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Solaire. Rayonnante. Emue, aussi. Connaitrait-elle les affres du trac, la cheffe d’entreprise qui sera plébiscitée dans quelques instants face à un aréopage de plus de deux cents invités, et non des moindres ? Il est vrai que l’on ne célèbre pas tous les jours le cinquantième anniversaire de sa société. Même si elle n’en fut pas à l’origine. Mais, tout de même, respect pour les créateurs dont certains étaient présents à la cérémonie. En sus, l’inauguration des nouveaux locaux servait d’exutoire plaisant à ce rassemblement, sous le soleil, pour fêter le dynamisme de « BC Entreprise », fournisseur de systèmes de climatisation…

 

SAINT-FLORENTIN : On la sent un brin fébrile, la présidente du MEDEF de l’Yonne. Allant de l’un à l’autre de ses nombreux invités, le sourire aux lèvres et la parole facile, mais sans doute l’émotion au ventre. Qui ne le serait pas en ce jour de commémoration d’un double évènement ! L’anniversaire de l’entreprise qu’elle dirige à la perfection depuis 2008 et qu’elle a su hisser au sommet des références de la climatisation régionale. Soit cinquante ans, pile poil au compteur !

Et puis, il y a l’officialisation via cette inauguration des nouveaux locaux dans ce qui fut autrefois la société qui concevait des bijoux et de la maroquinerie, mettant en valeur le savoir-faire industriel de la commune, « CAPRI ». Mais, aujourd’hui, c’est fini !

Emmanuèle BONNEAU propose en guise de préambule à cette cérémonie protocolaire gorgée de soleil – les allocutions se déroulent sur le parvis de la nouvelle infrastructure – de procéder à un historique de la société « BC Entreprise ». Et de remonter le temps jusqu’en 1973. Une aventure qui a débuté avec deux entrepreneurs du cru, M. BUISSON et Etienne CANO, que l’on connaît bien dans le landerneau économique puisqu’il officiait il y a peu encore à la tête du MEDEF 89 en qualité de président. Un Etienne CANO, bon pied, bon œil, toujours présent lors des rendez-vous importants comme ce fut le cas ce jour-là.

Spécialiste de la plomberie, chauffage et zinguerie, la société « BUISSON CANO » fut créée à Venizy, avec deux collaborateurs. Dans les années 80, la séparation entre les deux associés est consommée. M. BUISSON développe alors une société de couverture tandis que son ancien partenaire continue l’aventure « BC » en investissant à Saint-Florentin pour y poser son siège social. Au passage, l’enseigne change de nom.

 

 

Le nécessaire besoin d’une nouvelle infrastructure

 

C’est en 2003 qu’entre en scène côté lumière la future dirigeante, Emmanuèle BONNEAU. Présente dans la société depuis quelques années déjà, elle forme un binôme associé avec Etienne CANO des plus pertinents. Un duo efficace qui sera à l’œuvre durant cinq ans.

2008 verra le départ à la retraite de l’émérite Etienne CANO qui ne restera pas oisif au demeurant en apportant son expertise dans les hautes sphères du MEDEF. Pendant ce temps, Emmanuèle BONNEAU prend les rênes de la société prospère, rachetant ses parts sociales.

Devant la vétusté des locaux historiques, se présente à la réflexion de la jeune femme la nécessité de transférer l’outil de production vers un site plus approprié et moderne. L’idée de construire un bâtiment lui traverse l’esprit. Mais, faute de moyens financiers, Emmanuèle BONNEAU opte alors pour une autre alternative : occuper les locaux alors à l’abandon de l’ancienne usine CAPRI en périphérie de Saint-Florentin.

 

 

« Je me suis rapprochée de la Communauté de communes Serein et Armance et de son président, Yves DELOT, explique l’oratrice, après plusieurs visites, ces locaux m’ont paru appropriés… ».

Avec un bémol toutefois, le coût des travaux qui dépassait allègrement le budget initial. Avec le soutien du maire de Saint-Florentin, le dossier de demande de subventions de rénovation de friches industrielles a été monté en un laps de temps record, à peine quinze jours !

« Je n’y croyais pas, souligne la dirigeante, qui remercia l’Etat, la Région et l’EPCI pour l’aide apportée au montage du dossier financier.

 

 

Pour tenir la barre, il faut un entourage ouvert et compréhensif

 

Ce qui n’empêchera la jeune femme d’émettre publiquement quelques réserves sur des entreprises ayant travaillé sur le chantier, constatant encore quelques dysfonctionnements ! Polie, elle ne les nommera pas !

Puis, il y eu la séquence émotivité lorsque la présidente du MEDEF remercia sa maman, pour l’avoir élevée en lui enseignant à sa sœur et à elle-même, les valeurs du travail, l’humilité, le courage, la bienveillance, l’ouverture et la tolérance. « Ces valeurs me sont très chères aujourd’hui, glissa-t-elle au micro un petit sanglot dans la voix…

L’oratrice eut une parole agréable à l’égard des salariés, anciens comme nouveaux, qui accompagnent l’entrepreneuse dans son aventure professionnelle. Ils sont 37 à ce jour.

« Chacun a apporté sa pierre à l’édifice dans l’organisation de cette journée commémorative… ».

Ses proches ne furent pas oubliés, non plus. « Ils m’ont beaucoup soutenus dans les moments difficiles et il y en a eu… ».

Evoquant le statut de chef d’entreprise, Emmanuèle BONNEAU évoqua l’ascenseur émotionnel de grande amplitude qui accompagne le quotidien.

« Il y a des moments d’euphorie et de satisfaction, certes, mais aussi des moments de stress et de découragement, rappellera-t-elle à l’auditoire tout ouïe, toutefois, je tente de garder le sourire en toute circonstance, non pas par détachement ou indifférence mais par respect pour mes interlocuteurs et mes salariés… ».

Citant alors Confucius, son philosophe chinois préféré, « nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve… », Emmanuèle BONNEAU ajouta que « pour tenir la barre, il faut un entourage de qualité, ouvert, à l’écoute et compréhensif : j’ai cette immense chance de l’avoir… ».

La prise de parole de la dirigeante se termina par un petit clin d’œil à ses deux filles, en présentant ses excuses de mère pour « celles qu’elle n’a pas vu grandir comme elles auraient souhaité, mes filles que je n’allais pas chercher à l’école, mes filles qui ont subi ma « voiture cabine téléphonique ! », mais je sais qu’aujourd’hui, elles ont bien grandi et comprennent mes choix. Elles me soutiennent de façon indéfectible dans les moments difficiles… ».

Et comme le disait Henry FORD, « se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite… ».

Le lot d’un entrepreneur en somme. Et de belles choses à méditer et à graver au fond de ses neurones.

 

Thierry BRET

 

 


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Les opposants au projet de suppression de la collecte des déchets en porte-à-porte sur le territoire de l’Auxerrois ne désarment pas. Ils étaient plus de 350 samedi après-midi à défiler dans les rues de la ville préfecture, pour manifester leur colère, convaincus que seule la mobilisation peut faire plier le président de l’Agglomération et maire d’Auxerre, Crescent MARAULT (LR) et l’inciter à remiser sa proposition de points d’apport volontaires à la poubelle.

 

AUXERRE : On a connu défilé de mode plus glamour ! Mais, ce samedi, les poubelles en goguette, rue du Temple à Auxerre, poussées par des manifestants jouant de leurs couvercles pour mieux se faire entendre avaient surtout pour objectif de ne pas passer inaperçues… Pari gagné, avec une ambiance sonore façon « Tambours du Bronx » qui n’a pas manqué d’interpeller les promeneurs en ce milieu d’après-midi estival. Dans le cortège, de nombreux cheveux blancs et quelques cannes. Un public n’ayant pas forcément la culture des manifestations, mais que l’inquiétude née de la fin programmée de la collecte des déchets en porte-à-porte a poussé dans la rue. A l’image de Bernard, habitant de Coulanges-la-Vineuse, qui ne mache pas ses mots, suite à la fermeture de la déchetterie de Val-de-Mercy : « c’est une ineptie totale ! On va revenir aux décharges sauvages… Aujourd’hui retraité, de retour à Coulanges après avoir travaillé à Paris, je pense que la vie rurale doit s’accompagner de services simples et de proximité, les gens n’en demandent pas plus. Ce qu’on peut gérer localement, on le garde…»  

 

« Les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire ! »

 

Sur l’air des lampions, ce slogan martelé à la sono semble donner le rythme au défilé : « les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire… ». Pour nombre de personnes présentes, la précipitation à voir modifier l’existant, sans concertation préalable ne « passe » pas : « on a tenté de discuter, de parlementer mais le projet a été voté et nous citoyens, nous sommes retrouvés devant une situation qui semble pour beaucoup d’entre nous aberrante… ».

Le collectif « AuxR_M sa collecte en porte-à-porte », regroupe aujourd’hui 360 personnes, simples citoyens pour la plupart, qui s’est donné pour mission d’essayer de faire changer la politique mise en place par la gouvernance actuelle sur la question des déchets. Revendiquant un programme jugé moins onéreux et plus vertueux : traitement et valorisation des biodéchets, maintien de la collecte en vigueur, maintien et modernisation des sept déchetteries existantes, création d’une recyclerie et de « donneries » pour un réemploi des objets déposés.

 

 

Quand Pascal HENRIAT devient une source d’inspiration…

 

Sur un simple panneau de carton, cette interrogation en quelques mots, « et les handicapés… ? ». Michel habite Saint-Georges et s’inquiète de ce que sera l’avenir pour ses enfants handicapés physiques : « seront-ils en mesure demain d’emmener leurs sacs poubelle jusqu’au point d’apport volontaire le plus proche… ? Ce que l’on nous propose est complètement inadapté ! ».

Membre du collectif, Daniel ne décolère pas : « simple citoyen, j’essaie de défendre des causes qui me semblent justes et voir un projet à 23 millions d’euros venir détruire l’existant en supprimant les déchetteries pour les remplacer par deux plus importantes en les installant à des kilomètres, c’est une connerie ! ».

Il se souvient encore de ce qui l’a incité à rejoindre les rangs du collectif : « c’est quand j’ai vu quelqu’un comme Pascal HENRIAT (ancien vice-président de la Communauté d’agglo de l’Auxerrois), un gestionnaire, reconnaître que sur le plan économique, c’était une erreur et qu’il voterait contre… ».

 

 

Trois mariages et un enterrement !

 

Suite au rejet par le tribunal administratif de Dijon de la requête déposée en « référé suspensif », par une dizaine de maires de l’agglomération auxerroise, au motif que la délibération votée en septembre 2023 était « seulement une intention sans validité juridique », le collectif reste néanmoins confiant. Relevant qu’un jugement de ce type ne pourra qu’obliger l’agglomération à repasser par un vote en conseil communautaire pour finaliser son projet de gestion des déchets et ses deux « méga déchetteries ».

Bien décidé à faire changer d’avis les élus qu’ils considèrent comme ayant été « mal informés » en septembre dernier. Au programme des mois à venir : des réunions dans chacune des communes de l’agglomération pour informer les habitants des enjeux et des solutions alternatives possibles.
Pour l’heure, le cortège stationné place Charles-Surugue, sous le regard de Cadet-Roussel est appelé à se disloquer, faute d’autorisation préfectorale l’autorisant à poursuivre jusqu’à la place de la mairie, avec comme raison invoquée, « les trois mariages s’y déroulant ce samedi après-midi ».

Presque le titre d’un film si l’on considère que les manifestants les plus cinéphiles y rajouteraient bien un enterrement, celui du projet voté à une courte majorité le 23 septembre dernier !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Quintessence moderne des efforts des physiciens pour comprendre la structure de la matière et ses interactions fondamentales, la « théorie des cordes et des super cordes » a ouvert la voie à une investigation de questions aussi essentielles que la dimensionnalité de l'espace-temps, la grande unification ou l'évolution de l'univers. L’univers serait né d’une vibration ! Chaque atome, chaque molécule, chaque être vivant, chaque pensée, chaque émotion, tout vibre à une certaine fréquence. L'ensemble de ces vibrations crée l'univers que nous connaissons.

 

TRIBUNE : Tout est connecté, tout est lié, et cette interconnexion est fondamentale pour comprendre la nature profonde de l'existence. Alors le poète pose des questions : avec quel violon ? Qui tient l’archet ?   

La théorie des cordes sommeillait depuis plus de quinze ans quand elle s'est trouvée brusquement propulsée au premier plan de l'actualité scientifique. En 1984, deux théoriciens, Michael GREEN et John SCHWARZ ont alors montré qu'elle pouvait fournir une nouvelle voie d'accès à un problème fondamental et resté sans réponse depuis Albert EINSTEIN : réconcilier la mécanique quantique avec la relativité générale, unifier la théorie de la gravitation avec les autres interactions fondamentales de la matière.

On peut dire que c'est le début de la réalisation d'un rêve inaccessible, le fameux « champ unique » recherché en vain par le sage de Princeton (EINSTEIN) dans les vingt dernières années de sa vie. Une véritable aventure conceptuelle s'engage donc, mais avec la perspective de prolongements concrets, dans la mesure où les nouveaux accélérateurs de particules comme le LEP à Genève et le SLC aux Etats-Unis, pourraient bientôt ouvrir la voie des vérifications expérimentales.

La théorie des cordes n'est pas encore une théorie établie. Elle suscite cependant encore beaucoup d'espoirs. Comprendre l’origine du monde, l’histoire de l’univers, notre histoire, et les interactions entre le vivant et l’univers…

 

L’univers n’est que vibration

 

On dénombre trois vibrations essentielles : l’énergie émotionnelle – les vibrations de nos sentiments, l’énergie cognitive – les vibrations de nos pensées et l’énergie physique – les vibrations de notre corps. La physique quantique et les neurosciences nous disent que la somme de ces trois vibrations génère l’atmosphère énergétique de chaque être humain. C’est la base de la pensée créatrice. «…l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux… » raconte la Genèse. Pour l’Ancien Testament (base commune aux juifs et aux chrétiens), l’esprit est à l’origine de la création du premier jour : l’Esprit engendre la lumière pour faire suite aux ténèbres.  La pensée engendre le réel,  l’action est réelle, donc l’action est pensée ! Pardonnez ce syllogisme mais on peut aussi le contester…

La colère ne s’oppose pas à la sagesse, la lenteur ne s’oppose pas à la vitesse… tout est double et toute chose possède des pôles et tout a deux extrêmes. Semblable et dissemblable ont la même signification. Les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents. Ce vieux paradoxe a toujours rendu perplexe l’esprit des hommes. Pour l’hermétisme, c’est le niveau de vibration, notre interaction avec l’univers, qui génère notre comportement et l’action.  

 

 

Le principe de vibration

 

Une doctrine hermétique vieille de plusieurs siècles qui nous plonge dans les philosophies grecques et égyptiennes. L’histoire a égaré la force de la pensée égyptienne et son maître, Hermès Trimégiste. Au XIXème siècle, la science physique découvrit à nouveau certaines vérités hermétiques. Les découvertes scientifiques du XXème siècle ont apporté de nouvelles preuves concernant les doctrines hermétiques, comme le principe de polarité et le principe de vibration.

Du principe de vibration à la théorie des cordes, il n’y avait qu’un pas… Dans le cadre de ce principe, tout est en état de mouvement perpétuel. La science moderne a démontré que tout ce que nous appelons « matière et énergie »,  n’est qu’un mode mouvement vibratoire.

Pour ces philosophes et certains savants d’aujourd’hui, l’univers serait né d’une vibration primordiale, et continuerait sa vibration jusqu’à… la fin des temps. Toute matière, chaque plante, chaque animal, chaque être humain, est, et serait soumis à la vibration initiale et vibre à son tour ! Quelle poésie que d’imaginer que la pensée peut créer une fleur, un environnement heureux et la sagesse pour l’humanité…

Ceci procède un peu de la recherche de la « Pierre philosophale », qui, pour nos amis alchimistes spéculatifs, permet de trouver l’or (le bonheur partagé) et la vie éternelle (V.I.T.R.I.O.L.U.M.).

« Les lèvres de la sagesse sont closes, excepté aux oreilles de la raison ». Le Kybalion

 

Paul GUILLON

 


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Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


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Allez, il y a longtemps que notre département ne s’est pas distingué dans les médias nationaux ! Qui ne parlent d’ailleurs de notre territoire que lors de faits divers sordides ou exceptionnels par leur catastrophisme ! Voilà un sujet qui pourrait faire les gros titres des quotidiens de nos voisins franciliens : et si ce n’était pas la Seine qui coule à Paris mais bel et bien l’Yonne comme se plaisent à le dire des élus notoires de notre département dès qu’ils en ont l’opportunité ! Confrères des rédactions parisiennes, penchez-vous enfin sur la question ! Cela vous changera des faits divers !

Lundi

Qu’il est loin le temps où de concert avec le calendrier, la presse s’autorisait de fausses informations humoristiques en se prêtant au jeu du poisson d’avril. Même la télévision s’y risquait, à l’image de la BBC, qui une année, dans le cadre de son magazine d’actualité d’alors, diffusa un reportage sur la récolte à la main des « arbres à spaghetti » dans un canton suisse ! Au fil des années, le goût du canular s’amenuise… Il est vrai qu’à l’ère des fake news et des affirmations complotistes envahissant les réseaux sociaux, les plus gros « poissons » risquent de passer inaperçus, voire d’être pris pour argent comptant !     

 

 

Mardi    

C’était il y a cinquante ans, tout juste. En ce 02 avril 1974, les trois chaînes de télévision d’alors, interrompaient leurs programmes pour un flash info. Il était 21h58, Georges POMPIDOU venait de mourir, victime d’une maladie incurable, camouflée pendant plus d’un an sous le nom de « mauvaise grippe »…Un président au visage bouffi et à la démarche chancelante, dont le crépuscule sonnât la fin des « Trente glorieuses ». Un chef de l’Etat aux multiples facettes : chantre de la DS Citroën officielle, mais roulant en Porsche le week-end, amoureux du Cantal mais passant ses vacances à Saint-Tropez, humaniste lettré fou de poésie, mais laissant partir à la guillotine un homme qui n’avait pas tué ! Formant avec celle qu’il surnommait « Bibiche », un couple moderne et amoureux de l’art contemporain, les murs de l’Elysée s’en souviennent encore. C’était l’ère de la « bagnole », des premières autoroutes, du périphérique parisien, du Concorde… L’époque aussi d’un chômage à 5 %, d’une dette négligeable et d’un budget excédentaire ! De quoi donner un brin de nostalgie aux politiques d’aujourd’hui, qui peuvent toujours pour l’occasion, revisiter ces quelques notes susurrées par la sublime Marilyn : « pon, pon bee doo » !  

 

 

Mercredi   

Le département aura une fois encore payé un lourd tribut aux inondations, s’offrant une publicité dont il se serait bien passé, à l’image de la rivière Armançon, invitée des chaînes d’info en continu depuis plusieurs jours… Certains « envoyés spéciaux » sur le front des intempéries auraient pu pour l’occasion, réviser leur « petit icaunais illustré », en reprenant une bonne fois pour toutes une information connue de beaucoup mais hélas pas encore, semble-t-il des rédactions parisiennes : c’est la Seine, dont le débit est inférieur, qui se jette dans l’Yonne à Montereau et non l’inverse, même si l’histoire et la toponymie en ont décidé autrement… Et n’en déplaise à Guillaume APOLLINAIRE, c’est bien l’Yonne « qui coule sous le pont Mirabeau » à Paris !

 

Jeudi

L’année 2024 n’est décidément pas avare de dates mémorielles… Le 07 avril,  on a commémoré les trente ans d’une guerre civile au Rwanda, qui devait durer trois mois et faire plus de 800 000 victimes. Une guerre aujourd’hui encore considérée comme « tribale », là où c’est la main du colonisateur, en l’occurrence l’administration belge, qui en 1931, introduisit la notion ethnique sur les cartes d’identité du peuple rwandais, définissant une prétendue « origine extérieure » pour les Tutsis, qui allait être le foyer de toutes les haines pendant les massacres de 1994. Des massacres qui laissent encore trois décennies plus tard, la France face à ses responsabilités, compte tenu du silence coupable du président d’alors, François MITTERRAND.    

 

 

Vendredi  

 

Est-ce la « bavure » de trop pour l’armée israélienne ? Et d’ailleurs, comment qualifier la mort de sept employés de l’ONG américaine « World Central Kitchen » à Gaza, alors qu’ils distribuaient de l’aide alimentaire aux populations affamées ? La bavure de Tsahal est-elle un crime ou un meurtre ? Ou simplement la conséquence d’une obéissance aveugle à des ordres « venus d’en haut », pour maintenir au pouvoir un homme, Benyamin NETANYAHOU, depuis longtemps honni d’une partie du peuple israélien, accusé depuis plusieurs années de vouloir mettre à mal les institutions démocratiques et faire le jeu des suprémacistes juifs…   

 

Samedi   

C’est bien connu, « God bless America », mais Donald TRUMP s’est dit que si Dieu pouvait dans le même temps, l’aider à financer sa campagne, sa gloire n’en serait que plus grande ! L’ancien président vient de lancer un partenariat pour vendre auprès de ses soutiens évangéliques et autres nationalistes chrétiens conservateurs, constituant le socle de son électorat, ce qu’il présente comme son « livre préféré » : la Bible. Mais attention, pas n’importe laquelle ! Toute de cuir vêtue, avec copie de la Constitution américaine, de la Déclaration d’indépendance et du serment d’allégeance. Ne manque que la Déclaration universelle des droits de l’Homme, mais elle n’est pas au programme du candidat ! Vendue au prix non négligeable de 59,99 dollars avec, « hostie sur le gâteau », pour 25 dollars de plus, une casquette siglée « Make America Pray Again », ou comment  « Rendre sa foi à l’Amérique » pour moins de 80 euros. C’est cadeau !

 

 

Dimanche  

Ils étaient dimanche dernier 55 922 à prendre le départ du Marathon de Paris, pour 54 175 participants à l’arrivée. Pour autant, tout le monde ne joue pas dans la même cour, avec un vainqueur, l’Ethiopien Mulugeta UMA qui a avalé les 42,195 km du parcours en 2 h 5mn 33 sec, là où le dernier à franchir la ligne d’arrivée aura mis 4h 40 mn de plus ! Et pourtant, quoi de plus « fastoche » qu’un marathon : un entraînement forcené, une alimentation équilibrée, un moral d’acier, des jambes d’airain et après, il suffit de suivre les flèches, comme le montre la photo… !

 

Dominique BERNERD

 


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