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SITAPHY favorise le retour à l’emploi : un chemin de confiance et de fierté selon la sénatrice Dominique VERIEN
mai 23, 2022Heureuse d’être là, la sénatrice de l’Yonne ? Non seulement, la parlementaire ne se privera pas de souhaiter un très joyeux anniversaire à la structure associative auxerroise qui célébrait ses vingt d’années d’existence. Mais, en outre, elle évoquera ce « chemin de fierté » qu’empruntent ses responsables dans leur quête à accompagner les travailleurs handicapés et les chômeurs de longue durée vers l’emploi…
AUXERRE : Le chiffre est éloquent. Il traduit le degré d’implication de ce public si particulier qui fréquente au quotidien les locaux de SITAPHY. Des personnes mobilisées dans le seul et unique but de pouvoir rebondir tôt ou tard sur le marché de l’emploi.
Chaque année – c’est une pondération - 70 % des personnes embauchées dans les ateliers de l’organisme bénéficient d’une solution positive de sortie avant le terme de leur parcours de formation. Une grande satisfaction pour Jean-Pierre THIBAULT, président et meneur d’hommes de ce projet ; une véritable fierté, voire une raison d’être, pour celles et ceux qui ont toujours cru en la pertinence de ce concept extraordinaire.
Le principe de SITAPHY – l’entité revendique haut et fort les valeurs du « made in solidarité en France » - est de proposer à chacun de ses acteurs, handicapés ou demandeurs d’emploi de longue durée, un contrat de douze mois. Un accord entre les deux parties qui est synonyme d’immersion dans les ateliers très opérationnels de la structure, localisée à Auxerre.
Là, cornaquées par un chargé d’accompagnement, ces personnes reprendront confiance en elles, en mettant en lumière leurs capacités professionnelles. L’objectif est double, en vérité. D’une part, aplanir leurs difficultés personnelles. D’autre part, les aider à se projeter vers l’avenir et à rechercher un emploi, voire une formation qualifiante, en vue d’un futur meilleur et en phase avec leurs potentialités.
Le travail, l’une des choses primordiales favorisant l’épanouissement…
Un mode de fonctionnement qui sied à merveille aux attentes de la sénatrice Dominique VERIEN, présente lors de cette commémoration placée sous le sceau de la convivialité, lorsqu’elle a découvert le bilan opérationnel de l’association.
« Je suis vraiment très heureuse d’être ici, confia-t-elle lors de sa prise de parole, je constate en effet que toutes les entreprises qui évoluent dans le domaine de l’insertion sur notre territoire (et elles sont nombreuses) permettent en fait à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie… ».
Une autonomie qui n’a pas de prix pour s’extraire de la nasse du chômage et de l’immobilisme. Puis, philosophant sur les vertus du travail, gage d’indépendance et de liberté, la présidente de l’UDI 89 rappela que le facteur travail représentait l’une des choses essentielles à l’épanouissement de l’humain.
« Sauf que, devait-elle ajouter, certains ont besoin d’un peu plus d’accompagnement que d’autres, c’est-à-dire toutes ces personnes éloignées du monde professionnel… ».
Quant à la confiance, la sénatrice qui n’en manque pas lors de ses interventions dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg souligna que c’était la base de la construction sociétale.
« Il faut des initiatives comme celles prises par SITAPHY pour que justement chacun puisse retrouver ce chemin de la confiance, ce chemin de la fierté qui mène à se réinsérer dans la vie active… ».
Convaincue par la raison d’être de la structure, la sénatrice ? Oui, à 100 % !
Thierry BRET
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La « vraie droite patriote » comme credo : « Reconquête ! » veut bouter le « grand déclassement » hors de l’Yonne
mai 23, 2022Faute d’un accord de coalition avec les autres formations classées « ultra droite », quelles sont les chances pour le parti « Reconquête ! » de décrocher des sièges aux prochaines législatives, après la défaite d’Éric ZEMMOUR aux présidentielles ? Ils seront au total 550 candidats à se présenter sur la ligne de départ, issus pour certains des Républicains et du Rassemblement National. Mais, aussi de la société civile, à l’image des trois engagés en course dans l’Yonne…
AUXERRE : Marie DUMOULIN le confesse tout naturellement : « Mon expérience politique est très limitée… ». Pas de quoi freiner la jeune femme de 33 ans aux attaches icaunaises qui se présente sous les couleurs de « Reconquête ! » dans la deuxième circonscription de l’Yonne.
« Là, où sont mon cœur et mes racines » pour cette parisienne d’adoption où elle réside et travaille. Son engagement récent pour Éric ZEMMOUR est né explique-t-elle, de sa volonté de participer « à la renaissance de la droite depuis l’effondrement du parti des Républicains, la vraie droite, que seule « Reconquête ! » incarne aujourd’hui et créer une réelle alternative à ce face-à-face stérile entre les Marcheurs et le Rassemblement National… ».
Le retour à une vraie droite patriote dans le pays…
Même credo pour Laurence LOUIS-STOKOBER, à la conquête du siège de député de la troisième circonscription, dans le nord du département. Cette enseignante, résidente depuis une dizaine d’années sur le plateau du Gâtinais, appelle, elle aussi, au retour d’une « vraie droite patriote », avec pour fil conducteur « les valeurs liées au mérite », en réponse aux modifications qui s’opèrent à travers le pays, jugées « alarmantes, particulièrement dans l’Yonne à travers le développement de la précarité et de l’appauvrissement de la population, mais aussi de l’insécurité, avec des chiffres supérieurs à la moyenne nationale… ».
C’est à l’automne dernier que cette habituée de l’engagement associatif s’est lancée pour la première fois dans la sphère politique en sillonnant le département pour collecter des parrainages et contribuer à la présence du polémiste maurassien aux élections présidentielles.
Lutter contre le grand déclassement dans les territoires ruraux…
A la tête d’une entreprise de neuf salariés, de retour dans l’Yonne depuis une quinzaine d’années après une enfance vécue à Maillot, Paul TEQUI, 46 ans, tentera dans quelques semaines de ravir la première circonscription au député sortant, le Républicain Guillaume LARRIVÉ. Premier investissement politique pour lui aussi, plus habitué à l’engagement associatif, notamment sportif, pour s’être occupé de l’entraînement des plus jeunes au Rugby Club Auxerrois pendant sept ans.
Réfutant toute qualification d’extrême droite ou ultra droite, lui aussi se veut représentant de la « seule droite », en première ligne pour lutter contre ce qu’il qualifie de « grand déclassement de nos territoires ruraux… ».
Il évoque au passage l’une des théories favorites d’Éric ZEMMOUR qu’est le « grand remplacement » : « Je suis quelqu’un ancré dans le réel, je vois les difficultés. On ne peut nier aujourd’hui ce grand remplacement, 70 % des Français le reconnaissent, il n’y a que les politiciens qui ne veulent pas le voir… ».
Il est aussi attaché à l’écologie oui, mais « une écologie réelle, pas utopique. Ma femme a une voiture électrique, en milieu rural, c’est une catastrophe ! ».
Novices en politique, les trois néo-candidats n’en partagent pas moins une certitude, lorsqu’est évoqué un éventuel désistement en cas de défaite au soir du 12 juin prochain : « Nous serons présents au second tour ! ».
C’était justement ce que professait déjà un ancien prétendant au trône présidentiel qui avait pour nom Éric ZEMMOUR…
En savoir plus :
Les trois candidats de « Reconquête ! » Marie DUMOULIN, Paul TEQUI et Laurence LOUIS-STOKOBER auront pour suppléants dans cette course à la députation, respectivement, Vincent RÉGNIER, Dimitri RODOR et Mathieu LASNIER.
Dominique BERNERD
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L’Aile ou la Cuisse : la tomate, la vraie, s’invite aussi sur les balcons durant la saison estivale
mai 23, 2022Point besoin d'un hectare de terre (10 000 m2) ou plus modestement d'un are (100 m2) pour planter quelques pieds de tomates chez soi. D'autant que c'est la période idoine de les cultiver même sur un balcon !
AUXERRE : Petit retour en arrière ! La tomate, ce beau légume-fruit, nous vient tout droit d’Amérique du Sud, plus précisément du Mexique et du Pérou. C'est Hernan CORTES, conquistador parti d'Espagne au XVIème siècle, qui contribua à sa rougeoyante découverte. Il la rapporta à la cour à son retour. Elle arriva peu après en Italie. En France, ce fut au début du siècle suivant.
D'abord considérée comme une plante d'ornement, il faudra attendre le milieu du XVIIIème siècle (avec peu à peu la naissance, puis l'essor des restaurants, caractéristique de l'époque) pour qu'elle gagne initialement les cuisines provençales, par le biais des Italiens, puis peu à peu, celles d'autres régions.
Depuis lors, la tomate a été adoptée par les Français, au premier rang desquels les jardiniers des potagers, qui contribuèrent amplement à la faire connaître, et savourer.
Des recettes goûteuses mettant en valeur la tomate…
Voici quelques exemples de plats, non exhaustifs comme de bien entendu, juste histoire de rendre hommage à ses centaines de variétés.
Une bonne salade de tomates, c’est excellent ! Il n'y a encore pas si longtemps, elle n'avait pas forcément besoin d'être acoquinée avec miss Mozzarella !
On peut également citer des œufs brouillés à la tomate, des tomates à la provençale, une bonne tarte à la tomate, la sauce tomate…histoire d'accompagner quelques pâtes, le rougaïl-tomate (clin d'œil à l'hémisphère Sud), en gratin avec courgettes et pommes de terre, en ratatouille...
Sans oublier, LE plat représentatif de notre belle de l’été : j'ai nommé les tomates farcies, un mets savoureux aux moult recettes.
Eviter de la manger hors saison : ce n’est plus de la tomate !
Ce légume-fruit correspond à une saison, de juillet à septembre environ. Sauf que, sans vergogne aucune, la grande distribution en commercialise toute l'année. Ce sont des trucs sans goût, sans odeur, venus d'on ne sait trop où (les Pays-Bas notamment). Mais, ne nous y trompons pas : la vraie tomate n'est pas celle-ci ! Elle n'a de tomate que le nom, ce qui est déjà beaucoup trop d'ailleurs.
Nos marchés Icaunais comptent nombre de pépiniéristes ou de maraîchers les vendant par pieds. « Rose de Berne », « Cœur de bœuf », noire de Crimée, olivettes, Marmande, Marianne ou autres sauront ravir votre palais. Car rien de tel qu'une tomate de pleine terre, gorgée de soleil estival (enfin normalement !) pour en savourer le goût. Ces quelques plants de tomates embellissent toute surface potagère. Et quel sain régal ! Bon appétit et allez l'AJA !
En savoir plus :
La tomate a forcément droit de citation dans ce site culinaire, simple, précis et bien fait. Des recettes cuisinées de mère de famille, à l'intention de tous, tout simplement. On y voyage aussi. Certes, nous y sommes loin de « Top Chef » ! Cela n'a rien de très bobo non plus ! Point de photos artistiques, ni de 3D ! Se nourrir, juste, bien et bon. Son nom : « Les Recettes de cuisine de Pascale » (au féminin). Via le net. Un site qui corrobore la maxime suivante : « On ne peut pas faire de cuisine, si l'on n'aime pas les gens ».
Gauthier PAJONA
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Législatives : et si le troisième tour de la présidentielle souriait aux représentants de la NUPES dans l’Yonne ?
mai 21, 2022« On y croit ! ». Et, au vu des premières tendances informatives données par les instituts de sondage nationaux, ils auraient tort de ne pas arborer un large sourire – celui de potentiels vainqueurs de ces législatives en juin ? – sur leurs visages. Les trois candidats de ces échéances électorales dans l’Yonne et leurs suppléants sont prêts à croquer toutes les voix avec délectation qui viendront tomber dans leur escarcelle…
AUXERRE : 29 % contre 26 %. L’écart semble se creuser irrémédiablement au dernier pointage, proposé par les instituts de sondage,entre la NUPES et Ensemble. Un premier tour au bénéfice de ce surprenant attelage, qui s’est constitué en dernière minute, par une gauche en quête de résurrection, ayant soif de revanche, après son échec lors de la récente présidentielle.
Encore à touche-touche juste avant la désignation de la nouvelle Première ministre Elisabeth BORNE, les intentions de vote pour la NUPES continuent de prendre de la constante, en version exponentielle, à la plus grande satisfaction de ses ouailles qui croient mordicus en la victoire possible au soir des 12 et 19 juin prochains.
Le tribun de cette gauche, variante 2022, Jean-Luc MELENCHON qui se voit déjà Premier ministre à la place du Premier ministre – aurait-il lu les désopilantes aventures du fameux fakir « IZNOGOUD » né de l’imaginaire fertile de René GOSCINNY et de Jean TABARY- est peut-être en passe de réussir son pari. Du moins, la première étape de cette accession possible vers les arcanes suprêmes de l’exécutif national. Gagner la prime rencontre des deux manches des législatives 2022 ?
La montée en puissance de LFI et d’EELV au détriment du PCF et du PS…
En tout cas, dans l’Yonne, la mayonnaise, aussi savoureuse soit elle pour les adeptes d’une gauche unie et revivifiée, a pris une belle couleur sans que trop d’œufs ne se soient perdus en cours de route ! Même si les puristes du socialisme se plaindront en s’arrachant les cheveux de ne pas retrouver de candidats à la rose dans l’une des trois circonscriptions de notre territoire.
Et à ce petit jeu-là, de qui représente quoi, c’est d’une simplicité enfantine (IZNOGOUD nous revoilà !) et très simple : La France Insoumise (LFI) et EELV (Europe Ecologie Les Verts) tirent plus que convenablement les marrons du feu dans ce match qualificatif pour élire domicile à Matignon.
Net et sans bavure. Reléguant le Parti Communiste – il aura réalisé toutefois un score plutôt honorable avec un Fabien ROUSSEL disposant d’une très belle cote de sympathie y compris chez les électeurs de droite et du centre -, et surtout un Parti Socialiste, qui ne cesse de boire le calice jusqu’à la lie, après le naufrage de son égérie, Anne HIDALGO vers la seconde division. Ce n’est pas bien, localement, quand dans le même temps, l’emblématique club de football du terroir tente de bouleverser les paradigmes en espérant retrouver l’élite dès la saison prochaine.
Ni discordance ni fausses notes dans les arguments…
Ils y croient dur comme fer, ces candidats qui se lancent dans cette nouvelle joute électoraliste. Ils ont raison tant au plan mental que pour la motivation car l’appétit vient en mangeant, c’est bien connu.
On sent bien que dans les explicatifs de ces six personnes, les trois titulaires et leurs suppléants, il y a de l’engagement dans les propos, de la passion –elle semble être parfois viscérale pour servir une cause, celle de la défense des intérêts du peuple et de son pouvoir d’achat -, de l’envie, de l’espérance, de l’émotion. De vivre, peut-être, un instant historique si la courbe des sondages ne cesse d’aller dans leur sens ?
Résultante de cet accord national qui n’aura pas in fine accouché d’une souris, malgré moult circonvolutions et périodes d’atermoiements, cette déclinaison locale ne désire qu’une seule chose : être en parfaite harmonie afin de pouvoir interpréter la même partition. Sans couacs et fausses notes.
Force est de constater que la conférence de presse, proposée il y a quelques jours dans les locaux auxerrois de la formation écologiste, n’aura pas révélé de discordance dans les arguments.
Que ce soit chez les thuriféraires investis, hérauts de cette nouvelle alliance ou chez les chefs de partis, venus en témoin, rappeler que les bienfaits de cette coalition, faisant l’unanimité chez ses signataires.
La NUPES : une alliance qui va au-delà d’une simple candidature…
La NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) ne se présente pas pour tenter un coup d’essai, un brin expérimental, ou simplement occuper le terrain, avec ce nouveau scrutin. Que nenni ! La volonté farouche de ces auteurs est de la faire perdurer durablement dans ce paysage issu de la recomposition politique, née de l’après présidentielle qui aura mis à mal bon nombre de certitudes.
Même si, étymologiquement, la nouvelle appellation n’est pas très marketing (!) – doit-on prononcer le « s » terminal ou pas ? -, la NUPES a choisi comme logotype officiel la lettre « nu » (V), treizième de l’alphabet grec, voire même d’origine phénicienne selon les puristes, qui appliqué à la physique, correspond à la « fréquence ». Serait-ce un signe positif pour évaluer le nombre d’électeurs ayant déposé un bulletin étant favorable à cette alliance des partis de gauche au fond des urnes les jours de scrutin ? !
Au-delà de cette « fréquence » symbolisée par ce sigle antique, cet accord, qualifié d’historique par ses commentateurs (Mani CAMBEFORT pour le PS, Alain RAYMONT pour le PCF, Andy WALKDEN pour EELV, et Florent, le porte-parole de La France Insoumise s’exprimant au nom de tous ses camarades), se situe bien au-delà d’une simple candidature unique. Dans les trois circonscriptions de l’Yonne, la mobilisation des différentes composantes de cette nouvelle alliance est palpable.
Le « V » de « Nu » pour évoquer la victoire finale ?
Les thèmes de campagne ne manquent pas : la retraite à soixante ans, le blocage des prix, l’instauration d’une cuisine bio et gratuite dans les collectivités de type scolaire, la planification écologique – item plus que jamais d’actualité même dans la bouche d’Emmanuel MACRON visiblement ! -, la création de services publics pour redynamiser les territoires ruraux qui en ont grandement besoin, la revalorisation du SMIC à 1 400 euros, le soutien à l’agriculture, l’équité applicable dans la fiscalité ou encore le passage à la VIème République, l’inéluctable antienne de Jean-Luc MELENCHON, qui souhaite organiser un référendum d’initiative citoyenne et la fin de la « monarchie présidentielle ».
C’est sûr, les candidats de la NUPES, gonflés à bloc par les récents sondages, se voient investir fin juin le Palais Bourbon en nombre en réalisant le coup du siècle, c’est-à-dire provoquer une cohabitation et un changement de gouvernement.
Qu’en sera-t-il exactement vu du bout de notre lorgnette, dans l’Yonne, terre de droite et du centre droit, depuis tant d’années ?
Confiants, titulaires et suppléants n’hésitent pas en guise de réponse à faire usage de la lettre grecque « nu » au terme de la conférence de presse, une lettre qui n’a pas été choisie par hasard en matière de symbole. Avec son « V » qui rappelle ostensiblement le signe de la victoire…
En savoir plus :
La liste des candidats :
Première circonscription :
Florence LOURY, titulaire et Claire LAROCHE-FONTAINE, suppléante,
Deuxième circonscription :
Philippe VEYSSIERE, titulaire et Judicaëlle CALIF, suppléante.
Troisième circonscription :
Manon DENE, titulaire et Jérôme THIRIET, suppléant.
Thierry BRET
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L’entreprise vient de passer le cap des six décennies d’existence : une affaire de famille à la SARL PICON !
mai 20, 2022C’était la fête à tous les étages à Montholon ! En effet, près de 260 personnes avaient répondu à l’invitation de la SARL PICON à l’occasion de la phase inaugurale de leur nouveau bâtiment. Les invités ont pu découvrir à loisir le dernier cri des véhicules exposés dont une superbe Renault Alpine, avant de visionner sur écran géant une rétrospective du garage.
AILLANT-SUR-THOLON : Ambiance festive au Garage PICON en cette fin d’après-midi du vendredi 13 mai. La cérémonie inaugurale du nouveau bâtiment qui accueille ce spécialiste de la réparation et de la vente automobile se sera déroulée dans un esprit de joie. Entre la restauration proposée par un « food-truck », privatisé pour la soirée, et la découverte de nouveaux modèles, de la marque hexagonale, Renault.
Une vraie saga familiale dans l’Aillantais…
Ouvert en 1962, le garage PICON n’a cessé depuis d’évoluer pour ajuster au mieux son offre vis-à-vis de sa clientèle. L’entreprise a été portée sur les fonts baptismaux en 1972 – soixante ans déjà, un bail ! -, par Georgette et Yves PICON. A l’origine orientée vers les machines agricoles, le couple opte pour une toute autre stratégie en proposant de distribuer les produits automobiles de l’enseigne aux losanges.
En 1977, leur fils ainé Jean-Yves les rejoint au pôle carrosserie. Il ouvre dans la foulée une station-service. Puis, au début des années 80, leur second fils, Luc part dans l’aventure : il prend la gestion de la réparation mécanique auto. Enfin, pour couronner le tout, quatorze ans plus tard, c’est au tour de la cadette de la famille, Christine, de venir apporter ses compétences de gestion et de comptabilité.
Avant qu’elle ne se dirige quelques années plus tard dans la vente des voitures et ne devienne la responsable des ressources humaines au sein de cette structure qui à ce jour compte seize personnes, réparties entre les deux sites de la société, à Aillant et à Appoigny.
Précisons qu’en 1995, les trois enfants modifient les statuts de l’entité en créant la SARL PICON. Ils sont également épaulés par la femme de Luc, Sophie qui s’occupe de toute la comptabilité, et de Pascal, le mari de Christine, technicien de la société.
Des investissements tant dans l’humain que le matériel…
Depuis cette équipe ne cesse de développer l’entreprise familiale, avec une réfection totale de l’atelier en 2004, puis le rachat de l’agence Renault à Appoigny en 2007, qui propose l’enseigne Citroën en plus de Renault et Dacia.
Durant la crise sanitaire, la société n’a pas trop souffert de la situation. Si ce n’est pour la formation du personnel, les aides au financement étant bloquées. La technologie se développant constamment dans l’automobile, avec entre autres l’arrivé de l’électrique, cela demande de trois à quatre stages de formations par technicien, avec des budgets de 5 000 euros par stage pour arriver à maîtriser cette technologie. Pour la SARL, cela nécessite qu’il y ait autant d’investissements dans l’humain que dans le matériel pour suivre la technologie et continuer ainsi d’évoluer afin d’apporter les compétences nécessaires à la clientèle.
Maryline GANDON
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