AUXERRE : Le programme de rénovation de 142 logements répartis sur un ensemble de bâtiments dans ce quartier septentrional d’Auxerre progresse en ce début d’avril. Preuve palpable et observable par beaucoup de locataires qui ont eu le privilège de visiter le site lors d’une animation spéciale organisée par les équipes de l’Office Auxerrois de l’Habitat en cette journée du vendredi 06 avril.
Accueillie par deux cadres de l’organisme dont Nicolas JACQUEMARD, responsable de l’agence du quartier Sainte-Geneviève, et une responsable du chantier, la population a pu se rendre compte de l’avancée des travaux.
Erigé initialement dans les années 30, cet ensemble de petits immeubles implantés sur les hauteurs tranquilles de la capitale icaunaise intègre un programme de réhabilitation divisé en trois tranches, mené et financé par l’Office Auxerrois de l’Habitat.
D’importants moyens ont été consentis pour redorer le blason de ces logements proposés aux locataires auxerrois, au plan de l’isolation thermique et extérieure.
Les quatre premiers appartements, visitables lors de cette manifestation, ont suscité des réactions très positives de la part du public mais également de l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, qui avait tenu à procéder à une cérémonie inaugurale en milieu de journée.
De type F2, F3 ou F4, ces logements remis à neuf et de nouveau très fonctionnels devraient être proposés à la location d’ici le terme de ce second trimestre. La globalité de ce chantier imposant devrait s’achever au cours de l’année 2021…
En marge du Salon explicatif, organisé en journée par ses soins sur les parvis de la salle des Jonchères de VENOY, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) procédait le soir-même à la remise des récompenses saluant les initiatives prises par les collectivités du territoire icaunais lors des deuxièmes Trophées de l’Eclairage public. Si le nombre de dossiers a substantiellement diminué cette année, seize municipalités ayant candidaté au lieu de vingt-six la saison précédente, il n’empêche que la qualité et la pertinence de ceux-ci étaient bel et bien au rendez-vous parmi les deux catégories en compétition : voirie et bâtiments/places publiques. Quant au Grand Prix du jury, il a été attribué à la mairie de Monéteau pour la mise en valeur de ses richesses patrimoniales…
VENOY : Au terme d’une journée riche en importance mettant en exergue la maîtrise des économies d’énergie et la nécessaire mise en valeur du patrimoine, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) a clos cet événementiel annuel par la remise des distinctions très attendues, permettant aux collectivités municipales de se distinguer au cours d’une cérémonie protocolaire, placée sous le sceau de la convivialité et de la citoyenneté.
Des œuvres d’art et de la haute technologie en guise de récompense…
Deux catégories d’épreuves offraient la judicieuse opportunité aux seize municipalités en présence de pouvoir espérer décrocher le précieux sésame, honorant leur travail autour de critères qualitatifs. Ceux-ci, retenus par le SDEY, portaient sur la réalisation performante assurée dans le domaine de l’éclairage public. Parmi ces accessits sélectionnés : l’esthétisme, la sécurité mais aussi la valorisation du patrimoine qu’il s’agisse de neuf ou d’ancien, et naturellement, cerise sur le gâteau, le respect d’une ligne budgétaire ferme en matière d’économie d’énergie.
Outre la remise du diplôme officiel à l’estampille du syndicat, chaque lauréat devait repartir de cette manifestation avec le fameux trophée distinctif de sa catégorie. C’est-à-dire une œuvre artistique conçue par un artisan de l’Yonne. En l’occurrence, celle de l’ébéniste Emilie BARBIER, de la doreuse Charlotte COTY et du menuisier Denis BOUCHERON.
Un bonheur ne venant jamais seul, les trois récipiendaires de ces prix se voyaient créditer d’un projecteur « GOBO » du fabricant WE FE, posé par les équipes techniques du SDEY, soit un lot d’une valeur globale de 5 000 euros.
Les communes de TANLAY et d’HERY plébiscitées…
Face à un public d’élus et d’institutionnels attentifs au déroulé de cette animation, le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, appela le maire de la commune de TANLAY, Jean-Pierre BOUILHAC, à venir s’enquérir de sa récompense issue de la première des deux catégories, la voirie.
Malgré la présence de six autres dossiers (Pont sur Yonne, Poilly sur Tholon, Sergines, Villemer, Varennes et Vogré), celui déposé par la localité de TANLAY, commune de 1 039 habitants, a retenu l’intérêt des responsables du SDEY.
Au cours de la seule année 2017, la municipalité a pris le soin de remplacer les 279 points lumineux de cette bourgade au patrimoine remarquable et a choisi d’intégrer une technologie réduisant la puissance d’éclairement selon les besoins. De son côté, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne avait abondé dans ce programme pour une enveloppe de 84 000 euros. Ces travaux ont ainsi pu éradiquer seize ballons fluo très polluants.
Puis, Chantale CHARBONNIER, édile de la commune d’HERY (1 847 habitants), fut appelée sur la scène. Victorieuse du concours de la catégorie Bâtiments et places publiques, face à huit autres dossiers (Chevannes, Escolives, Escamps, La Celle Saint-Cyr, Lindry, Monéteau, Rogny les sept écluses, Neuilly), l’élue avait souhaité aménager la place et l’église de son village en mettant en valeur les aspects esthétisme et efficience de ce dossier. Avec le précieux soutien du SDEY qui devait participer à cette opération à hauteur de 50 000 euros.
La mise en valeur de la mairie et du château sourit à la commune de Monéteau…
Il ne restait plus, pour le président du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne en guise de clôture de l’événement, que de désigner le lauréat du Grand Prix du jury 2018.
A la tête d’une commune de 4 000 résidents, Robert BIDEAU devait recevoir en sa qualité de maire de Monéteau l’ultime distinction de la soirée. L’élu et ses collaborateurs avaient choisi, en effet, d’entreprendre les travaux d’éclairage de deux endroits remarquables de la localité la saison dernière : l’hôtel de ville et le château qui héberge la structure scolaire. La très belle mise en valeur de ces sites patrimoniaux, se traduisant par un chantier important dans lequel le syndicat avait contribué au financement pour 127 800 euros, aura donc subjugué positivement les membres du jury de cette seconde édition.
Afin de laisser davantage de temps à chacun d’accomplir de belles réalisations, les Trophées de l’Eclairage public auront lieu désormais tous les deux ans, comme devait le stipuler Jean-Noël LOURY, lors de sa prise parole définitive. Rendez-vous est donc pris en…2020 !
Le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’illustre Joseph FOURIER aura été le prétexte à un ensemble de manifestations commémoratives à travers la France, parmi les milieux universitaires et scientifiques, d’honorer la mémoire et le travail de ce personnage originaire d’Auxerre qui reste, à bien des égards, toujours au centre de l’actualité grâce à la nature de ses réflexions et de ses travaux. Concocté par les Ateliers d’Auxerre, structure associative pilotée par le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, un évènement exceptionnel et ayant fait le plein côté fréquentation aura permis à l’un des pairs de ce dernier au sein de l’Assemblée nationale de vulgariser avec aisance et zestes d’humour les travaux pourtant ardus de ce maître des équations lors d’une conférence de haute tenue, animée par l’emblématique mathématicien Cédric VILLANI…
AUXERRE : Humour et désinvolture. Mais avec le plus grand des sérieux lorsque les explications autour des théories complexes du maître des dérivées s’imposent. Personnage de la sphère publique depuis qu’il a rejoint les rangs de La République en Marche en qualité d’élu à la députation, Cédric VILLANI n’en reste pas moins avant tout un exégète brillant des mathématiques et un cherchant que bon nombre d’élèves et étudiants aimeraient avoir à leurs côtés en cours.
Si parmi la nombreuse assistance de ce rendez-vous fort en propos qui nous aura permis de nous réhabiliter le temps d’une conférence agréable avec les équations et la logique mathématique, certains étaient venus pour avoir des explicatifs sur la présence d’un député LREM sur scène avec deux ténors de la droite et du centre droit de l’Yonne (Guillaume LARRIVE et le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD), ils repartirent marrons !
Jamais, il ne fut question de politique politicienne lors de cette soirée, si ce n’est une question aux contours anodins adressée au conférencier d’un soir par un spectateur. Elle fut balayée quasi illico avec la maestria d’orateur qu’on lui connaît. Cédric VILLANI se concentrant uniquement sur le sujet de prédilection justifiant sa venue : l’illustre Joseph FOURIER, dont un établissement scolaire auxerrois arbore fièrement le patronyme.
Plus d’utilisateurs aujourd’hui de ladite formule que de lecteurs potentiels de Victor HUGO
Faisant référence au célèbre écrivain qui mentionna dans ses écrits en 1817 l’existence de Joseph FOURIER mais aussi celle de son homonyme Charles, spécialiste des utopies, Cédric VILLANI aborda cette étrange alliance qui cohabite entre les sciences et la politique, levant le voile sur les contours ayant poussé à l’engagement de l’Auxerrois pour les vertus de la vie publique. « Grands nombres de scientifiques se sont risqués en politique, certains d’entre eux y ont même laissé leurs têtes ! ».
S’inspirant d’un cycle de conférences donné à Paris à la maison des Métallos, l’orateur s’intéressa de prime abord à la thématique essentielle qui amena Joseph FOURIER à concevoir sa fameuse formule : l’âge de la Terre.
Hormis les diverses variantes de datation établies par la Bible, il faudra attendre la publication de l’ouvrage de BUFFON en 1788 (« Histoire naturelle ») pour obtenir des indications plus concevables avec la réalité. Certes, dans cette sphère que représente notre planète, le centre est en fusion. D’ailleurs, l’idée de creuser de manière profonde dans les mines afin de mesurer le degré de température interpellera Emile ZOLA dans « Germinal ».
Mais, Georges-Louis Leclerc de BUFFON émet une hypothèse qui s’avère édifiante : la Terre n’est autre qu’une grande boule en fusion qui refroidit en surface alors que son centre demeure chaud. Le scientifique se lance alors dans une expérience qui lui permettrait de définir la loi mathématique appropriée qui relierait la taille de cette boue et le temps nécessaire pour la refroidir, donc une méthodologie précisant en substance l’âge de la planète. A l’issue de ces divers tests, BUFFON livrera son verdict, estimant que la Terre est âgée de 75 000 ans. Epoque beaucoup plus éloignée de ce qu’imaginait l’Eglise qui fixait la création de notre astre à 4 400 ans av J.C. Commentaires un brin goguenard de Cédric VILLANI face à cette révélation du scientifique : « C’est un texte un peu « truandé » avec une précision que l’on ne peut garantir ! ». L’estimation s’avère très vite décevante pour les observateurs ; le seul mérite de BUFFON étant de signaler que « l’âge de la Terre peut être abordé par les sciences fondamentales ». En cela, il n’y aura guère d’écart entre BUFFON et FOURIER.
La contribution de FOURIER à la science : une explication de texte précise…
S’aventurant avec facilité sur le sujet, sans contraindre le public à trop souffrir de son ignorance, Cédric VILLANI rappela ensuite, en guise de présentation de la célèbre formule de FOURIER, ce qu’était réellement une fonction dérivée.
« Dès que l’on aborde le thème des dérivées en mathématiques, on procède à de l’analyse, c’est ma spécialité ! FOURIER est véritablement le père de l’analyse en s’inscrivant dans les lois de NEWTON ».
Puis, devenant docte avec son auditoire, le conférencier s’intéressa aux différentes variantes de dérivées (les dérivées secondes dans la nature) mais également les dérivées partielles à la lisière de la modélisation de certains phénomènes physiques menant à la mécanique quantique.
« Au-delà de deux dérivées partielles, il est très dur de se représenter réellement vers quoi conduit ce genre de calcul, ajouta l’homme des chiffres, même Richard NIXON, alors président des Etats-Unis faisait allusion à la dérivée troisième applicable à l’économie au cours des années 1970. Ce qui n’était guère sérieux !».
Quant à la célèbre équation de FOURIER, définie en 1811, elle s’applique à la chaleur. En y intégrant le rôle des ondes et l’impact de la mécanique des fluides. Le principe établi par le préfet FOURIER est de modéliser les transferts de la chaleur dans un métal.
Démonstratif, à l’aide de plusieurs schémas comparatifs, le conférencier captiva alors l’intérêt de l’assistance en commentant les effets d’une forte combustion appliquée à une barre métallique, tout en étudiant la vitesse de la propagation de ladite chaleur sur cet élément. C’est ce genre d’étude qui aura permis de résoudre cette équation.
« Si l’on revient à l’exemple initial que j’ai choisi sur la datation de la Terre, ajouta Cédric VILLANI, FOURIER calculera l’âge du globe terrestre avec les valeurs obtenues grâce à son équation. Il en définira une formule précise datant de 1820. Qui démontrera que la planète est beaucoup plus ancienne qu’on ne l’imagine en comptabilisant en millions d’années… ».
Le calcul s’avère ingénieux. Quant à la formule, elle est aujourd’hui encore utilisée au quotidien y compris dans la discipline des mathématiques financières, et les cours de la bourse.
Des implications connexes étonnantes…
Dans l’ultime volet de sa généreuse intervention qu’il aura su vulgariser à l’extrême, Cédric VILLAIN énuméra enfin les implications connexes de cette équation. En premier lieu, les études mathématiques exercées sur les chauves-souris lors de l’analyse de ses cris aigus.
« L’écholocalisation permet à ces animaux mais aussi aux cétacées et à certaines espèces d’oiseaux de repérer leurs proies. Mais, l’homme utilise aussi ce principe en employant le sonar qui lui offre la possibilité de détecter les fonds marins, voire d’équiper des automobiles pour repérer d’autres modèles sur les routes ou les radars aériens. En fait, on écoute la réflexion de l’onde avant d’en analyser les signaux… ».
Autre exemple : celui du son, s’attelant à deux paramètres : l’amplitude des variations de la pression et la fréquence. Evoquant le mathématicien grec Pythagore, Cédric VILLANI expliquera la construction de la gamme sonore à partir des nombres, introduisant les gammes de quintes et d’octaves.
« En fait, une mélodie ne représente qu’une succession de fréquences. Les analyser et les traduire demeure une fonction mathématique… ».
En guise de conclusion, le conférencier rappela que les analyses mathématiques de Joseph FOURIER possèdent encore de vastes champs d’application, très actuels, sur les sons, les images, les processus industriels (stockage des informations), le digital ou la téléphonie.
« C’est ce côté universel qui permet à ces travaux de s’inviter partout, parce que ces éléments sont codés et normalisés, on peut les appliquer sur différents registres de notre monde contemporain... ».
A l’instar de Jules VERNES dont le conférencier évoqua l’aura lors des échanges avec le public, Joseph FOURIER était-il lui aussi un sacré visionnaire ?
Profitant depuis quelques semaines de sa « retraite » relative de président, l’ex-responsable de la JCE d’Auxerre, Pierre NAUDET, a transmis les rênes du pouvoir de la vénérable association qui forge de jeunes citoyens à s’ouvrir aux arcanes de la vie économique et sociétale ce jeudi 28 février à son successeur, Edouard LEPESME. Devant un parterre copieusement garni de personnalités institutionnelles, économiques et politiques réunies à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne, la cérémonie de belle facture, alliant camaraderie et sérieux quant à la nature des projets exposés, constitua un excellent galop d’essai pour le nouveau dirigeant, à l’aise dans cet exercice de prise de parole grandeur nature…
AUXERRE : Prendre part à la passation de pouvoirs de la Jeune Chambre demeure toujours l’un des événements les plus prisés du sérail socio-économique de notre territoire chaque année à pareille époque. Que ce soit à Sens où la deuxième structure associative du département apporte là aussi sa pierre à l’édifice en voulant améliorer la société ou à Auxerre, le plaisir reste identique pour celles et ceux qui approuvent et soutiennent les nombreuses initiatives, souvent judicieuses, prises par ces jeunes femmes et jeunes hommes âgés de moins de 40 ans, empreints d’humilité, mais ô combien impliqués dans les tâches vers lesquelles ils se sont engagés.
A ce titre, la liste non exhaustive des actions entreprises au bénéficie de notre quotidien par cette frange de la population française est représentative du rôle et du poids dont la JCE peut s’enorgueillir depuis ses origines.
Laboratoire d’idées humanistes et progressistes à la géolocalisation universelle, la Jeune Chambre Economique, native comme la plupart des grands mouvements éco-citoyens à l’instar de leurs cousins de clubs service (Rotary, Lions, Kiwanis, Soroptimist, Table Ronde…), se présente tel un incubateur constructif où l’anticipation et la réflexion se maîtrisent à bien des égards.
Un réseau progressiste et avant-gardiste au service de l’humanité
Apparu en 1915, le mouvement qui s’est depuis répandu à travers le globe en marquant de sa présence 112 états, accueille à l’heure actuelle 200 000 personnes, faisant de lui, le premier réseau planétaire de jeunes gens en mouvement et en connexion avec leur époque. La JCE a accouché de personnalités incomparables à l’échelle internationale : les présidents américains John Fitzgerald KENNEDY et Bill CLINTON mais aussi Jacques CHIRAC. Voire un florilège de ministres et autres représentants politiques aux quatre coins de la Terre. Des célébrités comme Charles LINDBERGH ou Bill GATES figurent elles-aussi dans ce Panthéon tout comme un certain…Jean-Pierre SOISSON, si l’on raisonne davantage terroir régional.
Concevoir la paix et l’équilibre mondial en faisant montre d’altruisme et de solidarité s’inscrit dans le credo de la JCE, texte qui aurait pu être lu lors de la cérémonie protocolaire de cette passation, respectant ainsi les us et coutumes instaurés à chaque rencontre officielle des représentants de ce mouvement pacifique et généreux.
Dans l’Hexagone, la force de frappe de la JCE ne cesse de croître : plus de 2 200 membres vivent cette riche expérience parmi les 120 structures associatives pouvant les accueillir. Notre pays a pu découvrir depuis 1965, date de l’implantation de la Jeune Chambre sur le sol français, les bienfaits de ces jeunes gens évolutifs dans leur manière d’agir et surtout de transmettre, une vertu qui caractérise leurs actions.
Création des axes piétonniers au cœur des villes, recyclage du verre, institution du « 18 » afin de faciliter les secours, journée universelle des droits de l’enfance…ce seront autant de concepts révolutionnaires mais admirables d’efficience qui ont écrit les lettres de noblesse de cette famille universelle si étroite d’intelligence et de sens commun.
« 2017 aura été un grand millésime avec la promotion du CV Citoyen, poursuivit Edouard LEPESME à l’issue de sa longue énumération de mesures phares qui ont bouleversé les codes de la société, notre action nationale pour ce nouvel exercice s’articulera autour de la problématique des malentendants avec le développement d’une carte sonore utilisable dans les restaurants… ».
Des concepts qui se professionnalisent en les transmettant…
Soucieux de renforcer les valeurs positives du développement économique, de l’innovation et du bien-vivre ensemble, le nouveau président de la JCE Auxerre ne manquera pas de promouvoir des concepts ayant déjà fait leurs preuves depuis plusieurs mois : les « Incroyables comestibles » afin de valoriser la filière des circuits courts dans le cœur de ville via la consommation de fruits et légumes de qualité, les rencontres vineuses « Le 20 du mois » qui optimisent les échanges sous la forme de relations publiques conviviales avec la présentation de domaines viticoles, mais aussi le tourisme dans l’Auxerrois ou le dossier « Paris Côté Bourgogne », développé en concertation avec la commission économique de la Maison des Jumelages, des relations internationales et de la Francophonie d’Auxerre.
L’art de transmettre représente l’un des axiomes essentiels de ce mouvement. Ce fut le cas en 2017 avec la cession de deux dossiers importants : celui du REPAIR Café ayant comme objectif de lutter de manière ingénieuse et collaborative contre l’obsolescence programmée des appareils ménagers ; celui de l’Apéro Box, concept de packaging valorisant les produits du terroir de l’Yonne que deux jeunes entrepreneuses ont décidé de reprendre le flambeau de manière professionnelle.
Le plus beau des mouvements accueillant la jeunesse du monde…
Le vice-président du Conseil départemental Christophe BONNEFOND évoqua dans sa brève allocution l’exceptionnelle année vécue par la structure d’Auxerre. Il qualifia en guise de conclusion ce réseau « d’être le meilleur et le plus beau des mouvements mondiaux qui offre aux jeunes générations de pouvoir se former à la prise de responsabilité... ».
Quant à l’élu auxerrois Didier MICHEL, en charge de l’économie, il eut cette réflexion teintée d’humour : « le dynamisme et le mode fonctionnement de ce système associatif est très intelligent, j’invite au passage les milieux politiques à prendre exemple sur cette structure et sur le modèle opératoire décliné par la nouvelle génération ! ».
Plus sérieusement, l’adjoint proposa aux membres de la JCE de rejoindre de manière collaborative deux projets majeurs portés cette année par la Ville, en accointance avec la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois : l’édification du Tiers lieu, espace de coworking suscitant une dynamique supplémentaire à l’économie locale et le Pôle environnemental en phase de construction, qui jouera le rôle d’incubateur pouvant accueillir des entreprises qui pourront y développer à loisir des projets ambitieux. De quoi séduire les représentants de la Jeune Chambre, c’est certain…
Invitée par YONNE TOURISME, la consultante et formatrice en marketing du vin Emmanuelle ROUZET a quitté provisoirement la clémence des températures de Toulouse pour affronter le froid hivernal bourguignon en prodiguant moult conseils et préconisations à une quinzaine de professionnels de l’oenotourisme Icaunais. Cette session pédagogique possédait la vertu de dévoiler et d’initier à la maîtrise des outils de communication ses bénéficiaires. Offrir les clés de la visibilité sur les réseaux sociaux et les supports média est d’ailleurs l’un des avantages incontournables obtenu par les professionnels du tourisme, une fois qu’ils sont détenteurs du fameux label « Vignobles & Découvertes », promu par ATOUT France.
CHABLIS : Ambiance studieuse et conviviale de rigueur dans l’une des salles de séminaire de l’Hostellerie des CLOS à Chablis pour une quinzaine de professionnels de l’oenotourisme de notre territoire en cette matinée du mardi 27 février !
A l’ordre du jour du « cocktail plein de saveurs concrètes » à ingurgiter tout au long de cette séance initiatique : la présentation de l’offre simple ou packagée, un passage en revue des différents outils de communication qui existent sur le marché et la constitution d’un plan de communication, indispensable auxiliaire à l’essor de une stratégie de rayonnement.
Une approche théorique de la communication mais aussi des exercices pratiques…
C’est la consultante et formatrice originaire de Toulouse, Emmanuelle ROUZET qui officiait à la baguette didactique de cet enseignement de qualité ; la professionnelle, experte en la matière, est une habituée des collaborations pédagogiques avec YONNE TOURISME. En 2016, la spécialiste avait déjà animé un groupe de travail de la même veine chez Eglantine BORGNAT, propriétaire du domaine viticole éponyme. Cette fois-ci, autre décor et nouvelle thématique, avec le charme élégant et raffiné de l’Hostellerie des CLOS, un fleuron de la qualité hôtelière et de la restauration de Chablis, tenue désormais par la dynamique Noémie VIGNAUD.
En charge de la promotion du label « Vignobles & Découvertes » au sein de l’agence YONNE TOURISME, Cécile MAGORET accueillait les participants à ce stage réparti équitablement entre une phase théorique en matinée et l’étude de cas personnalisée à chacune des entreprises présentes l’après-midi.
Qu’il s’agisse du print, du multimédia ou des réseaux sociaux, l’essentiel est de capitaliser sur ces différents outils.
« L’un des objectifs de cette session, confie Cécile MAGORET, sera aussi de mieux utiliser les outils de ses partenaires et de les mutualiser. Le partage d’informations doit devenir une évidence entre professionnels qui disposent avec les réseaux sociaux des vecteurs de communication adéquats ».
Comment présenter sa prestation, ses offres de service et ses activités selon les métiers et les cibles ? Comment mieux structurer son offre spécifique mise en place autour de l’oenotourisme ? Que peuvent apporter en les optimisant Internet, les réseaux sociaux ou les supports papier de type brochures et dépliants ?
Le Tonnerrois, en attente de validation du précieux label…
Autant d’interrogations qui trouveront in fine des réponses via les exemples concrets et précis apportés par la formatrice. Cette dernière dévoila les arcanes méthodologiques d’un plan de communication à concevoir selon le respect des règles de l’art que chacun devait compléter avec ses propres éléments professionnels afin de se l’approprier (rétro-planning, etc.).
Précisons que le territoire de l’Yonne, grâce à l’Auxerrois et au Chablisien, possède deux zones géographiques qui bénéficient des attraits caractéristiques de ce label national délivré par ATOUT France. Un troisième secteur, celui du Tonnerrois, est en attente de réponse positive après le dépôt de son dossier de candidature remis début décembre à l’organisme parisien.
Une quarantaine de prestataires professionnels et institutionnels dont neuf domaines viticoles figurent en bonne place dans ce projet. Celui-ci pourrait aboutir de manière définitive avec la prononciation de son verdict au cours de ce semestre.