Effervescence des grands jours à l’abbaye Saint-Germain ! Ils discutent, s’interrogent, questionnent les intervenants, rigolent tout en testant les différents ateliers, courent un peu trop vite, aussi, sous les voûtes séculaires, et regardent en silence les grands panneaux explicatifs qui narrent les aventures de l’eau et de son improbable circuit. Ils ? Ce sont les scolaires, nombreux à être inscrits, qui viennent s’immerger (c’est le cas de le dire !) dans cet évènement si spécifique que sont les Récid’Eau 2025, accueillis à Auxerre…
AUXERRE: Préserver la nature. Se soucier de l’environnement et de ses richesses. Notamment, découvrir le circuit de l’eau et l’émergence de ses biotopes. Les enjeux de l’eau et des milieux aquatiques étaient donc au centre de cet évènementiel, accueilli à l’abbaye Saint-Germain, ce week-end, une animation pédagogique remarquable à tout niveau que les scolaires ont eu tout le loisir d’admirer, durant les deux premières journées de cet évènement. Une manifestation portée par le syndicat mixte, Yonne Médian (SMYM).
Plus de vingt exposants locaux, engagés dans la préservation de l’eau, étaient mobilisés durant ces trois jours de rencontre avec le public de tout âge. Des temps forts, adaptés aux différents publics, sont venus rythmer ces journées intéressantes, avec spectacles, ateliers ou conférences.
Conseiller départemental de l’Yonne, très investi dans toutes les problématiques inhérentes à l’environnement et à la ressource aquatique, Yves VECTEN accueillait les scolaires, vendredi matin.
« La finalité est de cet évènement proposé à ce jeune public reste la prise de conscience de l’effet de l’eau sur notre environnement, sous tous ses états, qu’il s’agisse des inondations, de la sécheresse. Nous avons eu ce matin plus de vingt classes de CM1 et de CM2 présentes sur ce rendez-vous, avant de recevoir le grand public le samedi… ».
Un évènement accueilli pour la première fois dans cet endroit chargé d’histoire et fort en symboles pour évoquer l’eau. Un avis partagé par Yves VECTEN, tout heureux de servir de guide aux jeunes élèves des écoles primaires de l’Auxerrois !
Thierry BRET
Un pied sur l'Yonne et la Nièvre, un autre du côté de Las Vegas en traversant l'Atlantique : tel est le chef Jean-David GROFF, la soixantaine dynamique qui après un quart de siècle passé aux Etats-Unis et avoir quitté Auxerre - il tenait antan un restaurant - revient au berceau familial. Non sans un petit pincement au cœur peut-être, en évoquant les Etats-Unis...
AUXERRE : « Le Dix » est un peu atypique : il est ouvert toute la journée, de midi à 21h30, sauf le mercredi. Permettant ainsi d'y déjeuner tardivement ou de s'offrir un milk-shake aux fruits frais pour le goûter. La rénovation intérieure de l'endroit est des plus réussies, et ce, de la cave à vin au grenier ! Point de formule-déjeuner, pour un classique menu trois plats, comptez environ 32 euros par personne étant entendu que désormais nombre de convives plébiscitent une formule deux plats (entrée/plat ou plat/dessert). Au service, c'est avec plaisir que l'on retrouve la souriante Nelly, que l'on connut jadis au « Marmiton » du chef Manu DELANNOY.
En entrée, le « crab roll » a très nettement un petit parfum US : la fraîcheur du crabe est ostensible sur ces petits pains « bun », s'assimilant quelque peu au pain au lait. L'assaisonnement est plaisant, et complète cette entrée fraîche ! L'œuf mimosa « Kimchi » est bon aussi, marquant un léger clin d'œil aux produits nippons.
Frites et ketchup sont réalisés maison !
Ensuite, impossible d'y couper - même si votre serviteur préfère le bœuf, façon entrecôte béarnaise !... - le « smash burger » (16 euros) est l'incontournable des lieux ! C'est un classique du genre. Il n’est pas trop cuit et accompagné de bons produits, dont le fromage cheddar. Les saveurs sont nettes. La sauce ketchup maison, accompagnante des frites, est plutôt bonne. Un mot sur l'excellent Irancy « Les Mazelots » du domaine VERRET qui tint toute sa place au déjeuner. Un fort joli vin qui honore ce joli vignoble !
Un dessert qui rend baba les épicuriens !
En dessert, le baba au rhum, ananas rôti à la vanille (9 euros), tient toutes ses promesses. Le biscuit en étant joliment imbibé ! C'est un bon dessert, agrémenté d'une crème à la vergeoise, peut-être un rien trop sucrée. « Le Dix » ou « The Ten » possède des effluves « voyageuses » pour notre plus grand plaisir. Bienvenue à bord ou « welcome on board » : c'est vous qui voyez !
En savoir plus :
Les - : les serviettes en papier mériteraient une qualité supérieure en intissé, par exemple.
Les + : le cadre est joli pour une cuisine atypique !
Contact :
Le Dix
Au 10 rue Fécauderie
89000 AUXERRE
Tel : 03.86.34.36.42.
Fermeture le mercredi
Gauthier PAJONA
Grande cause nationale 2025, la santé mentale à travers l’une de ses formes expressives la plus courante (la dépression) affecte entre 15 à 20 % de la population française, selon les études fournies par l’INSERM. Nul n’est épargné par les diverses pathologies qui se manifestent au quotidien à degré variable : ni les enfants, ni les adolescents, ni même les adultes dans la fleur de l’âge, voire de plus en plus de seniors qui sont confrontés eux-aussi à la rudesse de l’existence. De quoi interpeller la Caisse Primaire d’Assurance Maladie…
AUXERRE : La santé mentale ? Un terme devenu très à « la mode » en cette année 2025 ? Oui, d’autant que le gouvernement a décidé d’en faire sa cause prioritaire au niveau de ses campagnes préventives en matière d’information sanitaire relayée à grande échelle. Une santé mentale qui est plutôt fluctuante, il est vrai, parce qu’elle dépend de nombreux facteurs liés à notre environnement personnel, professionnel ou familial.
Bref, la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) – en particulier celle de l’Yonne qui vient de lancer une campagne d’information – a décidé de s’emparer de ce sujet actuel qui nous concerne tous ou presque.
Un dispositif existe. Sobrement, il s’intitule « Mon soutien psy ». Aujourd’hui, à l’échelle hexagonale et ce, depuis son lancement en 2022, ce sont plus de 600 000 personnes qui ont pu en bénéficier.
Une douzaine de séances avec un psychologue pour parler…
De quoi parle-t-on exactement ? S’adressant à toute personne éprouvant du mal-être, se sentant déprimée ou angoissée, et ce dès l’âge de trois ans, l’outil propose jusqu’à douze séances d’accompagnement psychologique auprès d’un psychologue, partenaire de l’opération.
La séance coûte 50 euros. Elle est prise en charge à hauteur de 60 % par l’Assurance Maladie, le reliquat revenant aux complémentaires santé. Donc, la mesure est accessible à tous. Facilement. Au terme de ces séances, il n’y a pas nécessité de prescription médicale. La gratuité des séances est possible pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (C2S) ou liée à une affection de longue durée (ALD).
Une recrudescence des troubles psychiques en France
Devant la recrudescence des troubles psychiques et des pathologies qui en découlent en France depuis plusieurs années (16 % de dépression, 23 % d’anxiété), ce dispositif s’impose comme une réponse clé de la grande cause nationale 2025. Autant d’améliorations qui ont eu pour conséquence d’augmenter le nombre de psychologues conventionnés dans le pays : ils sont passés à environ 5 500 en 2025.
En outre, cette campagne vise à lever le frein financier et déstigmatiser les troubles psychiques en encourageant la consultation. Et, à en parler autour de soi…
Sur le territoire de l’Yonne, 18 psychologues sont à date conventionnés sur un total de soixante-dix praticiens. Une progression de 14 professionnels en sus entre 2023 et 2025. Cette tendance positive témoigne de l'intérêt des professionnels pour ce dispositif mis en place par la CPAM, dispositif qui a le mérite d’exister. Mais, le nombre de praticiens partenaire reste néanmoins encore insuffisant par rapport au flux croissant de la demande.
Quant à l’annuaire répertoriant les psychologues partenaires, il est consultable sur ameli.fr et permet aux patients d’avoir la possibilité de prendre directement contact avec le psychologue conventionné de son choix. Un plus à ne pas négliger.
Thierry BRET
Certes, ils ne sont plus comptabilisés comme demandeurs d’emploi. Pour autant, la France recense un peu moins de deux millions de personnes intégrant la catégorie des allocataires du RSA, le Revenu de Solidarité Active. L’ultime marchepied social, avant de sombrer irrémédiablement vers la précarité si rien n’est fait pour changer de statut.
Si l’on ajoute à cette donnée chiffrée le nombre de conjoints et enfants à charge au sein du foyer d’un bénéficiaire de ladite prestation, cela concerne plus de 4 millions de personnes. Soit 6 % de la population hexagonale. Une statistique qui s’était stabilisée depuis quelques années mais qui a tendance à progresser de nouveau du fait des incertitudes observées à l’heure actuelle dans le monde économique et celui de l’employabilité. Certains de nos compatriotes cultivent même, intentionnellement ou non, le sens générationnel de ce particularisme d’entraide sociale, voulue par l’Etat : ils sont bénéficiaires du RSA de génération en génération ! Un comble qui est devenu une réalité dans certaines contrées françaises et qui commence à exaspérer de plus en plus les responsables des collectivités départementales ayant la lourde tâche d’en gérer le poste budgétaire.
Qui dit RSA, dit chômage, il va de soi. Aujourd’hui, la moitié des bénéficiaires de cette allocation s’identifie à des personnes seules, la plupart du temps sans enfant, voire pour un tier d’entre elles à des familles monoparentales. Notons que c’est dans le Pas-de-Calais que l’on trouve le plus grand nombre de personnes touchant le RSA.
Un coût de versement qui ne cesse de progresser pour les départements
Alors que leurs contraintes budgétaires sont au paroxysme de la réduction avec des coupes sombres à l’appui et ce, depuis plusieurs mois, les départements français dans leur ensemble font grise mine. D’une part, et c’est une aberration totale, ces collectivités ne possèdent pas dans leur domaine de compétences le poste économique et pourtant, c’est à eux que l’Etat demande de régler la note, celle des enveloppes financières inhérentes aux bénéficiaires de la fameuse prestation, sans en compenser les 50 % comme cela devrait être dans les faits.
D’autre part, cette politique dont le coût est déjà conséquent ne cesse de croître en France. Puisque l’Etat a exigé encore plus cette année à ses partenaires départementaux sur le sujet qui, progressivement et à tour de rôle (c’est le cas du département de l’Yonne), se refusent à appliquer la hausse.
Si l’on prend l’exemple de l’Yonne, le coût du versement du RSA s’est élevé à 60 millions d’euros l’année dernière ; il était de 54 millions d’euros en 2019, à nombre de bénéficiaires équivalent.
La chasse aux « indus » de la CAF est déclarée !
Mais, là où le bât blesse dans le système allocataire en France et où il serait bon et intelligent d’accorder au plus vite ses violons, au vu du contexte économique de ce pays, ce sont les versements injustifiés de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) – les « indus » - envers les bénéficiaires du RSA qui sont de plus en plus importants en France (6,4 milliards d’euros) et qui irritent de plus en plus les responsables des collectivités départementales.
Ces sommes ne correspondent à rien, aux dires des élus courroucés par cette situation, et évoluent de façon inquiétante. La Cour des Comptes a ainsi pointé du doigt ce phénomène non justifié et en appelle à des renforcements systématiques des contrôles, eux-mêmes assurés par…la CAF !
D’ailleurs, la mise en œuvre du RSA à la source, faite de manière non concertée avec les collectivités départementales, interpellent ces exécutifs qui voient cela d’un très mauvais œil. Non seulement, cela pourrait accroître le nombre de bénéficiaires en France (et de ces fameux « indus » injustifiés) mais en outre, cela ferait augmenter considérablement la charge budgétaire sur des départements qui n’en ont pas besoin, compte tenu des coupes drastiques devant être effectuées dans leurs caisses en ces temps de crise institutionnelle. Certains territoires, à l’instar de l’Aisne, sont déjà presque en dépôt de bilan et placé sous la tutelle de l’Etat ! Le retour à l’envoyeur, en quelque sorte…
Dès lors, et c’est le vœu des collectivités concernées par le versement du RSA, il est nécessaire que la CAF et l’Etat érigent la lutte contre les « indus » comme une priorité nationale pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.
Bref, de l’argent issu de nos impôts et qui est très mal employé, visiblement, et après on vient nous tarauder les neurones à répétition avec la possibilité de départ à la retraite à l’âge de 66 ans et 5 mois à partir de 2030 pour faire des économies ? De qui se moque-t-on, vraiment !
Thierry BRET
A plus de 3 100 euros l’once, l’or fait l’objet de toutes les attentions. Les crises économiques avérées ou latentes et les dangers de guerres attirent les investisseurs de toute nature, vers l’or. Le métal jaune a toujours été une valeur refuge, en cas d’incertitude sur l’avenir, universelle car négociable partout dans le monde. Depuis deux ans, le cours de l’or ne cesse de croître. Si l’investissement « or » est lié à un mauvais climat environnemental (sociologique, économique et financier), il existe nécessairement un risque de « bulle » spéculative !
TRIBUNE : Utilisée dans l’antique Babylone dès le deuxième millénaire avant notre ère, la langue akkadienne surnomme l’or, « la crotte du diable ». L’or est perçu comme un danger, mais paraît-il rien à voir avec la théorie anale de FREUD ! A l’échelle du temps long, les mouvements sur l’or sont extrêmement erratiques depuis une cinquantaine d’années.
Les années 1970 sont marquées par de grands bouleversements. Le régime de Bretton Woods prend fin en 1971, ce qui signe la disparition de l’étalon-or à l’échelle mondiale. Le prix du métal doré devient libre et peut désormais fluctuer à sa guise. Fixé jusqu’alors à 35 $ l’once, il va très vite connaître des envolées spectaculaires. Il s’élève tout d’abord à 198 $ en 1974, à la suite du premier choc pétrolier. Les investisseurs se ruent alors vers l’or pour y placer leurs liquidités. À la fin de l’année 1979, le second choc pétrolier et la révolution iranienne portent son cours à 500 $. Puis, en janvier 1980, le prix de l’once atteint même un record historique à 850 $. Pour les décennies 1980 et 1990 : c’est le désintérêt pour le métal jaune. Les crises successives des années 2000 font exploser le cours avec notamment la crise des « subprimes » en 2008. Années 2010 : record historique, baisse, puis stagnation pour arriver entre 1 000 et 1 200 $.
Les années 2020 marquent un virage important dans la spéculation sur l’or. D’abord avec la crise de la COVID, puis avec les crises inflationnistes majeures et surtout les bruits de bottes un peu partout sur la planète ! L’or, plus qu’un placement, une tradition séculaire. Son cours a été multiplié par 100 depuis un siècle, a progressé de 750% depuis 20 ans et on enregistre une envolée de 40% entre aujourd’hui et 2024 (Année glissante). On observe des envolées spectaculaires en période de tensions économiques ou géopolitiques. Lorsque la situation s’apaise, le métal jaune voit sa valeur s’ajuster d’elle-même. Néanmoins, on constate une véritable tendance haussière à long terme. Le prix de certains lingots ou pièces peut ne pas suivre le cours de l’or à la lettre. C’est notamment le cas des pièces de collection, à l’image du Napoléon. Lorsqu’elles sont très recherchées ou particulièrement bien conservées, leur valeur peut s’envoler.
Peut-on encore placer dans le métal jaune ?
Tout d’abord l’or physique : il existe un grand choix de pièces (Napoléon…) et de lingotins (de 5 grammes à 1 kg). Attention, il n’y a pas forcément de corrélation entre le cours de l’or et le cours des pièces. Les pièces d’or très prisées peuvent avoir des cours plus importants que le lingot. Attention, lors de la revente, les pièces sont examinées à la loupe et les rayures notées vont générer des décotes.
Le livret or : l'investissement dans l'or est risqué par nature car le cours de l'or varie dans le temps. Ce risque est exacerbé lorsque vous faites l'acquisition de produits dérivés qui vont multiplier vos gains mais aussi vos pertes. Le livret or semble apporter plus de sécurité. Le dépôt minimum pour certaines officines est de 500 euros et les rendements proposés aujourd’hui oscillent entre 8 et 12 %. A vérifier dans le temps. L’or présente un régime fiscal spécifique. En France, les ventes d’or, y compris celles issues de l’or papier adossé à des métaux précieux, bénéficient d’un régime de taxation avantageux, avec une option pour la taxe forfaitaire de 11 % sur les métaux précieux ou, pour les investisseurs réguliers, le régime des plus-values avec une exonération totale après 22 ans de détention.
Un placement à connaître : l’or papier
L’or papier : c’est acquérir des actions de société exploitant des mines d’or et vendant leur production sur le marché. On peut noter Agnico Eagle, Barrick Gold et Newmont pour les plus représentatives de ce marché. On peut aussi acheter des fonds aurifères qui investissent sur les actions des sociétés précitées. Les fonds aurifères, des SICAV (Société d'Investissement à Capital Variable) et FCP (Fonds communs de Placement) qui investissent en actions de sociétés aurifères sont souvent proposés par les banques. Sur le créneau des fonds on note aussi les ETF or et les ETC or. Les ETF ou Echange Traded Funds ou ETC, Exchange Traded Commodity. Il s’agit de fonds composés d’un seul actif : l'or. Les ETF et les ETC se négocient sur une bourse tout comme une action ou un titre classique mais leur valeur est dérivée des actifs sous-jacents axés sur le métal précieux. La taille des fonds aura un impact sur les coûts de gestion et la liquidité du placement. La devise et l’entrée en bourse : la place boursière sur laquelle un ETF ou un ETC est négocié est importante car cela peut avoir un impact sur les frais dont vous devez vous acquitter et sur l’environnement réglementaire qui l’entoure. La devise est également importante. Par exemple, la plupart de l’or physique est libellé en dollars américains, donc si un ETF ou un ETC opère en livres sterling, le taux de change pourra jouer un rôle important dans sa performance.
Parmi les ETF et ETC les plus performants on note : SPDR Gold Shares ETF, Invesco Physical Gold ETC et Sprott Gold Miner ETF. Ces trois fonds annoncent des performances de plus de 30% voire 58% pour l’une d’entre elle. ETF et ETC déclinent une gestion très sophistiquée et utilisent des instruments financiers pointus. Si les performances sont fortes et exponentielles, le risque est important. Les risques en capital sont certes mesurés mais le risque de liquidité est présent et la rentabilité peut être obérée par la devise, les coûts de gestion et la fiscalité.
La méthode DCA ou Dollar-Cost Averaging consiste à investir une somme fixe régulièrement (tous les jours, semaines, mois…) quelle que soit la volatilité du marché. Une méthode simple qui allie simplicité et régularité, facile à mettre en œuvre. Réduction du risque : en investissant régulièrement, vous évitez de mettre une somme importante sur le marché à un moment donné, réduisant ainsi le risque d’acheter au sommet d’une bulle spéculative. L’impact émotionnel lié à la volatilité des marchés entraîne des réactions impulsives préjudiciables à long terme. La stratégie DCA implique une approche rationnelle et planifiée.
L’or et la formation d’une bulle
Nous avons tous les ingrédients d’une bulle sur l’or. D’abord, un investissement effréné du côté des particuliers et de certains états. D’autre part, le coût de production de l’or est très inférieur à son cours : 1 800 $ contre 3 100 $. La production possible d’or est largement inférieure à la demande et certains états, comme la France se positionne et vont se positionner « vendeur », pour apurer leur dette. La notion de valeur refuge du métal doré prend tout son sens quand des conflits géopolitiques se déclenchent ou qu’une bulle économique éclate. Ces événements affolent les marchés et les acheteurs se ruent sur l’or pour amortir leurs pertes, causant ainsi une hausse des prix. Ainsi, l’éclatement d’une bulle peut, dans certains cas, mettre en péril, par effet domino, bien d’autres agents économiques que ceux qui avaient investi dans les actifs concernés. Le risque est évident, mais posséder de l’or, c’est limiter le risque de revente au moment opportun et vital pour récupérer des liquidités.
En conséquence, nous savons qu’il convient de répartir son épargne et ses investissements en sages proportions : liquidités, placements à terme, immobilier, bourse et or. Quand on a isolé la proportion pour l’inversement « or », il convient de répartir l’or physique et l’or « papier ». Tout cela demande un suivi des cours, permanent et exhaustif.
« Quand la merde vaudra de l'or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus… » Henry MILLER.
Jean-Paul ALLOU