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Trop petite, la salle des réunions plénières du « 89 » ! Pourtant, sa capacité d’accueil s’élève à plus de deux cent vingt places ! Ce sera donc insuffisant pour satisfaire tout le monde, vendredi soir, en particulier celles et ceux des suiveurs des intrépides aventures de ce sportif de l’extrême qu’est l’Icaunais Arnaud CHASSERY, auteur d’un nouvel exploit collectif l’été dernier en emmenant avec lui sur le plus haut sommet de l’Afrique, le Kilimandjaro, six adolescents en situation de handicap dans le cadre de son action sociale, assurée par sa structure associative, « ALOPIAS »…

 

AUXERRE : Cela fait des semaines que l’information tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Normal que le jour J, l’infrastructure devant accueillir l’évènementiel soit rempli comme un œuf. Bien sûr, il y aura du testimonial dans le narratif. De l’émotion pure, avec ses rires et ses larmes. De la nostalgie et de l’amour en cascade, à partager avec la salle. Les partenaires et les soutiens inconditionnels de l’expédition. A commencer par le Conseil départemental de l’Yonne, la Ville d’Auxerre et un club service qui a toujours fait son maximum au profit des « Enfants du monde » via ses opérations engagées, le KIWANIS d’Auxerre.

La diffusion d’un moyen métrage de 26 minutes (« Handi’Cap sur le Kilimandjaro »), réalisé par Quentin FURIC et monté par Ludovic RIOU, pris sur le vif de cet incroyable exploit fait d’opiniâtreté, d’abnégation et de respect servira finalement de prétexte aux échanges avec les membres de ce rendez-vous estival unique en son genre : l’ascension du sommet le plus élevé du Continent noir, en Tanzanie, culminant à 5 895 mètres ! Nom de code : « Uruhu Peak ».

 

 

Sur scène, Arnaud CHASSERY, évidemment ! Un baroudeur expéditeur à la barbe bien garnie et au regard pétillant d’un éternel jeune homme ! Connu et apprécié par tous les férus de sports extrêmes pour ses cinq traversées de la Manche à la nage, dont l’une fut notoire avec l’ami Philippe CROIZON ! Soucieux de la protection de la Terre et des humains, le créateur de l’association « ALOPIAS » ne sera le seul à occuper la grande estrade du « 89 ». Trois jeunes gens l’accompagneront : Lio ROLLAND (âgée de 17 ans et malvoyante), Ewan GROS (17 ans et hémiplégique) et Lucas GREMY (troubles autistiques, 24 ans). Ils livreront des commentaires gorgés de cet indéfinissable plaisir où le dépassement de soi sera toujours à fleur de peau.

Une avant-première qui annonce sans aucun doute d’autres rendez-vous avec le documentaire finement ciselé, support de vérité d’un authentique exploit comme seuls les hommes de bonne volonté et altruistes savent encore le faire en ce bas monde ! Des femmes et des hommes, prêts à relever de nouveaux défis, au service de l’autre…La vraie vie, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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Le mot de la fin est revenu à…la directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne. Une fois n’est pas coutume ! Une formule distillée par Clémence CHOUTET, qui aux côtés du représentant de l’Etat le préfet Pascal JAN et du colonel Nicolas NANNI, commandant du groupement de la Gendarmerie nationale dans l’Yonne, aura résumé à la perfection les presque deux heures d’entrevue : « la participation citoyenne recrute ! Et il faut que les journalistes le fassent savoir ! ». C’est fait…

 

GURGY : Instructif. Bénéfique. Idéal pour tâter le pouls du terrain et s’apercevoir pourquoi un modèle participatif, décliné plus de 250 fois sur le territoire de l’Yonne alors que le département recense 419 localités rurales, fonctionne à la perfection ou presque dans la commune, située au nord d’Auxerre. Certes, il n’aura pas pris de notes. Pas besoin. Ni lui ni aucun autre intervenant à cette mini-table ronde tirant les enseignements de ce fameux dispositif de la participation citoyenne, au centre des débats du jour, plusieurs mois après sa mise en fonction. Le préfet de l’Yonne Pascal JAN a le sens de la mémorisation ! A l’instar de l’un des administrés de la commune, dirigée par Cyril CHAUVOT, qui possède la faculté de se souvenir de la moindre plaque d’immatriculation d’une automobile circulant dans la rue ?! Une anecdote pertinente qui n’aura pas manqué de faire sourire (et réagir positivement sur le bien-fondé de l’initiative de surveillance citoyenne) le colonel Nicolas NANNI ! Un représentant de la Gendarmerie nationale prêt à recruter ce « prodige » de la participation citoyenne dans ses rangs, du côté de la réserve en l’occurrence !

Bref, c’est la parole qui aura donc circulé librement autour de cette table où prenaient place élus, corps préfectoral, gendarmes et…journalistes ! Thématique du jour, prétexte de la visite du haut fonctionnaire dans la commune : la participation citoyenne.

 

La participation citoyenne, une affaire de responsabilité !

 

Un dispositif que les habitants de Gurgy ont appris à connaître depuis sa mise en place il y a un an de cela. D’ailleurs, treize personnes ont offert leur contribution sur la base du volontariat et de l’engagement à ce dispositif qui a su faire ses preuves un peu partout où il a été validé par les édiles des communes. Treize, un chiffre porte-bonheur qui s’est mué depuis peu en quinze avec le recrutement de deux nouvelles personnes ayant rejoint l’entité. Plus on est de fous, plus on rit ? Pas tout à fait, en vérité. Ici, ce serait davantage la formulation suivante : plus on est impliqués à la sécurité de son village, plus on vit en parfaite harmonie et en tranquillité…

« Le rôle des élus, c’est aussi de sensibiliser les citoyens, précise le maire de Gurgy Cyril CHAUVOT, satisfait de la création de cette cellule participative efficiente, nous allons programmer une réunion publique en février 2025 afin d’expliquer ce qu’est ce dispositif à l’ensemble de nos concitoyenset comment par ce biais nous collaborons astucieusement avec les représentants de la Gendarmerie nationale ».

 

 

En l’occurrence, les militaires en provenance de Seignelay.

Lors de son préambule, le préfet Pascal JAN devait évoquer les fondamentaux de ce dispositif citoyen, engendrant la responsabilité de tous. « Responsabilité », le maître mot de ce dossier qui refera surface à maintes reprises dans les propos du haut fonctionnaire.

Adepte du concept de « l’aller vers » - le citoyen ou l’administré, on a le choix ! -, le représentant de l’Etat prit soin également de rappeler les vertus du Plan de Sécurité proximité en zone rurale ainsi que du programme « France Ruralité ».

« Ce dispositif de participation citoyenne suppose de trouver les bons relais parmi la population pour informer du mieux possible les forces de l’ordre sur certains agissements… ».

 

 

Poser un diagnostic et évaluer le dispositif

 

Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! L’outil n’a pas pour vocation de résoudre les querelles de voisinage, inhérentes à une poubelle mal positionnée sur un trottoir, les jappements d’un chien un peu trop excité ou les cris des enfants jouant dans le jardin à la balançoire ! La participation citoyenne en matière de sécurité se nivelle un cran au-dessus de ces sujets ordinaires de notre quotidien résidentiel. Ici, c’est bien de sécurité d’un quartier, d’une rue, dont il est question en faisant montre de vigilance, d’observation, de communication. Ou de lutter contre les risques de cambriolages. Pas de délation, bien sûr !

« Cela requiert de la discrétion, voire de l’anonymat quant aux équipes participatives constituées, ajoute le colonel Nicolas NANNI, l’objectif est que cela fonctionne du mieux possible, avec souplesse… ».

Naturellement, comme tout nouveau système testé sur le terrain, il est de bon ton d’en tirer des enseignements quant à sa pertinence. D’où la nécessité d’évaluer le principe ; c’est ce que devait rappeler en substance Pascal JAN.

« Il est important de poser un diagnostic sur ce dispositif, argumente-t-il, de pouvoir analyser les choses afin de pouvoir les rectifier en cas de besoin. Il ne faut jamais oublier que cela doit être palpable pour l’ensemble des citoyens… ».

Des citoyens lambda qui deviennent de véritables maillons de la chaîne de renseignements auprès des forces de l’ordre ? Oui, en quelque sorte !

« A l’heure où la Gendarmerie nationale s’est un peu éloignée de la population, c’est fondamental que de disposer d’un tel réseau d’informations, complète le colonel NANNI.

 

La vidéo surveillance installée à Gurgy ? Oui en 2026…

 

Les témoignages des gendarmes présents dans la salle corroboreront les propos de leur supérieur hiérarchique. Quant à cette évaluation, elle serait préconisée tous les deux ans, selon le préfet.

« Certes, l’Yonne possède un maillage de 419 communes ayant contracté cette convention de partenariat, ajoute-t-il, mais, la satisfaction du système doit se faire sur la valeur qualitative plutôt que quantitative quant à son efficience… ».

Un tel dispositif apparaît aussi comme un atout de plus à l’élucidation des affaires. Un taux qui est le plus élevé, dans l’Yonne, par rapport au reste de la Bourgogne Franche-Comté, à la grande joie du colonel Nicolas NANNI.

« Si j’ai un message à délivrer aujourd’hui, souligna ce dernier, c’est que la délinquance est en stagnation à date sur notre territoire. Même si l’on constate quelques frémissements contraires. Grâce à la participation citoyenne, nous souhaitons faire baisser ce niveau de délinquance dans notre département… ».

Certes, Gurgy n’est ni Marseille ni Chicago ! Le sentiment d’insécurité d’après les témoins est faible. Très faible. Alors, la participation citoyenne est un dispositif qui ne peut que rassurer les habitants de la commune ; certains s’organisant déjà à l’étroite surveillance de leur rue ou de leur quartier en période de vacances.

 A ce titre-là, le rôle des retraités, plus présents à leur domicile que les actifs, est primordial.

Dès 2025, Cyril CHAUVOT envisage des rencontres publiques avec la complicité de la Gendarmerie nationale sur la cyber-sécurité ou la vidéo surveillance. Un projet d’aménagement qui lui tient à cœur, devant voir le jour courant 2026.

Sur ce point, le colonel NANNI est formel : « la vidéo surveillance installée dans les communes permet d’optimiser de 8 % le taux d’élucidation des enquêtes. Mais, cela n’enlève en rien la qualité du renseignement humain… ».

Déjà précurseur avec l’application du Plan Communal de Sauvegarde – un plan cher à Clémence CHOUTET ! -, la commune de Gurgy ne pouvait manquer ce rendez-vous fort judicieux avec la participation citoyenne l’an passé. Un dispositif qui séduit les villageois : il est vrai que la sécurité des résidents le vaut bien !

 

Thierry BRET

 


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L’amélioration du bien-être des habitants d’une localité passe aussi par la qualité de vie environnementale. Au-delà des considérations économiques, sociétales ou sanitaires, qu’on se le dise ! Dans notre département, elles ne sont in fine qu’une soixantaine de communes à s’être engagées dans la démarche du fleurissement afin d’égayer les rues et ruelles mais aussi les espaces verts, propices à l’embellissement du cadre de vie. Un fleurissement encouragé par un label officiel. Cette fameuse « petite fleur » dont certaines localités s’enorgueillissent de posséder et de communiquer aux entrées des villes…

 

AUXERRE : Il y a de la fierté. De la joie, aussi, quand on est un élu de se voir remettre publiquement l’honorable distinction – elle émane d’un label national qui n’est plus à présenter ! - traduisant une volonté de préserver l’identité des territoires et d’améliorer au quotidien l’environnement de ses administrés. Chaque année, le Conseil départemental de l’Yonne, assorti de l’agence de développement touristique, « Yonne Tourisme », officient en ce sens avec la remise des prix, aux lauréats du concours des Villes et Villages Fleuris de l’Yonne. Un partage d’émotion et de satisfecit pour celles et ceux qui se voient remettre leur précieux accessit.

A date, elles sont soixante communes à s’être imprégner de cette démarche pro-environnementale et pro-cadre de vie en faveur des citoyens. Peut-être encore trop peu à l’échelle du nombre de localités identifiées sur notre territoire icaunais. Mais, à chaque édition, il y a son lot de nouvelles surprises. Ce fut le cas cette fois-ci encore à l’occasion du Salon « Cité 89 » qui devait servir de point d’arrimage à la fameuse célébration. Un choix stratégique, tout à fait pertinent et logique quand on sait que la plupart des collectivités territoriales de l’Yonne sont représentées lors de cette journée séminaire qui leur est consacrée au parc des expositions auxerrois.

 

Un label très représentatif de la qualité du cadre de vie

 

Mais, que récompense au juste ce fameux label national apparu en 1959 ? D’une part, il y a l’engagement communal à préserver le paysage, le végétal et le fleurissement avec son impact naturel sur la pollinisation. D’autre part, c’est aussi le signe d’attractivité de la commune envers de nouveaux habitants, plus sensibles à venir habiter dans une localité accueillante et jolie que l’inverse !

Le principe, rappelons-le, est simple. Lorsqu’une commune s’engage dans la démarche, elle peut recevoir après la visite scrupuleuse d’un jury composé d’experts un niveau de notation allant d’une à quatre fleurs afin de la distinguer. Ouvert à toutes les communes de l’Hexagone, et présidé par le Conseil national des Villes et Villages Fleuris de France (CNVVF) depuis 2001, ce concours aura permis à date de récompenser plus de 4 500 communes tricolores. Seules près de 300 d’entre elles tutoient les sommets en ayant touché le Graal avec l’inestimable appréciation de quatre fleurs ! Dans l’Yonne, nous avons la chance de posséder l’une d’entre elles, Sens, dont la réputation en matière de fleurissement n’est plus à faire. Et ce depuis très longtemps ! Il existe même, au-dessus de cette dernière valeur honorifique, le trophée « Fleur d’Or », que seules une quarantaine de communes françaises s’est vue remettre au fil des années. Le « Saint des saints », en vérité.

Quant à cette édition 2024, elle aura livré son verdict il y a déjà quelques semaines, mettant en exergue sous le feu des projecteurs, quarante-huit communes qui arborent fièrement le label, reconnaissable à sa signalétique positionnée aux entrées des localités.

Parmi les vingt-sept localités possédant une fleur, deux sont nouvelles. Dix communes dont la dernière en date Auxerre se distinguent en arborant deux fleurs. Il y en autant avec les trois fleurs mais sans nouveauté à signaler cette saison. Sens demeurant au-dessus du lot, seule et unique commune à conserver son super label de quatre fleurs !

 

 

Et voici les prix spéciaux du jury !

 

Côté spécificités, signalons les bons résultats obtenus par les communes de Vaudeurs – la réhabilitation des mares qui représentent un intérêt social, hydraulique mais aussi paysager intéressant -, de Coulanges-sur-Yonne – mise en place d’un guide stratégique d’aménagement paysager du centre-bourg -, de Saint-Bris-le-Vineux – l’aménagement remarquable du cimetière enherbé -, de Charny-Orée-de-Puisaye – un étang, un lavoir et un sentier pédagogique offrant un lieu de promenade agréable -, ou de Migennes – végétalisation d’un terre-plein central sur une avenue importante et désimperméabilisation d’une partie des trottoirs -.

La Chapelle-sur-Oreuse s’est également distinguée et ce, de la plus belle des manières en remportant le Prix Coup de Cœur du jury. La localité de 659 habitants a été plébiscitée grâce à ses actions menées en faveur de la végétalisation du village. Notamment, la création de sentiers du patrimoine, l’aménagement des pieds de murs ou encore la tenue de journées citoyennes. Tout cela au bénéfice de la population et des enfants.

Pour leur première participation, citons deux localités qui auront décroché un accessit au final car elles ont su réaliser des efforts qualifiés de remarquables par les membres du jury : c’est le cas de Charny-Orée-de-Puisaye et de Chaumont-sur-Yonne.

L’une des caractéristiques végétale de la commune de Sergines, c’est son arbre ! Un magnifique « sophora », situé dans le parc de la bibliothèque, qui offre ainsi le Prix de l’Arbre à la municipalité qui a su mettre des mesures visant à le protéger. Précisons que le Prix du Jardinier Michel-Viault est revenu aux agents colmmunaux, Romain MALTER et Sébastien SALVI, de la commune de Sauvigny-le-Bois, pour leur implication constante dans l’aménagement floral et paysager de la localité.

Quant à 2025, la manifestation est déjà dans le viseur des membres du jury. En effet, à l’issue de ses visites de juin, le jury départemental a établi les propositions de labellisations suivantes qui seront évaluées au cours de l’été prochain. Se retrouvent donc sélectionnées les communes de Coulanges-sur-Yonne (label une fleur), celles de Gland, Perrigny et Saint-Fargeau (deux fleurs) et pour le label trois fleur, la ville d’Auxerre.

 

 

 

Les résultats complémentaires

Prix des campings fleuris en partenariat avec la Fédération départementale de l’Hôtellerie de Plein Air dont la présidente est Pascale CAMONIN.

Catégorie Campings communaux ou intercommunaux :

1er Prix au Camping d’Epizy à Joigny

2ème Prix au Camping Les COULLEMIERES à Vermenton

3ème Prix au Camping Sous Roche à Avallon

Catégorie des campings privés ou associatifs ou en délégation de service public :

1er Prix au Camping USHUAIA Villages Au Bois Joli à Andryes

2ème Prix au Camping La Cascade à Tonnerre

3ème Prix au Camping Le Moulin Jacquot La Belle Etoile à Accolay-Deux-Rivières

Félicitations du jury

Camping Le Parc du Château de l’Isle-sur-Serein

Camping La Noue Marrou à Ligny-le-Châtel

Camping Beauséjour à Sergines

Prix des Jardins des écoles et des Centres de loisirs de l’Yonne (il récompense les plus belles réalisations en matière d’atelier de jardinage dans les écoles).

Catégorie écoles primaires et maternelles :

Prix Coup de Cœur du jury : école de Dracy

Prix de la Qualité et de la Diversité : école de Venizy

Prix des Petits Jardiniers Hyper Motivés : école d’Escamps

Prix de la Persévérance : école Marcel-Pagnol de Migennes

Prix du Jardin Fédérateur : école de Saints-en-Puisaye

Prix du Plus Beau Cadre : école de Beines

Prix du Mérite : école de Chemilly-sur-Yonne

Prix du Jardin Débutant : école de Montillot

Prix des Maternelles : école maternelle de Tonnerre

Catégorie Accueils de loisirs et établissements spécialisés :

Prix Coup de Cœur du jury : accueil périscolaire de Villiers-sur-Tholon

Prix d’Encouragement : accueil périscolaire de Soucy

Prix du Jardin des Vacances d’été : centre aéré de Cheny

Prix du Jardin décoré : accueil périscolaire de Charmoy.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Est-il lieu plus approprié que l’abbaye Saint-Germain à Auxerre, pour accueillir un invité dont le parcours est depuis longtemps, jalonné de philosophie, d’histoire et de théologie… ? Jean-François COLOSIMO a « joué » à guichets fermés dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye », usant d’une rhétorique acérée pour évoquer plus d’une heure durant, la défense de l’Occident face aux néo-empires que sont la Russie, la Turquie, l’Iran, la Chine et l’Inde. Autant de pays que l’actuel directeur des éditions du Cerf place au rang « d’ennemi mondial numéro 1 » dans son dernier ouvrage.

 

AUXERRE : C’est devant une salle comble et par une citation de Woody ALLEN, que l’essayiste a entamé son propos : « comme je n’ai pas de message d’espoir à vous délivrer ce soir, est-ce que deux messages de désespoir pourront faire l’affaire ? ». D’emblée, le ton de la soirée était donné ! Il y a longtemps déjà que Jean-François COLOSIMO alerte sur ce « basculement de l’axe du monde » et la résurgence d’autocraties totalitaires, recourant aux religions traditionnelles pour désigner l’Occident comme ennemi premier de l’humanité. Dans son viseur : le russe POUTINE, le turc ERDOGAN, l’iranien KHAMENEI, le chinois Xi JINPING et l’indien MODI. Tous accusés « d’utopies impériales » et de « fabriquer des fictions identitaires », pour reconstruire leurs empires perdus : « ce qu’ils nomment Occident est en fait à leurs yeux une forme de « Satan », hypocrite, menteur, prédateur, décadent, voulant moraliser les autres pour assoir sa puissance… ». Un Occident accusé de mettre les droits de l’Homme en avant pour mieux conserver son hégémonie, par des pays, qui, « il faut le savoir, totalisent quand même quatre êtres humains sur dix » !

 

Le Club des Cinq en adepte des "forces du mal"

 

Un Club des cinq relooké « forces du mal », voulant abattre et prendre la place des Etats-Unis sur la plus haute marche du podium mondial, « mais comme ils sont cinq, ça va être difficile ! De toute façon, ils ne jouent pas à armes égales, leurs finalités à moyen terme sont concurrentes, même s’ils sont alliés aujourd’hui… ».

Des pays qui, pour l’ancien patron du Cercle National du Livre, « sont à moitié schizophrènes, on a collé sur eux une culture qui n’est pas la leur ! Avec des projets de réformes et de restructurations qui tous échouent car ces pouvoirs sont prêts à tout imiter, mais pas vraiment à se transformer, ne remettant jamais en cause leur origine divine… ». Leur rivalité avec l’Occident est sans limite, alors on fait table rase du passé, on rééduque à tout va, on élimine toute dissidence, « il faut rattraper le train de l’Histoire car il n’attend pas ! Il faut dérober à l’Occident le feu Prométhée… ».

 

Recréer le maximalisme religieux

 

Les successeurs de Staline, de Mao, de Nehru, de Pahlavi, d’Atatürk, explique Jean-François COLOSIMO, ont depuis longtemps compris que s’ils voulaient remobiliser leurs populations, faute de « lendemains radieux » auxquels personne ne croit plus, il leur fallait trouver une solution, « alors on va se servir des religions anciennes pour créer une nouvelle idéologie, on va faire du revivalisme religieux… ».

Un scénario qui n’est pas sans conséquences sur le fragile équilibre mondial s’alarme l’ancien chroniqueur au « Monde des religions » : « on a affaire à quelque chose de terrible pour nous car ces reconstructions imposées par ces tyrans ne sont que des greffes de l’absolutisme religieux sur une expérience totalitaire. En fait, ils cherchent à maximaliser le pire de leur histoire récente en leur mettant dessus un sceau religieux qui forcément, est absolutisé… ».  

 

Une Europe totalement désunie et sans défense…

 

Au lendemain de la réélection de Donald TRUMP, ils étaient nombreux dans l’assemblée à espérer un mot du conférencier sur le sujet, mais leur attente aura été vaine. Pour autant, Jean-François COLOSIMO est revenu longuement sur la genèse de la société américaine et la différenciation qui en résulte, avec la « vieille Europe » : « dans le récit américain, Dieu a réservé cette terre à l’édification du bien et les descendants de puritains que sont les Américains, exercent à ce titre une forme de domination innocente. Une sorte de naïveté américaine provenant de cette certitude d’être investis par Dieu ! ».

Avec pour corollaire, le fait que les Etats-Unis sont construits sur le même modèle politico religieux que celui revendiqué par les cinq néo-empires précités qui tous, veulent prendre la place du « grand Satan » : « alors qu’en Europe, nous sommes sans religion civile, voire sans religion du tout, d’où l’abîme qui s’ouvre sous nos pieds… ».

 Une Europe, ponctue l’ancien membre du Club des Vingt, cercle de référence critique sur la diplomatie de la France, « aujourd’hui totalement désunie, sans défense européenne, sans diplomatie européenne… ». 

Pas de quoi véritablement rassurer !

 

 

Propos entendus….

Je salue mon vieil ami Guillaume LARRIVE que je suis heureux de retrouver ici. Nous avons eu des aventures…, intellectuelles, je précise !

Si on ne planche pas dans l’Histoire, si on n’essaie pas d’analyser les cultes et les cultures, les religions et les civilisations, on ne comprend rien ! Et quand on ne comprend rien, on s’expose à mal agir, à mal réagir et c’est contre cette fatalité de l’ignorance qui règne de plus en plus chez les dirigeants occidentaux qu’il faut lutter si nous voulons garder nos libertés. Là est le combat !

Ils ont bricolé des « crédos », des cultes séculiers qui ne pouvaient pas tenir parce que la religion, c’est comme la plomberie, il vaut mieux s’adresser à des professionnels si on ne veut pas avoir de dégâts…

 

Ils nous désignent comme « l’Occident », mais c’est un mot valise, comme « République » ou « laïcité ». Tout le monde y met ce qu’il veut ou plutôt, y apporte ce qui n’y est pas. C’est un terme équivoque qui signifie « l’endroit où le soleil meurt », où il décline… De plus, c’est un terme mobile car on est toujours l’occidental ou l’oriental de quelqu’un !

 

Vous allez me dire que l’Occident, c’est la terre de la « raison et du progrès ». Vous aggravez votre cas ! Il va falloir m’expliquer alors la Shoah, le goulag, Verdun et tout le reste, ça va être difficile !

 

Les Etats-Unis ont été créés par des puritains qui à l’époque, étaient une secte protestante fuyant le pape mais aussi les monarchies pour qui ils étaient des extrémistes. Pour aller vite, ils étaient un peu les « talibans » de l’époque…

 

Dominique BERNERD

 


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L’ambiance se veut très studieuse. Pas une mouche que l’on entendrait voler dans la salle. Les participants à ce mini-séminaire d’une demi-journée écoutent attentivement les propos du maître de cérémonie du jour, l’un des encadrants de France Travail. Il explique les nouvelles règles du jeu. Parmi l’assistance, uniquement des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ainsi que des collaborateurs de France Travail Auxerre, l’ex-entité institutionnelle, autrefois mieux connue sous le vocable de « Pôle Emploi ». Une première qui se concrétise, en vérité. Celle des synergies renforcées pour se mettre en ordre de bataille au service des entreprises locales…

 

AUXERRE : On n’ira pas jusqu’à qualifier cette rencontre de première hexagonale historique, mais de l’avis de ses organisateurs, il s’agit bien là d’une rencontre novatrice et unique en Bourgogne Franche-Comté, devant en appeler d’autres ! Même si, jusqu’à preuve du contraire, il y a toujours eu des rapprochements probants entre les chambres consulaires au niveau collaboratif, en particulier la CCI, et l’organisme « France Travail », même du temps de sa glorieuse appellation, « Pôle Emploi ».

Toutefois, un nouveau cap dans la relation semble avoir été franchi avec cet épisode relationnel tangible devant faire des émules dans d’autres endroits du territoire. Voire au-delà.

Réunir, un après-midi durant, les collaborateurs des deux organismes institutionnels pour échanger et phosphorer sur les méthodologies permettant au recrutement de sortir vainqueur de ces échanges pour le bien des entreprises locales ferait presque parti de la grande nouveauté de ce rendez-vous, accueilli dans la pépinière d’entreprises consulaire auxerroise. Un site qui est toujours en travaux comme chacun le sait et qui aura dévoilé avec sa salle de travail un lieu propice à la réflexion participative commune entre partenaires de l’emploi.

 

Maximiser le partage des connaissances et des acquis

 

Profitant du lancement – c’est effectif depuis le 24 octobre dernier – de la nouvelle offre de service nationale délivrée aux entreprises, « France Travail Pro », les équipes des deux partenaires se retrouvèrent donc en séance de brainstorming pour une demi-journée consacrée à la découverte et l’analyse de leurs services respectifs déclinés vers le monde de l’entrepreneuriat. Un travail de connaissance utile et constructif qui devra in fine délivrer les fruits de la réussite dans l’objectif suprême établi : améliorer les dispositifs d’aides au recrutement des entreprises du bassin auxerrois, tout secteur professionnel confondu.

L’objectif de cette immersion en toute réciprocité, c’est le partage. Celui des expertises accumulées au fil des expériences dans les deux univers. Que ce soit en matière d’emploi, de formation, de financement, de conseil en environnement ou numérique.

 

 

La genèse de ce rapprochement puise ses sources au niveau national. Elle est née d’une convention de partenariat établie entre la CCI, France Travail mais aussi l’Union nationale des Missions Locales et Cap Emploi. Le carré d’as hexagonal de l’emploi à l’heure actuelle !

La problématique du recrutement en entreprises est telle aujourd’hui qu’il était nécessaire de mutualiser ses savoirs et compétences pour mieux soutenir les efforts à l’employabilité. D’où cette étroite collaboration qui vient de se mettre en place dans l’Yonne, département précurseur dans la contrée régionale, mais qui ne devrait pas rester le seul à le faire à terme.

 

Une multitude d’outils favorisant les initiatives inclusives

 

De la pure logique, en somme. D’une part, la chambre consulaire positionnée sur le commerce et l’industrie pilote en partie le programme « Territoires d’industrie », un concept favorisant la valorisation des filières industrie et métallurgie en accointance avec le Conseil départemental. D’autre part, on ne présente plus les missions de France Travail. L’organisme apporte ses services aux besoins de recrutement des entreprises grâce à de multiples outils dont la fameuse « MRS », la Méthode de Recrutement par Situation que les conseillers de la CCI ont eu tout le loisir de découvrir dans ses moindres détails via la présentation d’une vidéo illustrant son application et sa pertinence. Un acteur clé de l’emploi qui participe également activement au Service Public Régional d’Orientation, le SPRO, en phase collaborative avec la Région.

En outre, la CCI s’appuie aussi sur un outil apparu il y a déjà plusieurs saisons et qui porte ses fruits : « Les Entreprises s’engagent ». Un concept à l’origine de manifestations plutôt bien perçues à l’instar de « Stades vers l’Emploi », organisés avec France Travail, où les méthodes de recrutement apparaissent débridées et novatrices.

Les initiatives inclusives en entreprise se multiplient. Les acteurs de l’emploi y trouvent une vraie réussite tant pour créer des liens bénéfiques aux allocataires du RSA que les autres, des demandeurs d’emploi en recherche du précieux Graal. En créant de nouvelles synergies constructives, la CCI de l’Yonne et France Travail, via sa nouvelle entité, « France Travail Pro », ont bien décidé de passer à la vitesse supérieure pour résoudre au mieux cette sempiternelle équation de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Une équation qui se révèle de plus en plus être un casse-tête chinois pour les directions des ressources humaines des entreprises…

 

Thierry BRET

 

 


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