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Asseoir ses idées au plus près du terrain en essayant d’éradiquer les préjugés les plus tenaces. L’option, retenue par le RN, s’avèrera-t-elle payante d’ici quelques mois dans la plupart des villes de l’Hexagone ? A l’instar de Fréjus, Béziers, Henin Beaumont, Beaucaire ou Villers-Cotterêts, devenues des symboles de cette stratégie de conquête. Voulant améliorer le cadre de vie où ils seront élus, les ténors du Rassemblement national déroulent un autre axiome pour tenter de convaincre les électeurs de choisir leur parti aux municipales : un programme d’intérêt général basé sur la baisse de la fiscalité. Un pari que Pascal ROI relève en qualité de candidat à Auxerre…

AUXERRE : A quelles prétentions peuvent raisonnablement espérer les représentants du Rassemblement national dans la capitale de l’Yonne au soir du premier tour des municipales ? A deux mois du lancement de la campagne officielle, l’extrême-droite dispose-t-elle des moyens nécessaires pour enlever la préfecture de ce département de Bourgogne et chambouler ainsi le paysage politique local ?

Peu d’observateurs y croient, en vérité. Même si le RN a renforcé sa présence sur ce territoire. Notamment dans sa partie la plus septentrionale.

Pourtant, à l’analyse des dernières échéances électorales, celles des Européennes du mois de mai, le parti de Marine LE PEN a encore amélioré son score dans l’Hexagone, de manière très significative. Enregistrant 23,34 % des suffrages exprimés devant La République en Marche et Europe Ecologie Les Verts.

Cependant, les municipales ne focalisent pas les mêmes centres d’intérêt auprès des électeurs. Et chacun sait que les scrutins d’envergure nationale, voire internationale, n’accouchent pas forcément de résultats similaires, ramenés au prisme territorial.

En outre, il ne faut pas omettre que le FN, devenu entre-temps le Rassemblement national, n’a jamais obtenu de scores très nets et retentissants à Auxerre. A contrario de ceux qui ne cessent de croître au nord du département.

Bref, le pari de victoire est donc un tantinet risqué pour le successeur de Julien GUIBERT, parti depuis sous d’autres cieux, à l’assaut des électeurs de la Nièvre.

 

Le volet sécuritaire en guise de priorité absolue…

 

Celui qui hérite désormais du flambeau de leader auxerrois se nomme Pascal ROI. Qui est-il précisément ? Juste un néophyte en politique puisqu’il n’est adhérent que depuis février 2017 au sein de son mouvement de prédilection. Or, ce dernier prétend aujourd’hui incarner sur son nom la seule alternative envisageable au macronisme local à Auxerre.

Agé de 52 ans, il exerce une activité professionnelle dans le milieu de l’industrie. Le candidat à l’écharpe tricolore s’abstient de tout écart dans son existence. Un choix de vie qui lui offre une photographie vierge de toute aspérité plutôt déroutante en guise de curriculum vitae. Pascal ROI ne fume pas, ne consomme pas d’alcool, et se définit comme un végan pratiquant. Il le dit ouvertement lors de ses conférences de presse.

Adepte du cyclisme, il pratique le tir dans sa discipline sportive à ses moments perdus et demeure au fil des ans un inconditionnel supporter de l’emblématique club de football auxerrois. Parmi ses autres passions notoires, le postulant au titre de maire se dit féru d’informatique.

 

 

 

Pour autant, sera-ce suffisant pour faire la différence lors des deux tours d’un scrutin qui s’annonce plus que jamais complexe dans le microcosme auxerrois ?

Lorsqu’il commente en l’analysant le bilan du maire sortant, Guy FEREZ, l’orateur n’est pas tendre dans ses propos. Lui qui est habitué à viser des cibles par sa pratique sportive se complait à adresser des flèches assassines sur l’édile auxerrois en matière de sécurité, la problématique prioritaire à résoudre au plus vite.

Ce sujet envahit très vite son discours : hausse de la consommation de stupéfiants, recrudescence des vols, progression du nombre de cas de harcèlements sexuels dans les hauts d’Auxerre, incivilités croissantes dans les rues…Les reproches faits à l’ancienne équipe pleuvent sans discontinuer dans la bouche du néo-candidat.

 

Faire barrage aux candidats Macron-compatibles…

 

Pascal ROI détaille brièvement ce que pourrait être la philosophie de sa mandature s’il était élu. Lui qui souhaite être à l’écoute constante des administrés. Il aspire à redonner au maintien du lien social ses lettres de noblesse. En toile de fond, respecter le contribuable lorsqu’il évoque la surcharge fiscale de 13 % qui s’est abattue sur les habitants de la capitale de l’Yonne au cours de ces cinq dernières années. Le dynamisme économique du centre-ville intègre ses priorités. Sans que l’on en sache davantage pour le moment sur les moyens stratégiques pour y parvenir.

Il faudra donc s’armer encore d’un peu de patience pour connaître avec moult précisions le contenu du programme que le Rassemblement national préconisera à Auxerre.

D’autant que la liste du RN est loin d’être ficelée. Pascal ROI en appelle aux bonnes volontés. A celles et à ceux qui désirent un rassemblement local et communal pour soutenir sa démarche élective et le rejoindre. Seul credo inéluctable à respecter dans cette feuille de route : avoir à cœur de défendre les valeurs de la proximité et de la sécurité.

Encore inconnu dans le sérail politique icaunais, Pascal ROI a pour leitmotiv d’apaiser la ville et de la vider de ses tensions perpétuelles palpables dans certains quartiers.

« Les Auxerrois ont besoin de se sentir bien chez eux, clame-t-il haut et fort, déplorant au passage une situation délicate vécue dans les hauts d’Auxerre.

Côté sécuritaire, le porte-étendard du RN insiste sur cet impérieux besoin de renforcer la présence des patrouilles de police dans les rues, d’installer davantage de caméras de surveillance, de nouer enfin des liens maximaux entre la Ville et les forces de l’ordre.

A propos de ces items, le représentant du parti « bleu marine » rappelle que sa formation politique sait appliquer cela depuis longtemps en France avec succès.

Sur un domaine purement politique, Pascal ROI se présente surtout pour contrer tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à l’idéologie présidentielle.

« L’ensemble des candidatures qui se font jour à Auxerre à l’heure actuelle montrent une véritable allégeance à Emmanuel MACRON, explique-t-il, je veux représenter une autre alternative à cette vision réductrice… ».

Si un tiers de la liste RN est d’ores et déjà constitué, le chef de file de l’extrême-droite auxerroise poursuit néanmoins ses investigations afin de boucler dans les meilleurs délais la feuille de route représentative de son parti. Son désir serait de surfer sur la déferlante des Européennes et ses scores très élevés. Seule incertitude dans la balance : une absence de notoriété locale.

Fort de ce constat, Pascal ROI peut-il aborder ces futures joutes avec le plein de capital-confiance ?

Lui ne s’en inquiète pas outre mesure. Il répond sans ambages à la question : « tout est possible en prenant en compte la réalité sociologique et les résultats déjà obtenus par le Rassemblement national dans l’Yonne… ».

Dès lors, l’objectif se veut simple pour le nouveau venu dans le paysage politique auxerrois : être mobilisé auprès des électeurs de la droite et de la droite dure pour décrédibiliser l’existant en coupant l’herbe sous les pieds d’autres prétendants.

Un sacré combat en perspective pour ce challenger qui aura pour colistière une retraitée de 69 ans, Sylvia TROUDE-SAUVAL. Mais, qui est loin d’être gagné pour autant…

 


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La trentième édition de ces séances de travail uniques dans l’Yonne permettant aux édiles de Puisaye-Forterre de se former aux items pédagogiques propres aux élus s’immerge du 03 au 07 novembre dans l’une des contrées européennes les moins connues des Français : la Bulgarie. Un séjour placé sous le sceau de l’amitié européenne et de la connaissance des pratiques administratives et politiques locales…  

CHAMPIGNELLES : Cap à l’est pour les édiles et certains conseillers municipaux des communes de Puisaye-Forterre en ce début du mois de novembre.

Trois jours durant, les représentants de ces collectivités icaunaises s’immergeront lors d’un voyage d’étude des plus instructifs au plus près de l’appareil administratif et politique de ce pays des Balkans, l’un des moins connus des Français.

Après la Roumanie l’année dernière, l’instigateur de ces rencontres institutionnelles et éducatives entre les peuples d’Europe, Jacques GILET, a décidé de jeter son dévolu géographique sur une nation de l’ancien bloc de l’Est dont les Français ignorent encore beaucoup de choses : la Bulgarie. Il va s’en dire que ce pays ne se résume pas au seul cliché digne de l’imagerie pratiquée à Epinal avec ses célèbres yaourts !

Le programme de ce séjour didactique se décomposera en deux temps forts : une concentration d’intérêt sur la capitale du pays, Sofia, et une plongée vers des localités, nettement plus rurales, plus à même de ressembler à celles de la Puisaye-Forterre.

Accueillie dans les locaux de l’Institut Français de Sofia par l’ambassadrice de France Florence ROBINE, la délégation de l’Yonne devrait y recevoir moult explications sur la gestion de la vie politique locale ainsi que ses diverses ramifications pratiques en matière d’organisation administrative et territoriale. A noter que ces échanges nourris et enrichissants bénéficieront de la présence de Sylvia GVEORGUIEVA, directrice de l’Association des municipalités bulgares.

 

 

 

Un volet sur la ruralité très renforcé dans cette étude…

 

L’un des thèmes essentiels de ces travaux qui portent toujours sur la place des communes au cœur des territoires, fera la part à la ruralité. La découverte, deux jours durant, de plusieurs localités bulgares (Tchavdar, Gorna Malina…) permettra d’aborder les projets européens vécus par ces localités champêtres ainsi que la gestion des déchets dans le souci d’optimiser une approche intelligente de la sauvegarde environnementale.

Au-delà de ces visites, il sera naturellement question des budgets (l’une des problématiques essentielles pour un élu local) avec le financement des projets, indispensables au développement et à l’essor économique.

Précisons que cette session de ces trentièmes entretiens se ponctuera le vendredi 15 novembre en journée à l’occasion de la dernière journée de travail consacrée au nouveau statut de maire, un exposé présenté par la sénatrice Dominique VERIEN et le nouveau contrat de cohésion 2021/2027.

 

 

 


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Au cœur de l’actualité depuis plusieurs semaines, la réforme des retraites n’est toutefois pas une obligation. Contrairement à d’autres mesures, prises tout récemment. N’étant pas soumis à une quelconque pression financière sur le sujet, le gouvernement peut se permettre d’évaluer les besoins de chaque régime de retraite à son rythme, et de réfléchir posément. Avant de présenter une série de propositions au cours du premier semestre 2020. C’est ce qu’ont précisé la porte-parole du gouvernement, Sibeth NDIAYE et le secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, Adrien TAQUET, lors de leur venue à Auxerre, dernièrement…

AUXERRE : Une chose est certaine avant que ne tombent sur les télescripteurs médiatiques les premières propositions faites par le gouvernement au cours des six prochains mois : la réforme des retraites concernera les citoyens nés après 1963.

Elle ne devrait s’appliquer qu’à partir de 2025, en sachant que tout ce qui a été acquis le reste avec un calcul favorable, voire plus avantageux pour le futur bénéficiaire.

La visite en territoire icaunais des deux représentants du gouvernement PHILIPPE n’avait d’autres prétentions que de pouvoir expliquer les grands principes de cette réforme qui fait crée le débat parmi la société française.

Un préambule confirmé par les propos de la porte-parole, Sibeth NDIAYE, qui rappela l’importance de ces rencontres auprès des citoyens pour les membres du gouvernement.

« Nous devons nous présenter à eux et écouter en retour ce qu’ils pensent réellement de ce projet de réforme… ».

Une cinquantaine d’Auxerrois eurent ainsi ce privilège d’en savoir davantage sur les arcanes du pouvoir et les réflexions qui en résultent sur un thème chaud bouillant qui pourrait bien mettre la France dans la rue d’ici peu.

Pédagogue, l’experte es communication du gouvernement prit soin de se lancer dans une explication de texte détaillée autour du mode de calcul de la retraite ; tel qu’il fut statué au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

A l’époque, précisa-t-elle, le chômage était inexistant, avec un régime universel et un quota d’actifs équivalent à quatre salariés pour un retraité.

Puis vint le temps de l’adoption des 42 régimes spéciaux (ceux qui occasionnent autant de remous dans la sphère sociale et corporatiste), avant que le système accuse le coup après l’arrivée du baby-boom et de son flux grandissant de jeunes retraités sur le marché de l’oisiveté. Soit aujourd’hui, un actif et demi pour un retraité. On l’aura compris : le système a du plomb dans l’aile…

 

 

Un retour au régime universel où tout le monde bénéficierait des mêmes droits…

 

Dans un second temps, l’intervention du charismatique porte-voix de l’Etat s’orienta sur les parcours de vie. Ceux qui évoluent avec un profil plutôt linéaire.

«  Auparavant, poursuit-elle, les gens exerçaient un seul métier durant leur carrière professionnelle. Le plus souvent dans la même entreprise. Et ce jusqu’à l’âge de la retraite. Aujourd’hui, nous constatons des changements tant sur les métiers exercés avec des passages du privé au public ou vice-versa, que sur le cumul de plusieurs régimes, entrecoupé parfois de périodes de chômage… ».

Sibeth NDIAYE ne manqua pas d’évoquer la féminisation des carrières. Celles-ci étant souvent interrompues par des grossesses, voire des temps partiels, avec au final en guise de résultante pour une femme sur cinq, une retraite obtenue à 67 ans.

La porte-parole de Matignon aborda ensuite dans ses explicatifs les grands principes de ce projet de réforme.

Il s’agira avant toute chose de conserver le régime par répartition qui sécurise le système, en revenant néanmoins à un régime universel, où tout le monde sera placé à la même enseigne.

« Chaque heure travaillée donnera droit à des points y compris les petits boulots saisonniers tenus par des étudiants, ajouta la représentante de l’Etat, un seuil minimum contributif de mille euros serait également mis en place… ».

Plusieurs interrogations fusèrent de l’assistance dans l’écoute. Ainsi, Sibeth NDIAYE confirma que le montant du point serait fixé par les exécutifs avec les organisations syndicales, que celui-ci serait indexé sur les salaires des actifs et non sur le point de l’inflation.

D’autres idées furent abordées plus en aval de la réunion : la création d’un carnet de travail numérique afin de suivre l’évolution des personnes au travail. Ce qui pourrait englober la connaissance de leurs droits, la pénibilité, la santé, le handicap, le chômage qui serait pris en compte.

Il y aurait enfin la possibilité de proposer une valorisation progressive pour les femmes avec la prise en compte d’enfants, et ce dès la première naissance.

Des pistes de réflexion qui ont nourri une rencontre studieuse et passionnante, avant que ne soit présenté le futur schéma gouvernemental dès le printemps.

Maryline GANDON

 


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Samedi 02 novembre à 17 heures sera la première soirée débat de ce type proposé à l’initiative de la représentante de l’Etat sur le secteur de l’Avallonnais et du Tonnerrois. D’autres rendez-vous similaires sont d’ores et déjà prévus à compter du 20 novembre. Mobilisée à 100 % en faveur de la cause sécuritaire sur les routes de notre territoire, la sous-préfète Cécile RACKETTE entend bien faire bouger les lignes et surtout les consciences de ces automobilistes irrespectueux du Code de la route. Pour que l’irréversible ne se produise plus et ne se traduise plus en nouveaux drames…

AVALLON: L’Yonne conserve malheureusement toujours son atypisme peu glorieux. Celui de se distinguer par le mauvais bout de la lorgnette sur un sujet très préoccupant ; celui de l’accidentologie qui ne cesse de faire de nouvelles victimes chaque année au détour d’une nationale ou d’une départementale. Le secteur de l’Avallonnais et du Tonnerrois ne déroge pas à la tendance meurtrière qui caractérise la circulation sur nos routes depuis de longues années.

Si la qualité de nos axes de communication n’est pas remise en cause, il existe néanmoins une vraie problématique sur ce territoire de la Bourgogne septentrionale.

A l’automne 2019, la barre des trente décès survenus tragiquement dans ces accidents de la circulation était déjà dépassée ; au grand dam des représentants de la Préfecture, des forces de l’ordre et du SDIS, le Service départemental d’incendie et des secours.

A l’analyse de ces raisons, ce sont les sempiternels constats : l’alcool au volant, assorti à l’excessivité de la vitesse, et à la prise de stupéfiants provoquent nécessairement le cocktail explosif de trop. Mais, ces faits révèlent une autre problématique beaucoup plus pernicieuse qui se joue au quotidien sur les douze mille kilomètres de routes de notre territoire : les déviances comportementales de l’humain.

 

 

Mobilisation de l’ensemble des acteurs de la sécurité pour faire de la pédagogie…

 

En parfaite connaissance de cause et dans l’irrespect absolu du Code de la route et des précautions d’usage à prendre lorsqu’il s’agit de se déplacer au volant d’une automobile. Le hasard n’est donc pas imputable à toutes ces catastrophes. Seule subsiste la responsabilité de conducteurs qui circulent parfois sans assurance ni permis de conduire, et qui pour certains, ont une profonde méconnaissance de la moindre signalétique aux abords des routes.

Fustigeant cette situation inqualifiable à l’éthique de notre société, Cécile RACKETTE a donc décidé de reprendre le flambeau de la sensibilisation et de la communication pour tenter de stopper l’hémorragie ; à défaut essayer de faire prendre conscience de la réalité à ses concitoyens.

En présence de plusieurs représentants des forces de l’ordre (le commandant Tristan MATOREZ, l’adjudant-chef Bruno DELCROIX qui dirige le peloton motorisé d’Avallon, l’adjudant Stéphane PLOTTON (adjoint de la brigade de proximité de Tonnerre) et la maréchale des logis chef de la commune de Villon, Marine JACQUES, la sous-préfète qui espère aussi la participation des sapeurs-pompiers de ce secteur géographique, passe à l’offensive. A Villon, de prime abord, où la municipalité, favorable à ce genre d’initiative citoyenne, a même réalisé l’affiche de la manifestation.

Le combat contre l’obscurantisme des excès de la route ne fait que commencer. Gageons qu’il puisse infléchir les comportements irresponsables de certains d’entre nous qui confondent la route et ses principes vertueux (la mobilité offerte à chacun en toute sécurité sur le papier)  en un véritable exutoire implacable où certains se défoulent sciemment derrière le volant, sans aucun respect pour la vie d’autrui. Ni pour la leur, par effet gigogne. Pitoyable…

 

 

 


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Entrepreneur en France, Alan Carey a opté très jeune pour les États-Unis. Attiré par le positivisme des USA, il décide de s'y installer pour y fonder une famille et y bâtir sa carrière. Après une expérience au sein de grands groupes industriels et la création d'une entreprise à Chicago, il aide désormais les sociétés françaises à s'implanter ou à se développer Outre-Atlantique. Dernier projet en date : le développement en Arizona d'un incubateur « sport et tourisme ». Direction les États-Unis pour ce nouvel entretien avec le dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors des moments clés de leur existence. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre les rêves de cet entrepreneur…

TRIBUNE : Alan, tu nous dis que quand un français a une idée des États-Unis, elle est souvent fausse...

Effectivement, les États-Unis ne peuvent être réduits à une vision unique. Vivre à Paris ou Oslo ne permet pas de connaître l'Europe dans sa diversité, c'est la même chose pour les USA qui renferment des territoires très variés. Chaque état est particulier, avec ses lois et sa culture propre. Certains sont faits pour vous et votre entreprise, d'autres non.

Si vous êtes dans les arts graphiques, par exemple, 80 % de votre marché se situe dans un rayon de sept cents kilomètres autour de Chicago. Si vous travaillez dans les cosmétiques, en revanche, c'est plutôt Los Angeles ou New York qu'il faut viser. Et si votre domaine est l'aménagement de maison, l'automobile, l'aéronautique aérospatiale, l’industrie bio ou encore les objets connectés, choisissez l'Arizona.

Quelles spécificités américaines as-tu pu observer au fil du temps ? 

Déjà, j'ai pu constater que certains mots sont tabous, bien plus qu'en France. Il vaut mieux ne jamais parler de sexe, de politique ou de religion dans le business. Les plaisanteries ou les jeux de mots directement traduits du français ne marchent jamais... Il faut essayer de s'adapter sans transposer le modèle français. D'ailleurs, l'américain moyen ne s'intéresse pas vraiment à la France, qui est pour lui un pays parmi tant d'autres.

Ensuite, j'ai observé que certains réseaux originaux propres aux USA offrent une voie de distribution intéressante. Les lieux de culte, notamment, constituent un réseau très puissant, souvent ignoré des étrangers. Le pays est si vaste qu'un Américain peut vite se retrouver isolé s'il change de territoire. Le lieu de culte demeure alors un lieu de sociabilité, d'ancrage et de confiance. Des relations essentielles s'y nouent. Des grandes églises possèdent des terrains de basket, organisent des dîners de partage, etc. En arrivant dans une ville, il peut être intéressant de faire du « church shopping », pour rencontrer des entrepreneurs. Cela fonctionne aussi avec les écoles, ou les clubs en tous genres. En leur donnant 30 % des bénéfices, vous vendez et faîtes connaître votre produit, tout en aidant le club. C'est une pratique très développée aux États-Unis.

Enfin, ce qui me semble être caractéristique des USA, c'est ce qui m'a attiré ici avec ma famille et que j'appelle le positivisme. Dès l'école notamment, la norme est d'atteindre l'objectif et d'obtenir des A ou des B. Le F est une exception et cela génère moins d'anxiété pour les élèves. Au contraire, ça favorise la motivation et l'envie de réussite. Tout est mis en place pour que l'élève comprenne et qu'il ait envie de s'investir. D'ailleurs, il est courant que les étudiants fassent une activité sportive, du théâtre, participent à une fanfare, le matin avant les cours. En France, l'échec d'un élève sera facilement affiché, alors qu'ici au contraire, on n'hésitera pas à convoquer un élève pour le complimenter à propos d'un bon résultat.

 

 

Pour implanter mon entreprise aux États-Unis, ou exporter, quels sont les fondamentaux ?

Même si chaque cas est particulier, il y a quelques points à retenir : d’abord, il est vraiment plus efficace de s'implanter en profondeur dans un état que de façon diffuse sur l'ensemble du territoire. Pêcher à la ligne plutôt qu'au filet. Il faut prendre en compte les spécificités de chaque état, et ne pas sous-estimer les distances, qui augmentent les frais de prospection. Et puis votre client de la côte Est n'attendra probablement pas quatre jours un colis envoyé depuis la côte Ouest, s'il peut obtenir un produit concurrent semblable plus rapidement.

Ensuite, il faut savoir qu'un salarié est souvent plus adapté qu'un réseau de distribution pour diffuser votre produit. Le distributeur a, par définition, d'autres produits à vendre et peut être moins impliqué qu'un employé qui connaît plus précisément le produit. Le code du travail est moins contraignant qu'en France et le formalisme minimal : une lettre d'embauche suffit et l'employeur définit le niveau de couverture sociale qu'il attribue. Pour créer une société, il suffit de quarante-cinq minutes et de cent dollars.

Il faut également s'engager de façon durable. Les premières commandes ne sont que le début du processus et la prise d'un marché demande du temps. Mais, le marché américain a un fort potentiel et vaut les efforts investis. C'est comparable à une partie de baseball : en France, quand la première base est gagnée (qualité du produit), vous avez quasiment remporté le match. Ici, la première base est facile d'accès, mais il faut ensuite gagner les suivantes (disponibilité du produit ou du service, livraison, satisfaction du client) pour remporter la partie. En fait, il faut se concentrer davantage sur la demande du client que sur la qualité du produit. Votre produit peut-être d'une grande qualité, s'il ne correspond pas aux attentes du client, il ne se vendra pas.

Le relationnel sera également déterminant dans la réussite de votre implantation. C'est important partout mais vraiment essentiel ici. C'est sur le terrain de golf que se créent les relations. L'intégration des spécificités culturelles est, en ce sens, fondamentale. Que votre produit soit Made in France peut être un avantage, mais il faut faire attention à une certaine forme de réticence vis-à-vis des produits étrangers. Pour faire tomber certaines barrières (liées à la crainte du retard dans les transports, complications à la douane, monnaie différente...) pensez à offrir des garanties du type « 100 % satisfait ou remboursé ». Il faut toujours être honnête et transparent.

Enfin, soyez direct et proactif. Inutile d'être présent à un salon si vous restez derrière votre stand. À l'instar de l'américain, entreprenant, il vous faudra capter l'attention d'un potentiel client en quelques secondes.

En quelques mots, comment réussir son implantation aux États-Unis ?

L'ouverture aux changements culturels profonds est la clé. Motivation, envie d'apprendre, ouverture d'esprit et adaptabilité sont les attitudes de la réussite sur notre territoire. C'est l'expérience que j'ai vécue quand j'ai découvert les États-Unis, et je suis prêt à la partager pour votre réussite.

L'Application  

Téléchargez " whats app ". Considérez que la qualité de votre produit est un paramètre important parmi d'autres, pas le seul critère de réussite. 

Ouvrez-vous aux différences de culture sans vous arrêter à la partie visible de l'iceberg. 

Contactez Alan CAREY pour tester confidentiellement les chances de succès de votre projet, et recevoir sa newsletter mensuelle. 

 

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com

 


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