En s’implantant chez notre voisin d’Outre-Rhin, le leader français dans les ingrédients et auxiliaires technologiques au cœur de la filière blé, farine et pain souhaite proposer des services novateurs, notamment la création d’un fournil d’essais franco-allemand. Mais, l’ouverture de cette dixième filiale à l’international permettra aussi au groupe piloté par Jean-Philippe GIRARD, PDG et créateur de l’entreprise, et Benoît HUVET, directeur général délégué de favoriser les liens de proximité avec sa clientèle et ses prospects allemands en vue d’y développer des relations pérennes…
DIJON (Côte d’Or) : Porté sur les fonts baptismaux en 1989 (bientôt trente ans), le groupe EUROGERM n’en finit pas de conquérir de nouvelles parts de marché à l’international. Côté sur le marché Euronext de Paris, la structure dont le siège social est localisée en territoire de Bourgogne (Dijon) vient de créer sa nouvelle entité en Allemagne ce mercredi 15 mai. Sa dixième filiale étrangère. Située à Francfort, dans l’une des places fondamentales de l’économie européenne, cette société, baptisée « EUROGERM GmbH » optimisera la croissance du groupe dans les pays germanophones.
Présent depuis plusieurs décennies en Allemagne, Autriche et Suisse, le concepteur-producteur de correcteurs de meunerie, des améliorants de panification et des ingrédients servant à améliorer la régularité et à valoriser la qualité des produits de la filière blé, farine et pain renforce ainsi sa dynamique. L’objectif étant d’accroître ses parts de marché sur cette zone géographique.
L’Allemagne et les pays satellites représentant des cibles commerciales très importantes pour l’entreprise, la nouvelle filiale aura pour vocation de rayonner très largement vers ces territoires depuis Francfort sur le Main, plaque tournante non négligeable. L’entité sera dirigée par Grégoire FAIVRE D’ARCIER, qui était précédemment responsable commercial de la zone méridionale de l’Allemagne.
Après sa récente implantation en Italie, le groupe EUROGERM continue sur sa lancée qui s’avère très positive : son développement sur l’ensemble des territoires du continent européen…et de la planète. L’entreprise bourguignonne occupe des positions importantes en matière de présence physique aux Etats-Unis, au Mexique, au Brésil mais aussi au Maroc ou au…Sénégal.
En 2016, le groupe réalisait près de 95 millions d’euros de chiffre d’affaires et tutoyait le cap des 310 collaborateurs.
Localité attrayante de l’Ombrie, région italienne touristique située au beau milieu de la Botte transalpine, ALVIANO pourrait peut-être unir sa destinée avec celle de la FORTERRE, DRUYES Les Belles Fontaines, très appréciée par bon nombre de visiteurs néerlandais et britanniques à chaque période estivale. Une petite délégation italienne, composée d’élus et d’institutionnels, a pu découvrir ces jours-ci les charmes patrimoniaux et historiques de cette bourgade qui dispose de sérieux atouts…
DRUYES LES BELLES FONTAINES : La grotte de Saint-Romain, le lavoir, l’église, l’imposant château de la comtesse Mahaut de Courtenay, le plan d’eau et sa guinguette…autant de clichés digne de belles cartes postales qui n’ont aujourd’hui plus de secrets pour l’édile de la commune d’ALVIANO, Giovanni CIRARDO, et ses représentants officiels.
A l’invitation du maire de la localité de FORTERRE, Jean-Michel RIGAUD, ces quatre élus italiens, accompagnés de leurs épouses, ont eu tout le loisir de faire leurs premiers pas dans l’agglomération amie qui pourrait peut-être nouer des liens pérennes d’ici quelques mois sous la forme d’un véritable jumelage.
Pour l’heure, il ne s’agissait que d’une prise de contact initiale, en agréable compagnie. Mais, la réflexion est en phase de mûrir pour les participants de ce rendez-vous.
Une étape touristique incontournable dans l’Yonne…
Il est vrai que la Puisaye FORTERRE bénéficie d’une cote de sympathie en forte progression parmi les localités italiennes puisque Bléneau, Champignelles ou encore, plus récemment, Saint-Sauveur en Puisaye ont opté pour un rapprochement nourri de projets avec leurs homologues transalpines. Qu’ils soient éducatifs, linguistiques, sportifs, culturels ou économiques.
L’émergence d’un partenariat européen trottait dans la tête de Jean-Michel RIGAUD depuis plusieurs mois. Cela conférerait une autre dimension en termes d’image et de notoriété à la localité distante d’une quarantaine de kilomètres d’Auxerre, mais très fréquentée par les touristes dès les beaux jours revenus.
Rare village du département de l’Yonne à bénéficier du label « Cité de caractère » et celui de « Station verte », DRUYES possède de nombreux atours à commencer par le majestueux château moyenâgeux qui surplombe la partie inférieure de la localité. Des labels indispensables à l’essor économique de la commune qui a enregistré depuis une croissance de 40 % de sa fréquentation touristique ce qui a induit une hausse de 20 % sur le chiffre d’affaires des établissements commerciaux implantés in situ. Quant aux projets d’aménagement en faveur de l’éclosion du tourisme, principale richesse économique de ce bourg, ils ne manquent pas. Une aire de service dédiée aux camping-cars est aujourd’hui opérationnelle. Des aménagements spécifiques seront aussi apportés aux aires de stationnement pour accéder plus facilement aux points névralgiques de la localité.
Respecter les différentes étapes du processus…
Ayant noué des liens étroits avec des localités slovaques et espagnoles, ALVIANO, forte de ses mille cinq cent habitants, intègre un parc naturel dont la capitale économique et administrative est Terni, située à une cinquantaine de kilomètres de là. Si le vin et l’huile d’olive, d’excellente qualité, constituent les forces maîtresses de la commune, les productions agricoles rappellent que ce village champêtre possède de nombreux points communs avec la bourgade bourguignonne, à commencer par sa ruralité.
De l’avis de Giovanni CIRARDO, favorable à ce futur jumelage, « l’Italie et la France sont cousines et doivent intensifier leurs liens dans l’esprit de la construction européenne… ».
Dans les faits, il faudra attendre que le conseil municipal transalpin valide ce projet en lui accordant un avis favorable afin de poursuivre la démarche menant à un mariage officiel entre les deux localités. De son côté, Jean-Michel RIGAUD promet d’organiser plusieurs réunions explicatives avec ses administrés afin de leur expliquer l’importance d’une telle décision. Ensuite, la création d’un comité de jumelage deviendra effective. Avant de pouvoir initier les premiers échanges avec la commune sœur. Un projet qui pourrait être entériné définitivement courant 2019…
Du fait de sa situation géographique appréciable, le département de l’Yonne, et notamment sa frange la plus septentrionale, ne peuvent que bénéficier de la forte présence de l’attractivité économique exercée par la capitale de l’Hexagone. La métropole connaît un essor considérable de ses activités diverses et variées, tout en demeurant un lieu d’investissements où l’éclectisme est de rigueur pour la plupart des entrepreneurs venus du monde entier. En toute logique, le territoire du nord de la Bourgogne Franche-Comté ne peut être qu’impacté positivement par cette dynamique…reste à savoir comment ?
AUXERRE : Chantre de la mise en exergue de l’attractivité économique du territoire Icaunais, le préfet Patrice LATRON a pris l’initiative de lancer une étude permettant d’analyser toutes les options afin de faciliter le renforcement des liens entre la capitale française, l’Ile de France et les bassins nord-bourguignons.
Le démarrage de celle-ci est prévu dès les premières semaines de la rentrée et s’effectuera en pleine concertation avec les instances représentatives des Pôles d’équilibres territoriaux et ruraux (PETR) du nord de l’Yonne et du Grand Auxerrois.
L’objectif de cette analyse que l’on suppose la plus détaillée possible reposera sur deux aspects essentiels : la promotion d’un dialogue constructif entre les élus et la collecte de connaissances informatives favorisant une appréciation optimale des retombées économiques potentielles pour le département.
Récemment, lors de la visite qu’il devait accorder à une entreprise industrielle de Puisaye, le spécialiste de construction en charpente métallique, le groupe NOGUES, le représentant de l’Etat avait affirmé son désir de prioriser les exercices de réflexion collectifs autour de l’attractivité économique de notre territoire.
Un nouvel idiome qui répondait dans sa phase concrète à trois axes majeurs de l’actualité économique : l’appui aux territoires, le développement optimal entre l’approche sociale et le retour à l’emploi, et, en dernier lieu, l’apport de préconisations idéales pour résoudre les besoins de pérennisation des entreprises.
A cet effet, le préfet Patrice LATRON avait salué les initiatives prises par les dirigeants de la Maison de l’entreprise, l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et du MEDEF de constituer un pôle de développement spécifique autour de la filière de l’aéronautique dans l’Yonne, le groupement GisAERO, pourvu de centaine d’emplois.
Au-delà de cette étude qui devrait répertorier un nombre probant d’opportunités déjà existantes sur ces rapprochements tant espérés entre les deux régions, cette enquête accouchera sans doute d’hypothèses novatrices et convaincantes, permettant d’échafauder des axes de partenariat favorables à l’éclosion de l’Yonne, de ses capacités territoriales à travers ses porteurs de projets…
Plus ambitieux, mieux construit et gagnant en maturité, le projet de développement de la jeune start-up auxerroise, METEO 89, se peaufine minutieusement dans la tête de son pygmalion, l’entrepreneur-étudiant Raphaël ROTH. A 21 ans, et après quelques jours d’un salvateur repos amplement mérité du côté de la Vendée, le jeune homme nous revient frais émoulu pour entamer cette nouvelle période d’activité en finalisant un business-plan très structuré. Ce document devrait lui permettre d’obtenir de substantielles possibilités d’aides et de soutiens financiers favorables à l’optimisation de son concept. Achevée fin mai, cette phase analytique conçue avec le précieux concours de la Junior entreprise de l’IFAG Auxerre, dévoilera les perspectives évolutives de la SASU. Des informations utiles devant être présentées ensuite aux partenaires économiques et institutionnels de Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : Objectif : concevoir une levée de fonds indispensable à la pérennisation du concept auprès des milieux agricoles/viticoles, ceux du bâtiment et des travaux publics, voire les collectivités. Moyen idoine pour y parvenir : le montage d’un business-plan solide et pertinent servant à structurer le projet avant de le dévoiler à d’éventuels partenaires et investisseurs.
Une étude de marché conçue avec l’aide des étudiants de l’IFAG Auxerre…
Désormais seul pilote à bord de ce projet entrepreneurial de grande envergure et si insolite que représente METEO 89, le jeune Raphaël ROTH a profité de l’air marin sur les côtes vendéennes durant quelques jours pour souffler un peu, certes, après de nombreux mois de labeur mais aussi pour rendre mature ce business-plan capital pour son avenir.
« Je souhaitai un apport de compétences extérieures et un regard critique sur la constitution de ce dossier, confie-t-il, afin de ne pas passer à côté de certaines choses pouvant s’avérer fondamentales. Le choix de bénéficier de la plus-value conférée par l’intervention des étudiants de l’IFAG Auxerre, via le prisme de leur Junior entreprise, est alors devenu évident à mes yeux… ».
Conscient de la qualité du travail fourni, Raphaël ROTH a opté en faveur d’un travail collaboratif avec des représentants de la fameuse génération « Z » car il se sentait très proche de leurs valeurs. « Je suis moi-même étudiant en géographique et climatologie », lâche-t-il tout sourire.
D’ailleurs, ce rapprochement vécu en parfaite osmose ne se limitera pas à la conception du business-plan. Dès la saison prochaine, le mentor de METEO 89 s’attèlera les services de deux jeunes étudiants en alternance dans le cadre du développement économique de son outil. S’inscrivant ainsi dans une logique citoyenne de renvoi d’ascenseur naturel en créant le terreau d’accueil nécessaire à l’insertion professionnelle des futurs diplômés de l’école de management icaunaise.
Quant à l’étude alimentée après moult mois de réflexions par le travail du monde estudiantin, elle sera terminée d’ici la fin du mois de mai.
Couvrir la totalité de l’Hexagone en implantant des centres météorologiques…
Débutera, dans un second temps, la circulation de ces analyses agrémentées de données statistiques sur la concurrence existante ou les divers avantages sur les packages marketing proposés par METEO 89 auprès des milieux institutionnels et économiques de la région. Muni de son bâton de pèlerin, Raphaël ROTH ira à la rencontre des nombreux contacts professionnels interpellés par la pertinence de ce support météorologique indépendant, ayant décidé de dépasser les simples frontières de la prévision en travaillant les segments des utilisateurs professionnels issus de l’agriculture et de la viticulture, du secteur BTP, du tourisme et des collectivités territoriales.
Envisageant l’ouverture du capital de la société même s’il en demeurera l’actionnaire majoritaire, le jeune homme voudrait obtenir gain de cause auprès des incontournables soutiens aux entreprises que sont BPI France, la Région, et d’autres organismes de la même teneur.
De gros investissements seront indispensables à réaliser tant au niveau technologique ou R&D qu’au plan humain (prévisionnel d’une vingtaine de recrutements commerciaux et techniciens) pour le dirigeant.
« Le but est d’implanter des centres météorologiques dans chaque département français y compris ceux de l’outremer, précise Raphaël ROTH, d’ici trois ans, METEO 89 (entre-temps pourvu d’une nouvelle appellation sémantique), contrôlera un axe septentrional au-dessus d’une ligne reliant Nantes à Lyon. Avant de couvrir grâce à un maillage technique très opérationnel la totalité du pays aux alentours de 2023/2024… ».
Pour se faire, une première enveloppe estimée à 120 000 euros serait obligatoire à intégrer dans la besace de l’entreprise pour qu’elle puisse mener à bien les différentes strates évolutives de ce concept qui nécessitera l’acquisition de licences spécifiques, notamment dans l’usage des radars de météo…Des investissements incompressibles, on s’en doute…
Une récente intervention tripartite, proposée à Auxerre par le Conseil départemental de l’Yonne, et ouverte aux représentants de la Région et aux présidents des EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale), s’est achevée sur un constat évident, partagé par l’ensemble des participants. En matière d’optimisation de la santé et du déploiement du numérique sur notre territoire, une indispensable coordination des opérations menées par les différents acteurs institutionnels dont la Région Bourgogne Franche-Comté s’avère aujourd’hui nécessaire dans l’intérêt général.
AUXERRE : Sujets prioritaires inhérents au domaine de compétence du Conseil départemental, la santé via l’amélioration des offres de soins et le renforcement du numérique sur notre contrée ont fait l’objet d’une concertation passionnante lors de cette réunion, qui aura permis aux responsables des EPCI de l’Yonne de pouvoir s’entretenir avec le président de l’exécutif territorial, Patrick GENDRAUD.
Régulièrement, ces échanges distillés entre les deux organes institutionnels du département nourrissent bon nombre de réflexions constructives, orientées vers un intérêt commun : celui de faire progresser le territoire icaunais.
Ainsi, et de concert, les présidents du Département, Patrick GENDRAUD, et Mahfoud AOMAR, au nom des EPCI, devaient à l’issue de cette rencontre tenir une conférence de presse, afin d’analyser les premiers éléments décisionnaires pris au terme de cette séance de travail explicative à laquelle prenaient part les membres d’une petite délégation du Conseil régional.
Le Département et les EPCI sur la même ligne…
En préambule de cette phase analytique, Patrick GENDRAUD insista sur le besoin stratégique de créer des passerelles significatives avec la Région. « Cela nous permet de glaner de l’information et de posséder une vision claire et actualisée sur les dossiers en cours menés sur chaque territoire… ».
Adepte du vieil adage bien connu où il s’avère que « l’union fait la force », l’élu du Conseil départemental s’est félicité de ces échanges fructueux, favorisant l’efficience dans la gestion des dossiers.
Ceux-ci étaient de taille en guise de fil rouge de cette rencontre : la santé et le numérique, deux thèmes qui suscitent parfois moult commentaires de l’opinion publique et des médias.
D’une même voix, les deux interlocuteurs ont fait part de leurs ressentis sur le rejet catégorique du PRS, le fameux « Programme régional de santé », préconisé par l’Agence régionale de Santé. Une feuille de route balayée vers la négative par le vote quasi unanime des conseillers départementaux en avril ; et soutenu dans une optique similaire de ce mécontentement par l’ensemble des maires et élus de l’Yonne.
« Nous souhaitons maintenir un véritable équilibre des besoins sur le département, devait préciser Patrick GENDRAUD, en coordonnant ces différentes mesures dans le cadre d’un vrai maillage territorial afin d’éviter les zones désertiques… ».
Saluant le travail effectué en étroite osmose avec le docteur CHARDON, le président de l’exécutif icaunais rappela que depuis 2003, vingt-cinq dossiers de création ou d’extension de Maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) avaient été conduits et financés par le Conseil départemental. A cela, il est nécessaire de rajouter des cabinets médicaux, des maisons médicales, des centres de santé mais aussi des structures de soins primaires. Le tout grâce à une enveloppe de 2,7 millions d’euros.
L’Yonne, département précurseur dans la recherche de jeunes médecins…
Autre statistique intéressante : l’Yonne a bénéficié de neuf nouvelles installations de généralistes afin de lutter efficacement contre les nuisances imputables à la désertification médicale. D’ailleurs, une dizaine de contrats établis avec de jeunes médecins pourraient se transformer de manière positive d’ici peu.
« Toutefois, commenta le président des EPCI, Mahfoud AOMAR, pour régler de manière efficace les problématiques observées aujourd’hui dans le domaine de la santé, il n’existe pas d’autres solutions que de légiférer. C’est au niveau de la chambre de l’Assemblée nationale que les décisions doivent être prises… ».
Et Patrick GENDRAUD de renchérir et d’abonder dans le sens de son voisin : « il faut un vrai courage politique dans cette histoire. Il ne faut pas que des mots. On a demandé au gouvernement de prendre des mesures législatives pour imposer à des jeunes médecins de s’installer dans des zones de carence… ».
L’Yonne fait figure de département précurseur dans la méthodologie de « recrutement » des jeunes praticiens. Des bourses destinées au cycle d’étude des internes ont été versées. Idem à l’installation avec la signature d’une convention de présence les engageant sur notre territoire pour une durée minimale de cinq ans. Quant aux déplacements sur les salons professionnels qu’il s’agisse de ceux organisés à Paris ou à Valence, afin de faire du prosélytisme territorial auprès des médecins, ils se sont multipliés pour les représentants du Conseil.
Parfois, les jeunes praticiens s’en amusent et procèdent à la pratique du marchandage mercantile, à la façon de « mercenaires » qui se vendent aux plus offrants. Des attitudes peu civiques et amorales que déplorent les deux élus de l’Yonne. Car, pendant ce temps-là, les zones rurales de la Bourgogne septentrionale manquent cruellement de représentants ayant choisi de prêter le serment d’Hippocrate…
Reste, en substance, l’éternel problème de l’attractivité économique du territoire, surtout dans les zones rurales, où il sera obligatoire de trouver des solutions appréciables en termes d’emploi pour répondre aux besoins d’un conjoint mais aussi d’une quête culturelle et éducative.
La gestion du volet numérique suppose l’emploi de moyens complémentaires…
Soumis aux diverses et récurrentes contraintes budgétaires mais aussi face aux difficultés d’approvisionnement de la fibre, le volet numérique doit lui aussi supposer le développement de moyens complémentaires afin d’accélérer sa progression territoriale.
Mais, concède le président GENDRAUD, « on sait aussi qu’il y a un certain nombre d’endroits de notre cadre géographique où le numérique n’arrivera pas tout de suite… ». Même si le credo des structures institutionnelles est d’être là pour apporter de vrais services publics aux habitants.
L’idée de constituer un guichet unique avec les élus du département mais aussi ceux de la Région et les représentants des EPCI est dans l’air du temps. Chacun pouvant alors bénéficier d’une vision précise de la situation réelle de ce dossier sans qu’il n’y ait d’interférences et de superpositions.
Concrètement, Patrick GENDRAUD et Mahfoud AOMAR proposent que dans un délai de deux mois, chaque territoire soit en mesure d’obtenir des informations précises sur l’état des lieux de ces différentes étapes conduisant à l’extension des possibilités numériques dans l’Yonne. Une cartographie d’une exactitude affinée permettra de répertorier l’ensemble des pylônes déjà posés par la Région. D’où un gain de temps considérable pour que les communes puissent, ensuite, intervenir dans leur schéma d’équipement de ce besoin nécessaire à la population mais aussi aux forces vives de l’économie.
A ce jour, onze pylônes ont été déployés par la Bourgogne Franche-Comté sur notre territoire ; huit autres infrastructures seront à construire prochainement. Ces appareillages facilitant la pose d’antenne 4G pour arroser un rayon d’action d’une vingtaine de kilomètres à la ronde.
L’union sacrée qui se profile désormais entre la Région, le Département et les EPCI (ex-communautés de communes) devrait être bénéfique pour les Icaunais à brève échéance dans la gestion positive de ces sujets assez délicats. Personne ne s’en plaindra, naturellement…