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Maison des Mobilités : la chronophotographie inspire la créativité de l’architecte Romain VIAULT…
mai 11, 2019Très investi dans la capitale de l’Yonne par chantiers interposés, le concepteur de la Maison des Mobilités, l’architecte Romain VIAULT, a dévoilé les dessous techniques de la nouvelle vitrine commerciale du réseau LEO. Un lieu remarquable à l’œil qui met en lumière des lignes modernes et un environnement chaleureux. Exerçant ses activités depuis la capitale, le jeune maître d’œuvre va pouvoir désormais se consacrer à l’autre gros dossier qui le mobilise sur notre territoire depuis plusieurs mois : l’achèvement du Pôle environnemental. Sa livraison est prévue à l’automne, au mois d’octobre…
AUXERRE : Quatre mois ont été nécessaires à ce chantier. Avant qu’il ne se termine de la manière la plus officielle, par sa phase inaugurale ce vendredi soir. Depuis la première esquisse jusqu’à l’ultime coup de pinceau, il ne se sera écoulé in fine qu’un petit quadrimestre pour que naisse cet univers fort chatoyant et utile à la promotion de la mobilité douce.
Une véritable prouesse technique qui fut saluée à sa juste valeur par le vice-président de la Communauté de l’agglomération de l’Auxerrois, Alain STAUB. La configuration de cette vitrine attrayante, on la doit à Romain VIAULT. Cet entrepreneur à l’imaginaire fertile est à la tête du cabinet parisien « ARCHITECTES ». Il a su aménager avec finesse et esthétisme, cet espace de 140 mètres carrés, sans en ôter ses aspects ludiques, voire ergonomiques.
Un lieu imaginé entre esthétisme et sens pratique…
Une fois pénétrée à l’intérieur du lieu, les visiteurs font face à un point accueil centralisé. Là, ils peuvent avoir accès à divers services. De la simple recharge de leur carte d’utilisateur à l’achat de nouveaux tickets leur permettant d’opter pour de nouveaux abonnements qu’ils soient mensuels ou annuels.
Le fond de l’espace est occupé par une zone de stockage, invisible du public. C’est là, parmi ce saint des saints, et à l’abri des regards, que se gèrent les différents supports techniques de la mobilité douce : les cycles traditionnels, les vélos à assistance électrique, les trottinettes ainsi que leurs nombreux accessoires (siège bébé, casques de protection, antivols, cape de pluie...).
Le bois est omniprésent. Sa couleur chaude rassure. Elle évoque l’environnement qu’il est souhaitable de préserver. L’architecte explique son insistance à avoir employé le rouge. Logique : son utilisation à bon escient évoque l’identité référentielle de la marque. Et le symbole éclatant du réseau LEO, qui est accueilli à cet endroit, rue de l’Horloge.
Une référence au travail scientifique d’Etienne-Jules MAREY…
Suspendus aux murs, des cadres de belle importance mettent en exergue les informations indispensables à relayer au public. Celles et ceux de ces habitants communautaires qui voudraient tester, voire adopter, les moyens mis à leur disposition au nom des bienfaits de la mobilité douce. Au sol, le revêtement rappelle la surface d’un parcours de cycle ou de bus.
Sympathique, le décorum a fait l’objet d’une longue réflexion de la part de son auteur. Un travail où l’immersion dans l’histoire fut constante. Inspiré par les chronophotographies d’Etienne-Jules MAREY, physiologiste, médecin et inventeur natif de Beaune, dont les travaux portèrent au début du siècle dernier sur l’étude des mécanismes des différents modes de déplacement des animaux et des êtres humains. Romain VIAULT a su rendre hommage à sa façon à l’éminent homme de sciences. Pour que l’architecture de la nouvelle boutique ne demeure pas figée dans sa représentation définitive.
L’objectif étant que le perçu visuel du site traduise l’intérêt de la mobilité dans son approche architecturale. Il ira même jusqu’à pousser la coquetterie et le sens du détail en y intégrant une note de design, à la fois sympathique et humoristique, dans l’ameublement. Grâce à la présence de chaises mille-pattes plutôt irrésistibles qui ont plu à l’assistance et nourri une salve d’applaudissements.
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FORD lève le voile sur sa feuille de route autour de l’électrification : des étincelles en perspective !
mai 08, 2019Courant avril, la filiale européenne du constructeur nord-américain présentait lors d’une convention internationale au pays des tulipes ses perspectives à court et moyen terme en matière d’électrification de ses véhicules. L’évènement, baptisé « Go Electric », a eu lieu à Amsterdam. Un rendez-vous auquel participait Olivier LANSIAUX, directeur pour le groupe AMPLITUDE de la concession de la marque américaine dans l’Yonne…
AMSTERDAM (Pays-Bas) : De retour de chez les Bataves, Olivier LANSIAUX, responsable de la concession Ford à Auxerre, ne cache ni son enthousiasme ni son impatience. Surtout, quand il pense à la stratégie de tout premier plan que le constructeur américain déclinera à brève échéance sur le segment de l’automobile.
Les perspectives à court et moyen terme de l’industriel préfigurent un retour en grâce de la fameuse enseigne sur le marché. Notamment sur le domaine du véhicule électrique.
En ce sens, cette convention internationale, concoctée par la branche européenne de FORD, aura eu pour effet de booster le moral des troupes. Si tant est qu’il y en eut besoin !
Désormais, chaque nouveau modèle à l’estampille de la marque américaine sera électrifié. C’est-à-dire, et selon les différentes modularités, cela s’appliquera aux véhicules mild-hybrid, hybride, hybride rechargeable ou 100 % électrique.
Mais ce n’est pas tout. Les plans d’électrification de FORD comprennent aussi la mise en place d’applicatifs intelligents avec CoPilot 360 et un système connecté au smartphone via l’application « Ford Pass ».
Nombreux lancements prévus entre 2020 et 2021…
Utile à bien des égards, la conférence annuelle aux Pays-Bas aura permis aux relais professionnels de la marque de mieux appréhender la stratégie décisionnelle du groupe. Cette dernière reposant sur trois piliers.
Primo, la systématisation de chaque nouveau modèle à l’électricité est de mise en fonction des précédentes variantes déjà citées. Secundo, FORD lancera une gamme utilitaire 100 % hybride et électrique d’ici peu. Tertio, et ce dès 2020, trois nouveaux SUV (Puma, New Kuga et Explorer) agrémenteront de leur capacité technologique le segment déjà attractif en matière de consommation énergétique de ces véhicules.
En faisant la lumière sur sa feuille de route, FORD prouve qu’il possède un réel avenir et une véritable appétence autour de la configuration électrique. A moyen terme, ce sont une quinzaine de véhicules hybrides et deux automobiles 100 % électriques qui investiront le marché européen.
L’utilitaire ne sera pas omis de ces dispositions. Outre un SUV performant qui s’inspirera de la Mustang, le constructeur nord-américain ajoutera à son catalogue une version en mode zéro émission d’un Transit. Prévision certifiée pour 2021.
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Altruisme : le Lions Club Auxerre Phoenix encourage le généreux travail des bénévoles de Cap Saint-Martin
mai 08, 2019Le club service Auxerrois a pleinement réussi l’une des manifestations caritatives de la saison, « La Soupe des Chefs », organisée lors de la Foire de la Saint-Martin. Mobilisant la fine fleur de toques du territoire, le Lions Phoenix a pu dégager une manne financière appréciable dont est devenue bénéficiaire l’association Cap Saint-Martin. Elle vient en aide aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches. La remise d’un chèque d’une valeur de mille euros ponctue cette action. Mais, celle-ci est d’ores et déjà reconduite dès novembre prochain…
COULANGES-LA-VINEUSE : Aline et Charles GREGOIRE ont mis les petits plats dans les grands pour auréoler de leur savoir-faire gustatif la phase de conclusion de cette « Soupe des Chefs », édition 2018. Celle-ci devait prendre la forme d’une remise de chèque.
Contributeur à l’instar des sept autres professionnels des arts de la table, retenus dans la sélection officielle, Charles a prouvé qu’il figurait parmi les talentueuses pointures de la gastronomie régionale.
Le chef du « J’MCA », aux côtés de son épouse Aline, avait concocté un excellent velouté de champignons au lard. Une recette qui a su séduire bon nombre de dégustateurs et gourmets présents lors de la Foire de la Saint-Martin. Le garçon possède, il est vrai, un pedigree de première classe. Il a débuté chez le regretté Joël ROBUCHON, avant de poursuivre sa fructueuse carrière chez Bernard LOISEAU !
Lors de cette cérémonie protocolaire, accueillie dans son restaurant, il n’était plus question de goûter à des potages et autres consommés !
720 litres de potage et mille euros de don au final…
Ce geste solidaire, impulsé par le club service, servira de prétexte à un temps explicatif. Le président-fondateur de ce nouveau Lions Club, apparu il y a un an dans le sérail auxerrois, Pierre-Nicolas JOLIOT, offrait le précieux subside au responsable de l’association Cap Saint-Martin, Gérard LECOLE.
D’une valeur de mille euros, ce fac-similé, agrémenté de l’enveloppe qui n’avait rien de virtuelle, combla d’aise le porte-parole de la structure associative.
Alliant la générosité à la rencontre et découverte des savoir-faire de la gastronomie du terroir, la seconde édition de cette « Soupe des Chefs » réunissait huit maître-queues.
L’opération devait être initiée avec le concours du second club Lions de la capitale départementale, « Rives de l’Yonne ». In fine, 720 litres de potage et veloutés furent ainsi proposés à la dégustation des visiteurs de la foire automnale, moyennant une participation modique reversée intégralement à la cause de l’association icaunaise.
Même les membres du club service mirent la main à la pâte pour cuisiner un potage de leur composition. Une action collective menée avec l’aide bienveillante et savoureuse des Festins de Bourgogne, en l’occurrence celle de Matthieu CHAPUIS, l’un des stratèges du groupe qui gère en parallèle de ses activités le développement de l’enseigne « TOQTOQUE ».
Parallèlement, une tombola avait été organisée pour l’achat d’un billet à un euro. Le premier prix n’était autre qu’une découverte culinaire pour deux personnes chez l’un des huit partenaires gastronomiques de l’animation.
D’ores et déjà, le Lions Club Auxerre Phoenix se prépare à la troisième édition de ce rendez-vous populaire, place de l’Arquebuse, en novembre le jour de la Saint-Martin.
La future manifestation sera alors conduite par le nouveau président du club, Marc LABARDE, emblématique personnage bien connu dans le landerneau puisqu’il a en charge les sélections départementales et régionales des concours de meilleurs ouvriers de France. Lui-même étant MOF.
Le club qui a aussi collecté des lunettes de vue dans le cadre de l’action nationale, France Médico, installera prochainement des box à Auxerre. Ils permettront de recevoir des déchets électriques et issus de l’électroménager dans le cadre d’une animation placée sous le sceau du développement durable.
Rappelons que la sélection des chefs de cette édition 2018 comprenait Christophe CORDIER, Le Goût des Autres à Auxerre, Bernard GILLOT, Auberge des Chenêts à Vault-de-Lugny, Charles GREGOIRE, J'MCA à Coulanges-la-Vineuse, Jérôme JOUBERT, Le Rive Gauche à Joigny, Eddy PLANCHARD, Festins de Bourgogne, à Chemilly-sur-Yonne, Jean-Pierre SAUNIER, Le Rendez-Vous à Auxerre, Jean-Pierre VAURY, Le Moulin de la Coudre à Venoy, et les chefs du restaurant d'application du CIFA de l'Yonne, le Com des Chefs.
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Européennes : les tendances électorales seraient-elles influencées par la peste pour choisir le choléra ?
mai 06, 2019Les sondages (la peste) claironnent en disant que les populistes, c’est-à-dire le Rassemblement national (le choléra), gagneront les élections européennes. Pourquoi qualifier les sondages de « peste » ? Parce que « nous n’en mourons pas tous », comme l’écrivait si bien Jean de La Fontaine, « mais nous en sommes tous atteints… ». Cette épidémie insidieuse nous envahit au quotidien de manière lancinante via tous les canaux médiatiques. Serait-ce pour influencer nos décisions ? Pourquoi, alors qualifions-nous les populistes de « choléra » ? Parce que ces mêmes canaux qui ont une fâcheuse tendance à nous influencer, le répètent à longueur de journée, en boucle…
TRIBUNE : Depuis maintenant plusieurs semaines, et de façon invariable, les sondages indiquent que le Rassemblement national devrait remporter le prochain scrutin électoral, celui des élections européennes. Qu’est-ce que cela veut dire, gagner ces échéances ? Cela signifie que le vainqueur de ce scrutin aux enjeux continentaux sera le parti qui obtiendra le plus de suffrage en France. A l’heure où se rédigent ces lignes, la tendance indiquée par les instituts qui tâtent notre pouls pour en connaître le moindre soubresaut est de 24 %.
Étant donné que moins de 50 % de nos concitoyens se rendront devant les urnes, le score du RN ne représentera donc in fine que 12 % des électeurs. On ne peut pas parler décemment de raz-de-marée notoire !
Néanmoins, et c’est ennuyeux pour celles et ceux qui croient encore aux vertus de l’Europe. Parce que, et toujours selon les sondages, le parti au pouvoir depuis bientôt deux ans, la République En Marche, risque de n’obtenir que 22 % des intentions de vote.
Cette prévision, si elle devait se confirmer dans les semaines à venir, constituerait une gifle incommensurable pour le mouvement politique instauré par le chef de l’Etat.
L’humiliation serait à son comble pour celles et ceux qui se considèrent comme intellectuellement et moralement sains en y étant adhérent, si c’était une formation politique, ouvertement anti-européenne qui enverrait à Strasbourg le plus grand nombre de députés.
Une affaire encore sous le sceau de la présomption d’innocence…
Selon le principe et le respect d’une équité intellectuelle et démocratique, ce n’est pas cela qui peut gêner le plus aux entournures dans cette affaire, quoique...Même si on parle de plus en plus d’une hausse de la proportionnelle…
Ce qui serait très grave, en revanche, au niveau de l’éthique, ce serait de sanctifier la victoire éclatante de l’ancien Front national qui demeure toujours sous le coup d’une procédure judiciaire. D’ailleurs, référons-nous aux nombreuses publications qui parsèment l’univers du multimédia depuis plusieurs mois à ce propos.
Que peut-on y lire précisément ?
Grâce à un simple clic sur leur ordinateur, les Français peuvent avoir accès à des développements très pertinents sur ce sujet aux contours ténébreux. Par exemple, ce qui suit :
« L’affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen est politique et judiciaire. Elle porte sur des soupçons d’emplois fictifs qui concernent les assistants parlementaires des députés européens du parti français, dénommé depuis le 01er juin 2018, le Rassemblement national. Cette affaire débute en 2014 et continue durant la campagne pour l’élection présidentielle française de 2017… ».
Un peu plus loin, et sur une registre similaire, on peut toujours lire à propos de cette même histoire les points suivants :
« Les députés sont soupçonnés d’avoir employé ces assistants pour servir les intérêts de leur parti sans travailler réellement sur les dossiers européens. Dans le cas où ces accusations seraient fondées, cela correspondrait à des emplois fictifs financés par le contribuable européen, et constituerait un délit représentant un préjudice évalué entre 5 millions d’euros (entre 2012 et 2017) et 7,5 millions d’euros entre 2010 et 2016… ».
En son âme et conscience au fond de l’isoloir…
Bref, à la lecture de ces lignes qui circulent sur la toile (cf : WIKIPEDIA), une certaine gêne ne peut qu’envahir l’esprit éveillé et attentif des électeurs que nous sommes.
Que le Rassemblement national, sous le coup d’une procédure judiciaire pour une affaire qui relève du délit, devienne de facto le parti politique de référence français au Parlement européen serait un signe ostentatoire du délabrement significatif de l’institution.
Certes, me direz-vous, il y a la classique présomption d’innocence. Tant que l’affaire n’a pas été jugée. Mais, chacun connaît dans son for intérieur la ritournelle. Une fois jugée en première instance, elle pourra faire l’objet d’une procédure d’appel, englobant tous les délais d’usage et arguties multiples qui ne manqueront pas de renvoyer le dossier aux calendes grecques !
Conséquence : lorsque l’affaire sera définitivement jugée, si tant est qu’elle l’est réellement, on en serait déjà à faire campagne pour une nouvelle élection européenne, en 2024, voire en 2029.
Un état des lieux qui décrédibiliserait totalement le Parlement européen aux yeux de nos compatriotes. Déjà peu amènes avec tout ce qui touche de loin ou de près aux institutions européennes dans leur ensemble.
Le fait que cette instance, ô combien capitale pour notre avenir, soit devenue un exutoire de la classe politique française, où l’on recycle celles et ceux qui sont les recalés des suffrages nationaux, ne plaide pas en la faveur de l’organisme unioniste.
Alors, quel espoir pérenne offrira cette Europe où plus de dix millions d’électeurs français en rejettent à la fois sa classe politique dans son ensemble et ses fondements en particulier au soir du 26 mai ?
Eliront-ils au Parlement européen pour les représenter des députés qui sont à la fois eurosceptiques ou viscéralement anti-européens, voire en attente de décisions judiciaires ?
Ou rejoindront-ils les rangs exponentiels de ces adeptes de l’abstention à tout prix ? Dans l’isoloir, tout reste possible : comprenne qui pourra avec la peste et le choléra !
Emmanuel RACINE
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Gil GALASSO, maître d’hôtel doublement couronné : « Les arts de la table et le service constituent notre ADN… ».
mai 06, 2019Professeur de service et accueil à l’école hôtelière de Biarritz, Gil GALASSO possède deux titres distinctifs majeurs qui honorent sa déjà longue carrière. Le dénominateur commun de ces accessits est de les avoir obtenus la même année, en 2009. Meilleur ouvrier de France en qualité de maître d’hôtel, ce docteur en histoire contemporaine et auteur de la première thèse jamais consacrée à sa spécialité possède un titre de gloire universel : celui de champion du monde. Logique qu’il soit l’un des deux garants avec son ami, le MOF Serge GOULAIEFF, de la logistique organisationnelle de ces sélections nationales, proposées pour la première fois en France. Qualificatives pour les Mondiaux de novembre, elles ont été accueillies au lycée hôtelier Vauban…
AUXERRE : L’art et la manière de la découpe à table en France à travers les siècles n’est pas simplement une thèse que notre personnage a soutenu pour décrocher son doctorat à l’université de Bordeaux Montaigne. Cet imposant travail de chercheur, ayant nécessité moult déplacements à la Bibliothèque nationale de France à Paris, représente le chef d’œuvre abouti d’une carrière. De sa réelle passion pour ce noble métier des arts de la table, plutôt méconnu du grand public.
En bon pédagogue professionnel qu’il est (il dispense ses cours à l’école hôtelière de Biarritz), Gil GALASSO en a fait un opus de quatre copieux volumes dont les férus des arts de vivre et autres exégètes de la filière se doivent de posséder parmi leurs références livresques.
Gil GALASSO travaille de concert depuis plusieurs mois avec son camarade Serge GOULAIEFF aux préparatifs de cette pré-sélection nationale. L’idée de réunir le nec plus ultra du métier, soit un panel de huit « artistes » des arts de la table, et de leur faire disputer une série d’épreuves correspond à l’un des objectifs de la structure associative : promouvoir la filière.
Sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière…
Composée essentiellement de meilleurs ouvriers de France, l’entité exerce son activité avec obstination et perfectionnisme au service des métiers de la salle.
« Le métier de maître d’hôtel est encore trop peu connu du public, concède-t-il, mais, cela n’a rien d’anormal car cette discrétion constitue l’un des éléments de notre ADN… ».
Il existe une étrange similitude avec ce que fut autrefois la notoriété des chefs dans les années 1970. Peu médiatisés, dans l’ombre discrète et rassurante derrière leur piano, ils ont su se faire violence pour devenir de vraies bêtes de scène de la communication aujourd’hui.
Un passage obligé indiscutable qui a servi à sensibiliser toute une génération de jeunes gens ayant capitalisé dans l’exercice de ce métier.
« Etre maître d’hôtel permet de voyager très facilement aux quatre coins de la planète, poursuit Gil GALASSO, et de faire valoir sa dextérité en négociant un salaire correct. On débute en qualité de commis avant d’être propulsé vers d’autres strates plus rémunératrices : d’abord comme chef de rang, puis en devenant maître d’hôtel, avant de conclure, pourquoi pas, par le titre de directeur de salle. Et ceci entre 25 et 30 ans… ».
Les souvenirs de réunions familiales vécues à table…
Globe-trotter, Gil GALASSO bénéficiera de ce parcours évolutif dès la sortie de l’école hôtelière où il fut diplômé. Expatrié en Afrique, puis à Londres, avant de s’implanter aux Etats-Unis, il aura profité de ces séjours lointains pour s’ouvrir à d’autres cultures et philosophies.
Le retour en France se fera par le prisme de la formation et de l’enseignement. Pas étonnant que ce professionnel ait voulu transmettre les fibres de sa passion grâce à une thèse universitaire.
« L’art de la découpe à table comporte un aspect sociologique important pour beaucoup d’entre nous, argumente-t-il, même si l’approche du service est complexe et date de plusieurs millénaires. Nous gardons tous, parmi des souvenirs enfouis, le partage des aliments synonyme de réunion familiale le dimanche autour d’une volaille…C’est inscrit dans notre ADN ! ».
Il n’est pas étonnant que l’Elysée respecte ces codes de la bienséance séculaire qui forment notre patrimoine lorsque le président de la République reçoit ses hôtes de prestige dans l’un des salons feutrés afin de redorer le blason de l’Etat…
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