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C’est de la pure logique que de retrouver la structure du nord de l’Yonne, parmi les prétendants au titre de la catégorie « Elles rayonnent » ! Grâce à sa filiale internationale créée au Vietnam, LOGI  YONNE a été retenue tout naturellement par le jury des premiers Trophées des Entreprises, concoctés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne et notre confrère, le quotidien « L’Yonne Républicaine ». De quoi satisfaire son dirigeant, Didier MERCEY…

 

GRON : Le 28 mars prochain, LOGI YONNE et sa filiale asiatique, LOGI VIET France, pourraient bien se retrouver sur la plus haute marche du podium, à l’occasion de la remise des prix des premiers Trophées de l’Entreprise, nouvelle opération évènementielle ayant pour objectif de valoriser une quinzaine de structures entrepreneuriales icaunaises ayant le vent dans le dos.

Avant le jour J, le jury de cette manifestation portée par la CCI de l’Yonne et le quotidien du groupe Centre France, « L’Yonne Républicaine », a sélectionné par les nombreux dossiers de candidatures, dans la catégorie du « rayonnement », la structure du Sénonais qui assure la gestion de la zone portuaire de Gron, LOGI YONNE. Une nouvelle qui a ravi son dirigeant, Didier MERCEY qui promène sa silhouette entre le Vietnam, où il assure aussi le développement de sa jeune filiale LOGI VIET France apparue en 2019 et la France, avec le fameux port de Gron, près de Sens.

Précisons que l’antenne asiatique de LOGI YONNE a pour objectif de rayonner – c’est le cas de le dire quand on concourt dans la catégorie ! – de manière influente vers les marchés exponentiels que représentent les pays de l’ASEAN, l’équivalent de l’Union européenne sur ce secteur géographique extrême-oriental. Une vitrine idéale pour mieux conquérir les marchés potentiels que représentent Singapour, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande ou le Laos !

Remise par le Conseil départemental, la récompense saluera l’une des trois entités présentes sur la grille de départ pour la dynamique observée en matière de notoriété, d’attractivité, d’engagement, de savoir-faire ou de réseau. Etrangement, il n’est nullement fait mention du volet international et de l’export dans cette catégorie alors que le rayonnement en est l’une des bases de référence !

Qu’importe ! LOGI YONNE retrouvera donc sur sa route pour prétendre à ce trophée l’AJ Auxerre, le club de football professionnel qui est aussi une entreprise à part entière à bien des égards et la société METTETAL Création, localisée à Saint-Julien-du-Sault, un spécialiste de la fabrication d’accessoires métalliques sur mesure destinés aux secteurs de la maroquinerie et du prêt-à-porter.

 

Thierry BRET

 


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Une première. Etrange pour une structure aussi importante que peut l’être sur notre territoire, EDF Bourgogne Franche-Comté. Jusque-là, il n’était pas de coutume, au sein de la grande maison de la fée électricité, de procéder à la présentation des vœux directionnels aux acteurs externes de la vie institutionnelle, politique et économique de la région. L’arrivée de Robert POGGI à la tête de la direction de l’Action régionale, depuis un an, a semble-t-il sonné le glas de cette bizarrerie calendaire ! Dorénavant, la cérémonie des vœux offrira les premières retrouvailles de l’énergéticien avec le public de professionnels dès janvier !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ah, ce « Village by CA » ! Bien conçu, lumineux, à l’architecture ultra moderne, pratico-pratique pour y accueillir dans l’un de ses espaces, réceptions et réunions ! Ce fut le cas ce 30 janvier lors de la cérémonie des vœux de la maison EDF Bourgogne Franche-Comté. Etonnamment, une initiative nouvelle, non pas en interne mais tournée vers l’extérieur. Pas surprenant que quelques élus du cru, le vice-président de la Région Michel NEUGNOT ou la conseillère régionale verte, Stéphanie MODDE, soient présents à ce rendez-vous de fin de matinée.

 

Le come-back d’Yves CHEVILLON dans la grande maison !

 

On y voit aussi quelques têtes connues du Crédit Agricole Champagne Bourgogne. Logique, en somme ! Normal, aussi, que ce fameux village dédié à la promotion de l’innovation soit le lieu d’accueil de cette cérémonie. EDF est l’un des partenaires du fameux concept porté par l’établissement bancaire.

C’est donc non loin de la Cité de la Gastronomie que Robert POGGI a pris la parole en se rendant à la tribune, sous les applaudissements nourris d’un public de VIP et de journalistes.

Directeur de l’action régionale du groupe en Bourgogne Franche-Comté, le successeur d’Yves CHEVILLON ne manqua pas de le saluer, lui qui faisait son grand retour sous les lumières publiques de ce petit matin dijonnais. Un tout jeune retraité, investi d’innombrables missions dont celle de travailler aux côtés de Dominique BUCQUET, présidente du Comité de Côte d’Or de la Ligue contre le Cancer. Yves CHEVILLON, fidèle à lui-même, reste donc très attaché aux valeurs altruistes et solidaires qui ont fait sa réputation d’homme serviable et sympathique…

 

La conjugaison entre sobriété et efficience énergétiques…

 

Installé depuis le 01er juin dans le fauteuil de dirigeant d’EDF BFC, Robert POGGI articula son discours sur un aspect bilan, consacré à son analyse de 2023. Une année marquante à plus d’un titre, « avec notamment la crise énergétique et la crise climatique, cela devant nous faire basculer dans une autre dimension… ».

A l’aise dans la pratique de l’exercice oratoire, l’ancien directeur régional d’ENEDIS (et accessoirement ex-capitaine au long cours de la marine marchande) devait qualifier de fléau le réchauffement climatique qui perturbe bon nombre de consciences.

« Cela impacte l’humanité dans son ensemble. La crise énergétique a remis au centre des préoccupations la nécessaire souveraineté énergétique… ».

Robert POGGI rappellera le rôle prépondérant du parc nucléaire hexagonal dans la lutte contre ce phénomène climatique qui semble inexorable.

« Cette situation nous confère une responsabilité particulière, cela nous oblige, devait-il ajouter, nous savons à quel point il faut « décarboner » à marche forcée parce que l’horloge climatique s’accélère… ».

Un fil d’Ariane qui justifie l’ensemble des actions menées par le groupe sur son territoire.

« Il faut conjuguer sobriété et efficacité énergétiques et substituer aux combustibles fossiles une nouvelle électricité qui soit d’origine renouvelable et intermittente, ou nucléaire… ».

 

 

Le retour en grâce des métiers de l’industrie et de l’énergie

 

Puis, il aborda le rôle de l’Etat qui, cette année, est redevenu l’actionnaire unique de l’entreprise et du nouvel accord trouvé par le gouvernement sur l’organisation du marché de l’électricité. Quant à 2024, Robert POGGI place la nouvelle année sous le prisme de la…pédagogie.

« Il nous faut donner une grille de lecture compréhensible sur un sujet qui est particulièrement complexe. C’est indispensable dans la soutenabilité des investissements dans un mix-électrique « décarboné ». Je vais m’y employer même si le chemin est long ! ».

Se focalisant ensuite sur sa région de prédilection, celle qu’il dirige, le porte-voix du groupe EDF BFC cita les grands projets qui jalonneront l’année en cours. A savoir la station hydrogène de Belfort qui sera mise en service, au lancement du chantier hydraulique de Vouglans, lieu du célèbre barrage, au chantier RESPONSE de Dijon. Ceux de la relance du nucléaire, portés par FRAMATOME : ils n’auront pas été omis par l’intervenant du jour.

« Cette relance des grands projets industriels nécessite le retour en grâce des métiers de l’industrie, souligna Robert POGGI, nous jouerons donc un rôle sans faille avec les compétences des entreprises de la filière énergie. En privilégiant les industriels régionaux, à l’instar de MICHELIN, les territoires et le monde académique… ».

Une convention avec l’Education nationale va être relancée dans le cadre du chantier compétences porté par EDF. Un partenariat judicieux qui se décline dans l’intérêt de l’emploi et la formation des jeunes. France Travail (ex-Pôle Emploi dont le président régional Michel SWIETON figurait parmi l’assistance) fait office aussi de partenaire incontournable.

Une énergie décuplée qui a pour but de favoriser l’attractivité des métiers de la filière énergie, en renforçant les capacités de formation et l’efficacité des dispositifs de recrutement.

 

 

2024, année olympique, riche et pleine de réussites ?

 

« Des maillons indissociables pour pouvoir bénéficier des compétences de demain, insista Robert POGGI.

Quant à la féminisation des métiers, elle ne laisse pas insensible l’ancien capitaine de la marine marchande qui, au gouvernail de son nouveau vaisseau amiral, EDF BFC, invite d’ores et déjà collégiennes et lycéennes à opter pour des orientations professionnelles techniques et scientifiques, prometteuses d’avenir.

« A ce titre, je soutiens les démarches internes de promotion de l’égalité professionnelle, en étant le parrain du réseau « Energie Mixité EDF Bourgogne Franche-Comté ». Je soutiens vivement leurs actions avec nos partenaires externes dont La Poste, Orange, la Caisse d’Epargne et la SNCF. Nous formons un collectif solidaire et engagé au service de la réussite… ».

Chassé le naturel, il revient au galop, précise l’adage. Robert POGGI emprunta une formule maritime pour clore son intervention de belle facture : « en avant toute, et cap sur 2024, une année qui sera intense et pleine de réussites… ». On ose le croire !   

Partenaire des Jeux Olympiques de Paris, EDF Bourgogne Franche-Comté apporte aussi son soutien aux sportifs de la région. Une convention de partenariat avec le Comité régional olympique et sportif de BFC (CROS) et le POP, le fonds de dotation Performance et Orientation Professionnelle, traduiront dans les actes cette volonté d’intensifier l’ancrage territorial.   

 

Thierry BRET

 

 


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Rutilant et massif, l’appareil trône en bonne place, près du bureau du président de l’association caritative. Il imprime, il scanne et il adresse des mails. Un don qui va s’avérer très utile dans les travaux du quotidien. Certes, comme le confiera avec un zeste d’humour Jean-François FINANCE, « cela ne développera pas la Banque Alimentaire, mais cela va nous rendre d’immenses services ». Un geste altruiste à l’apanage de la société LAYER, encline à encourager les bonnes initiatives. Surtout lorsqu’elles émanent du cœur…

 

MONETEAU : Patron de la société éponyme, Hervé LAYER justifie sa présence dans les locaux, un brin vétuste et à l’étroit de la Banque Alimentaire de l’Yonne, conditionnée à deux axes de développement solidaire : une urgence dans la gestion administrative des documents de ladite association en pouvant les imprimer et les scanner, et le développement d’une station de travail, articulée autour d’une offre numérique.

Acteur de proximité et social, LAYER n’en est pas à son coup d’essai dans ses interventions solidaires dans l’Yonne. La société de services informatiques auxerroise qui a fait de la lutte contre les nuisances du cyber et de la sécurisation des entreprises son cheval de bataille, soutient sans réserve la Banque Alimentaire, généreuse en collectes et en dons de victuailles mais pas seulement. La vie sportive et la cause de l’enfance parlent aussi au dirigeant de la PME.

« Nous aimons semer des petites graines grâce à nos actions pour que le monde soit bienveillant et propose plus de préconisations d’entraide, confie Hervé LAYER.

 

 

Un monde de l’entreprise à l’écoute de la Banque Alimentaire. Celle-ci a distribuée en 2023 plus de 300 tonnes de denrées à une trentaine d’associations, grâce au travail d’une trentaine de bénévoles. La symbolique du chiffre trois, dans toute sa splendeur, visiblement !

Structurellement, l’entité est en quête de nouveaux locaux de manière active. Ceux occupés à l’heure actuelle ne sont plus du tout adaptés à l’actualité. L’idéal serait de récupérer environ 500 mètres carrés d’entrepôts, servant au stockage, et un peu de place pour accueillir des bureaux.

Tous les matins, du lundi au vendredi, les bénévoles apportent leur contribution pour assurer les distributions de ces salvatrices marchandises auprès des associations caritatives. Mais, un peu de plus de main d’œuvre ne serait pas mal non plus côté effectifs !

  

Thierry BRET

 


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Faire avancer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes tout en montrant que d’autres métiers sont possibles par l’exemple : c’est l’objectif de l’association régionale « Femmes Egalité Emploi » (FETE), au travers d’actions pérennes comme le Carrefour des Carrières au Féminin de l’Yonne, dont la 26ème édition s’est tenue avec succès à Appoigny. Les allées de l’Espace culturel n’ont pas désempli de la matinée. Il y avait parfois de « l’embouteillage au carrefour » devant certains stands. A l’image de celui de la gendarmerie nationale, toujours très prisé des jeunes en quête d’avenir professionnel…

 

APPOIGNY : Barmaid, opticienne, tractoriste, soudeuse, notaire, grutière, commissaire aux comptes… Le champ des possibles s’est élargi au fil des années et tous ces métiers sont désormais accessibles au public féminin. Autant d’exemples de réussite aussi, à travers les témoignages de la soixantaine de professionnelles, présentes à Appoigny, qui ont toutes pour dénominateur commun, la passion de ce qu’elles font au quotidien.

Si le travail en viticulture s’est beaucoup féminisé ces dernières années, notamment en ce qui concerne la taille de la vigne, qui compte près de 40 % de femmes dans ses effectifs, le métier de tractoriste l’est encore beaucoup moins. Mais la passion et la volonté aidant, Lydia a su s’affranchir des obstacles et travaille aujourd’hui en qualité de chef d’équipe sur un domaine du Chablisien. Obligée de lutter parfois pour s’imposer : « j’ai eu des personnes en intérim qui ne m’acceptaient pas parce que j’étais une femme estimant qu’en tant que telle, je n’avais pas à donner d’ordres ! ».

Si le métier reste physique, la technique a su faire évoluer les outils pour l’adapter au plus grand nombre. Lydia voit même dans le fait d’être une femme, un atout supplémentaire recherché par nombre de domaines viticoles : « peut-être sommes-nous plus minutieuses que certains hommes, moins « brut de décoffrage » ! (Rires).

 

 

Sexisme et machisme ne sont pas morts !

 

Si le notariat a longtemps été l’apanage de la gent masculine, il s’est fortement féminisé ces vingt dernières années, au point que 60 % des études icaunaises sont désormais tenues par une notaire. Un chiffre dont s’amuse celle qui débuta dans le métier il y a une dizaine d’années, mais à qui la déontologie interdit de préciser son nom, pour éviter toute forme de publicité : « il faudra peut-être un jour inventer un Carrefour des carrières au masculin, de sorte de faire revenir un peu plus d’hommes dans la profession… ». Elle aussi voit le fait d’être une femme comme un atout professionnel : « plus de rigueur, plus de mémoire, plus d’ordre… Il y a des hommes qui peuvent aussi en avoir, mais ce n’est pas la majorité de l’espèce ! ». (Rires).

Autre vocation, autre métier, celui de barmaid, jusque-là peu féminisé reconnaît dans un sourire Andréa dont la détermination lui a permis de s’imposer en dépit des préjugés : « il faut savoir se faire respecter face à cette forme de sexisme, pas forcément malveillant, mais que l’on ressent au quotidien, avec l’image de la petite minette derrière son bar… ».

Un stéréotype devenu un atout : « il est plus rassurant pour une femme dans un bar, de s’adresser à son homologue ». A ses côtés, Mélanie, entrée toute jeune dans l’univers de la cuisine, a dû elle aussi batailler pour trouver sa place : « c’était normal à l’époque pour une femme d’être dans sa cuisine à la maison, mais pas dans un restaurant ».

Avec la difficulté supplémentaire de commander à seulement 22 ans une brigade : « cela a été très dur au début, les collègues ne me prenaient pas au sérieux, avec ce double handicap d’être à la fois jeune et une femme. Il faut aussi supporter beaucoup de petites réflexions au quotidien. J’ai fait au total trois entreprises et de ce que j’ai pu voir, considère que le sexisme et le machisme ne sont pas morts… ».

 

 

La tactique féminine des gendarmes dans le recrutement !

 

S’il est un domaine où l’on ne s’attend pas forcément à rencontrer une femme, c’est bien celui des grues et engins de chantier ! Ancienne aide-soignante, Hatika CHEMLALI a dû, suite à un accident de travail, se reconvertir à l’âge de 42 ans. Fascinée depuis toujours par cet univers ô combien masculin, c’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers le métier de grutière, où l’accueil, passée la première surprise, fut des meilleurs : « contrairement à ce que l’on pense, les hommes ne sont pas forcément des brutes. J’ai trouvé en arrivant, beaucoup de bienveillance, d’esprit d’équipe, que je n’avais jamais rencontrés du côté des femmes, dans le monde du soin et de la santé… ».

Un métier physique bien sûr, reconnaît-elle d’un sourire, mais sa détermination est sans faille et la passion aidant, elle pourrait bien faire des émules, à voir le nombre de visiteuses faisant une halte à son stand. Autre métier plébiscité, celui de gendarme, avec comme chaque année, un stand pris d’assaut tout au long de la matinée. Référente recrutement en poste à Joigny, la cheffe REVENU ne s’en étonne même plus : « depuis une dizaine d’années, le métier s’est énormément féminisé. A Joigny, nous sommes neuf femmes pour vingt gendarmes et avant, à Migennes, près du tiers des effectifs… ».

Il n’en a pas toujours été de même : « il est vrai qu’il y a treize ans, quand je suis arrivé dans le métier, c’était beaucoup plus compliqué, c’était la vieille époque, la vieille gendarmerie… ». (Rires).

Là encore, une vie professionnelle guidée par une passion apparue lorsqu’elle était encore une enfant : « à douze ans, je savais déjà vouloir devenir gendarme, mais surtout pas policière car je ne voulais pas travailler en ville, mais être plus en contact avec la population … ».

Un sens de l’humain qui n’est pas sans effet sur le quotidien : « même si c’est avant tout une question de personne et pas de sexe, le fait d’être une femme apporte auprès du public un côté un peu plus rassurant… ».


Chargée de mission et coordonnatrice de l’association FETE, Claire DUCHET a salué à l’heure des discours, les intervenantes présentes tout au long de la matinée : « grâce à votre parcours, à votre expérience, vous avez pu faire comprendre aux jeunes filles, aux femmes, que toutes les voies sont possibles, qu’il faut qu’elles s’ouvrent vers d’autres choix que ceux vers lesquels elles se dirigent massivement… ».

Un travail de longue haleine à mener le plus en amont possible ponctue la sénatrice Dominique VERIEN, présidente de la Délégation aux Droits des femmes « des actions sont menées en ce sens au sein des collèges mais il est parfois déjà trop tard, quand on sait que la rupture en maths entre filles et garçons commence à se dessiner entre le CP et le CE1… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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Ah, la réserve parlementaire ! Tel un serpent de mer ne fréquentant pas les Sargasses, c’est un sujet mouvant et iconique qui revient sans cesse dans la bouche du député de la deuxième circonscription de l’Yonne, le populaire André VILLIERS – il suffit pour cela d’observer le nombre de places occupées par le public pour pouvoir en juger lors de la cérémonie des vœux accueillie à Nitry ! Logique, car l’élu de l’Yonne aux couleurs Horizons est le dépositaire d’une proposition de loi, avec ses homologues Dino CINIERI (LR) et Frédéric DESCROZAILLE (Renaissance), afin de la restaurer. L’un des items qui fut abordé par le très prolixe parlementaire devant des élus locaux qui n’en attendent que les louables retombées !

 

NITRY : Impayable Jacqueline PERRET ! Elle l’affirme sans ambages et avec la désinvolture qui est sienne, devant un public hilare : « ah, voilà un sujet qui m’intéresse ! ». Elle n’est sans doute pas la seule à tendre l’oreille parmi la copieuse assistance d’élus et de personnalités institutionnelles qui écoute religieusement le député de la circonscription, André VILLIERS, déroulé ses vœux.

Il nous a promis une heure et quart de discours ; ce sera finalement un peu moins au compteur, ce qui est plutôt rare ! On nous l’aurait donc changé côté ponctualité orale ?!

Madame le maire de Nitry se dit passionnée par l’une des séquences abordées par le parlementaire qui excelle toujours dans le maniement du verbe et des mots. Ne serait-ce que pour expliquer en quoi consiste son travail sous les ors du Palais Bourbon, là où siège l’Assemblée Nationale.

Parmi ses mantras préférés : un serpent de mer qui depuis 2017 louvoie dans les eaux du pouvoir, la réserve parlementaire !

Or, on le sait, bon nombre de députés et sénateurs sont favorables à son retour afin d’en faire bénéficier les territoires dont ils sont issus. Six ans après sa disparition – était-elle réellement fondée ? -, cette fameuse réserve qui devait satisfaire moult élus locaux dans les grandes heures de sa distribution est attendue comme le Messie par certains de nos édiles !

 

Une manne précieuse pour les collectivités rurales…

 

En 2017, députés et sénateurs étaient accusés de tous les maux avec l’usage de cette pratique courante, qui aura au demeurant contribué à pas mal de réalisations structurelles dans les collectivités rurales.

« C’était une enveloppe de 130 000 euros annuels, à la disposition des parlementaires, explique doctement André VILLIERS, permettant d’intervenir dans de très nombreux dossiers locaux. Grâce à des procédés rapides et simplifiés, à la demande d’un maire… ».

De 2008 à 2011, André VILLIERS, succédant à Henri de RAINCOURT au Sénat – l’élu du Gâtinais prenait alors le maroquin de ministre en charge des relations avec le Parlement, puis l’Outre-Mer – administrera cette réserve parlementaire. On doit à François BAYROU la suppression de ladite réserve en 2017 lors de son très court passage au gouvernement.

 

 

« Pendant cinq ans, j’ai eu de très nombreuses demandes de maires de la circonscription mais aussi de présidents d’associations, explique André VILLIERS, pour des besoins de fonctionnement quotidiens ou de petits budgets… ».

Sa suppression inopinée il y a sept ans ne serait-elle pas en partie à l’origine des malaises budgétaires observés à l’heure actuelle par les collectivités rurales dans un contexte conjoncturel fort complexe ?

Individuellement, puis rejoint par deux autres députés, le parlementaire de l’Yonne déposera une proposition de loi. Dans une version modernisée, certes, plus encadrée. Sachant que l’un des soutiens de l’élu icaunais, le Renaissance Frédéric DESCROZAILLE, avait à l’époque voté en faveur de la dissolution de la réserve parlementaire !

 

 

Trouver le groupe qui appuiera la proposition à l’Assemblée…

 

« Ils sont nombreux à se repentir de la situation, s’amuse l’orateur avec son air goguenard, beaucoup de parlementaires nous ont rejoints : on dénombre plus de trois cents signataires en faveur de cette proposition de loi ! ».

Mais, les élus du MoDem – suivant leur chef de file François BAYROU ! – restent de marbre et rivés dans leurs bottes, se refusant à accréditer le retour de cette pratique jugée un peu trop « clientéliste » à leur goût.

« Nous sommes dans la possibilité de faire passer ce texte, insiste André VILLIERS, même si ce n’est pas gagné ! Le texte est parti au Sénat et plébiscité à 248 voix… ».

Puis, un brin amusé, l’orateur d’ajouter : « les sénateurs ont une propension à remettre au goût du jour la réserve parlementaire ; n’oubliez pas que ce sont les grands électeurs qui les désignent au Palais du Luxembourg ! ». Dont acte !

Dans le cadre de la navette, le texte revient à l’Assemblée nationale. Mais, il y aurait un hic, selon l’élu agriculteur. La présidente de l’Assemblée Yaël BRAUN-PIVET a reçu les trois signataires, porteurs de la proposition de loi, en étant ni pour ni contre. Une manière d’honorer l’esprit présidentiel du « en même temps » !

Or, pour la faire entériner, il serait judicieux de s’appuyer dans le cadre d’une niche parlementaire sur un groupe constitué. « Nous recherchons aujourd’hui un groupe susceptible d’inscrive à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le retour de la réserve parlementaire… je ne désespère pas ».

Il serait donc judicieux que la présidente du perchoir hexagonal regarde plutôt vers l’avant et ne s’arcboute pas sur une position décidée il y a sept ans de cela, estime André VILLIER. Rappelons qu’à l’époque cruciale du vote de 2017, elle s’était opposée à ce dispositif qui venait en aide aux collectivités locales. Peuvent-elles s’en passer aujourd’hui au vu du délicat contexte économique que nous traversons ?

 

Thierry BRET

 

 


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