, selon une étude de la banque Goldman Sachs. En Europe et aux États-Unis, deux tiers environ des métiers actuels sont exposés à un certain degré d’automatisation par l’IA et jusqu’à un quart de l’ensemble du marché pourrait être entièrement effectué par l’IA, selon les prévisions de la banque. La banque s’appuie sur une étude selon laquelle 60 % des travailleurs exercent des professions qui n’existaient pas en 1940. Cependant, selon d’autres études, l’évolution technologique depuis les années 1980 a remplacé plus vite les travailleurs qu’elle n’a créés d’emplois. Mais la révolution menée par « ChatGPT » augmenterait aussi le PIB de 7 % par an au cours des dix prochaines années. 18 % des emplois dans le monde pourraient être informatisés. Les effets de cette révolution de l’IA générative seraient plus marqués dans les économies avancées que dans les marchés émergents, détaille le site d’une chaîne d’information américaine. Car les professions exercées par les cols blancs (avocats et fonctionnaires) sont plus exposées aux changements apportés par l’IA que les métiers plus physiques. Il faut penser ces systèmes en examinant en profondeur le rapport « homme – robots». L’IA est évolutive à la vitesse de la lumière et la moitié des métiers que nous pratiquerons dans l’avenir, n’existent pas encore ! C’est tout le processus qui est remis en cause. Prenons garde à la fuite de nos cerveaux, phénomène prégnant en France. Notre indépendance scientifique et industrielle peut encore s’aggraver !

 

Prendre garde aux conséquences du développement de l’IA

 

A travers ses applications, nous avons vu que l’IA, représente un progrès formidable. Un progrès formidable, dans son acception première : « qui fait peur » ! Des systèmes qui permettent d’enregistrer des milliards de données en quelques secondes. Des logiciels qui définissent des stratégies et qui peuvent dépasser l’homme, prendre la main sur l’homme et détruire notre humanité ! L’homme est un animal qui sait et qui sait qu’il sait ! Rabelais nous avait déjà mis en garde : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et surtout, « L’homme même doué, d’un goût prononcé pour la science, ne doit en aucun cas négliger sa conscience »…

Être pour ou contre l’IA serait une aberration. Le « c’était mieux de mon temps » est bien proscrit. Il s’agit d’exposer les mises en garde venant des chercheurs, spécialistes de l’IA. Chez Presse Evasion, promis-juré, nos articles et nos tribunes viennent du cerveau des hommes qui les rédigent. Nos imperfections en est la preuve… 

 

 

L'astrophysicien britannique Stephen HAWKING qui s'exprime par l'intermédiaire d'un ordinateur en raison d'une maladie, met en garde contre le développement de l'intelligence artificielle. Dans un entretien à la BBC, le scientifique affirme que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films « Terminator ».

L’intelligence artificielle a connu des progrès fulgurants ces dernières années et se développe actuellement à une vitesse qui préoccupe les experts du secteur. Les IA génératives (Dall-E, MidJourney, ChatGPT, Bard, etc.) peuvent désormais être utilisées couramment par le grand public. Elles peuvent malheureusement être exploitées à mauvais escient. En outre, les spécialistes craignent que ces IA ne surpassent les humains au point de menacer leur existence. Dans une déclaration, qui ressemble davantage à un avertissement, des dizaines de chercheurs en IA appellent aujourd’hui à redoubler de vigilance.

 

La société est mal préparée à gérer les risques liés à l’IA

 

Geoffrey HINTON, chercheur canadien dont les travaux sur les réseaux de neurones artificiels et le Deep Learning constituent les fondements de l’IA, est le premier signataire de la liste des scientifiques inquiets. Il a récemment annoncé sa démission de Google, pour pouvoir « s’exprimer librement sur les risques de l’IA. Lors d’un entretien accordé à CBS News, il a en effet exprimé des inquiétudes par rapport à l’utilisation abusive de ces algorithmes par des acteurs malveillants, au chômage technologique et au risque existentiel de l’intelligence artificielle générale. Une IA capable d’effectuer ou d’apprendre n’importe quelle tâche cognitive propre aux humains peut s’avérer dangereuse.   « Malgré son importance, la sécurité de l’IA reste remarquablement négligée, dépassée par le rythme rapide du développement de l’IA. Actuellement, la société est mal préparée à gérer les risques liés à l’IA », « Il existe de nombreuses façons dont le développement de l’IA pourrait mal tourner ». Dans un article de préimpression, on nous informe comment la sélection naturelle peut favoriser les IA par rapport aux humains.

« Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite ». Pour nos amis de la « perfide Albion », Internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes. On l’a vu lors des conflits Russo-Ukrainien et Israélo-Palestinien. Dans ses applications militaires et industrielles, dans le domaine des services, l’IA devient une arme qui discrédite les états en retard dans ces recherches ! Les dirigeants de la planète ne semblent pas évaluer les risques liés à l’IA. Plus préoccupés par les avantages concurrentiels, la supériorité militaire, la diminution des coûts de mains d’œuvre et la progression des indices boursiers, les hommes politiques vivent sur le passé et ses anciens modèles : croissance-endettement-PIB… On peut sûrement soumettre à l’IA une stratégie de développement compatible avec la dignité humaine, des systèmes qui intègrent l’humanisme et le partage…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il était le meilleur ambassadeur de notre territoire. Son incarnation personnifiée à plus d’un titre grâce à son éternelle silhouette de jeune homme. N’hésitant jamais à vanter la qualité du jambon persillé, de la gougère au fromage, et de ce petit verre de chablis dont il était si friand. Tant dans les  travées de l’Assemblée nationale que dans les salons des différents ministères dont il occupa jadis les fonctions. Jean-Pierre SOISSON n’est plus.

Parti cette semaine qui n’avait donc plus rien d’ordinaire sur la pointe des pieds à l’âge de 89 ans. Parmi les siens.

Lui que l’on croyait éternel tant sa présence était constante dans toutes les sphères institutionnelles et politiques de ce département de la Bourgogne septentrionale. Lui qui s’intéressait au devenir économique des siens en ayant multiplié projets de développement et inaugurations évènementielles. Lui qui doté de sa très belle plume à livrer des œuvres scripturales de toute beauté en mettant à l’honneur, entre autres, les noms de ce patrimoine historique dont la Bourgogne est fière. De Charles le Téméraire à Charles Quint, sa propre vision de l’histoire régionale où il était devenu au fil des ans l’un des derniers grands ducs de Bourgogne.

 

 

Beaucoup se référaient à Jean-Pierre SOISSON. « JPS » comme on le nommait affectueusement. Prenant le soin de discuter avec lui. En toute franchise et en parfaite cordialité, car cet homme de lettres, de savoir, érudit et passionné, prenait le temps de s’intéresser aux autres. A tous les autres ! Des plus humbles aux plus puissants. Usant du tutoiement et de la franche poignée de main, il établissait une relation amicale avec celles et ceux qui le côtoyaient de près.

D’ailleurs, par chez nous, la classe politique a été unanime dans ses hommages et ses remerciements envers ce personnage dont la capacité intellectuelle manquera cruellement à notre territoire. Qu’il s’agisse de Patrick GENDRAUD à André VILLIERS, de Dominique VERIEN à Jean-Baptiste LEMOYNE, de Marie-Guite DUFAY  à Guillaume LARRIVE, de Julien ODOUL à Pascal HENRIAT, de Guy FEREZ à Nicolas SORET…Tous reconnaissent le rôle prégnant de l’auguste personnage qui aura su perdurer en termes de longévité et de pouvoir d’influence dans le sérail politique durant tant d’années. Cinq décennies, voire un peu plus, pour être précis.

Même l’ancien Premier ministre et ami, Jean-Pierre RAFFARIN,  sera du voyage ce lundi 04 mars pour rendre un ultime hommage à ce grand commis de l’Etat ; dans une cathédrale auxerroise pleine comme un œuf et qui ne pourra accueillir toutes celles et ceux qui souhaitent accompagner une dernière fois l’ami Jean-Pierre dans ses ultimes déambulations cérémoniales officielles au cœur de l’après-midi.

La dernière pirouette du dernier des géants de la vie politique bourguignonne. Un dernier tour de piste pour dire un adieu à la figure de proue de l’Yonne qui aura perdu définitivement sa boussole…

 

Thierry BRET

 


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Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?

Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.

Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux  André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.

Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?

 

Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie

 

Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.

L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.

Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.

 

 

La France désormais dans le viseur des Russes

 

Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.

Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.

Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.

La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.

Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.

En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.

Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.

Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.

 

Thierry BRET

  


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« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…

 

AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.

Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !

 

Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique

 

« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.      

 

 

Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…

En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.

 

 

Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne

 

Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.

Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !

Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est le ras-le-bol généralisé dans le monde de l’éducation. La lente descente aux enfers, avec le chien Cerbère qui accompagne les morts ! L’incompréhension la plus totale après les derniers soubresauts politiques, menés entre le ministère de l’Education nationale et celles et ceux qui incarnent l’enseignement pédagogique dans ce pays au quotidien.

Une gabegie sans nom et sans fin, qui possède désormais ses ramifications multiples, faites de cartes scolaires aux découpages très arbitraires et préoccupants pour les zones rurales et leur attractivité.

Faite de ces obligations vestimentaires d’un autre temps, intimant aux enfants de s’affubler d’un uniforme insipide au nom de la cohésion sociale et de l’égalité des chances – quelle plaisanterie et quel retour en arrière rétrograde ! – alors que les problématiques se nomment la surcharge des effectifs en classe et la nomination de  nouveaux enseignants pour pallier aux manques spectaculaires de personnel, dans le public ! Le monde de l’école en France n’est-il pas là encore en retard d’une guerre comme dans bien d’autres domaines qui composent notre société ?

C’est risible et pitoyable à la fois ! Alors que le classement international PISA démontre un affaissement en chute libre du savoir dispensé dans l’Hexagone vis-à-vis des grandes puissances planétaires qui nous font concurrence, que les enseignantes et enseignants de ce pays souffrent de ne pas pouvoir assurer dans sa phase optimale ce pourquoi ils se sont engagés à faire en donnant des cours après avoir obtenu leurs diplômes, alors que les communes champêtres perdent les unes après les autres leurs classes et leurs élèves quand ce n’est pas l’école toute entière ; on se préoccupe davantage dans les alcôves bien-pensantes de l’Etat du choix et du coloris du vêtement qui devra être porté par les potaches dans les cours de récréation afin d’éviter jalousie, discrimination et déni ?!

Mais, où va-t-on dans cette France déclinante et hors course du XXIème siècle !!!

 

 

Déjà antan, il fallait dégraisser le mammouth !

 

Ne devrait-on pas parer au plus pressé en répondant aux sujets de fonds qui polluent et paralysent le milieu de l’Education nationale depuis des lustres. L’excellent Claude ALLEGRE en faisait état en son temps, parlant de dégraissage du mammouth en évoquant les turpitudes vécues par la « Grande Maison ». Las, il s’y est cassé les dents – même lui, diront les puristes ! – avant de repartir vers un tout autre destin. Aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait ou presque tant les problèmes à l’école semblent abyssaux. Voire insurmontables…

Prenons l’exemple de la carte scolaire et de son nouveau découpage. Jamais, ils n’auront autant mis à dos les élus de la Nation au pied du mur, celles et ceux qui vivent dans de petites localités ayant encore la chance de posséder une école, source de vie, suscitant la venue de nouveaux habitants et l’installation de commerces de proximité.  Vital, en somme, pour leur survie économique.

Vent debout ces élus, de toutes obédiences politiques, se sont révoltés ces jours derniers et se révolteront encore d’ici la rentrée prochaine contre ces coupes sombres sur la foi d’une arithmétique technocratique, pur jus, qui fragilise leurs localités et l’existence même de celles-ci.

Des élus qui n’ont plus peur de parler et d’afficher leurs mécontentements par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.

 

 

C’est la fin de vie pour les villages ruraux

 

« Les habitants, dont les parents d’élèves de ces communes non desservies par l’Education nationale pensent qu’une fois de plus, on dépouille le monde rural, qui est pourtant l’un des ciments de la France…, confie un élu local.

Véridique ! On assiste désormais à la lente destruction de ces villages cocardiers, où autrefois régnait la joie de vivre. Terminus, tout le monde descend ! Les classes et les écoles ferment leurs portes ; la jeunesse déserte ces endroits obscurs et glauques où leur progéniture ne sera plus accueillie – si tant est qu’elle ait encore envie de procréer vu le monde de ouf dans lequel nous nous débattons ! – et les anciens, les plus nostalgiques d’entre nous, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

C’est donc cela, la France des campagnes, aujourd’hui, privée de ses écoles, de ses magasins, de ses paroisses, de ses services, de ses habitants !

Les enfants seraient-ils donc pris pour des pions ? Et leurs parents, électeurs en puissance, de simples moutons de Panurge qui doivent s’exécuter sans broncher ?

 

 

Casser l’école, c’est l’amorce de l’effondrement de tout le système

 

Casser les écoles et les classes, c’est en rajouter un peu plus dans la cohorte de choses qui ne vont pas bien dans notre contrée. Petit tour d’horizon !

Où en est l’industrie ? C’est simple, elle a été délocalisée à l’autre bout du monde quand elle n’a pas été détruite en pure perte. On l’aura constaté lors de la période de la crise sanitaire et des difficultés à pouvoir se fournir en médicaments et en masques de protection.

Quid de l’armée en France ? Elle est tellement réduite à la portion congrue, quant à ses effectifs, et pas suffisamment équipée en armements que nous ne possédons pas, que face à une guerre conventionnelle de longue intensité nous ne pourrions espérer tenir qu’une quinzaine de jours selon les spécialistes ! Heureusement que nous sommes dans le club très restreint des pays à dissuasion nucléaire, non ?!

Côté santé et médecine, n’en parlons pas ! Le manque criant de médecins imputable à un numerus clausus d’arrière-garde pour protéger les prés carrés de certains et les difficultés récurrentes de l’hôpital placent la France dans un contexte de désertification médicale comme elle n’a jamais connu ! Un comble au  XXIème siècle, alors que la courbe démographique exponentielle confirme le vieillissement de la population.

Au chapitre des transports, l’actualité autour de la énième grève à la SNCF – cette fois-ci ce sont les contrôleurs de train qui privent 150 000 de nos concitoyens de vacances d’hiver parce qu’ils ne toucheront qu’un peu moins de 4 000 euros mensuels en fin de carrière ! – nous ramène à la triste réalité d’une société à multiples vitesses. Mais, pas à celle des TGV pour la grande majorité d’entre nous, en particulier celles et ceux qui n’ont jamais droit à rien !

Enfin, il y a l’agriculture qui ne cesse de tomber de Charybde en Scylla avec son lot de désespérances, de contestations, de revenus plus bas que bas, et de...suicides si ordinaires et banalisés qu’ils n’émeuvent plus grand monde.

L’école, c’est sacrée ! C’est encore le lieu de l’unique espoir pour tous ceux qui croient  aux vertus citoyennes de la pédagogie et de l’enseignement pour tous, à la méritocratie en nivelant par le haut. Si désormais, on casse le jouet pour des raisons infondées en privant les élèves des zones rurales de possibilités intellectuelles accessibles, ce sera donc l’effondrement de tout le système ! Ainsi soit-il !    

 

Thierry BRET

 

 


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