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Maîtrisant à la perfection cet exercice oral traditionnel puisque lui permettant de se projeter vers une nouvelle année dynamique avec plus de 25 millions d’euros de budget, le président du SDEY (Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne) Jean-Noël LOURY a pu dresser un bilan exhaustif des nombreuses activités de l’organisme à l’occasion de la cérémonie des vœux. Un cadre convivial et courtois où il eut le plaisir d’accueillir le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE en cette circonstance. Ce fut une excellente opportunité de pouvoir développer les engagements financiers pris par le SDEY afin d’aménager le territoire de l’Yonne  grâce à 16 millions d’euros d’investissements…

APPOIGNY : Affichant un large sourire en guise de bienvenue dès son accession à la tribune, le charismatique président du SDEY, Jean-Noël LOURY, a voulu rendre compte des activités de l’organisme institutionnel au cours de ces retrouvailles, les premières de l’année prétextes à l’échange des vœux. Mais, surtout indispensables pour mieux appréhender l’ensemble des actions positives qui sont menées par le syndicat à l’échelle de notre territoire depuis ses origines.

S’engageant pour le déploiement de la qualité et de la sécurité des réseaux d’électricité dans l’Yonne, le Syndicat départemental d’énergies a clôturé l’exercice 2017 en réalisant un total de 736 chantiers. Plus de deux cents interventions concernaient l’électricité rurale et ses aménagements, soit 103 chantiers d’extension du réseau, 60 en enfouissement et 40 en renforcement. Mais, l’énoncé de ce chiffre global de 736 chantiers se rapportait aussi aux travaux conçus dans le cadre des améliorations des services Télécom (138), l’optimisation de l’éclairage public (356 chantiers) et la pose de bornes (39 appareils).

Le transfert de 304 communes au niveau de la compétence électrique

Le SDEY s’est aussi attelé l’année dernière à poursuivre l’implantation de son maillage territorial de bornes de charge pour soutenir le développement de la mobilité électrique. Soit un total de 116 bornes commandées à ce jour, dont 73 bornes en service (60 classiques et 13 rapides) et 43 bornes en travaux (40 normales et 3 rapides).

« Ce n’est pas tout, renchérissait Jean-Noël LOURY, en abordant le volet de l’éclairage public qui gagne en performance et en économie, 304 communes ont transféré leurs compétences au syndicat et nous assurons la maintenance électrique de 171 d’entre elles. Certaines localités sont passées en 100 % LED avec des économies sur la facture d’électricité de plus de 50 % et une maintenance réduite pratiquement à zéro. Nous lançons en 2018 un nouveau marché qui nous permettra d’être encore plus innovant, plus en rapport avec les exigences des élus et avec des tarifs adaptés… ».

800 000 euros versés par le syndicat pour éradiquer les zones blanches en téléphonie mobile

Si pendant des décennies, l’unique activité du syndicat ne concernait que l’électrification des villes et des zones rurales, il n’en est plus rien aujourd’hui. De nouveaux services ont été apportés aux communes avec toujours en toile de fond l’optimisation énergétique.

« La diversification de nos missions prend la forme d’audit énergétique sur les bâtiments communaux, la récupération des certificats d’économie d’énergie (CEE), le soutien financier aux communautés de communes pour la réalisation des Plan Climat Air-Énergie Territoriaux (PCAET) et la réalisation des Plans de Corps de Rue Simplifié (PCRS) sur l’ensemble du département. Enfin, nous poursuivons toujours notre action pour lutter contre les zones blanches en téléphonie mobile… ».

A ce titre, le SDEY a érigé 19 pylônes tandis qu’une douzaine de nouvelles constructions seront programmées cette année. Le coût moyen par pylône s’élève à 152 000 euros. Quant au coût global du projet, il est égal à 4,5 millions d’euros dont 1,5 million destinés aux raccordements électriques. In fine, le SDEY aura contribué à ce projet à hauteur de 800 000 euros.

Les nouvelles cibles de la SEM Yonne Energie…

Grande innovation de l’année 2017 : la structuration de la SEM Yonne Energie. Celle-ci s’est développée en constituant son comité d’engagement tout en examinant ses premiers projets. Parmi ceux-ci, citons la méthanisation, l’éolien mais aussi le photovoltaïque.

« Les enjeux techniques, juridiques et surtout financiers de tels projets requièrent de ne pas agir dans la précipitation, insista le président LOURY, et c’est ce à quoi se sont employés les administrateurs de la SEM… ».

Ainsi, les premiers investissements devraient être réalisés dans le courant 2018. En premier lieu dans le domaine photovoltaïque. Quant aux autres dossiers, ceux de la méthanisation et l’éolien, ils devraient aboutir rapidement.

En parallèle, la SEM travaille au montage d’un dossier très ambitieux : celui de la production de bio-méthane de synthèse sur le site d’enfouissement de déchets de DUCHY, exploité par la COVED.

« Nous allons conduire ce concept avec le concours de grands partenaires industriels et des PME, mais aussi avec des collectivités, notamment la Région Bourgogne Franche-Comté et des acteurs privés, affirma Jean-Noël LOURY, ce projet a pour vocation d’aider notre territoire à s’emparer des technologies en développement, liées à la transition énergétique… ».

Le SDEY se positionne aussi sur les réseaux de chaleur, sur lesquels une première réflexion a été lancée afin d’affiner le rôle de la SEM et du Syndicat, chacun  dans leur compétence, auprès des collectivités qui souhaiteraient développer ce concept

Enfin, le président du SDEY ne pouvait manquer d’aborder l’énergie issue de l’hydro-électrique. « Elle fait également partie intégrante des sources de production d’énergie que nous souhaitons examiner prochainement. Des premiers contacts ont été pris dans l’Avallonnais concernant la Cure et le Cousin ».

Quant au secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE, invité à s’exprimer, il saluait l’excellente santé du syndicat. Et sa propension à dynamiser le territoire au quotidien. Evoquant l’engagement des quatre opérateurs de la téléphonie mobile à améliorer la couverture territoriale dès cette année, l’élu de l’Yonne a rappelé son total soutien aux actions et projets du syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. Une saine parole qui devait faire écho parmi l’assistance convaincue par le bien-fondé de ces actions.


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Parmi les cinq cents nouveaux postes à pourvoir au sein du groupe international, spécialisé dans la maîtrise des risques, la formation et la certification, une dizaine d’embauches pourraient concerner directement le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté. Ce renfort de l’humain dans l’entreprise passera aussi par davantage de mixité…

REIMS (51) : Profils requis pour vivre ces expériences professionnelles au sein du premier organisme français en matière de formation à la sécurité : des ingénieurs, des techniciens en bâtiment, en électricité, dans l’hygiène, etc. L’entité icaunaise de l’une des filiales du groupe APAVE France (APAVE Parisienne SAS) profite des nouvelles lignes stratégiques définies sur cet exercice pour anticiper sur le gonflement de ses effectifs dont elle a besoin pour parfaire ses missions.

Xavier PIERRY, directeur d’exploitation de la structure régionale, avait déjà évoqué à l’automne dernier cette possibilité de croissance de la ressource humaine lors de sa première visite à l’agence d’Auxerre.

« D’ici trois ans, une dizaine de nouveaux recrutements nous auront permis de répondre au plus près aux enjeux de la formation professionnelle, un volet important de nos activités sur lequel nous intervenons. Nous possédons un programme de formation vers les métiers en tension sur différents bassins économiques (exemple : conducteur de ligne sur les aspects mécaniques et hydrauliques…) ; nous allons donc proposer à nos partenaires des parcours de formation encore plus aptes à leurs réelles attentes… ».

Un rapprochement régional avec l’Union des métiers de l’industrie hôtelière…

La mise en place d’un partenariat, entériné au plan régional avec l’Union des métiers de l’industrie hôtelière de Bourgogne (UMIH), suppose tout naturellement un regain d’activités pour l’expert en sécurité et à la maîtrise des risques que représente le groupe APAVE.

L’objectif de cet échange de saines coopérations, décliné dans les quatre entités départementales bourguignonnes est de faire bénéficier les adhérents du syndicat des métiers de l’hôtellerie et de la restauration de tarifs préférentiels lors de missions spécifiques. A l’instar de diagnostic sécurité incendie, diagnostic accessibilité handicapés, problématiques acoustiques, contrôle des installations électriques et de distribution de gaz, etc.

Cerise sur le gâteau, APAVE a même consolidé ce rapprochement judicieux avec les professionnels du tourisme et des métiers de bouche en leur assurant des cycles de formation professionnelle à travers la déclinaison de plus de 5 000 modules.

Valoriser les données informatives issues du terrain…

Collecteur d’innombrables renseignements auprès de ses 200 000 clients, APAVE devrait initier un concept intéressant de veille réglementaire à partir d’un accès sécurisé baptisé « Grand Portail ». Les partenaires habituels de l’entreprise née en 1867 profiteraient ainsi d’une somme importante d’informations qualifiées, utiles à leurs activités et leur permettant aussi de gagner en autonomie fonctionnelle.


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La restauration de l’ancien grenier de l’édifice destiné à l’accueil de l’atelier de fabrication numérique et la réhabilitation de l’ancien enclos et du jardin de la ferme cistercienne constituent les priorités de ce chantier de sauvegarde patrimoniale en 2018. En présence d’une quarantaine de partenaires économiques, institutionnels et élus locaux, les responsables de l’association qui fédère désormais plus de 400 adhérents ont officialisé leur partenariat avec les représentants de la Fondation du patrimoine de Bourgogne…

VENOUSE : Créée en 1996, l’association Grange de Beauvais assure la restauration et l’animation de l’une des quinze granges cisterciennes dépendantes de l’Abbaye de Pontigny dont celle se situant sur la commune de Venouse. Elle est propriétaire de ce site où ces bénévoles passionnés d’histoire et férus de convivialité comptabilisent 10 000 heures de travail par an.

Divers organismes soutiennent cette valeureuse initiative : le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, le Département de l’Yonne, la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs ou encore la Chambre de Commerce et d’Industrie. Reconnue association de l’année 2016 par la CCI et France Bleu Auxerre lors des Trophées des Grands Crus, finaliste de la fameuse émission de Stéphane BERN sur France 2 (« Sauvons nos trésors »), la Grange de Beauvais ne laisse personne indifférent dans le sérail. Pas même le CAUE 89 et la Fédération départementale des foyers ruraux qui encouragent ce projet depuis ses origines.

La Fondation du patrimoine : un précieux auxiliaire institutionnel…

Directeur général de la Fondation du patrimoine, Philippe BEDEL présenta sa structure et le soutien que cette dernière apporte aux porteurs de projets avec qui elle collabore. Dans le cas présent, l’organisme à vocation institutionnelle recueillera les dons dans le cadre de souscriptions réalisées par des particuliers, mais aussi des entreprises. Les généreux donateurs bénéficiant d’un crédit d’impôt de 66 % pour les particuliers et de 60 % pour les entreprises du montant de leurs dons. La fondation reversera ensuite au porteur de projets les dons collectés augmentés d’un abondement de l’ordre de 15 à 20 %, après déduction de 6 % de frais de gestion.

Grâce à cette action, l’aménagement de l’ancien grenier s’inscrira parmi les priorités à venir. Comme devait le préciser le président Patrick HENRY.

« Un espace de 70 mètres carrés accueillera l’atelier de fabrication numérique du lieu. Ouvert à tous, cet espace de coworking en milieu rural facilitera l’accès au haut débit et le partage d’équipements. Cet atelier sera au service du patrimoine pour profiter des nouvelles technologies de l’image, avec l’utilisation de drones, la photogrammétrie, la numérisation 3D… ».

On devrait y trouver également un espace de confection et de fabrication avec des imprimantes 3D, une brodeuse numérique, un plotter de découpe, un médialab et une antenne de généalogie.

Encourager la vocation de ferme cistercienne de l’endroit…

Jean-Claude HEROLT, vice-président de l’association, expliqua ensuite que la grange devait retrouver sa vocation de ferme cistercienne en profitant de la restauration de l’ancien enclos des frères convers de trois hectares autour de l’édifice.

« Pendant un an, devait-il préciser, un comité d’experts sous la direction de deux ingénieurs paysagistes de l’association PARC ont élaboré un projet se composant autour du parking existant et le conservatoire des cépages de deux jardins. Le premier, à vocation maraîchère, sera un lieu de production en collaboration avec FESTINS de Bourgogne et sera cultivé selon les techniques naturelles en agroécologie. C’est-à-dire sans engrais chimiques et sans pesticides. Nous travaillerons à l’aide d’espaces ressources pour y trouver la matière organique nécessaire à la couverture et l’aggradation des sols. Le second, d’inspiration médiévale, empruntera les formes classiques de cette typologie de jardin avec trois espaces naturels qui se succèderont : le jardin des confitures, celui des plantes oubliées, et enfin le jardin des tisanes et aromatiques. L’arbre étant le dénominateur commun aux deux jardins pour créer un espace à vocation écologique, pédagogique, collaboratif mais aussi à vocation touristique… ».

Saluant la finalité de ce concept qui se développe depuis une vingtaine d’années, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, le député André VILLIERS et la conseillère régionale Aurélie BERGER soulignaient la vision attrayante que la Grange de Beauvais développe pour créer une animation touristique et du lien social.

Bâtie à vocation pastorale dont l’origine remonte à 1237, la Grange de Beauvais est un véritable lieu de mémoire où s’affairent tous les mardis et samedis une trentaine de bénévoles assidus à la tâche. Cette mission déclinée au service du patrimoine, de l’humain, de l’innovation, de la nature et du territoire intègre cinq projets essentiels.

Ceux-ci s’articulent autour de la poursuite de la restauration de cette ferme exceptionnelle, la restauration et l’aménagement de l’ancien enclos de trois hectares des frères convers, l’optimisation des lieux par l’apport de nouvelles technologies, le développement de manifestations culturelles mais aussi pédagogiques, et enfin la création d’un centre touristique majeur au service du renforcement de la cohésion sociale et de l’animation du territoire.

Intervention des étudiants de l’ESSEC de Cergy Pontoise…

Cinq étudiants de l’ESSEC en première année de master et leur professeur ont confirmé leur participation dans le cadre du projet « entreprises » pour l’établissement d’une étude de faisabilité d’un site touristique à la ferme cistercienne.

« Nous leur avons donné un cahier des charges, précise Jean-Claude HEROLT, et nous attendons mi-janvier un plan de travail avec un rapport d’étape mi-mars avant la présentation du rapport définitif vers le 15 juin en présence des bénévoles à la Grange de Beauvais… ».

Les responsables de l’association sont en contact permanent avec ces étudiants enthousiastes afin d’orienter leurs recherches.

« Nous éprouvons beaucoup de fierté d’avoir été retenu par cette grande école de commerce sur ce projet insolite… ».

Un projet qui offrira d’autres belles aventures à l’avenir…


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Décembre 2016, le cinéaste auxerrois proposait une approche personnelle de l’agro-écologie, avec un court-métrage « Paysans de demain » produit par l’EPLEFPA des Terres de l’Yonne, et le concours de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Franche-Comté. D’autres partenaires se mobilisaient autour de ce projet ambitieux et novateur à l’instar de la Région et de la Chambre régionale d’agriculture. Ce film de 7’45’’ fut réalisé en présence de lycéens et d’étudiants mais aussi du corps enseignant enthousiaste par la contribution apportée à ce documentaire. « La Bio pour tous », nouvel opus conçu à l’automne dernier, renforce cet engagement que le créateur autodidacte mène depuis plusieurs années en faveur de la cause agricole et de son évolution naturelle vers le biologique…

AUXERRE : Présenté en avant-première devant des élus de l’Yonne, à l’automne 2017, « La Bio pour tous » n’est pas un court-métrage anodin. Relatant les exemples concrets de deux établissements du secteur de l’agro-alimentaire local, la fromagerie de Souilly, VARLET et le moulin BOISNARD, ce reportage d’une dizaine de minutes conçu sans l’once d’une quelconque aide financière tourne en boucle par le canal des réseaux sociaux vers un public de profanes et d’adeptes qui en assure depuis la promotion.

L’agriculture biologique, créatrice d’emplois et vertueuse au niveau sanitaire, est expliquée à travers les débouchés professionnels de ces deux structures qui aujourd’hui se sont taillées une solide réputation parmi un public de connaisseurs, voire de fidèles.

Autoproduit par l’un des pionniers et fervents défenseurs de cette diversification légitime, Jean-Michel DELAGNEAU, l’oncle de Pascal, ancien conseiller général et ancien maire de Gurgy, ce document illustre les enjeux économiques inhérents à la stratégie environnementale de l’univers agricole. D’une manière positive, traduite par les témoignages des responsables de ces unités professionnelles qui ont fait le choix de s’orienter vers cette démarche qualitative et protectrice de Dame Nature.

L’Yonne : un territoire fortement ancré dans les valeurs du bio

Affichant une croissance de 15 % en 2017, la pratique de l’agriculture biologique est encouragée par les instances représentatives de la filière agricole, à commencer par la Chambre consulaire et les différents organes institutionnels de ce milieu corporatiste. Son développement ne date pas d’hier. Les précurseurs ont débuté leurs expériences au sortir des années soixante, dès 1974 avec la création d’un premier groupement d’agrobiologistes qui devait fédérer une dizaine d’éleveurs de l’Yonne et de l’Aube.

C’est en 2015 que le réalisateur Pascal DELAGNEAU s’invite avec ses arguments cinématographiques dans le bal promotionnel de l’agrobiologie. L’ancien correspondant de France 3 Bourgogne, puis journaliste reporter d’images et pigiste pour France 2, réalise pour le compte de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, « L’agrobiologie sur sol vivant ». Une première commande qui en appellera d’autres sur ce sujet éclectique et passionnant que le cinéaste affectionne.

Suivront deux autres réalisations à quelques mois d’intervalle, « Pour l’eau cultivons autrement » destinées à la Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne et « Bois/Bocage », un document qui illustrera une campagne informative mise en place par la Chambre départementale d’agriculture de la Nièvre.

L’auteur de « La Bio pour tous » aimerait tourner un autre épisode en mettant en exergue de nouveaux producteurs bio, issus de ce territoire en prenant pour exemples les réalisations vécues dans le milieu viticole. L’ouverture à un modèle économique qui engloberait une participation financière des internautes sous la forme de crowndfunding n’est d’ailleurs pas exclue de son raisonnement afin de trouver les subsides nécessaires, finançant l’ouvrage.

Un court-métrage diffusé dans « Ushuaia », un second concourant au festival du film d’art de l’UNESCO…

Auparavant, Pascal DELAGNEAU qui réussit à allier la fiction au documentaire et la tradition à la modernité, avait tourné dans le Cotentin au début du printemps un clip musical esthétique façonné avec le charme poétique des années 1930. L’histoire se déroulant au Nouveau Monde et mettant en scène Oscar Nitu NDOMBASI, chanteur de variétés jazz et membre du groupe OSWANDO JAZZ QUARTET, sur fond de crise sociale.

« Je voulais la liberté », appellation de cet opus remarqué, correspondait à la suite d’une première immersion réalisée à l’été 2014 en Normandie (« Le Grand navire »), conçue par le réalisateur Mike CHEVREUIL, avec la même équipe de comédiens dont la jeune actrice Fanny PHILIPPE.

Le réalisateur Icaunais avait alors su relever le défi de ce concept ambitieux joué en plusieurs actes en imposant sa griffe personnelle.

Il est vrai que l’un de ses documentaires antérieurs (1991), « Une trace au Soleil levant », concocté avec le concours d’un surfer jurassien qui exerçait sa discipline sportive au Japon, eut les honneurs de l’émission culte de la télévision française, « Ushuaia » produite par l’actuel ministre de l’Environnement Nicolas HULOT. Il fut primé à maintes reprises dans des festivals internationaux.

L’année suivante, « Icône 1 », film d’art et d’essai, dévoilait le travail de l’artiste peintre sculpteur Jean-Marie DURET et son combat acharné en faveur de la sauvegarde des livres. L’œuvre devait être retenue parmi la sélection officielle du 17ème festival du film d’art de l’UNESCO.

S’installant au début des années 2010 sur l’île de Beauté, Pascal DELAGNEAU multiplie reportages et prises de vues avec des sujets propres à l’actualité politique, des portraits, mais aussi des illustrations de la vie quotidienne et profonde des insulaires avec lesquels il noue de solides liens d’amitié.

La musique, l’art et la nature intègrent progressivement ses sources d’inspiration sans pour autant qu’il ne s’intéresse encore à des thèmes à connotation économique. De retour dans l’Yonne, le réalisateur est aujourd’hui en quête de nouvelles collaborations, synonymes de créativité et de qualité.


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Balayant avec un zeste d’humour le dixième anniversaire de la fameuse crise économique de 2008, celle des « subprime » qui démarrait à l’automne de cette année-là aux Etats-Unis, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne, Olivier TRICON, formulait des vœux résolument optimistes devant une cinquantaine d’adhérents ce lundi 08 janvier dans les magnifiques locaux du « Comptoir des Vins », nouvel établissement fonctionnel depuis peu à Auxerre.

AUXERRE : Adressant un remerciement appuyé à son ancienne collaboratrice, Christine LABOUE BILLEBAULT, partie au début de la période estivale rejoindre les rangs de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, le président de l’antenne départementale de la CPME, le syndicat de défense des droits et des intérêts des petites et moyennes entreprises, s’est voulu optimiste lors de sa présentation officielle des vœux.

La conjoncture économique de ce début d’année, certes, ne ressemble pas à l’exercice antérieur même si la vigilance et la prudence demeurent encore des règles fondamentales à respecter vis-à-vis de l’exécutif. Surtout lorsque l’on est à la tête de son outil de travail personnel.

Valoriser les entreprises ayant une démarche RSE…

Espérant davantage d’avancées favorables aux entrepreneurs de la part de cette présidence étatique que de la précédente, Olivier TRICON survola en quelques points les grands traits de cette actualité économico-sociale qui constitue le socle des réformes voulues par Emmanuel MACRON et appliquées depuis quelques semaines par son Premier ministre, Edouard PHILIPPE.

A propos de la loi Entreprise qui donnera lieu au Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) au printemps, le responsable départemental des PME a expliqué que ce projet de loi supposait la modification de l’objet social de l’entreprise.

« Or, précisait-il, modifier le code civil en imposant à tous un objet social intégrant toutes les parties prenantes de l’entreprise ne serait pas une meilleure solution ».

On le sait, la CPME, soutenue par plus d’une vingtaine de ses fédérations professionnelles, a transmis aux pouvoirs publics un document de réflexion et de propositions concrètes sur le thème de la concurrence équitable entre les différents acteurs économiques.

« Nous plaidons depuis longtemps pour une valorisation et une reconnaissance des entreprises ayant une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), gage de performance économique mais aussi sociale et sociétale… ».

L’approbation autour de la relation de confiance à instaurer…

Quant au projet de loi « pour un Etat au service d’une société de confiance », adopté par le Conseil des ministres du 27 novembre et déposé depuis à l’Assemblée nationale, il est encouragé par les instances supérieures de la confédération.

« La CPME approuve sans réserve la volonté affichée de restaurer une relation de confiance avec une administration modernisée et simplifiée, devait ajouter en second lieu, Olivier TRICON. Si l’intention est louable, c’est la mise en œuvre qui déterminera l’utilité de ce texte. Il est notamment nécessaire que la première erreur ne donne lieu à aucune sanction pécuniaire tant dans les domaines douaniers que fiscaux et qu’un délai soit prévu pour la mise en conformité… ».

A contrario, la CPME réfute l’idée de permettre aux banques de ne plus fournir le taux effectif global (TEG) aux entreprises lors d’une demande de crédit. « Ce serait une véritable erreur car ceci limiterait encore plus la comparabilité des offres et pénaliserait incontestablement les TPE/PME, devait renchérir le président de l’Yonne.

Prélèvement à la source : la CPME s’inquiète…

Le prélèvement à la source fut un autre thème évoqué lors de ces premières retrouvailles de 2018. « Les entrepreneurs ne cachent plus leur inquiétude vis-à-vis de cette mesure fiscale décalée au premier janvier 2019. Comme les charges et les coûts financiers seront plus lourds à supporter pour les petites et moyennes entreprises, nous proposons une compensation financière et une limitation des sanctions. Si rien ne change, les chefs d’entreprise se verront menacer de cinq années de prison et d’amende pouvant s’élever à 300 000 euros en cas de non-respect de la confidentialité : ce qui est impossible à garantir à l’échelle d’une PME, encore moins au sein d’une TPE… ».

D’autres exemples de réformes, liées à la fusion AGIRC/ARCO, l’assurance chômage ou le développement de l’apprentissage apportèrent quelques réactions à chaud du leader charismatique du syndicat patronal de l’Yonne.

Les redressements et les liquidations judiciaires en baisse dans l’Yonne

Saluant l’excellent travail de la nouvelle chargée de développement, Emmanuelle MIREDIN, qui depuis sa prise de fonction n’a cessé de faire grossir le rang des effectifs (huit nouveaux membres étaient présentés ce lundi), Olivier TRICON cédait la parole au président du Tribunal de commerce, Pascal BAILLY, qui livra quelques statistiques rassurantes sur l’état de santé des entreprises locales.

« Nous avons observé une diminution à hauteur de 50 % du nombre de redressements judiciaires sur notre territoire au cours de ces douze derniers mois, expliqua-t-il, quant à la baisse du nombre d’entreprises en liquidation, elle est de 20 % cette année. Nous avons constaté en toute logique davantage de sauvegarde de sociétés… ».

D’excellentes nouvelles annonciatrices d’une année 2018 qui pourrait s’avérer prometteuse pour les affaires ? C’est avec ce souhait que devait se conclure cette manifestation bon enfant par la suite avec la dégustation de la traditionnelle galette…


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