Auréolé de plusieurs titres internationaux qui prouvent que persévérance et abnégation dans l’effort se révèlent toujours payants à terme, le pensionnaire de l’OCKA clôturera sa saison exceptionnelle lundi soir en conviant partenaires et soutiens inconditionnels à une cérémonie festive. Histoire de joindre l’utile à l’agréable et de rappeler que le sport de haut niveau n’empêche pas certaines pratiques conviviales du meilleur aloi. Une manière sympathique de faire durer le plaisir, en somme…
AUXERRE : Combien seront-ils à honorer l’invitation du champion du monde et d’Europe auxerrois lundi soir ? On peut imaginer aisément que les murs, pourtant solides du Cellier de la Préfecture de l’Yonne, auraient pu être repoussés allègrement pour permettre l’accueil de toutes celles et ceux qui désirent approcher de près ou de loin l’un des plus talentueux sportifs de notre territoire !
D’ailleurs que l’on ne se méprenne pas sur les intentions très louables du prodige de la discipline (le kayak) : l’idée de ces retrouvailles cordiales n’est pas de mettre à l’honneur Cyrille CARRE mais plutôt de pouvoir partager un agréable moment entre amis et aficionados, autour du verre de l’amitié, en se remémorant une saison que l’on peut déjà qualifier d’exceptionnelle à bien des égards.
On connaît le sens profond de l’humilité qui a forgé le caractère de ce garçon au cœur vaillant. Loin des paillettes et du strass qui caractérisent l’univers des stars du ballon rond ou d’autres sports tout aussi populaires, le champion du monde de canoé-kayak a toujours fait un point d’honneur à respecter les autres, et à garder les pieds sur terre.
C’est incontestablement la marque d’un être doué d’une grande intelligence qui n’a jamais renâclé à fournir les efforts nécessaires pour construire un palmarès désormais édifiant.
Un athlète accompli et fin stratège, aimant l'esprit collectif...
Il y a peu, Cyrille CARRE rentrait des championnats du monde de marathon organisés en Chine avec la médaille d’or autour du cou, catégorie short race. Obtenant de facto le premier titre mondial de l’histoire de cette discipline, signant ainsi un doublé européen, puis planétaire !
Ce jour-là, l’Auxerrois avait fait valoir son éthique collective avec son compagnon de course, Jérémy CANDY, qui devait l’accompagner sur le podium pour toucher l’argent.
« Nous avons effectué une véritable course d’équipe en communiquant et en neutralisant les adversaires les uns après les autres, explique-t-il, en imposant notre rythme et nos placements… ».
Fin stratège Cyrille CARRE ? On n’en a jamais douté ! Avant cette épreuve qu’il était loin de remporter car victime de soucis gastriques, le sportif de l’Yonne s’est transcendé par orgueil pour aller puiser au tréfonds de lui-même cette énergie indispensable qui semblait le fuir.
Le kayakiste entrevoit l’année 2020 avec sérénité. Comblé lors des joutes européennes comme mondiales, Cyrille a désormais un pied dans le bateau en direction des Jeux Olympiques de Tokyo.
Même si la route est encore longue (il faudra répondre aux critères drastiques de sélection de l’équipe de France), l’Auxerrois aura su se reconditionner avec l’aide de son coach et de ses préparateurs physiques pour espérer le Graal. Peut-être la médaille olympique à laquelle il aspire tant.
Lundi soir, au Cellier de la préfecture de l’Yonne, le champion qui a toujours cru en son projet, remerciera en les invitant celles et ceux qui lui ont accordé une totale confiance.
Un pied de nez à une fédération nationale qui ne le soutient plus. Mais, un geste fort envers celles et ceux qui le mèneront aux succès en 2020.
Les deux partenaires ont apposé leurs paraphes au bas d’une convention de portage du foncier libre non bâti, donnant ainsi la possibilité aux jeunes agriculteurs de pouvoir s’installer plus facilement à l’avenir. La signature de ce partenariat entre quatre caisses régionales de la Banque Verte dont celle de Champagne Bourgogne et la SAFER Bourgogne Franche-Comté est officielle depuis le 08 novembre…
DIJON : Grâce à ce nouveau dispositif, le Crédit agricole et la SAFER renforcent ainsi leur soutien aux nouvelles générations agricoles dans un contexte de rareté et de prix croissant des terres, imputables à l’urbanisation. Dans la pratique, ce système astucieux permet à la SAFER d’acquérir le foncier, via un financement réalisé par l’établissement bancaire, qui apporte également une caution pour le paiement des fermages.
La SAFER passe ensuite une convention d’occupation précaire des terres avec le néo-agriculteur. Celui-ci, locataire de la SAFER, exploite le foncier dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire allant de cinq à dix ans.
A l’échéance du portage, l’organisme cède le foncier à sa valeur d’acquisition, déduction faite des fermages perçus. Elle y ajoute sa rémunération et les frais de portage (frais de notaires et de géomètres, taxes, frais financiers…).
Au cours de cette période décennale, le locataire exploitant a la possibilité de racheter le foncier quand il le souhaite, en une ou plusieurs fois.
Grâce à ces schémas novateurs, et associée à une grande diversité des profils mais aussi des projets, l’installation enregistre à l’heure actuelle une véritable dynamique auprès des plus jeunes.
Ce dispositif complète celui porté par le Crédit agricole depuis 2017, un accompagnement personnalisé à destination des jeunes professionnels de l’agriculture.
Un concept qui n’aura pas manqué de faire réagir Frédéric DELORE, responsable du marché de l’agriculture et de la viticulture au sein de l’établissement régional.
« En soutenant l’installation, pour lesquels la détention d’un capital de départ est souvent un handicap, le Crédit agricole renforce sa position de premier financeur de l’agriculture nationale…devait-il déclarer.
Aujourd’hui, huit professionnels sur dix de ce secteur bénéficient de l’aide de l’organisme bancaire.
Les pieds en Bourgogne, la tête en Ile-de-France ! Le professionnel de l’immobilier de Sens profite des vertus atypiques de la double appartenance de la chambre départementale de l’Yonne, adhérente à deux représentations distinctes, pour se hisser, après un scrutin remporté haut-la-main avec 75 % des suffrages, à la tête de l’une des plus puissantes chambres régionales de l’Hexagone. Sa mandature de trois ans prendra effet de manière officielle le 01er janvier prochain…
SENS : Le résultat du vote est sans appel. Sur les vingt personnes, membres du conseil d’administration de la chambre régionale FNAIM d’Ile-de-France, quinze ont jeté leur dévolu sur le candidat de l’Yonne qui briguait pour la première fois la présidence de cet organisme, fédérant les professionnels de l’immobilier.
Opposé à l’un de ses coreligionnaires du Grand-Paris, le Sénonais Guy BRUGGEMAN a vu sa victoire se transformer en un véritable plébiscite au terme d’une élection, n’ayant guère entraîné de suspense.
Ainsi, pour la troisième fois depuis 1946, date de la création de la FNAIM et de ses fédérations régionales, un ressortissant de l’Yonne obtient suffisamment de voix exprimées pour pouvoir s’installer dans le fauteuil présidentiel.
Une façon mémorielle de se rappeler au bon souvenir d’illustres prédécesseurs, Raoul SARDI et Pierre GUILLOT, fondateur de l’agence immobilière éponyme à Auxerre où son fils, Gérard (lui-même président de la Chambre régionale de Bourgogne Franche-Comté) connut une très belle carrière.
C’est donc sous les ors luxueux du Pré Catelan, haut lieu de la gastronomie française que se déroulèrent ces élections aux enjeux évidents.
Elles réunissaient les représentants exécutifs des chambres départementales du Grand-Paris (l’ensemble des départements limitrophes à la capitale), de la Seine-et-Marne et de l’Yonne.
Jusque-là, le dirigeant de BRUGGEMAN Immobilier officiait en qualité de vice-président de la vénérable institution. Et ce, depuis près de dix ans !
« Auparavant, précise-t-il, j’étais délégué Ile-de-France au sein de la structure… ». Une preuve que cette histoire d’amour liant l’ancien président de la FNAIM de l’Yonne à la région périphérique de Sens ne date pas d’hier.
Un tremplin idoine pour aller encore plus loin…
Pesant de tout leur poids sur les instances du paysage économique et institutionnel de l’Hexagone, les chambres régionales offrent à son président une gouvernance stratégique immense et unique. Tant dans les axes de la communication que sur le choix de la politique de formation à conduire de manière coordonnée auprès des chambres départementales.
Dire que ce mandat régional s’appréhende comme un levier idéal faisant office de tremplin pour envisager tôt ou tard la présidence nationale de la fédération des professionnels de l’immobilier de France n’est pas illusoire. Un Bourguignon, le Dijonnais Jean-François BUET, s’y est aventuré avec réussite il y a quelques années pour atteindre ce Graal.
Une quête, qui toutefois ne semble pas animer Guy BRUGGEMAN. Prendre en main la destinée du second territoire immobilier le plus puissant de France l’effraie-t-il pour autant ?
« Pas le moins du monde, rétorque l’intéressé, sauf que je n’ai pas de prétentions à exercer un jour le mandat de président national. Mais, il est vrai que les régions PACA et Ile-de-France constituent à eux deux des secteurs non négligeables avec lesquels un prétendant au siège suprême doit immanquablement composer… ».
Pour l’heure, Guy BRUGGEMAN savoure sa victoire, avant de la partager avec ses amis de la chambre de l’Yonne, en assemblée générale ce jeudi dans l’Aillantais.
Cette élection conforte la place de la chambre départementale de l’Yonne au sein de cette structure francilienne où il y a beaucoup à prendre en guise de dynamique et d’expérience.
Forte de 1 300 adhérents qui possèdent la carte professionnelle d’agent immobilier, l’entité sectorielle trouvera en Guy BRUGGEMAN un porte-étendard idéal pour faire entendre le son de sa voix.
Ce dont se réjouit déjà Stephan SIMPSON, l’actuel président de la chambre de l’Yonne qui devrait, de son côté, renouveler son mandat pour trois années supplémentaires au terme d’une assemblée générale ne présentant guère d’aspérités à sa propre réélection.
D’ici 2022, et selon les desiderata du président de la République, Emmanuel MACRON, l’Hexagone sera parsemé de ces endroits faciles d’accès où tout un chacun peut trouver les solutions appropriées à une problématique donnée. Dix-huit Maisons de services au public, sortes de guichet unique, sont désormais opérationnelles sur le territoire de l’Yonne. D’autres devraient voir le jour pour être plus près des actions menées, à titre d’exemples, par la Caisse primaire d’assurance maladie. Mais, attention, elles évolueront à l’avenir sous une toute nouvelle identité : « Maisons France Service »…
AUXERRE : C’est une certitude : le futur changement de nom des MSAP (Maisons de services au public) ne bouleversera en rien les missions sociétales confiées à cet organisme.
Devant être positionnées dans chacun des 2 054 cantons que compte l’Hexagone, elles ont pour objectif prioritaire d’apporter une aide à leurs utilisateurs. En l’occurrence, dans le cas qui nous intéresse, celui d’agir en qualité de précieux auxiliaires pour renforcer la proximité et l’offre de services déclinées par la Caisse primaire d’assurance maladie auprès des publics en situation de difficulté. Comme c’est précisément le cas dans l’Yonne.
Or, dans le cas concret de la promotion informative faite autour de la nouvelle complémentarité santé solidaire (CSS), acronyme à ne pas confondre avec le Code de la sécurité sociale, la Caisse primaire d’assurance maladie a un réel besoin de s’appuyer sur les relais offerts par ses partenaires.
Plusieurs structures institutionnelles, voire associatives, jouent déjà ce rôle fondamental. Il permet notamment d’accéder plus facilement au référent numérique de l’organisme veillant à la protection sociale de tous les assurés, soit le fameux compte AMELI.
Demain – on ne connaît pas encore la date officielle de ce changement d’appellation -, les MSAP seront débaptisées pour devenir les « Maisons France Service ».
Tout un programme de solidarité et d’unicité qui se résume en fait en un seul slogan. Le ministère de la Cohésion des territoires a même annoncé il y a quelques mois que cette nouvelle sémantique s’accompagnerait de l’ouverture de cinq cents maisons supplémentaires à l’échelle de l’Hexagone.
Quant à la volonté de faire bousculer les lignes d’un concept en changeant tout bonnement son nom, elle s’explique dans les sphères étatiques par cette envie de faire évoluer le projet. Une manière de faire du neuf sans trop en modifier la structure existante.
Un exercice plutôt rassurant, vu depuis le prisme des dirigeants de la CPAM de l’Yonne et d’ailleurs, qui leur permettra de poursuivre une saine collaboration en faveur de celles et ceux qui en ont le plus besoin.
La CPAM de l’Yonne peut donc compter sur la confiance de ses partenaires. Changement de nom ou pas de la part des MSAP : elles demeureront de vrais partenaires pour l’institution en matière préventive…
La mise à l’honneur des professionnels de l’artisanat de l’Yonne devrait revêtir de ses plus beaux atours ce mardi 12 novembre en soirée dans la salle de Hauterive. Ce sera une occasion exceptionnelle pour les organisateurs de cet événement annuel de saluer les acteurs de la filière. Il s’agira de mettre un sérieux coup de projecteur sur des chefs d’entreprise qui ne font pas beaucoup de bruit autour d’eux mais qui ont le mérite d’avancer avec pugnacité et en rencontrant le succès…
AUXERRE : Les retrouvailles honorifiques tant attendues de la sphère artisanale sont prévues ce mardi 12 novembre dans l’Yonne. La distribution des récompenses imputables aux Prix Stars et Métiers nous promet un joli moment d’émotion et de découverte avec la présence de chefs d’entreprise, pas forcément connus du grand public. Mais, ceux-ci auront le bénéfice de pouvoir profiter de cette mise en lumière sous le feu nourri des projecteurs et des médias.
Avec le concours de ses partenaires historiques sur cet évènement, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, l’U2P (Union des entreprises de proximité) et de la SOCAMA, organisme de cautionnement, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté accueillera le microcosme de la filière artisanale dans le cadre de cette remise de prix dont le jury avait choisi les lauréats il y a déjà quelques semaines.
Si Mickaël BOUTEILLER, directeur adjoint de l’établissement bancaire de l’Yonne, avait déjà apporté sa pierre à l’édifice lors des précédents exercices de pure communication la saison passée, ce sera un vrai baptême du feu pour le nouveau représentant du groupe financier en poste dans l’Yonne depuis quelques mois, Yann NUNES.
Ce dernier aura pour objectif d’endosser le rôle du « Monsieur Loyal » lors de cette cérémonie de remise de distinctions où il accueillera tour à tour sur la scène les lauréats de cette édition 2020. Verdict de cette nouvelle session dans l’un de nos prochains reportages !