La structure artisanale de La FERTE LOUPIERE en passe de déménager vers JOIGNY entend bien travailler de plus en plus les filières du tourisme et de l’hébergement pour affirmer sa présence sur le marché de l’Yonne. Prospective et travail relationnel s’inscrivent parmi les priorités de la jeune dirigeante, Mélanie BŒUF…
LA FERTE LOUPIERE : Ancienne costumière ayant imposé son talent dans les milieux du théâtre, du cabaret et du cinéma, Mélanie BŒUF a choisi en septembre 2016 de prendre sa destinée en main. De Paris, elle n’a pas hésité à rejoindre la commune de La Ferté Loupière en terre de l’Yonne pour y vivre de nouvelles aventures professionnelles, liées au développement de sa structure professionnelle.
D’intermittente du spectacle, la jeune femme opte sciemment pour une orientation moins complexe à ses yeux : l’artisanat. Elle pose petit à petit les jalons de son entreprise. La créativité la passionne. L’envie de construire un projet professionnel autour de la décoration la taraude depuis longtemps. Surtout la customisation de petits meubles, d’armoires anciennes, mais aussi de vêtements. En parallèle, elle s’adonne aux plaisirs de la peinture.
« Même si le marché enregistre un fort degré de saturation, explique-t-elle, la customisation et le vintage demeurent encore dans l’air du temps. La tendance actuelle offre son lot de diversité. Mais, pouvoir exister suppose de l’éclectisme, une vision globale de l’art décoratif et une bonne dose d’imaginaire… ».
De cela, la jeune femme en a à revendre ! Dans son atelier, se succèdent déjà depuis plusieurs semaines des femmes qui désirent se plonger dans les arcanes techniques de cette spécialité. Les cours collectifs autour de la customisation séduisent un public plutôt hétéroclite. Pédagogue, Mélanie prodigue ses conseils utiles à ce public de particuliers en soif de connaissances.
« Je travaille les patines et les coloris que je conçois selon mes sources d’inspiration du moment, précise-t-elle, je propose des choses novatrices dans la manière de travailler l’habillage moderniste de ces meubles d’autrefois. Incontestablement, c’est un plus qui permet à l’entreprise de se développer sur un tout autre registre… ».
Ces cours collectifs rencontrent le succès depuis que l’entrepreneure les a déclinés. Option loisirs créatifs, Mélanie BŒUF prouve avec ce critère un indéniable savoir-faire surtout quand elle réunit de petits groupes d’élèves autour d’une thématique. De plus, l’existence d’un lien social entre ces femmes de tout âge et de diverses conditions sociales l’incite à poursuivre dans cette voie. A l’automne, TENDRE GRENIER (l’appellation est très représentative d’un état d’esprit cocooning) devrait emménager dans de nouveaux locaux à JOIGNY.
Commerçante, la ville lui permettra d’accéder à de nouveaux marchés. Celui de la clientèle de professionnels. Car l’objectif à atteindre pour la créatrice se situe bien dans ce schéma.
« Après un cycle d’apprentissage vécu au sein de la BGE Nièvre Yonne, j’ai compris qu’il était nécessaire d’optimiser ses ressources et de se diversifier. Les ateliers collectifs constituent une première étape ; le segment des professionnels apportera la consécration… ».
La micro entreprise devrait multiplier les initiatives relationnelles d’ici l’automne. L’hôtellerie, la restauration, les gîtes, les centres de loisirs forment cet indéfectible vivier où l’entreprise pourrait nourrir de nouvelles ambitions à terme. Mais, le monde du tourisme ne suffit pas ! Les professionnels de l’ameublement, de l’automobile (les concessionnaires) recevront la visite de la jeune femme. Fin juin, TENDRE GRENIER devait apporter sa plus-value à la décoration de la soirée inaugurale du nouveau club d’entrepreneurs de la BGE à Auxerre. Un état de fait visible par beaucoup qui place la jeune micro entreprise sur une orbite idéale…
En se rapprochant de l’emblématique Colette BECHET, propriétaire du lieu de vie artistique et culturel « Le Donjon de Cravant » dans l’Yonne, Frédéric ROURE, chef d’entreprise pilotant le destin de la société GEOCHANVRE à LEZINNES, développe une collaboration active avec l’ancienne styliste de la haute couture française.
LEZINNES : Insatiable Colette BECHET ! Ce personnage atypique a exercé ses talents de créatrice à la confection de robes et d’ensembles de prêt-à-porter pour de nombreuses maisons parisiennes au bénéfice de stars internationales du cinéma telles que Brigitte BARDOT ou Claudia CARDINALE. Pourtant, à 82 ans, elle travaille toujours à la réalisation de nouveaux projets. Le dernier en date concerne la conception d’une nouvelle gamme de produits à base de chanvre.
Ceux qu’elle fabrique avec la complicité bienveillante de l’entreprise GEOCHANVRE sur le site industriel de LEZINNES (Tonnerrois). Ces produits devraient être commercialisés d’ici les prochaines semaines. Qu’il s’agisse de chapeaux, de sacs à main, de tabliers, voire de porte-bouteilles et de cache-bouteilles à destination du monde viticole, cette ligne de produits hors norme, qualifiée de 100 % naturelle et environnementale, apportera un éclectisme supplémentaire à la production actuelle de GEOCHANVRE, spécialiste de paillage et de revêtements isolants à destination des collectivités.
« Ce que propose Colette BECHET représente un réel marché de niche à explorer en direction des personnes amoureuses des arts et des objets insolites, précise Frédéric ROURE. J’aime beaucoup son état d’esprit et ce phénomène de mode créative à la limite du luxe et du haut de gamme. Incontestablement, cette ligne de nouveaux produits représentera une vitrine originale pour la société GEOCHANVRE… ».
Créée à la fin de 2014 sous la tutelle du cimentier LAFARGE puisqu’elle est accueillie sur l’ancien site de production de ce poids lourd de l’économie mondiale, GEOCHANVRE développe aujourd’hui des produits de paillage, des géo-filets, des boxes et sacs dédiés à la collecte des déchets verts ainsi que des sacs pouvant accueillir du sable. La structure emploie neuf collaborateurs sur le site de l’ancienne usine LAFARGE. L’entreprise prévoit l’installation d’une machine lui permettant de réduire le grammage, le poids et les prix de ces rouleaux de paillage pouvant aller jusqu’à 120 mètres de longueur. L’investissement est évalué à 200 000 euros. Cet appareillage complétera la précédente ligne de production aménagée en janvier pour un coût de 280 000 euros…
L’objectif de l’ingénieur agronome à la tête de la TPE est de concevoir sa production avec davantage de régularité et une rigueur technique visant à la perfection. Après l’augmentation au capital des actionnaires en décembre, GEOCHANVRE s’engage à mettre tout en œuvre pour produire 50 000 mètres carrés de paillage dès que possible…
Cette collaboration inattendue avec l’ancienne égérie de la mode parisienne représente une bouffée d’air pur dans la stratégie actuelle de l’entrepreneur. Et une ligne de diversité supplémentaire à ne pas omettre côté business…
Créée en octobre 2016, La Brasserie de Chablis a réalisé ses premières ventes dès le mois de janvier suivant. La structure artisanale propose déjà trois variétés de bière, élaborées à partir de recettes novatrices (une blonde, une blanche et une ambrée) avec réussite. La société des cousins Alexis et Vianney MADELIN devait très vite prendre ses marques dans le paysage de la brasserie de terroir…
CHABLIS : Curieuse initiative que celle-ci en pays du vin ! Depuis plusieurs mois, Chablis peut s’enorgueillir de posséder sa brasserie artisanale avec des appellations, Moulin des Fées, la Porte Romane et le Jardin du Prieuré, qui évoquent la typicité géographique de la ville qui accueille cette jeune SARL.
Issue d’une production biologique locale (la malterie SOUFFLET installée à Nogent sur Seine procure la matière première), et inféodée à la présence partenariale de fournisseurs du cru, cette gamme de produits se positionne sur le naturel et l’authenticité. La marque se veut résolument référencée sur le haut de gamme.
Originaire de Chablis, les deux associés possèdent cette fibre commune de la conception de produits novateurs issus des circuits courts. Designer, ancien ébéniste avec dans sa besace un diplôme obtenu à l’école Boulle de Paris, Vianney MADELIN a également travaillé durant trois ans pour de grands comptes (L’OREAL ou LVMH) en signant la création d’objets. A 28 ans, il se lance de nouveaux défis en optimisant ce concept qui le ramène vers l’artisanat.
Quant à Alexis, il a poursuivi un cycle d’études viticoles à Beaune dès l’âge de 14 ans. Avant d’obtenir un BTS de technologie végétale (la défense des cultures jusqu’à leur récolte), une licence de commerce international et de marketing du vin de terroir à l’ESA Angers. Il travaillera même dans un domaine viticole de Châteauneuf du Pape avant de s’expatrier durant un temps en Australie. Agé de 27 ans, il veut vivre une expérience unique avec l’ouverture de cette brasserie artisanale, dont les produits sont distribués sous la marque MADDAM (la judicieuse association des deux patronymes MADELIN inversés).
Depuis leur lancement, les deux cousins caracolent vers le succès. Ils sont désormais distribués chez FESTINS de Bourgogne mais aussi quelques belles références de l’alimentaire dans la capitale :
Leur modèle économique repose sur une forte potentialité de développement. S’inspirant des vertus des circuits courts, ils avaient envie de se retrouver dans la conception de produits locaux. « Alors, pourquoi ne pas produire une bière artisanale en y apposant sa griffe ? commentent-ils. Ce pari audacieux devait aboutir quelques mois plus tard. Commercialisées sous l’enseigne (MADDAM), les appellations de ces bières aromatiques, non filtrées et non pasteurisées, évoquent avec succulence la typicité géographique de Chablis : Moulin des Fées, la Porte Romane, le Jardin du Prieuré et le Chemin de Garde.
Formés dans le nord de la France au contact d’un maître brasseur, les deux entrepreneurs n’ont qu’une unique ambition : obtenir le meilleur de la bière et la quintessence de leurs produits. Si la capacité de production s’apprécie à hauteur de 600 hectolitres à l’heure actuelle, sa croissance devrait être exponentielle dans les mois à venir avec un volume de 50 000 bouteilles au terme du premier exercice. Quant à la distribution de ces bières insolites, elle s’effectue parmi les cavistes et épiceries fines, mais aussi les bars à vin, l’hôtellerie et la restauration. La Brasserie de CHABLIS dispose déjà d’un maillage intéressant qui dépasse les frontières de l’Yonne à Paris (XI, XII, XVI et XIXème arrondissements), le sud de la France (Perpignan, la Corse…) et même la Belgique, la Grande-Bretagne et le Japon.
La SARL de Chablis devrait très vite s’agrémenter d’une boutique proposant la vente des produits et accueillir des animations découverte à destination des groupes.
Aujourd’hui, la Brasserie de CHABLIS décline ses différentes gammes sous un seul format de contenant, de 50 centilitres. Mais, la création d’un magnum cet été aura permis de toucher d’autres consommateurs. Ceux-ci bénéficient de cette offre spéciale pour les cadeaux d’entreprise ou les fêtes de fin d’année. Des coffrets de quatre bouteilles devraient également compléter ce merchandising. Enfin, et pour être totalement complet sur les orientations stratégiques de l’entreprise, la bière MADDAM se propose à la vente en fûts de 24 litres destinés aux débits de boisson ou sur les manifestations événementielles. Des sources de distribution supplémentaire que ne négligeront pas les deux cousins de Chablis…
La dirigeante de la société de formation et de services informatiques, Nathalie CEPA, a choisi de délocaliser son outil de travail dans le quartier des PIEDALLOUES à Auxerre. Une stratégie qui s’avère déjà payante pour celle qui aimerait se rapprocher davantage vers les acteurs de l’entreprenariat.
AUXERRE : Occuper les locaux d’une ancienne agence bancaire afin d’y développer sa propre activité professionnelle n’est pas quelque chose de courant dans le paysage de l’Yonne. Pourtant, plusieurs établissements financiers du territoire ont été dans l’obligation de procéder à la vente de certains de leurs biens immobiliers à la suite d’une réorganisation stratégique.
Cela a été le cas avec l’ancienne agence que possédait la Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté dans le quartier des PIEDALLOUES au sud d’Auxerre. Une aubaine sur laquelle s’est précipitée Nathalie CEPA, responsable de la société NF2I (Nathalie Formation Intervention Informatique). Elle est aujourd’hui propriétaire de ce qui fut autrefois cette succursale ; elle y accueille ses bureaux…
Auto entrepreneur dans la filière de l’artisanat depuis le 03 décembre 2015, Nathalie CEPA décline diverses offres de services et de prestations à destination d’une clientèle de particuliers pour l’essentiel. NF2I répare et assure la maintenance d’appareils informatiques dont elle peut vendre le matériel en amont, avec le souci d’apporter une constante plus-value sous l’angle de la formation.
« Mon public, précise-t-elle, se compose de particuliers et de retraités, mais aussi de personnes en insertion grâce à des partenariats montés avec AGAY Formation, une structure ayant pour objectif de préparer les demandeurs d’emplois… ».
La salle de réunion, plutôt fonctionnelle, de ce nouveau local optimisera les deux à trois journées de formation que la TPE icaunaise prévoit d’instaurer dès la rentrée. Mais, auparavant, Nathalie CEPA procèdera au nécessaire changement de statut afin de rendre crédible son outil de travail.
Mais, la piste professionnelle s’inscrit désormais comme une priorité. Récemment, le Foyer des Jeunes travailleurs d’Auxerre lui a confié la mission de former aux techniques du numérique l’ensemble des salariés. Les 75 mètres carrés de ce siège social entièrement rénové autorisent cette diversification de l’activité. Pour ce faire, Nathalie CEPA devrait multiplier les expériences au travers les réseaux corporatistes afin de développer ses affaires.
L’agence d’identité visuelle francilienne s’est vue confier un sérieux challenge au cours de cette période estivale. Concevoir le nouveau logotype du spécialiste de l’organisation de réceptions et de l’activité traiteur basé dans l’Yonne, FESTINS de BOURGOGNE…
BOULOGNE BILLANCOURT (92) : Pionnière dans le design et le packaging en France, l’agence de l’Ile de France a obtenu un résultat annuel de 5,5 millions d’euros de marge brute au cours du précédent exercice et vient de travailler à la refonte du logo emblématique du groupe FESTINS de BOURGOGNE. Celle-ci a profité de son vingt-cinquième anniversaire pour revoir, en y apportant des touches de modernisme, une signalétique déjà reconnue.
Créée en 1987, l’agence HOT SHOP a fait montre d’originalité et surtout d’esprit analyse en amont de la nouvelle identité visuelle de l’entrepreneur Icaunais. C’est précisément le directeur commercial et de la création auprès de la clientèle, Pierre CHARRIER, l’un des cinquante collaborateurs que compte la structure, localisée à Boulogne Billancourt, qui a eu à gérer ce dossier.
« Auparavant, explique Pierre CHARRIER, nous avons été interrogés sur la refonte de l’ensemble des marques et des produits packaging vendus dans les boutiques du groupe ».
Le travail de l’agence HOT SHOP aura constitué dans un premier temps à analyser les besoins de cet acteur clé du secteur de l’alimentaire traiteur. En y additionnant les typologies de clientèle, différentes d’une boutique à l’autre dans leur mode de consommation et de besoins.
« Par exemple, renchérit le directeur commercial de l’agence, le midi, les consommateurs franciliens recherchent davantage une restauration rapide, de qualité et à emporter alors que le soir, ils achètent en prévision d’un bon repas en famille ou entre amis, préfigurant déjà leur futur week-end… ».
Fort de ce constat considéré comme un élément différenciant, l’agence a comparé FESTINS à d’autres concurrents afin d’en déterminer les valeurs additionnelles dans sa relation clientèle. Que ce soit dans le XIIème arrondissement rue DAUMESNIL ou Avenue de la Grande Armée dans le XVIIème, la qualité de l’accueil et la personnalisation du service apparaissent tels des axiomes majeurs de cette dynamique auprès de la clientèle. Le personnel, très impliqué dans sa mission quotidienne, se place dans une position très proche du client, optimisant ainsi la qualité de la relation commerciale.
« C’est cet élément, la qualité de l’accueil et de services qui va devenir progressivement le vecteur symbolique de l’entreprise, chose que le nouveau logo renforce de par son ossature, ajoute Pierre CHARRIER, graphiquement, le choix d’une typographie plutôt manuscrite mais pas dessinée traduit cet engagement et la force de cette implication au travers le savoir-faire de l’entreprise. Nous avons pris soin d’associer cette signature à un système de renvoi scriptural autour d’une déclinaison textuelle, baptisée les « petits bonheurs »… ».
Il y en a neuf au total représentant des thèmes distincts qui rappellent la souplesse de leur application et l’engagement auprès de la clientèle. Selon Pierre CHARRIER, cette stratégie graphique et textuelle est possible lorsque l’on travaille en prise directe avec les dirigeants d’une entreprise. Notamment celle à taille humaine. Enfin, côté coloris, le noir s’est imposé pour accentuer la signature avec en adéquation un rouge évoluant vers un orangé plus arrondi et élégant. Mais, insiste-t-il : aucune rupture réelle n’est à déplorer entre la nouvelle version du logo 2017 et celui qui existait jusque-là.