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Les entrepreneurs de la région attendent beaucoup de l’économie diplomatique initiée par les ambassadeurs…
août 16, 2019Onze représentants de l’Etat en poste à l’étranger seront accueillis le vendredi 30 août après-midi par le préfet de l’Yonne à Auxerre et la présidente de la Région. Après la visite le matin d’un site industriel en Côte d’Or. Accompagnés du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE, ces hauts fonctionnaires participeront à deux séances de diplomatie publique leur permettant de rencontrer les responsables de la Maison des jumelages, de la Francophonie et des Relations internationales ainsi que des lecteurs et partenaires de Presse Evasion, média à vocation économique…
AUXERRE : Pour la seconde année consécutive, l’exercice voulu par le gouvernement se réitérera sur l’ensemble du territoire. L’immersion de plusieurs ambassadeurs de France au plus près des acteurs institutionnels et économiques de l’Hexagone donnera lieu à des rencontres riches en intensité et en retour d’expériences.
L’an passé, à pareille époque, une délégation avait parcouru le département de l’Yonne ; se posant à la coopérative viticole, La Chablisienne, avant de clore ce court séjour par une visite détaillée de l’infrastructure portuaire de Gron, gérée par LOGI YONNE.
Cette fois-ci, la visite bourguignonne sur une journée s’étalera sur deux départements limitrophes. Accueillis à la gare TGV par le préfet de Région Bernard SCHMELTZ à Montbard (Côte d’Or), les officiels se rendront ensuite sur le site industriel de VALLOUREC VALINOX. Ils y découvriront le complexe et ses perspectives.
Face à un parterre de personnalités et de chefs d’entreprise, les ambassadeurs évoqueront les opportunités économiques existantes dans leurs pays de résidence. En contrepartie, une présentation des filières porteuses de notre contrée leur sera faite. Le but étant de créer une véritable synergie entre les besoins des pays où les hauts fonctionnaires résident en permanence et les secteurs d’activité exportateurs de la Bourgogne Franche-Comté.
Un ratio de progression de 4 % d’ici 2020 sur l’export…
L’année dernière, Edouard PHILIPPE avait fixé un ratio de progression de ces échanges à l’international à hauteur de 4 %. Un socle à atteindre d’ici 2020. L’Etat souhaitant s’appuyer davantage sur ses ambassadeurs, fins connaisseurs de la réalité conjoncturelle des pays où ils représentent les intérêts nationaux. Une stratégie inhérente à l’économie diplomatique dont Jean-Baptiste LEMOYNE en sa qualité de secrétaire d’Etat en charge de l’Europe et des Affaires étrangères s’est fait depuis le porte-fort.
Le ministre Icaunais sera une nouvelle fois sur le pont et mobilisé le 30 août prochain sur sa terre de prédilection. Il souhaite favoriser ces échanges tripartites entre institutionnels, élus et entrepreneurs.
L’Etat a su concocter une vraie équipe de France de l’export en y adjoignant les acteurs et partenaires inéluctables du développement économique à l’international. La Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi les services ad hoc de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Business France, le Conseil du commerce extérieur ou les services des préfectures constituent des interlocuteurs privilégiés avec lesquels les entreprises peuvent décemment travailler.
Lors de sa venue dans la capitale de l’Yonne, la délégation étatique disposera d’un temps d’échange de quarante-cinq minutes avec les représentants de la Maison des jumelages, de la Francophonie et des relations internationales, une structure associative présidée par Marité CATHERIN.
Puis, une séquence de diplomatie publique sera organisée à bord de l’embarcation « L’Hirondelle » sur les quais de l’Yonne entre des partenaires et lecteurs du média PRESSE EVASION.
Objectif : satisfaire à des velléités orales de communication en mettant l’accent sur la dimension sociétale et économique de ce nouveau concept initié par l’Etat. Celui propre au principe vertueux de l’économie diplomatique qui ne cesse de se développer...
La délégation officielle présente le 30 août à Auxerre sera composée de :
Canada : Kareen RISPAL
Portugal : Florence MANGIN
Irak : Bruno AUBERT
Équateur : Jean-Baptiste CHAUVIN
Pakistan : Marc BARETY
Ghana : Anne-Sophie AVE
Mozambique : David IZZO
Maurice (Ile) : Emmanuel COHET
Guinée : Jean-Marc GROSGURIN
Albanie : Christina VASAK
Slovaquie : Christophe LEONZI.
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Le G7 débute à Biarritz le 25 août : l’ancien préfet de l’Yonne Jean-Christophe MORAUD en chef d’orchestre…
août 13, 2019Deux jours durant, la station balnéaire, chère à l’impératrice Eugénie, accueillera une dizaine de chefs d’Etat, ceux des pays les plus puissants de la planète, lors de rencontres stratégiques qualifiées d’importantes pour l’avenir du globe. L’organisation logistique et sécuritaire de ce sommet international incombe depuis un an à l’ancien préfet de l’Yonne et du Vaucluse, Jean-Christophe MORAUD…
BIARRITZ (Pyrénées Atlantique) : Pas de trêve estivale cette année pour le serviteur de l’Etat qu’est Jean-Christophe MORAUD. L’ex-préfet de l’Yonne et du Vaucluse peaufine minutieusement avec ses collaborateurs les ultimes détails de ce lourd dossier évènementiel avant que ne démarre ce rendez-vous diplomatique majeur du second semestre. A savoir, le G7.
Chargé des aspects organisationnels de ce sommet qui réunira les chefs d’Etat des sept puissances fondamentales de notre planète (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), Jean-Christophe MORAUD sera à la baguette pour assurer le déroulement optimal de cette rencontre où sont d’ores et déjà mobilisés plus de quinze mille policiers.
L’ancien préfet de l’Yonne travaille en étroite osmose avec son homologue des Pyrénées Atlantique, Gilbert PAYET en charge du comité de pilotage. La sécurité sera à son paroxysme durant ces deux journées où les touristes sont invités à plier bagage en s’éloignant des zones dites sensibles.
Présence de dizaines de milliers de délégués…
En effet, hormis une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernements attendus durant ce sommet, ce sont également des milliers de délégués de cette dizaine de nations (la Russie pourrait y prendre part après la visite de Vladimir POUTINE au Fort de Brégançon le 19 août) qui devraient arpenter les travées des salles officielles. Dont celles du célèbre casino municipal en bord de mer.
La France avait déjà accueilli le G7 dans une autre ville à l’aura touristique internationale : Deauville en 2011.
Côté réjouissances gastronomiques, c’est le traiteur basque Jean-Marc SALVA qui a décroché la timbale pour nourrir de ses spécialités et produits du terroir l’ensemble des délégations. Les fines bouches de l’exécutif planétaire pourront se délecter de jambon de Bayonne, de truites de Banca, mais aussi de fromages locaux sans omettre le fameux gâteau basque. Les vins d’Irouleguy agrémenteront de leurs saveurs ces différents mets.
In fine, le traiteur de Biarritz glanera aussi plusieurs milliers d’euros au terme de ces deux journées exceptionnelles, grâce à un lucratif contrat passé avec l’Etat.
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Il désapprouve le CETA à l’Assemblée nationale : Guillaume LARRIVE refuse un accord « bancal »…
juillet 23, 2019Considérant que le CETA, l’accord international qui doit faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et le Canada, est « bancal », le député de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, s’est exprimé contre son approbation lors de la séance de vote, ce mardi après-midi à l’Assemblée nationale. Il s’en explique…
PARIS: Il a beaucoup consulté autour de lui avant de prendre, en son âme et conscience, sa décision finale. Le député des Républicains, à la conquête de la présidence nationale du parti dont il défend les couleurs, n’a donc pas validé dans les urnes de l’hémicycle du Palais Bourbon l’accord de libre-échange voulu entre l’Union européenne et le Canada.
Ce fameux CETA dont le président de la République Emmanuel MACRON se fait pourtant le garant. Mais que beaucoup de spécialistes économiques dépeignent comme étant un accord empli de chausse-trappes.
Malgré ce vote négatif, l’élu de l’Yonne reste favorable à la liberté des échanges internationaux. Oui, mais pas à n’importe quelles conditions ! Précisément, le parlementaire icaunais désapprouve les zones d’ombre qui subsistent autour de ce texte qui n’offrirait pas les garanties nécessaires en matière de réciprocité et de transparence.
Tenant à s’expliquer sur son choix lors du scrutin, Guillaume LARRIVE affirme qu’il aurait aimé pouvoir approuver cet accord entre ces deux partenaires.
« L’histoire économique de notre planète démontre que la liberté des échanges commerciaux est source d’amélioration du bien commun… ».
Un sérieux point noir qui fait de l’ombre…
Le député de la famille gaulliste n’a pourtant pas été au bout de son raisonnement positiviste. La raison en est simple : il a décelé, comme d’autres parlementaires, une zone nébuleuse en ce qui concerne la garantie sanitaire des produits carnés importés en France.
« Aujourd’hui, précise-t-il, le gouvernement français est dans l’incapacité de rassurer les consommateurs de l’Hexagone sur la dangerosité de ces viandes de bœuf. Sachant que ce cheptel a été nourri au préalable à base de farines animales… ».
Là n’est d’ailleurs pas le seul et unique problème observé par le chef de file de la droite bourguignonne. Le risque économique s’avère bien réel, celui-ci, au grand dam de notre agriculture.
Cette dernière serait directement impactée par une trop large importation de ces viandes d’Amérique du Nord sur notre sol dès demain.
« Je ne peux accepter que l’on déstabilise nos éleveurs français de viande bovine, commente-t-il, surtout si de surcroît on importe ces produits carnés de la filière canadienne élevés dans des conditions inacceptables… ».
Devant ce constat amer d’un bilan coûts/avantages qui tournerait in fine en défaveur de la France et de sa filière élevage, Guillaume LARRIVE a assumé ses responsabilités en rejetant tout de go le CETA, sans autres atermoiements.
Même si la première année d’application de ce contrat a amélioré le solde du commerce extérieur, en permettant aux sociétés françaises exportatrices de vendre leurs vins ou leurs fromages vers la « Belle province » découverte par Jacques CARTIER en 1534…
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Guillaume LARRIVE ne cède pas au chant des sirènes de l’égérie suédoise à la cause climatique…
juillet 22, 2019Le candidat à la présidence des Républicains ne se satisfait nullement de l’invitation faite par le gouvernement à la nouvelle passionaria de la cause environnementale, la jeune Suédoise Greta THUNBERG. Celle-ci aura l’opportunité de s’exprimer ce mardi à la tribune de l’Assemblée nationale. A l’instar d’autres de ses collègues LR, le député de la première circonscription de l’Yonne est vent debout contre cette visite qu’il juge inopportune à ses yeux. Mieux : il a appelé les députés à pratiquer le boycott en règle de la jeune Scandinave afin de ne pas cautionner ce rendez-vous…
PARIS : La « Sirène Scandinave » de 16 ans n’en finit pas de faire du prosélytisme aux quatre coins de la planète, mobilisant toute une génération de jeunes gens acquis à sa cause.
De passage dans l’Hexagone où elle recevait le Prix Liberté 2019 à Caen, elle a été invitée à rencontrer ce mardi 162 parlementaires d’un collectif sur le climat durant près de deux heures. Objectif : échanger sur les problématiques inhérentes au développement durable et au réchauffement climatique. Cela suscite beaucoup de controverses…et de réactions hostiles.
Les dernières en date émanent de plusieurs députés LR qui ne lui souhaitent pas la bienvenue dans l’hémicycle. Ils en suggèrent même un boycott de principe.
C’est le cas de Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne, et l’un des candidats à la présidence des Républicains. Il a appelé ses collègues parlementaires à ne pas assister à la prise de parole de l’adolescente.
Son tweet est très explicite : « pour lutter intelligemment contre le réchauffement climatique, nous n’avons pas besoin de gourous apocalyptiques mais de progrès scientifique et de volonté politique… ».
Puis, il conclut en précisant accorder davantage de crédit aux élus, aux entrepreneurs et aux citoyens qui pratiquent une écologie raisonnable et concrète au quotidien. Chez lui, dans l’Yonne, comme partout en France.
Mais, il n’est pas le seul député des Républicains à avoir fait état publiquement de cette note discordante : Julien AUBERT a montré, lui aussi, sa désapprobation totale, étant tout à fait raccord avec son rival de l’Yonne, autre prétendant à la présidence du parti.
Notons que le Rassemblement national ne voit pas d’un très bon œil la venue dans l’hémicycle de la jeune Suédoise. Et que, curieusement, par voie de presse, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène SCHIAPPA, a également émis ce lundi une « petite réserve » sur la faculté de la jeune fille à pouvoir changer le cours des choses.
Plus globalement, beaucoup d’élus et d’intellectuels ne cautionnent pas le mode opératoire choisi par Greta THUNBERG qui, elle-même, a lancé le principe de la grève scolaire, la fameuse journée du vendredi, pour mieux se mobiliser à la défense environnementale.
Un boycott, un jour par semaine, du système éducatif qu’elle développe depuis plusieurs mois désormais. Comme toute médaille a son revers, il n’est alors pas illogique que la jeune fille subisse elle-même des travers identiques lors de ses pérégrinations à travers la planète !
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CETA/MERCOSUR : le commerce international ne doit pas être l’ennemi du climat et de notre agriculture…
juillet 22, 2019Alors que l’Assemblée nationale a acté le report du vote du CETA, accord commercial conclu entre l’Union européenne et le Canada au 23 juillet prochain, plus de 70 organisations (notamment des ONG, associations de défense de l’environnement et acteurs agricoles) mettent en garde la représentation nationale sur ses effets néfastes sur le climat et nos filières agricoles. Présidente de l’exécutif en Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY fait part de son avis par le biais de cette tribune…
TRIBUNE : Si cet accord devait être signé, c’est notre capacité à légiférer en matière environnementale, sociale et sanitaire qui se trouverait obérée alors que nous empoignons à peine le combat pour le climat.
L’institut VEBLEN et la Fondation Nicolas HULOT ont ainsi documenté les effets du CETA sur la hausse des émissions de gaz à effet de serre en totale contradiction avec l’Accord de Paris. Plus encore, par les conditions laxistes d’importation concédées, il organise la destruction des filières bovines françaises au profit du bœuf canadien, produit dans des conditions moins vertueuses (farines animales, activateurs de croissance, …) et insécurise notre alimentation.
Aujourd’hui, en examen au Sénat, c’est un troisième accord avec les pays d’Amérique du sud, le MERCOSUR, qui pourrait déstabiliser un peu plus notre agriculture. Avec l’importation massive de viandes et autres produits agricoles au bilan carbone catastrophique, à bas coût de salaire… quand nos éleveurs peinent à tirer un SMIC de leur exploitation.
Un risque de déstabilisation de nos territoires à vocation d’élevage…
Ce ne sont alors pas seulement les éleveurs qui pourraient en pâtir, mais les paysages, la biodiversité et toute une économie agricole, agro-alimentaire et rurale en déstabilisant des zones entières de nos territoires à vocation d’élevage.
La région Bourgogne-Franche-Comté, forte de ses atouts industriels et agricoles, limitrophe de la Suisse et au cœur de l’Europe, est un acteur éclairé du libre-échange gagnant-gagnant.
Mon opposition, en tant que présidente de Région, à ces accords ne saurait donc être caricaturée comme du protectionnisme primaire.
Nous, acteurs locaux et élus de la Région Bourgogne-Franche-Comté, refusons que ces accords déséquilibrés sacrifient notre modèle agricole basé sur des exploitations familiales engagées en faveur des attentes sociétales de nos concitoyens (polyculture élevage, prairie permanente, bien-être animal, niveau sanitaire exigeant, fermes de taille humaine, ...).
Nous refusons qu’une concurrence déloyale conduise au moins disant environnemental, social et sanitaire sous prétexte de libre-échange. Nous affirmons que le libre-échange doit être équilibré en imposant pour les produits importés la réciprocité des normes et les accords en vigueur dans les pays concernés.
J’appelle donc le gouvernement et nos parlementaires français et européens à remettre l’ouvrage sur le métier en étant à l’écoute des forces vives de la Nation.
Marie-Guite DUFAY
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