Le jardin expérimental de VOLGRE, imaginé au nord de l’Yonne par le pépiniériste/paysagiste de la SARL LENOIR, accueillera lors de la journée dominicale du 24 juin des intervenants de belle facture autour de thèmes consacrés à la pratique du jardin, du paysage et de l’environnement. Premières du nom, ces « Rencontres du FLERIAL » seront déclinées sous la forme de portes ouvertes. Ce sera une animation où pédagogie et convivialité feront bon ménage. Autre partie intégrante des réjouissances : un grand pique-nique à la clé, tiré du sac…
VOLGRE : Sur une surface de 1,7 hectare, situé dans la partie septentrionale du département de l’Yonne, ce jeune jardin expérimental sera le théâtre d’une manifestation passionnante le dimanche 24 juin. Cet espace de verdure est l’œuvre d’un professionnel paysagiste et pépiniériste, à la tête d’une entreprise éponyme, et militant d’un paysagisme écologique, engagé et responsable : Eric LENOIR.
Là, le professionnel y applique des méthodes écologiques inspirées des cycles naturels et de la biodynamie. Dans l’esprit du « Jardin Punk ».
Ici, l’exploitation des équilibres naturels est respectée. L’entretien étant limité à sa plus stricte expression. Au dernier recensement, des végétaux ligneux (plus de 250 variétés) ont été plantés sur place. A la manière sauvage et en absence totale de traitements. Quant au biotope alentour, il est très riche avec des herbacées dont l’inventaire est loin d’être achevé…
Les amateurs auront aussi le loisir de pouvoir admirer plus de 400 variétés à la pépinière : parmi lesquelles, des nymphéas, des lotus, des lobélias, où se meuvent des profusions de grenouilles.
Munis de bonnes chaussures ou de bottes selon les aléas climatiques, les visiteurs seront invités à s’assoir dans l’herbe, à observer la nature et à partager leurs suggestions autour de sujets de discussion avec le plateau d’intervenants. Le fil conducteur de ces échanges s’articulera autour de l’environnement, de l’écologie et du rapport de l’Homme à la nature. Curiosité : certains sujets seront tirés au sort et serviront de prétextes à l’entame de mini-conférences et débats.
Une multitude de spécialistes pour animer les conférences…
Pour cette première édition, l’organisateur accueillera un plateau des plus intéressants et des plus éclectiques au niveau de ses intervenants.
La journaliste Guylaine GOULFIER, auteure, spécialisée dans le domaine du potager (bio), écrit dans les pages de la revue « Les quatre saisons du Jardin bio ». Elle a commis, notamment, les formidables ouvrages « Révolution au potager », « Guide de survie joyeuse » ou encore « Zéro Gaspi au jardin ».
Ancienne rédactrice en chef de « L’Ami des Jardins », Isabelle MORAND-HIRSH, est la fondatrice du média multi-supports consacré à l’univers des jardins : « HORTUS FOCUS ».
Co-rédacteur du Vidal de la phytothérapie (« Le guide des plantes qui soignent »), Stéphane KORSIA-MEFFRE porte un regard d’érudit sur les choses tout en étant grand amateur de jardins.
Jean-Pierre ROULLEAU, collecteur et greffeur de variétés fruitières anciennes, est pépiniériste de père en fils dans la région d’Orléans. Il apportera son expérience sur les pratiques horticoles au quotidien.
Guy-Michel DESMARTINS se définit comme un expérimentateur malin de méthodologies environnementales. Paysan, terrassier en milieux naturels, rénovateur d’étangs et bricoleur de génie, il donnera à ces échanges un regard plein de bon sens.
Quant à Arnaud PONCHON, il est apiculteur, arpenteur de forêts, glaneur et transmetteur de savoirs passionné de biodynamie. Il est co-fondateur d’un marché de producteurs locaux. Reste Didier LESTRADE. Ecrivain, journaliste, militant LGBT, auteur de pages sur son propre blog et pour « Slate », il est d’un ton singulier, radical, honnête et sensible…
La visite commentée du FLERIAL avec description du concept de « Jardin Punk » est possible à partir de 10 heures, avec un accès libre sur réservation au 06.15.09.28.45. ainsi que sur la référence mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Testé depuis quelques mois sur l’une des deux plateformes expérimentales gérées par SEINE YONNE, l’union des coopératives regroupant « YNOVAE » et « 110 Bourgogne » à Précy sur Vrin, l’emploi de produits phytosanitaires dans le traitement de cultures céréalières pourrait aboutir à des résultats plutôt favorables à cette pratique originale, inspirée du retour au naturel et au bio. Pour l’heure, et avant que ne soient officialisés de manière définitive les résultats de ces études d’ici plusieurs mois, les experts en agronomie de la structure reconnaissent l’absence d’agressivité constatée sur les blés ayant reçu leurs doses de décoction à base de purin d’ortie ou d’origan…
PRECY SUR VRIN : Soigner et traiter les plantes de la culture céréalière par d’autres végétaux, à partir de décoctions ou d’huiles essentielles, pourrait devenir à terme une pratique largement répandue auprès des milieux agricoles traditionnels. Les experts et techniciens de SEINE YONNE, l’entité opérationnelle fédérant les deux coopératives « YNOVAE » et « 110 Bourgogne », ne sont pas avares en explication lorsqu’ils dévoilent avec moult détails le contenu de leurs expériences qui se réalisent au quotidien sur les surfaces consacrées à l’utilisation de produits phytosanitaires.
Un passionnant travail de prospective expérimentale…
Au gré de plants qui occupent ces larges espaces de pousses sans fongicide, les techniciens conçoivent des batteries de tests en aspergeant les jeunes blés de différentes mixtures, faites à partir de savants mélanges à la Géo TROUVETOU où la presle, l’ortie, l’origan ou l’ail, représentent des variétés végétales pouvant jouer un rôle fondamental dans cette stratégie de traitements et de soins naturels. Grâce à leurs vertus en souffre.
Ces macérations appliquées consciencieusement sur différentes variantes de blé permettent d’obtenir des analyses fines et précises sur la réaction obtenue à partir de ces bio-solutions. Néanmoins, les experts précisent qu’il leur faudra patienter au-delà d’un cycle de vie complet de la céréale traitée pour rendre un verdict définitif sur la pertinence de cette pratique encore peu usuelle.
Afin d’éradiquer toutes velléités nocives dans l’emploi de ces produits, pouvant être trop puissants à cet usage agricole en particulier pour les huiles essentielles, les techniciens de SEINE YONNE se fournissent directement auprès de spécialistes garantissant les origines des distillats. S’en suivent, après maintes précautions, des manipulations très sérieuses dans le grammage et le dosage de ces solutions normées.
Vers de nouvelles stratégies de la pratique agricole ?
Au-delà du préventif vis-à-vis des ravageurs et des parasites, les spécialistes en agronomie souhaitent stimuler la plante de manière naturelle en y incluant aussi le curatif si nécessaire. Enfin, l’ensemble de ces soins prodigués par les techniciens le sont avec l’utilisation d’eau de pluie qui permet de garantir les vertus naturelles de ce procédé écologique. L’accès à une autre forme d’agriculture, intégrant les paramètres de la nature et de la santé, est ainsi possible à brève échéance.
D’où l’impatience des responsables des coopératives « YNOVAE » et de « 110 Bourgogne » de connaître les premiers résultats de cette heureuse initiative, qui est respectueuse de l’environnement.
En s’implantant chez notre voisin d’Outre-Rhin, le leader français dans les ingrédients et auxiliaires technologiques au cœur de la filière blé, farine et pain souhaite proposer des services novateurs, notamment la création d’un fournil d’essais franco-allemand. Mais, l’ouverture de cette dixième filiale à l’international permettra aussi au groupe piloté par Jean-Philippe GIRARD, PDG et créateur de l’entreprise, et Benoît HUVET, directeur général délégué de favoriser les liens de proximité avec sa clientèle et ses prospects allemands en vue d’y développer des relations pérennes…
DIJON (Côte d’Or) : Porté sur les fonts baptismaux en 1989 (bientôt trente ans), le groupe EUROGERM n’en finit pas de conquérir de nouvelles parts de marché à l’international. Côté sur le marché Euronext de Paris, la structure dont le siège social est localisée en territoire de Bourgogne (Dijon) vient de créer sa nouvelle entité en Allemagne ce mercredi 15 mai. Sa dixième filiale étrangère. Située à Francfort, dans l’une des places fondamentales de l’économie européenne, cette société, baptisée « EUROGERM GmbH » optimisera la croissance du groupe dans les pays germanophones.
Présent depuis plusieurs décennies en Allemagne, Autriche et Suisse, le concepteur-producteur de correcteurs de meunerie, des améliorants de panification et des ingrédients servant à améliorer la régularité et à valoriser la qualité des produits de la filière blé, farine et pain renforce ainsi sa dynamique. L’objectif étant d’accroître ses parts de marché sur cette zone géographique.
L’Allemagne et les pays satellites représentant des cibles commerciales très importantes pour l’entreprise, la nouvelle filiale aura pour vocation de rayonner très largement vers ces territoires depuis Francfort sur le Main, plaque tournante non négligeable. L’entité sera dirigée par Grégoire FAIVRE D’ARCIER, qui était précédemment responsable commercial de la zone méridionale de l’Allemagne.
Après sa récente implantation en Italie, le groupe EUROGERM continue sur sa lancée qui s’avère très positive : son développement sur l’ensemble des territoires du continent européen…et de la planète. L’entreprise bourguignonne occupe des positions importantes en matière de présence physique aux Etats-Unis, au Mexique, au Brésil mais aussi au Maroc ou au…Sénégal.
En 2016, le groupe réalisait près de 95 millions d’euros de chiffre d’affaires et tutoyait le cap des 310 collaborateurs.
Localité attrayante de l’Ombrie, région italienne touristique située au beau milieu de la Botte transalpine, ALVIANO pourrait peut-être unir sa destinée avec celle de la FORTERRE, DRUYES Les Belles Fontaines, très appréciée par bon nombre de visiteurs néerlandais et britanniques à chaque période estivale. Une petite délégation italienne, composée d’élus et d’institutionnels, a pu découvrir ces jours-ci les charmes patrimoniaux et historiques de cette bourgade qui dispose de sérieux atouts…
DRUYES LES BELLES FONTAINES : La grotte de Saint-Romain, le lavoir, l’église, l’imposant château de la comtesse Mahaut de Courtenay, le plan d’eau et sa guinguette…autant de clichés digne de belles cartes postales qui n’ont aujourd’hui plus de secrets pour l’édile de la commune d’ALVIANO, Giovanni CIRARDO, et ses représentants officiels.
A l’invitation du maire de la localité de FORTERRE, Jean-Michel RIGAUD, ces quatre élus italiens, accompagnés de leurs épouses, ont eu tout le loisir de faire leurs premiers pas dans l’agglomération amie qui pourrait peut-être nouer des liens pérennes d’ici quelques mois sous la forme d’un véritable jumelage.
Pour l’heure, il ne s’agissait que d’une prise de contact initiale, en agréable compagnie. Mais, la réflexion est en phase de mûrir pour les participants de ce rendez-vous.
Une étape touristique incontournable dans l’Yonne…
Il est vrai que la Puisaye FORTERRE bénéficie d’une cote de sympathie en forte progression parmi les localités italiennes puisque Bléneau, Champignelles ou encore, plus récemment, Saint-Sauveur en Puisaye ont opté pour un rapprochement nourri de projets avec leurs homologues transalpines. Qu’ils soient éducatifs, linguistiques, sportifs, culturels ou économiques.
L’émergence d’un partenariat européen trottait dans la tête de Jean-Michel RIGAUD depuis plusieurs mois. Cela conférerait une autre dimension en termes d’image et de notoriété à la localité distante d’une quarantaine de kilomètres d’Auxerre, mais très fréquentée par les touristes dès les beaux jours revenus.
Rare village du département de l’Yonne à bénéficier du label « Cité de caractère » et celui de « Station verte », DRUYES possède de nombreux atours à commencer par le majestueux château moyenâgeux qui surplombe la partie inférieure de la localité. Des labels indispensables à l’essor économique de la commune qui a enregistré depuis une croissance de 40 % de sa fréquentation touristique ce qui a induit une hausse de 20 % sur le chiffre d’affaires des établissements commerciaux implantés in situ. Quant aux projets d’aménagement en faveur de l’éclosion du tourisme, principale richesse économique de ce bourg, ils ne manquent pas. Une aire de service dédiée aux camping-cars est aujourd’hui opérationnelle. Des aménagements spécifiques seront aussi apportés aux aires de stationnement pour accéder plus facilement aux points névralgiques de la localité.
Respecter les différentes étapes du processus…
Ayant noué des liens étroits avec des localités slovaques et espagnoles, ALVIANO, forte de ses mille cinq cent habitants, intègre un parc naturel dont la capitale économique et administrative est Terni, située à une cinquantaine de kilomètres de là. Si le vin et l’huile d’olive, d’excellente qualité, constituent les forces maîtresses de la commune, les productions agricoles rappellent que ce village champêtre possède de nombreux points communs avec la bourgade bourguignonne, à commencer par sa ruralité.
De l’avis de Giovanni CIRARDO, favorable à ce futur jumelage, « l’Italie et la France sont cousines et doivent intensifier leurs liens dans l’esprit de la construction européenne… ».
Dans les faits, il faudra attendre que le conseil municipal transalpin valide ce projet en lui accordant un avis favorable afin de poursuivre la démarche menant à un mariage officiel entre les deux localités. De son côté, Jean-Michel RIGAUD promet d’organiser plusieurs réunions explicatives avec ses administrés afin de leur expliquer l’importance d’une telle décision. Ensuite, la création d’un comité de jumelage deviendra effective. Avant de pouvoir initier les premiers échanges avec la commune sœur. Un projet qui pourrait être entériné définitivement courant 2019…
Du fait de sa situation géographique appréciable, le département de l’Yonne, et notamment sa frange la plus septentrionale, ne peuvent que bénéficier de la forte présence de l’attractivité économique exercée par la capitale de l’Hexagone. La métropole connaît un essor considérable de ses activités diverses et variées, tout en demeurant un lieu d’investissements où l’éclectisme est de rigueur pour la plupart des entrepreneurs venus du monde entier. En toute logique, le territoire du nord de la Bourgogne Franche-Comté ne peut être qu’impacté positivement par cette dynamique…reste à savoir comment ?
AUXERRE : Chantre de la mise en exergue de l’attractivité économique du territoire Icaunais, le préfet Patrice LATRON a pris l’initiative de lancer une étude permettant d’analyser toutes les options afin de faciliter le renforcement des liens entre la capitale française, l’Ile de France et les bassins nord-bourguignons.
Le démarrage de celle-ci est prévu dès les premières semaines de la rentrée et s’effectuera en pleine concertation avec les instances représentatives des Pôles d’équilibres territoriaux et ruraux (PETR) du nord de l’Yonne et du Grand Auxerrois.
L’objectif de cette analyse que l’on suppose la plus détaillée possible reposera sur deux aspects essentiels : la promotion d’un dialogue constructif entre les élus et la collecte de connaissances informatives favorisant une appréciation optimale des retombées économiques potentielles pour le département.
Récemment, lors de la visite qu’il devait accorder à une entreprise industrielle de Puisaye, le spécialiste de construction en charpente métallique, le groupe NOGUES, le représentant de l’Etat avait affirmé son désir de prioriser les exercices de réflexion collectifs autour de l’attractivité économique de notre territoire.
Un nouvel idiome qui répondait dans sa phase concrète à trois axes majeurs de l’actualité économique : l’appui aux territoires, le développement optimal entre l’approche sociale et le retour à l’emploi, et, en dernier lieu, l’apport de préconisations idéales pour résoudre les besoins de pérennisation des entreprises.
A cet effet, le préfet Patrice LATRON avait salué les initiatives prises par les dirigeants de la Maison de l’entreprise, l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et du MEDEF de constituer un pôle de développement spécifique autour de la filière de l’aéronautique dans l’Yonne, le groupement GisAERO, pourvu de centaine d’emplois.
Au-delà de cette étude qui devrait répertorier un nombre probant d’opportunités déjà existantes sur ces rapprochements tant espérés entre les deux régions, cette enquête accouchera sans doute d’hypothèses novatrices et convaincantes, permettant d’échafauder des axes de partenariat favorables à l’éclosion de l’Yonne, de ses capacités territoriales à travers ses porteurs de projets…