Sans surprise, le président de la Chambre départementale des notaires de l’Yonne, Me Laurent TOPIN, a été reconduit par ses pairs dans ses fonctions de responsable de la vénérable institution pour l’exercice 2019/2020. Un renouvellement de bail qui augure un second mandat dans la droite ligne du précédent accessit…
AUXERRE : L’assemblée générale de la Compagnie des notaires de l’Yonne qui s’est tenue le 24 mai a permis à l’actuel président de la structure, Me Laurent TOPIN, de rempiler pour une seconde année de mandature. Comme il était prévu et sans l’ombre d’une incertitude, en vérité, quant aux enjeux de cette échéance.
Notaire associé à Maligny, Me TOPIN qui avait occupé la fonction de vice-président de la chambre professionnelle sous l’ère de son prédécesseur, Me Jean-Marie ODIN, a donc été reconduit avec la confiance par ses confrères au terme de cette assemblée générale, acquise à son bilan.
Intégrée à la filière des métiers du droit et du chiffre, la profession notariale est représentée sur notre territoire par une soixantaine de spécialistes de l’univers juridique.
Un bureau qui épaulera les actions du président…
Elu pour deux années à ce poste, Me Laurent TOPIN souhaite parmi ses priorités maintenir l’esprit de cohésion et de confraternité existante entre ces juristes de droit privé et officiers publics, tout en développant une politique de communication qui soit orientée à la fois en interne mais aussi vers l’externe.
A l’issue de ce renouvellement de confiance, le président en chair de la Compagnie départementale des notaires de l’Yonne a présenté son bureau qui l’accompagnera dans ses missions lors de cette seconde année.
Il sera composé de Me Maryse BELLIAU, notaire à Charny-Orée-de-Puisaye, en qualité de vice-présidente, Me Sébastien FOSSOYEUX, notaire à Saint-Sauveur-en-Puisaye (premier syndic), Me Elise LAROCHE-SAUTEREL, notaire associée à Auxerre (deuxième syndic), Me Caroline LAMBERT, notaire à Joigny (rapporteur), Me Anne FOURNIER, notaire au sein de l’Office de Me Jean-Marie ODIN, à Vermenton (secrétaire), Me Sixte BERTHIER, notaire associé à Villeneuve-sur-Yonne (trésorier), Me Lucie BOURSIER, notaire à L’Isle-sur-Serein et Me Rémi RONIN, notaire à Sens, tous deux membres de l’exécutif.
« Quand un patron de PME comprend pourquoi il est en pleine forme, ou pourquoi il est épuisé, il peut enfin se gérer et aborder avec confiance la réalité exigeante du monde de l’entrepreneuriat... ». Ainsi s’exprime le chercheur et chef de la tribu des « Amarokiens », Olivier TORRES. Son humour, son impact, que ce soit devant un auditoire de mille personnes ou face à trois individus captent très vite notre attention. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence nous livre une passionnante interview, extraite de son blog « 16h44 », afin de nous présenter cet expert, spécialiste du management.
TRIBUNE : Quand un chercheur invente la systémique, le monde ne change pas. Mais, toute perception de notre réalité s’appréhende mieux. Olivier TORRES est le référent en la matière. Après des années de travail universitaire, il a fait émerger le concept de « PMisme », après s’être confronté à près de 50 000 dirigeants.
Chef de la tribu « AMAROK », un accès à un MOOC sur la santé du dirigeant (www.observatoire-amarok.net/fr) permet d’en savoir plus sur cette communauté, il possède ce sens profond de l’écoute qui lui permet chaque jour de progresser un peu plus dans ses recherches passionnées.
Certes, la réalité n’a pas changé. Mais, les managers de PME savent maintenant que 99,84 % des entreprises sont issues de ce sérail et qu’elles sont à l’origine de dix des quatorze millions d’emplois en France comme c’est le cas aussi en Belgique, au Québec et partout dans le monde…
Olivier, vous avez fait émerger le mot de « PMiste » qui désigne un défenseur du monde de la PME. Quel intérêt ?
En mettant en évidence cet univers qui touche directement ou indirectement trois français sur cinq, on peut s'intéresser au fonctionnement de la PME, aux réalités auxquelles elle est confrontée. Or, comprendre, c'est le début d'une action positive. Par défaut, la PME est ignorée, et donc nos élites lui imposent un modèle qui n'est pas celui de sa réalité. Conséquence : le patron de PME doit mettre en œuvre des mécanismes qui n'ont pas de sens et qui constituent des contraintes supplémentaires à l'aventure mouvementée, qu'il mène avec son équipe.
Par exemple ?
Concrètement, les PME sont obligées de se plier à une démarche très technocratique concernant le compte de pénibilité, démarche construite pour des groupes de plusieurs milliers de personnes. Des acteurs publics extérieurs à l'univers de la PME lui imposent des exercices qu'un DRH ou un DAF de grand groupe gère facilement et qui sont un vrai casse-tête pour un artisan ou un commerçant. J'ai rencontré un chauffagiste, qui préférait abandonner un remboursement de dix mille euros plutôt que d'affronter une mécanique administrative trop complexe. Concrètement, la santé mentale du dirigeant est, parfois dramatiquement délaissée car personne ne comprend ce qu'il vit.
Expliquez-nous à quoi est-elle soumise ?
Le patron de la PME, et parfois ses managers proches, sont particulièrement exposés à quatre facteurs pathogènes : le stress est plus fort que chez un salarié classique, car les managers que je rencontre ont le sentiment de devoir tenir « à bout de bras » leur entreprise. L'incertitude du carnet de commandes et le fait que rien n'est jamais acquis, donnent l'impression de devoir à chaque fois repartir de zéro et revivre indéfiniment un exercice de survie. La surcharge de travail pèse aussi largement. Tant que la passion du métier, le plaisir de construire une œuvre avec son équipe sont là, le dirigeant peut paraître infatigable. Mais lorsque la charge mentale devient trop forte, le dirigeant a du mal à dormir. Il ne déconnecte plus. Quand vous devez dormir avec un carnet de notes à côté de votre lit, quand vous devenez irritable sans raison, c'est le signe que le travail est redevenu un instrument de torture (tripalium) et que votre esprit d'entrepreneuriat s'altère. Enfin, la solitude accentue la charge mentale. Souffrir seul est bien plus difficile, angoissant que de pouvoir se confier avec un interlocuteur compréhensif et bienveillant. Et comme le manager de PME est un homme avant tout, ne pas bénéficier d'encouragements, de signes de reconnaissance, quand c’est le cas, contribue à dégrader peu à peu sa compétence…
Alors, devenir un entrepreneur dans l'univers de la PME est-il un sacerdoce ?
Absolument pas ! Car ces facteurs pathogènes sont gérables et heureusement gérés par une très grande majorité de « PMistes ». Et surtout parce que l'entrepreneur bénéficie de trois avantages particulièrement appréciables pour vivre une vie riche et passionnante. Premièrement, il a le sentiment de maîtriser son destin. Or cette capacité, cette attitude, ce mode de pensée a un impact très positif sur sa santé. C'est toute la différence entre celui qui subit et celui qui agit. Il vous donne une dose d'énergie en plus. Deuxièmement parce qu'être entrepreneur en PME rend endurant. C'est apprendre à rebondir, s'adapter, ne pas abandonner. C'est aussi vivre en permanence de nombreux échecs, bien plus que dans un groupe où vous trouvez toujours une excuse extérieure, sans besoin de remise en cause. Et cette capacité à être exposé rend humble, et apprenant. Vous développez une gymnastique régulière qui est très positive pour la santé. Comme un sportif de haut niveau. Troisièmement parce que survivre en PME rend optimiste. A force de chercher et de construire des solutions, vous vivez une réalité exigeante mais votre esprit développe une attitude optimiste. Or les optimistes vivent mieux et plus longtemps que les inquiets et les râleurs.
L'Application
Philippe CARPENTIER
www.déciderjuste.com
Le cycle de formation dispensé au cours des dix-huit prochains mois comprendra exactement cinquante-quatre jours de séances pédagogiques. Une période suffisante pour appréhender du mieux possible les cinq modules, enseignés par le formateur. Issus de la filière du bâtiment, huit néophytes dans l’entrepreneuriat auront tout le loisir d’y prendre part. Pour gagner en indépendance et en liberté d’entreprendre, un credo que revendique avec conviction le président de la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD, soutien inconditionnel de ce projet…
AUXERRE : Pour obtenir le meilleur des stagiaires qui suivent un cycle de formation, il faut en premier lieu un spécialiste de l’art et de la maîtrise de l’enseignement. Un professionnel qui soit suffisamment pédagogue et à l’écoute pour susciter envie et intérêt auprès de son auditoire. Les responsables de la CAPEB de l’Yonne, la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment, se sont donc adressés à l’une de ces structures enclines à répondre à ces objectifs : Construire Demain.
La SAS originaire du Tarn possède un sérieux pédigrée en la matière. Plus de trois décennies d’accompagnement qui ont été assurées auprès des gestionnaires du bâtiment ainsi que leurs conjoints (ces derniers jouant toujours un rôle primordial au sein de la structure), sans omettre leurs salariés. Bref, des experts qui n’hésitent pas à parcourir de la distance pour offrir leurs services et compétences aux artisans de ce secteur d’activité.
Dans le cas présent, la société formatrice de Saint-Lieux-les-Lavaur a pris les choses à son compte dès l’entame de ce nouveau cycle décliné dans l’Yonne. Le REAB, soit le cursus de Responsable de l’entreprise artisanale du bâtiment comme son acronyme ne pouvait le laisser supposer, se configure sous la forme d’un stage d’une durée de dix-huit mois.
De solides atouts dans les mains des entrepreneurs de la filière…
Formation diplômante et sanctionnée par un examen de niveau III (Bac + 2), la session offre une vision éclectique et complémentaire des domaines de compétences qu’un dirigeant de société se doit de posséder. Cinq modules vont être disséqués avec minutie. Pour en extraire la quintessence organique du savoir qui ne pourra être que bénéfique à ses pratiquants.
Ainsi, la gestion économique et financière, la gestion des ressources humaines, le pilotage de chantier, la stratégie d’entreprise et la découverte des pratiques du commerce et des relations extérieures offriront autant d’atouts essentiels à la connaissance de ces entrepreneurs béotiens, n’ayant pas plus de trois années d’exercice à leur bilan.
Outre le fait de se connaître soi-même et de disposer d’une fenêtre intéressante pour découvrir les autres, cette séance didactique (la seconde depuis le début de la session) représente un excellent exercice de compréhension pour gagner en expérience. Comme devait l’évoquer dès l’introduction de ce cours le président de la CAPEB Yonne, Jean-Pierre RICHARD, « ce stage est nécessaire pour gagner en indépendance et liberté d’entreprendre… ».
Une fois achevé, les huit stagiaires seront pourvus de nombreux atouts pour parfaire la gestion courante de leur entreprise, optimiser la rentabilité et la situation financière de celle-ci, maîtriser les techniques et les règlements d’un chantier, perfectionner leur capacité de manager. Ceci devant aboutir au développement d’une stratégie de communication et de négociation efficiente.
Bref, de la belle ouvrage comme on aime à le préciser dans le milieu du bâtiment. Une initiative qui s’avère pertinente et à mettre au compte de la CAPEB, avant que ne débute la prochaine session…
Exercice de communication pertinent, les « Rencontres départementales » se sont rappelées au bon souvenir des sociétaires icaunais de l’assureur mutualiste il y a quelques jours à Auxerre. Comme chaque année, à l’amorce du printemps, ce rendez-vous, décliné sous la forme de table ronde et d’une conférence où la thématique repose sur une réflexion économico-politique, a proposé un état des lieux exhaustif des perspectives de l’entreprise.
AUXERRE : Leader hexagonal dans le domaine de l’assurance et de la prévoyance, GROUPAMA Paris Val-de-Loire n’a pas occulté pour autant, et avec concision, le bilan précis de l’année écoulée. Une saison 2018 qui aura surtout démontré l’accroissement du chiffre d’affaires de l’entité. Cette dernière enregistre une hausse remarquable de 4 % de son chiffre d’affaires, avec une production nette positive évaluée à 15,7 millions d’euros.
Mais au-delà des chiffres et référentiels distillés au gré de ces échanges instructifs, l’essentiel du message se situait ailleurs pour les trois coreligionnaires devant prendre la parole lors de cet évènement. Il concernait le rôle implicatif du groupe mutualiste parmi son environnement territorial. Un ancrage qui prend ses racines autour de l’essor économique de toute une contrée : à savoir la partie septentrionale de la Bourgogne.
Qu’il s’agisse du président de la Fédération départementale des caisses locales de l’Yonne, Pascal MAUPOIS ou du directeur d’établissement Jacques BLANCHOT ; la ligne stratégique de leurs interventions successives convergeait vers cette même cible.
Etre au service de l’ensemble des acteurs du tissu socio-professionnel et des sociétaires représentant la territorialité. Le tandem de l’exécutif de l’Yonne trouva en la personne de Jean-Christophe REMAUD un appui de circonstance qui permit de mieux cerner les orientations positives de ce dispositif, résumé par le seul intitulé, « J’agis là où je vis ».
Un panorama exhaustif de ce qu’est un ancrage territorial…
Le directeur général adjoint de GROUPAMA Paris Val-de-Loire, au nom de son responsable directionnel Eric GELPE, excusé, brossa un aperçu complet de l’actualité institutionnelle et économique du groupe. Poste par poste, dans un contexte marqué par une recrudescence ambiante de la sinistralité.
Il ne put toutefois manquer de faire allusion à la date du 07 juin 2018. Un point d’orgue capital dans la déjà longue histoire de la structure. Elle correspond à l’adoption du processus de « remutualisation » qui confère à l’enseigne sa pleine légitimité mutualiste et sa cohérence originelle. Celle-ci étant fondée au niveau de trois strates fondamentales mais complémentaires : l’axe local, le régional et le national.
Outre la présence de l’économiste et universitaire Christian SAINT-ETIENNE (il délivrera une brillante analyse et un décryptage affiné des principaux sujets politiques et économiques mondiaux), GROUPAMA Paris-Val-de-Loire se devait d’illustrer ce soutien à l’ancrage territorial en saluant la naissance d’une start-up locale.
« Do You No » est l’une d’entre elles qui œuvre depuis quelques mois dans le Jovinien. Au même titre que PAPY HAPPY, l’autre TPE soutenue par l’assureur mutualiste. Ce sont deux belles pépites issues de ce même écrin, fait de volontarisme et d’abnégation, qui forment ainsi des joyaux économiques nécessaires au rayonnement et à la dimension de notre territoire. Logique, que l’assureur mutualiste les place ainsi sur un vrai piédestal…
La prestigieuse institution fait peau neuve sur son approche immobilière. A Auxerre, mais également à l’échelle de l’Hexagone. Conceptualisée selon un ordonnancement précis qui s’applique à une cinquantaine de pôles contact répartis sur le territoire. Fonctionnelles, mais discrètes, ces agences de proximité new-look accueillent des particuliers et des entrepreneurs qui en éprouvent le besoin. Celles et ceux de nos concitoyens qui connaissent les affres de la précarité ou la souffrance induite par une charge trop élevée de leur endettement financier. Auxerre est la seconde vitrine qui présente ce visage novateur de l’établissement. D’autres lieux de la Bourgogne Franche-Comté suivront d’ici 2020 sur une veine similaire…
AUXERRE : Adaptée à la taille des équipes qui y travaillent, la nouvelle infrastructure de la Banque de France, opérationnelle depuis le 25 mars dans la capitale de l’Yonne, ne ressemble pas à l’édifice patrimonial qui accueillait depuis 1869 la vénérable institution. Celle-ci, fort connue de celles et ceux qui avaient recours à ses services, était implantée Rue de la Banque : cela ne s’invente pas ! Désormais, c’est dans la rue de la Laïcité, à proximité de la place de l’Arquebuse, qu’il faudra se rendre pour prendre un rendez-vous avec l’un des opérateurs techniques de l’établissement.
Ergonomique, moderne, gagnant en fonctionnalité, l’agence auxerroise s’étale sur 364 mètres carrés. Un sas d’accueil permet ensuite de pénétrer dans un open space où les bureaux des employés bénéficient de systèmes d’information performants. Le concepteur de ce projet se nomme ARTELIA CIB. Il a remporté le marché national après un appel d’offres pour appliquer le cahier des charges dans une cinquantaine de sites. Dans notre contrée, seule l’agence de Nevers, inaugurée en 2018, présente les avantages de la nouvelle configuration. Prochainement, les villes de Belfort, Vesoul, Lons-le-Saunier et Mâcon devraient être pourvues d’une traduction immobilière identique. Sachant que le seul site d’Auxerre aura nécessité une enveloppe budgétaire de 700 000 euros pour adapter les lieux aux besoins de la structure.
Les temps changent ; même pour la Banque de France, une vielle dame sous la tutelle de l’Etat. Le plan 2015/2010 a prévu une diminution de 25 % de ses effectifs. Quant aux dépenses de fonctionnement, elles ont baissé de 10 %. Il y a encore quelques années, une quarantaine de collaborateurs exerçaient leur savoir-faire sur le site icaunais. Ils ne sont plus que huit aujourd’hui. Mais, cette amélioration du cadre de vie répond aussi à une priorité stratégique : gagner en visibilité auprès du public et optimiser la modernisation des outils et des environnements de travail.
« Ce n’est plus vraiment l’image que l’on se fait de la Banque de France… »
Le premier à s’étonner de ce changement identitaire un peu surprenant n’est autre que l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ. Lors de l’inauguration officielle de cette vitrine, le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois s’en est fait l’écho. « C’est toujours une surprise d’inaugurer des locaux tels que ceux-ci et qui accueillent de surcroît les bureaux de la Banque de France. En règle générale, l’institution occupe des édifices chargés d’histoire et lourds en patrimoine. Conférant une certaine crainte pour celles et ceux qui la fréquentent sans trop savoir ce qui se cache derrière les murs épais d’un bâtiment. Dans le cas présent, on a l’impression d’être dans un élément architectural qui ne correspond plus vraiment à ce que représente la banque de tous les Français ! Mais, au-delà de cela, c’est aussi le signe manifeste de l’évolution profonde de l’entreprise qui demeure un acteur majeur de l’économie en France… ».
Il est vrai que la Banque de France travaille avec l’ensemble des acteurs institutionnels et économiques du territoire. Qu’il s’agisse des chambres consulaires ou des services de l’Etat, ce que fera remarquer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, lors de son allocution ; mais aussi aux côtés des citoyens vivant dans une difficulté structurelle.
« La Banque de France permet de parler de surendettement ou de problématiques liées à des sous-ressources, ajouta Guy FEREZ, c’est surtout une structure qui offre un accompagnement dans la cohésion sociale et qui maintient la vie collective… »
Le représentant de l’Etat ne manqua pas de saluer et honorer le travail exercé par cette institution séculaire de la République.
« Discrète et efficiente, la Banque de France demeure prestigieuse dans les missions qu’elle accomplie. Je peux l’attester avec le rôle qu’elle joue au sein de la Commission de surendettement qui favorise la protection de centaines de personnes vivant sur ce territoire avec l’appui de l’Etat. Votre travail est noble car vous le concevez au ras du sol, à proximité de celles et ceux qui souffrent… ».
Et le préfet de conclure son propos en évoquant la grave crise financière de 2008 qui laissa bon nombre d’entrepreneurs sur le carreau : « c’est dans ce contexte délicat que je peux témoigner de la grande utilité d’un tel organisme… ».
Un hommage qui ne laissa pas insensible le directeur général adjoint et directeur du réseau national, Jean-Yves HAUSSAIRE, présent à la tribune aux côtés du directeur départemental de l’Yonne, Jean-Claude BOUEROUX.