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Le bâtiment est connu de tous à Auxerre. Un point de repère bien identifié dans le milieu de l’emploi comme un phare éclairant la boussole des jeunes générations se projetant dans le milieu du travail, une fois les études terminées pour celles et ceux qui ont eu la chance d’en faire. Autrefois, Foyer des Jeunes Travailleurs, la structure est devenue – elle est d’ailleurs la seule et unique sur notre territoire à se prévaloir de ce titre – une « Résidence Sociale pour Jeunes ». Si l’établissement fonctionne de manière correcte, dixit son directeur Marc PICOT, avec son taux d’occupation qui tutoie les 95 % à l’année, l’entité, en revanche, s’inquiète de l’avenir, au niveau de ses finances très incertaines. Surtout après les coupes sombres dans le budget, imputables aux décisions du Conseil départemental, à hauteur de 70 000 euros, et de la Ville d’Auxerre…

 

AUXERRE : Ce serait presque la rançon du succès au sein de la Résidence Sociale pour les Jeunes auxerroise, la RSJ, comme il sera de bon ton de la nommer désormais, en lieu et place de FJT, pour « Foyer des Jeunes Travailleurs ». Parfois, les responsables de ce complexe ayant pour vocation d’accueillir en son sein les jeunes gens âgés de 16 à 25 ans dans l’emploi ou en phase de l’être selon leurs statuts, sont dans l’obligation de refuser des demandes d’hébergement, faute de chambres libres. Pourtant, le site idéalement bien placé non loin de la salle Vaulabelle et de son positionnement central à Auxerre près des axes commerçants propose une offre de services composée de 143 chambres. Ce qui lui permet de recevoir plus de quatre cents jeunes à l’année.

Le cadre, décoré aux couleurs de Noël, est plutôt sympathique. Aux côtés de son président, Rémi PROU-MELINE, le directeur de la structure, Marc PICOT, justifie l’invitation faite à la presse de ce jour. « Nous souhaitons dorénavant effectuer des rencontres régulières avec les médias afin de faire un état des lieux de notre feuille de route opérationnelle, explique-t-il en substance, remettant aux journalistes une pochette jaune contenant des tableaux de courbes et de statistiques. Sur l’une de ces feuilles, le bilan 2024 de la restauration, assurée sur place par une équipe de professionnels.

« A fin novembre, souligne Marc PICOT, nous avons déjà servi vingt mille repas, ce qui est à peu près équivalent à l’année antérieure. On la considérait déjà comme une année de haute fréquentation. Donc, on peut dire que notre service restauration fonctionne très correctement… ».

 

Un AMI en attente pour le mois de janvier

 

Toutefois, un bémol existe : la baisse importante du nombre de repas servis au cours de l’été. Marc PICOT, pédagogue, apporte des explications fouillées : « Nous étions liés avec l’Etat à un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) qui s’appelait « Jeunes en rupture » où un certain nombre de repas était prévu. Cet appel s’est achevé en juin et par conséquence les repas n’ont plus été comptabilisés dans nos données, fort logiquement… ».

Mais, très vite, le directeur de la résidence aborda la faiblesse économique qui perturbe les gestionnaires de l’établissement. Notamment en s’appuyant en le démontrant sur l’aspect très aléatoire des sources de financement des AMI, ces Appels à Manifestation d’Intérêt, à condition qu’ils soient retenus.

« Nous sommes dans l’attente d’une réponse à candidature d’un AMI qui, je le rappelle, est limitée dans le temps à trois ans… ».

Un bonus supplémentaire pour mettre du beurre dans les épinards budgétaires de la structure, certes, mais beaucoup trop focalisé sur l’aspect aléatoire du système, selon Marc PICOT.

Quant aux locations de salle, entre 2023 et 2024, permises sur le site, elles auront engendré des revenus complémentaires.

« Globalement, ajoute l’interlocuteur, le site fonctionne bien. Il offre l’opportunité avec des conventions d’Etat de proposer de l’hébergement d’urgence, soit un total de huit places, occupées à 100 % toute l’année… ».

Des indicateurs positifs sur quasiment toutes les lignes du mode opérationnel, ce qui satisfait amplement le duo de responsables aux manettes de la fameuse maison depuis plusieurs mois.

 

 

L’étiolement des subventions et la recherche de solutions

 

Alors, la mariée est-elle trop belle dans cette histoire qui flirterait presque avec une romance idyllique entre ce système d’accueil et ses occupants ?

« Malheureusement, précise un brin amer, Marc PICOT, il y a un sérieux point négatif dans cette photographie ! Ce sont les subventions qui s’étiolent et de manière plus générale, le modèle économique... ».

Une problématique observée par les instances nationales et régionales qui régissent l’existence et le devenir des Résidences Sociales pour Jeunes en France.

« On est obligé désormais de s’appuyer sur les Appels à manifestation d’intérêt (AMI) et de compter sur les collectivités territoriales, celles de proximité en l’occurrence. Or, c’est là que le bât blesse en ce qui nous concerne, insiste Marc PICOT.

En effet, en octobre 2024, a été annoncée la suppression de la subvention annuelle de 70 000 euros du Conseil départemental de l’Yonne, subvention attribuée pour l’année en cours.

« Cette somme correspond à 5 % de notre budget de fonctionnement, stipule le directeur du site, mais en deux ans, on a perdu près de 80 000 euros de subventions avec la Ville d’Auxerre qui a également supprimé son enveloppe de 8 000 euros. Fort de cela, il va nous falloir repenser notre modèle économique pour retrouver un vrai équilibre… ».

Un blanc lors de cet échange. Histoire de faire reposer les sédiments de cette information dure à digérer quand on se projette vers l’avenir.

Pourtant, Marc PICOT se veut pragmatique mais déterminé : « L’un de nos partenaires, la CAF (Caisse des Allocations Familiales) a décidé de manière exceptionnelle de nous octroyer une subvention de 45 500 euros en 2024 dans le cadre du partenariat que nous avons avec elle… ».

Des partenaires qui poussent la Résidence et ses décideurs vers l’exigence en manifestant leurs soutiens.

 

 

La non-reconduction d’un contrat à durée déterminée à l’automne

 

Deuxième intervention, celle de l’Etat. « L’appareil étatique nous soutient dans ses financements notamment avec l’hébergement d’urgence, rappelle Marc PICOT, en outre, la réponse attendue de l’AMI en janvier s’avère très importante car elle sécuriserait notre budget pour l’année prochaine… ».

Partant sur l’adage, jamais deux sans trois, un autre partenaire suit avec beaucoup d’intérêt la feuille de route stratégique de l’établissement : il s’agit de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

« Il y a beaucoup de constance dans leur intervention, signale l’orateur, l’établissement bancaire comprend notre situation dans une logique bienveillante… ».

Nonobstant, afin de surfer au-dessus de la vague de ce contexte financier délicat à appréhender, la Résidence Sociale pour Jeunes de l’Yonne a dû prendre deux décisions essentielles en cours d’année afin de préserver l’équilibre de son budget.

« Il y a eu en effet la non-reconduction d’un CDD fin novembre 2024 afin de réduire la masse salariale, observe Marc PICOT, mais on a joué également sur notre trésorerie pour essayer de passer 2024 et 2025 du mieux possible financièrement… ».

 

 

La présence de partenaires experts pour valider la feuille de route

 

Toutefois, la question de l’avenir à long terme reste posée dans les esprits de Rémi PROU-MELINE et de Marc PICOT dans une logique d’égalité des chances des jeunes générations à pouvoir réaliser leurs stages de formation ou leurs parcours d’intégration dans la vie active en bénéficiant de logements qui leur soient faciles à l’accès. Deux organismes confortent les choix stratégiques du binôme qui pilote l’entité de l’Yonne : la Fédération départementale des Foyers Ruraux de l’Yonne avec laquelle il existe un dispositif local d’accompagnement des associations et Bourgogne Active, structure financée par la Région, qui offre une expertise financière poussée. Ces deux partenaires sont également susceptibles de pouvoir apporter des réponses appropriées avec des prêts à taux zéro ou des garanties d’emprunt. En janvier, Bourgogne Active et la Fédération départementale des Foyers Ruraux livreront leurs préconisations, à l’aube de l’exercice 2025.

Un véritable écosystème qui va donc œuvrer dans l’intérêt de l’établissement d’Auxerre afin de lui garantir sa pérennité budgétaire. En serrant les boulons, il s’agira d’adopter toute une série de mesures qui pourrait être profitable aux décisionnaires de la Résidence auxerroise pour équilibrer un budget 2025 établi à 1,3 million d’euros. Un équilibre certes précaire mais ô combien nécessaire pour que vivent les missions quasi régaliennes de cet établissement au service des jeunes gens en devenir dans la vie active. Parce que l’égalité des chances le vaut bien !

 

Thierry BRET

 

 


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Décidément, la célébration des années impaires possède d’étranges similitudes dans l’Auxerrois. Prévue à l’origine le jeudi 16 janvier 2025 au Parc des expositions, la traditionnelle cérémonie des vœux de la collectivité territoriale vient d’être purement et simplement annulée par le Président-Maire, Crescent MARAULT. Ce dernier en a donné la raison dans un communiqué, adressé à la presse, dimanche 22 décembre, en fin d’après-midi. Après 2023, ce sera donc « bis repetita » pour accueillir 2025 !

 

AUXERRE : Ils devaient être placés sous le signe de l’innovation. Avec en toile de fond, son corollaire inhérent à l’attractivité du territoire. Celle-ci étant confortée par une poussée démographique, plutôt positive, sur l’Auxerrois. Eh bien, il faudra donc s’armer de patience en attendant des jours économiques meilleurs (peut-être ceux du mois de janvier 2026 ?) avant de se souhaiter les vœux, dans la plus pure tradition républicaine autour de la gougère et du verre de vin blanc, sur le bassin de l’Auxerrois en compagnie des élus de la collectivité.

Les vœux 2025 viennent d’être annulés à la suite d’une décision prise par le Président-Maire du secteur géographique, confirmée par la publication d’un communiqué officiel, daté de ce dimanche. A l’instar de ce que Crescent MARAULT avait décidé en…2023 ! Preuve que si les années se suivent et ne se ressemblent pas forcément, sur l’Auxerrois, en revanche, les années impaires ne sont pas synonymes de célébration officielle de ce passage temporel parfois attendu et espéré par les administrés !

 

Des raisons « énergétiques » en 2023, des raisons économiques en 2025

 

Entre 2023 et 2025, seules les raisons de cette suppression divergent. Il y a deux ans, la motivation d’annuler et de reporter à l’année suivante l’évènement traditionnel permettant de remettre les compteurs à zéro au niveau du calendrier reposait sur des considérations « énergétiques ». Cette fois-ci, ce sont des raisons économiques qui poussent la collectivité territoriale à revoir sa copie ! Il est même question d’incongruité, voire de décence, à maintenir ces vœux programmés le 16 janvier prochain eu égard à la situation actuelle.

L’édile de l’Yonne s’en explique dans ses écrits : « Nous, élus de terrain, devons restés à l’écoute de nos habitants. Je préfère consacrer ces heures de préparation des vœux à l’accomplissement des projets dont quelques-uns s’achèvent… ».

 

 

A l’origine de cette décision, l’évocation des citoyens rencontrés par Crescent MARAULT au gré de récents échanges publics dans les quartiers qui s’inquiètent de la situation inédite vécue dans l’Hexagone. L’absence d’une majorité parlementaire ayant pour conséquence les incertitudes pesantes autour de la constitution d’un gouvernement – il n’est toujours pas nommé par le nouveau Premier Ministre François BAYROU au moment où se rédigent ces lignes – et un budget 2025, loin d’être validé.

« Cette situation confronte les particuliers et le monde économique à une absence de visibilité qui empêche de se projeter et aux entreprises d’investir, argumente Crescent MARAULT. J’ai entendu les entrepreneurs m’avertir que la conjoncture est moins favorable, plus complexe en matière de croissance, même localement ».

 

 

D’autres occasions de se retrouver en 2025…

 

Des incertitudes qui se transforment obligatoirement en une forme d’anxiété, bien compréhensible, qui perturbe les milieux économiques du centre Yonne et d’ailleurs.

Bref, l’heure est donc à l’austérité et au serrage de ceinture y compris dans les collectivités locales qui devront elles-aussi contribuer à leur manière à l’effort d’épuration de la dette publique de l’Etat qui atteint des sommets vertigineux, pour ne pas dire abyssaux, avec plus de 3 000 milliards d’euros ! On connaît les coupes sombres qui font faire du mal aux budgets de la Région ou du Conseil départemental.

Si l’an passé, l’Auxerrois avait accueilli avec faste la cérémonie des vœux sous le prisme des futurs Jeux Olympiques de Paris, en proposant un show à l’américaine de premier choix en présence de l’impayable Nelson MONFORT et des sympathiques dirigeants du Racing 92, prompts à organiser deux belles rencontres rugbystiques du Top 14 à l’Abbé Deschamps au mois de mai suivant ; en 2025, ce sera donc une année de disette pour les amateurs de bons vœux, de surprises et de joyeuses réceptions, à l’image de la morosité ambiante qui sévit au-dessus des têtes des habitants de ce pays depuis trop longtemps déjà.

Pour autant, Crescent MARAULT et ses équipes se veulent rassurants sur l’avenir à court terme : « Nous aurons d’autres occasions en 2025 de nous retrouver et de continuer à échanger… ». Avec peut-être le verre à la main et la gougère dans l’autre mais sans les grandes résolutions propres à une manifestation festive de début d’année !

 

Thierry BRET

 

 


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Le président du Rassemblement National et eurodéputé était en séance de dédicaces, à Sens le 20 décembre, pour la publication de son premier ouvrage « Ce que je cherche », une autobiographie dans laquelle il revient sur son parcours et sa vision de l’univers politique.

 

SENS : Boycotté par des librairies indépendantes, le premier opus de Jordan BARDELLA a attiré les foules en séance de dédicaces à Sens, vendredi.

« Un livre de confessions », comme le définit l’eurodéputé de 29 ans, où il expose ses réflexions sur la vie politique du pays, en évoquant son parcours.

« J’ai grandi dans une cité HLM de Seine-Saint-Denis ».Il raconte ses origines italiennes, les difficultés de ses parents « à boucler les fins de mois » et son amour pour la France. C’est donc plus de clarté sur ses ambitions et ses convictions que l’élu offre à ses lecteurs.

« La relation que je peux avoir avec Marine LE PEN, la relation que j’ai pu nouer avec les Français, je ne peux l’exprimer qu’au travers d’un livre… Les médias comme les réseaux sociaux ne permettent pas cet exercice de confidence » précise-t-il.

 

 

Tout compromis semble difficile à obtenir

 

La publication de ce livre intervient dans un climat politique tendu et des difficultés à mettre en place un nouveau gouvernement qui ne semblent pas étonner, outre mesure, le président du Rassemblement National.

« C’est la conséquence d’un pays qui n’a pas de majorité » estime Jordan BARDELLA. On ne peut nier qu’après les élections législatives de 2022, le président de la République ait perdu sa majorité parlementaire et le paysage politique est aujourd’hui éclaté entre les différents partis. Cette dispersion ainsi que les divergences d’opinion des partis, y compris sur des questions majeures, rend difficile la formation d'une coalition stable et tout compromis… ».

 

L’ombre de la censure plane toujours

 

Jordan BARDELLA réaffirme aussi le souhait du Rassemblement National que « les urgences quotidiennes des Français soient traitées » par le gouvernement, à savoir « le pouvoir d’achat, le soutien à nos entreprises, le rétablissement de la sécurité, la lutte contre l’immigration et évidemment l’instauration d’un scrutin proportionnel ».

Il a également indiqué que le parti censurera toute mesure qu’il jugera contraire aux intérêts des Français.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Noël est une fête célébrée par près de deux milliards deux cents millions d’habitants dans le monde. Le symbole reste fort mais le contexte difficile. Des chrétiens persécutés dans de nombreux endroits et une ambiance souvent douloureuse, particulièrement en France. Avec une situation nationale très sensible et secouée par de nombreuses crises : économique, financière et sociale. N’oublions pas un contexte politique instable avec la récente démission du Premier ministre, Michel BARNIER. La perspective est assombrie par des motions annoncées par de nombreux partis politiques. Le tout sur fond de guerres avec les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ! Pourtant, Noël reste un évènement fêté dans la mesure des moyens de chacun. Il est porteur de messages de paix et surtout soumis à la nostalgie de l’enfance.

 

Les symboles de Noël

 

Noël, c’est d’abord un sapin, qui n’a aucun caractère religieux, pas plus que le Père Noël !  Pour le sapin, c‘est un peu ambiguë. La coutume remonte au Xième siècle. A cette époque, on représentait Noël par un sapin couvert de fruits rouges. L’arbre symbolisait la connaissance du bien et du mal, l’arbre au fruit interdit dont Eve aurait croqué une pomme rouge : une tradition qui n’est aucunement inscrite dans la bible !

En France, le sapin de Noël serait apparu en Alsace en 1521 grâce aux protestants, afin de se démarquer des chrétiens qui confectionnaient une crèche. C’est après la guerre de 1870 que le sapin de Noël s’est répandu dans tous les foyers français. Le Père Noël aurait pour origine Saint-Nicolas. On doit à Coca Cola, la tenue rouge, et le traineau tiré par des rennes, c’est donc une création récente. Saint-Nicolas avait un traineau tiré par un âne.  Saint-Nicolas ou Santa Claus est très prégnant en Alsace, en Scandinavie, et la tradition des distributions de cadeaux est vivace. En 1931, un dessinateur habilla le Père Noël aux couleurs de la fameuse bouteille de « Coca Cola », rouge et blanche. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme, le maître planétaire de la nuit magique du 24 au 25 décembre ! Les catholiques avaient vigoureusement protesté, allant parfois jusqu’à brûler l’effigie du personnage ainsi affublé. Tout rentra progressivement dans l’ordre et l’arrivée du vieillard sur son traineau reste magique pour tous, et symbolise un attachement pour la famille et les proches ! Un lien d’affection en quelque sorte.

 

Le symbole religieux représenté par la crèche

 

La crèche est le symbole religieux de Noël. C’est au XIIIème siècle que naît la première crèche vivante, sous la houlette de Saint-François d’Assise, fondateur de l’ordre des Frères Mineurs, ou Franciscains. Il décide de reproduire en grandeur nature une crèche, afin de raconter, aux habitants la Nativité. Cependant, plusieurs siècles avant, les villageois avaient coutume de jouer des piécettes sur le parvis des églises afin d’interpréter la Nativité, particulièrement en Italie : ce qui inspira Saint-François. Il faut attendre Jean-Louis Lagnel (1764-1822) pour voir naître les premiers santons de Provence. Les santons sont à l’origine, des figurines en argile non cuite. Le santon reste en Provence une tradition indéboulonnable et fait travailler de nombreux artisans, les fameux santonniers. A la Révolution, les églises sont fermées, mais les chrétiens font des crèches chez eux !

C’est ainsi que Louis Lagnel façonne ses premiers santons (santon ou « santoun » en provençal, qui veut dire « petit saint »). Les crèches provençales s’exportent avec leurs personnages incontournables, comme le « pescadou » (le poissonnier), le bartoumiéu (le fainéant), lou ravi (le simple d’esprit qui porte bonheur) … Chaque année, la crèche s’agrandit avec un personnage célèbre… En Catalogne, le santon de Didier RAOULT fait un carton, et celui d’Emmanuel MACRON se vend peu, au dire des commerçants (des complotistes ?!). L’histoire continue à s’écrire…

La couronne de l’avent est un héritage des Romains et du peuple germanique à l’époque où l’on célébrait le solstice d’hiver. Il faut attendre le XVIème siècle pour que les chrétiens, s’inspirant des fêtes païennes, utilisent cette couronne, ornée de quatre bougies. La couronne était installée au plafond ou sur la table. Depuis, la couronne popularisée et enrichie de décorations, est accrochée à la porte d’entrée, indiquant l’hospitalité offerte aux hôtes.

 

 

Le Noël d’aujourd’hui

 

On oublie tout durant la fameuse « trêve des confiseurs » : les guerres, la violence, les injustices, la vie politique… On pense à la paix, on prie pour les plus pauvres, pour les malades, et particulièrement les enfants… Un Noël avec du cœur, du partage, un éternel voyage vers l’enfance… Les yeux brillent et le fameux « Petit papa Noël » du regretté Tino ROSSI est dans toutes les mémoires. Noël, c’est un mot magique, dans le monde et particulièrement en France, dont les origines chrétiennes ne sauraient être remises en cause ! Allons, rêvons un peu, avec tous les enfants de la planète, mettons un peu de poésie dans nos vies, et partageons aussi avec ceux qui ne pourrons pas s’offrir les marques du consumérisme propre à cette fête.

 

Sourions un peu

 

Afin de sacrifier à la doxa ambiante chez les « Insoumis » et autres « Verts », imaginons un instant la nouvelle crèche :

  • Le petit Jésus est absent : il hésite en effet sur le genre qu’il souhaite choisir.
  • La Sainte Vierge est absente : elle a porté un enfant sans son consentement.
  • Saint-Joseph est absent : il suit le mouvement de grève des artisans du BTP.
  • Le bœuf est absent : il est contagieux à cause de la maladie de la « vache folle ».
  • L’âne est absent : il est malade à cause des OGM contenus dans les légumes, et des champs d’herbes contaminés par des produits toxiques.
  • Les Rois Mages sont absents : ce sont des émigrés clandestins sous OQTF !

Les plus fanatiques ont souhaité mettre la photo de Jupiter…mais sans succès ! La crèche est donc vide, juste une bougie mais surtout remplie de moutons, beaucoup de moutons…

« Par ailleurs, la naïveté grotesque des enfants fait peine à voir, surtout si l'on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes. Par exemple, l'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote. » Pierre DESPROGES.

 

France C.

 


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Perspicace, il prévient en amont, avant que ne débute l’évènement qu’il aura des choses à dire lors de la conclusion. Ce n’est qu’une question de patience, en somme, pour les suiveurs médiatiques ! Face à lui, plus de deux cents personnes prennent place sur les sièges peu confortables du parc de loisirs érigé au beau milieu de nulle part – la forêt d’Othe ! -, soit le concept « UTOPIA ». Elles sont adhérentes ou pas, de la coopérative céréalière de l’Yonne, YNOVAE. Le visage grave, le costume sombre et un décor plutôt fait de pénombre que de lumière accentueront les arguties du président Laurent PONCET sur la réalité économique. La situation est catastrophique pour le monde agricole…

 

BUSSY-EN-OTHE : Finalement, au terme de plus de deux heures de séance plénière réussie, comprenant le bilan de l’activité 2023/2024, les rapports financiers, le témoignage de la relève de la corporation agricole rassemblée sous le vocable du « Club Atout Jeunes » et la remise de distinctions à quelques acteurs clés de la coopérative ayant fait valoir leurs droits légitimes à la retraite, il revenait à Laurent PONCET, président du Conseil d’administration d’YNOVAE, d’avoir le mot de la fin, ponctuant ainsi une assemblée générale qui aura mis l’accent sur le contexte économique actuel. Un exercice que l’orateur maîtrise d’ordinaire à la perfection, lui permettant de glisser quelques messages bien orientés côté vérités !

Sans doute n’est-ce pas de gaité de cœur que le président a réaffirmé devant son pupitre, corroborant ainsi les propos de son nouveau directeur général, Yohann GIROD, intervenu un peu plus tôt en début de séance, que « la récolte de l’année 2024 était catastrophique ». La faute à qui ? A la météo exécrable qui a impacté conséquemment le ramassage des céréales, entre averses et pluies, pour ne pas changer. « Les conditions étaient mauvaises avec une météo on ne peut plus capricieuse, insistera le président le visage fermé.

« J’ai une pensée pour les hommes et le matériel qui ont particulièrement souffert lors de ces moissons, ajoutera-t-il avant de suspendre le temps d’une légère respiration.

 

Un inventaire à la Prévert de mauvaises nouvelles

 

Comme si cela ne suffisait pas, la qualité des produits récoltés s’est avérée très éloignée des standards des marchés. Conséquence : les services de la coopérative auront fait preuve d’un grand professionnalisme pour mettre en œuvre une stratégie de réception et de travail du grain pour permettre de préserver les conditions d’accès aux productions en filière, créatrices de valeur ajoutée pour les adhérents.

Un élément qui devait satisfaire Laurent PONCET. « Aucune tonne n’a ainsi été déclassée ! Toutefois, cette récolte s’est déroulée dans un contexte géopolitique exceptionnellement instable avec les conflits entre les Russes et les Ukrainiens, et ceux du Moyen-Orient, mais aussi par la baisse de croissance de la Chine qui ne cesse d’avoir des visées sur Taïwan, ou encore le retour de Donald TRUMP au pouvoir aux Etats-Unis avec toutes les conséquences inhérentes au niveau économique… ».

Des faits internationaux pouvant semblés très loin de la terre céréalière de l’Yonne, certes. Mais, le président de la coopérative, en fin pédagogue, prévient : « cela nous concerne tous de par l’influence de ces évènements sur les marchés et sur notre production ! ».

Poursuivant son inventaire à la Prévert propre à engendrer du pessimisme, Laurent PONCET rajouta le délitement de l’économie allemande – on parle désormais de récession de l’autre côté du Rhin -, de l’ingérence russe en Occident ayant comme objectif de déstabiliser bon nombre de démocraties, avant de constater avec amertume que l’Union européenne peine à s’imposer à l’échelle internationale.

« Ne parlons pas des difficultés de la Commission européenne pour résoudre les problèmes de distorsion entre les états membres, s’inquiéta l’orateur micro à la main en rappelant pour mémoire la signature du très décrié traité du Mercosur que les Français ne voulaient pas… ».

 

Les astres brillent encore plus malgré les heures sombres

 

Naturellement, dans ce tableau loin d’être idyllique pour le monde agricole à l’instar de l’économie générale, le président d’YNOVAE ne manqua pas de parler de la « fameuse » dissolution. « Elle est synonyme avec la chute du gouvernement BARNIER d’un retour à la case départ au plus mauvais moment. Nous avons en fait échangé un chef borgne pour un aveugle ! ».

Critique envers les milieux politiques, Laurent PONCET se questionne quant à l’image et à la représentativité de la France à l’échelle planétaire après de tels épisodes discordants, démontrant bon nombre de fractures. « Tout cela est consternant ! », lâche-t-il dans un silence de plomb.

Alors, faut-il baisser les bras devant un tel spectacle ? « Cela serait oublié que durant les heures les plus sombres les astres brillent encore plus ! Ainsi, l’agriculture française a tout su faire preuve de résilience, au travers de nos « Atouts Jeunes », la jeune génération pleine de projets, d’espoirs et d’ambitions. Elle saura maintenir cette agriculture d’excellence à condition qu’elle puisse travailler… ».

La conclusion sera-t-elle entendue par la classe politique ? Laurent PONCET la souhaite enfin à la hauteur des enjeux pour libérer les énergies des professionnels afin de reconstruire l’agriculture hexagonale.

« Qu’on libère les énergies de nos adhérents et YNOVAE sera toujours à leurs côtés pour apporter sa pierre à l’édifice… ».

Un message reçu cinq sur cinq par les deux cents invités de cette assemblée générale qui aura démontré toute la détermination d’une filière économique en quête de durabilité et de prospérité, très éprouvée par les aléas climatiques et le contexte géopolitique.

 

Thierry BRET

 


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