Les problématiques vécues par les personnes à mobilité réduite dans le cadre du logement interpellent le premier bailleur social de l’Yonne. Poursuivant sa politique volontariste en faveur du RSE, l’organisme s’est rapproché de l’APF (Association des paralysés de France) et de sa délégation départementale en initiant un partenariat constructif. Celui-ci vise à améliorer l’adaptabilité des futures constructions et à intégrer de manière optimale les personnes à mobilité réduite dans leur environnement...
AUXERRE : C’est un grand pas qui a été acté ce jeudi 05 avril en faveur des personnes atteintes d’un handicap physique. Eprouvant parfois les plus grandes des difficultés pour se mouvoir avec aisance dans leur logement, ces dernières ont enfin été entendues par les pourvoyeurs d’habitation.
Concrètement, et au-delà du simple aspect réglementaire, l’idée, judicieuse, est de réaliser dorénavant des constructions parfaitement adaptées aux pratiques usuelles des personnes à mobilité réduite en tenant compte de leur expertise et de leurs besoins.
Le fruit d’un dialogue constructif entre les deux partenaires…
C’est sur cette base de réflexion que se sont instaurés les premiers contacts entre les deux partenaires, DOMANYS, le principal bailleur social du nord de la Bourgogne avec ses 9 100 logements répartis sur deux cents communes de l’Yonne et l’antenne départementale d’une structure associative qui lutte d’arrache-pied en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap dans la société.
L’écriture de ce nouveau chapitre des relations entre bailleur social et association protectrice se traduira bien au-dessus des aspects réglementaires habituels. Puisant sa stratégie parmi les bienfaits de l’économie circulaire, DOMANYS a voulu impliquer davantage l’Association des paralysés de France dans les futurs projets de construction. Objectif : aboutir à un véritable programme de l’habitat qui intègrera la double problématique de l’accessibilité et de l’adaptabilité des logements, pensée et mûrement réfléchie avec l’ensemble des acteurs.
Un accompagnement sur le terrain avec des visites de chantier à l’appui…
L’application de ce partenariat débutera dès les phases d’études des opérations en respectant les conseils et préconisations vigilantes émis par les responsables de l’APF. Partageant son indiscutable expérience, les équipes de l’association sensibiliseront les maîtres d’œuvre et les entreprises artisanales retenues sur les chantiers du bailleur social. Mais, le programme dont beaucoup de bailleurs sociaux devrait s’inspirer en France, ira encore plus loin dans son cheminement.
Des visites de chantier seront proposées avec des personnes à mobilité réduite afin de récolter leurs analyses critiques sur tels ou tels dysfonctionnements. Que DOMANYS corrigerait à l’issue de ces rencontres si de telles incohérences étaient révélées afin de bonifier les programmes en cours.
Dans la réalité, cette démarche stratégique intelligente sera applicable dès la fin du premier semestre avec deux programmes prévus à Auxerre, la construction de trente logements rue du Viaduc, et à Charbuy, dans le cadre du projet de la résidence « Le Dessus de la Chaineau » où une dizaine de logements seront ainsi réalisés.
Présent à cette cérémonie de signature partenariale, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, ne pouvait que se féliciter de cette initiative heureuse qui réconciliera les personnes à mobilité réduite avec leur logement…
AUXERRE : Idées de circuits touristiques pour les festivaliers avant les concerts, présentation des attraits patrimoniaux de notre territoire, mise en place d’un plan stratégique de communication : les équipes de l’agence YONNE TOURISME seront mobilisés en cette période de début d’été, du 22 au 24 juin, à l’occasion du CATALPA Festival à Auxerre, dont c’est le grand retour après deux années de tourmente et d’absence.
Que les férus de la manifestation culturelle se rassurent : ils auront tout le loisir de retrouver le principe de scène ouverte à de multiples artistes selon un rythme de trois journées intenses, et gratuites, dispensées au parc de l’Arbre Sec.
En sa qualité de partenaire de cet événementiel qui lancera la saison estivale sur la ville d’Auxerre, YONNE TOURISME jouera sa partition à fond en étant également présente sur l’espace info et le quartier général de ce raout très populaire pour y diffuser de la documentation touristique et répondre aux attentes et demandes des nombreux festivaliers.
Dès le 15 avril, l’organisme mettra sur la toile les bons plans permettant de vivre ce festival dans les moindres subtilités, tout en découvrant les plaisirs épicuriens et touristiques de ce territoire rattaché à la Bourgogne du nord. Ces informations seront à retrouver sur les sites multimédia suivants, www.sortirdanslyonne.com et www.catalpafestival.fr.
AUXERRE : Le programme de rénovation de 142 logements répartis sur un ensemble de bâtiments dans ce quartier septentrional d’Auxerre progresse en ce début d’avril. Preuve palpable et observable par beaucoup de locataires qui ont eu le privilège de visiter le site lors d’une animation spéciale organisée par les équipes de l’Office Auxerrois de l’Habitat en cette journée du vendredi 06 avril.
Accueillie par deux cadres de l’organisme dont Nicolas JACQUEMARD, responsable de l’agence du quartier Sainte-Geneviève, et une responsable du chantier, la population a pu se rendre compte de l’avancée des travaux.
Erigé initialement dans les années 30, cet ensemble de petits immeubles implantés sur les hauteurs tranquilles de la capitale icaunaise intègre un programme de réhabilitation divisé en trois tranches, mené et financé par l’Office Auxerrois de l’Habitat.
D’importants moyens ont été consentis pour redorer le blason de ces logements proposés aux locataires auxerrois, au plan de l’isolation thermique et extérieure.
Les quatre premiers appartements, visitables lors de cette manifestation, ont suscité des réactions très positives de la part du public mais également de l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, qui avait tenu à procéder à une cérémonie inaugurale en milieu de journée.
De type F2, F3 ou F4, ces logements remis à neuf et de nouveau très fonctionnels devraient être proposés à la location d’ici le terme de ce second trimestre. La globalité de ce chantier imposant devrait s’achever au cours de l’année 2021…
En marge du Salon explicatif, organisé en journée par ses soins sur les parvis de la salle des Jonchères de VENOY, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) procédait le soir-même à la remise des récompenses saluant les initiatives prises par les collectivités du territoire icaunais lors des deuxièmes Trophées de l’Eclairage public. Si le nombre de dossiers a substantiellement diminué cette année, seize municipalités ayant candidaté au lieu de vingt-six la saison précédente, il n’empêche que la qualité et la pertinence de ceux-ci étaient bel et bien au rendez-vous parmi les deux catégories en compétition : voirie et bâtiments/places publiques. Quant au Grand Prix du jury, il a été attribué à la mairie de Monéteau pour la mise en valeur de ses richesses patrimoniales…
VENOY : Au terme d’une journée riche en importance mettant en exergue la maîtrise des économies d’énergie et la nécessaire mise en valeur du patrimoine, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) a clos cet événementiel annuel par la remise des distinctions très attendues, permettant aux collectivités municipales de se distinguer au cours d’une cérémonie protocolaire, placée sous le sceau de la convivialité et de la citoyenneté.
Des œuvres d’art et de la haute technologie en guise de récompense…
Deux catégories d’épreuves offraient la judicieuse opportunité aux seize municipalités en présence de pouvoir espérer décrocher le précieux sésame, honorant leur travail autour de critères qualitatifs. Ceux-ci, retenus par le SDEY, portaient sur la réalisation performante assurée dans le domaine de l’éclairage public. Parmi ces accessits sélectionnés : l’esthétisme, la sécurité mais aussi la valorisation du patrimoine qu’il s’agisse de neuf ou d’ancien, et naturellement, cerise sur le gâteau, le respect d’une ligne budgétaire ferme en matière d’économie d’énergie.
Outre la remise du diplôme officiel à l’estampille du syndicat, chaque lauréat devait repartir de cette manifestation avec le fameux trophée distinctif de sa catégorie. C’est-à-dire une œuvre artistique conçue par un artisan de l’Yonne. En l’occurrence, celle de l’ébéniste Emilie BARBIER, de la doreuse Charlotte COTY et du menuisier Denis BOUCHERON.
Un bonheur ne venant jamais seul, les trois récipiendaires de ces prix se voyaient créditer d’un projecteur « GOBO » du fabricant WE FE, posé par les équipes techniques du SDEY, soit un lot d’une valeur globale de 5 000 euros.
Les communes de TANLAY et d’HERY plébiscitées…
Face à un public d’élus et d’institutionnels attentifs au déroulé de cette animation, le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, appela le maire de la commune de TANLAY, Jean-Pierre BOUILHAC, à venir s’enquérir de sa récompense issue de la première des deux catégories, la voirie.
Malgré la présence de six autres dossiers (Pont sur Yonne, Poilly sur Tholon, Sergines, Villemer, Varennes et Vogré), celui déposé par la localité de TANLAY, commune de 1 039 habitants, a retenu l’intérêt des responsables du SDEY.
Au cours de la seule année 2017, la municipalité a pris le soin de remplacer les 279 points lumineux de cette bourgade au patrimoine remarquable et a choisi d’intégrer une technologie réduisant la puissance d’éclairement selon les besoins. De son côté, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne avait abondé dans ce programme pour une enveloppe de 84 000 euros. Ces travaux ont ainsi pu éradiquer seize ballons fluo très polluants.
Puis, Chantale CHARBONNIER, édile de la commune d’HERY (1 847 habitants), fut appelée sur la scène. Victorieuse du concours de la catégorie Bâtiments et places publiques, face à huit autres dossiers (Chevannes, Escolives, Escamps, La Celle Saint-Cyr, Lindry, Monéteau, Rogny les sept écluses, Neuilly), l’élue avait souhaité aménager la place et l’église de son village en mettant en valeur les aspects esthétisme et efficience de ce dossier. Avec le précieux soutien du SDEY qui devait participer à cette opération à hauteur de 50 000 euros.
La mise en valeur de la mairie et du château sourit à la commune de Monéteau…
Il ne restait plus, pour le président du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne en guise de clôture de l’événement, que de désigner le lauréat du Grand Prix du jury 2018.
A la tête d’une commune de 4 000 résidents, Robert BIDEAU devait recevoir en sa qualité de maire de Monéteau l’ultime distinction de la soirée. L’élu et ses collaborateurs avaient choisi, en effet, d’entreprendre les travaux d’éclairage de deux endroits remarquables de la localité la saison dernière : l’hôtel de ville et le château qui héberge la structure scolaire. La très belle mise en valeur de ces sites patrimoniaux, se traduisant par un chantier important dans lequel le syndicat avait contribué au financement pour 127 800 euros, aura donc subjugué positivement les membres du jury de cette seconde édition.
Afin de laisser davantage de temps à chacun d’accomplir de belles réalisations, les Trophées de l’Eclairage public auront lieu désormais tous les deux ans, comme devait le stipuler Jean-Noël LOURY, lors de sa prise parole définitive. Rendez-vous est donc pris en…2020 !
Le deux-cent-cinquantième anniversaire de l’illustre Joseph FOURIER aura été le prétexte à un ensemble de manifestations commémoratives à travers la France, parmi les milieux universitaires et scientifiques, d’honorer la mémoire et le travail de ce personnage originaire d’Auxerre qui reste, à bien des égards, toujours au centre de l’actualité grâce à la nature de ses réflexions et de ses travaux. Concocté par les Ateliers d’Auxerre, structure associative pilotée par le député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, un évènement exceptionnel et ayant fait le plein côté fréquentation aura permis à l’un des pairs de ce dernier au sein de l’Assemblée nationale de vulgariser avec aisance et zestes d’humour les travaux pourtant ardus de ce maître des équations lors d’une conférence de haute tenue, animée par l’emblématique mathématicien Cédric VILLANI…
AUXERRE : Humour et désinvolture. Mais avec le plus grand des sérieux lorsque les explications autour des théories complexes du maître des dérivées s’imposent. Personnage de la sphère publique depuis qu’il a rejoint les rangs de La République en Marche en qualité d’élu à la députation, Cédric VILLANI n’en reste pas moins avant tout un exégète brillant des mathématiques et un cherchant que bon nombre d’élèves et étudiants aimeraient avoir à leurs côtés en cours.
Si parmi la nombreuse assistance de ce rendez-vous fort en propos qui nous aura permis de nous réhabiliter le temps d’une conférence agréable avec les équations et la logique mathématique, certains étaient venus pour avoir des explicatifs sur la présence d’un député LREM sur scène avec deux ténors de la droite et du centre droit de l’Yonne (Guillaume LARRIVE et le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD), ils repartirent marrons !
Jamais, il ne fut question de politique politicienne lors de cette soirée, si ce n’est une question aux contours anodins adressée au conférencier d’un soir par un spectateur. Elle fut balayée quasi illico avec la maestria d’orateur qu’on lui connaît. Cédric VILLANI se concentrant uniquement sur le sujet de prédilection justifiant sa venue : l’illustre Joseph FOURIER, dont un établissement scolaire auxerrois arbore fièrement le patronyme.
Plus d’utilisateurs aujourd’hui de ladite formule que de lecteurs potentiels de Victor HUGO
Faisant référence au célèbre écrivain qui mentionna dans ses écrits en 1817 l’existence de Joseph FOURIER mais aussi celle de son homonyme Charles, spécialiste des utopies, Cédric VILLANI aborda cette étrange alliance qui cohabite entre les sciences et la politique, levant le voile sur les contours ayant poussé à l’engagement de l’Auxerrois pour les vertus de la vie publique. « Grands nombres de scientifiques se sont risqués en politique, certains d’entre eux y ont même laissé leurs têtes ! ».
S’inspirant d’un cycle de conférences donné à Paris à la maison des Métallos, l’orateur s’intéressa de prime abord à la thématique essentielle qui amena Joseph FOURIER à concevoir sa fameuse formule : l’âge de la Terre.
Hormis les diverses variantes de datation établies par la Bible, il faudra attendre la publication de l’ouvrage de BUFFON en 1788 (« Histoire naturelle ») pour obtenir des indications plus concevables avec la réalité. Certes, dans cette sphère que représente notre planète, le centre est en fusion. D’ailleurs, l’idée de creuser de manière profonde dans les mines afin de mesurer le degré de température interpellera Emile ZOLA dans « Germinal ».
Mais, Georges-Louis Leclerc de BUFFON émet une hypothèse qui s’avère édifiante : la Terre n’est autre qu’une grande boule en fusion qui refroidit en surface alors que son centre demeure chaud. Le scientifique se lance alors dans une expérience qui lui permettrait de définir la loi mathématique appropriée qui relierait la taille de cette boue et le temps nécessaire pour la refroidir, donc une méthodologie précisant en substance l’âge de la planète. A l’issue de ces divers tests, BUFFON livrera son verdict, estimant que la Terre est âgée de 75 000 ans. Epoque beaucoup plus éloignée de ce qu’imaginait l’Eglise qui fixait la création de notre astre à 4 400 ans av J.C. Commentaires un brin goguenard de Cédric VILLANI face à cette révélation du scientifique : « C’est un texte un peu « truandé » avec une précision que l’on ne peut garantir ! ». L’estimation s’avère très vite décevante pour les observateurs ; le seul mérite de BUFFON étant de signaler que « l’âge de la Terre peut être abordé par les sciences fondamentales ». En cela, il n’y aura guère d’écart entre BUFFON et FOURIER.
La contribution de FOURIER à la science : une explication de texte précise…
S’aventurant avec facilité sur le sujet, sans contraindre le public à trop souffrir de son ignorance, Cédric VILLANI rappela ensuite, en guise de présentation de la célèbre formule de FOURIER, ce qu’était réellement une fonction dérivée.
« Dès que l’on aborde le thème des dérivées en mathématiques, on procède à de l’analyse, c’est ma spécialité ! FOURIER est véritablement le père de l’analyse en s’inscrivant dans les lois de NEWTON ».
Puis, devenant docte avec son auditoire, le conférencier s’intéressa aux différentes variantes de dérivées (les dérivées secondes dans la nature) mais également les dérivées partielles à la lisière de la modélisation de certains phénomènes physiques menant à la mécanique quantique.
« Au-delà de deux dérivées partielles, il est très dur de se représenter réellement vers quoi conduit ce genre de calcul, ajouta l’homme des chiffres, même Richard NIXON, alors président des Etats-Unis faisait allusion à la dérivée troisième applicable à l’économie au cours des années 1970. Ce qui n’était guère sérieux !».
Quant à la célèbre équation de FOURIER, définie en 1811, elle s’applique à la chaleur. En y intégrant le rôle des ondes et l’impact de la mécanique des fluides. Le principe établi par le préfet FOURIER est de modéliser les transferts de la chaleur dans un métal.
Démonstratif, à l’aide de plusieurs schémas comparatifs, le conférencier captiva alors l’intérêt de l’assistance en commentant les effets d’une forte combustion appliquée à une barre métallique, tout en étudiant la vitesse de la propagation de ladite chaleur sur cet élément. C’est ce genre d’étude qui aura permis de résoudre cette équation.
« Si l’on revient à l’exemple initial que j’ai choisi sur la datation de la Terre, ajouta Cédric VILLANI, FOURIER calculera l’âge du globe terrestre avec les valeurs obtenues grâce à son équation. Il en définira une formule précise datant de 1820. Qui démontrera que la planète est beaucoup plus ancienne qu’on ne l’imagine en comptabilisant en millions d’années… ».
Le calcul s’avère ingénieux. Quant à la formule, elle est aujourd’hui encore utilisée au quotidien y compris dans la discipline des mathématiques financières, et les cours de la bourse.
Des implications connexes étonnantes…
Dans l’ultime volet de sa généreuse intervention qu’il aura su vulgariser à l’extrême, Cédric VILLAIN énuméra enfin les implications connexes de cette équation. En premier lieu, les études mathématiques exercées sur les chauves-souris lors de l’analyse de ses cris aigus.
« L’écholocalisation permet à ces animaux mais aussi aux cétacées et à certaines espèces d’oiseaux de repérer leurs proies. Mais, l’homme utilise aussi ce principe en employant le sonar qui lui offre la possibilité de détecter les fonds marins, voire d’équiper des automobiles pour repérer d’autres modèles sur les routes ou les radars aériens. En fait, on écoute la réflexion de l’onde avant d’en analyser les signaux… ».
Autre exemple : celui du son, s’attelant à deux paramètres : l’amplitude des variations de la pression et la fréquence. Evoquant le mathématicien grec Pythagore, Cédric VILLANI expliquera la construction de la gamme sonore à partir des nombres, introduisant les gammes de quintes et d’octaves.
« En fait, une mélodie ne représente qu’une succession de fréquences. Les analyser et les traduire demeure une fonction mathématique… ».
En guise de conclusion, le conférencier rappela que les analyses mathématiques de Joseph FOURIER possèdent encore de vastes champs d’application, très actuels, sur les sons, les images, les processus industriels (stockage des informations), le digital ou la téléphonie.
« C’est ce côté universel qui permet à ces travaux de s’inviter partout, parce que ces éléments sont codés et normalisés, on peut les appliquer sur différents registres de notre monde contemporain... ».
A l’instar de Jules VERNES dont le conférencier évoqua l’aura lors des échanges avec le public, Joseph FOURIER était-il lui aussi un sacré visionnaire ?